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Sommet Mondial sur le Développement Durable
Deuxième Comité Préparatoire (PrepCom-II)
New York, 28 jan- 8 fév 2002

Mardi 29 janvier:

Au cours de la séance du matin, les délégués ont entendu les présentations des chefs exécutifs de la CEH, du PNUE, du PNUD, de l'OMM, du FNUAP, de la CCD, de la CDB, de la Banque Mondiale, du FEM, du FIDA, de l'UNESCO et de la FAO. L'après-midi, les participants aux travaux du PrepCom-II devaient se retrouver dans la Salle de l'Assemblée Générale pour la première séance du dialogue avec les divers acteurs sociaux. Des déclarations ont été faites par les représentants des organisations des femmes, du monde des affaires, des ONG, des peuples indigènes, des syndicats, des agriculteurs, de la communauté des scientifiques, des jeunes et des collectivités locales.

Les contributions des chefs des agences des Nations Unies, des institutions financieres et des Sécretariats des conventions

Anna Tibaijuka, du Centre des Nations Unies pour les Etablissements Humains, parla de l'urbanisation durable et des besoins des pauvres des milieux urbains, et appela à la mise en place de stratégies adaptatives et au renforcement des capacités locales. L'oratrice identifia les contributions apportées à travers les partenariats établis, en particulier, avec les collectivités locales.
  
Klaus Töpfer, du PNUE, appela à un Sommet caractérisé par une action concrète et une mise en application basée sur les partenariats, des objectifs pour le Millénaire, et une prospérité responsable permettant de vaincre la pauvreté et de réduire la consommation. Il appela à la mise en place d'un réseau de centres d'énergie renouvelable, compte tenu en particulier du fait que le Sommet qui se tient bientôt en Afrique, aura à traiter de questions touchant à l'activité minière.
 
Thoraya Obaid, du FNUAP, nota que dix ans après le Plan d'Action 21, des défis élémentaires restent à relever, en particulier, ceux de la pauvreté et de l'inégalité des sexes. Elle énuméra les principaux problèmes posés, notamment, le manque d'accès à l'eau salubre, aux soins sanitaires et à l'éducation, y compris à l'information et aux services de santé reproductive, et appela à l'établissement de liens interdisciplinaires intégrés entre population et droits de l'individu.
  
John Westley, du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), déclara que le principal défi pour le Sommet consiste à parvenir à donner une priorité à de nouveaux investissements en faveur des pauvres des milieux ruraux, et que le FIDA entendait continuer d'investir dans l'agriculture et dans le développement rural.
  
Ian Johnson, de la Banque Mondiale, appela à une croissance économique soutenue assortie d'une inclusion sociale et d'une responsabilité environnementale, et apporta son appui aux objectifs d'éradication de la pauvreté retenus dans la Déclaration du Millénaire. L'orateur fit état des plans de la Banque Mondiale concernant l'expansion de la coopération avec l'Afrique, l'élaboration d'un rapport sur les financements innovants du développement durable, et la poursuite du travail sur la mondialisation pour s'assurer que les profits soient distribués de manière plus équitable.
Mark Malloch Brown, du PNUD, souligna la nécessité de parvenir à des résultats et le besoin de renforcer les capacités intersectorielles. L'orateur mit en relief le programme Capacité 21, nota le financement accordé aux initiatives de développement, et fit part de son espoir de voir "ce qui a commencé à Monterrey, être finalisé à Johannesburg."
 
G.O.P. Obasi, de l'Organisation Météorologique Mondiale, se focalisa sur: les questions climatiques mondiales; et l'impératif de protéger les systèmes essentiels à la vie. L'orateur mit l'accent sur l'importance des sciences de durabilité, de l'évaluation de l'impact du changement climatique et de l'amélioration des efforts de suivi pour la réduction des effets des catastrophes naturelles.
  
Hama Arba Diallo, de la Convention sur la Lutte Contre la Désertification (CCD), retraça l'historique et les objectifs de la Convention, dont ceux de la promotion du développement durable des zones arides du monde entier et de traiter les problèmes de pauvreté rurale et de sécurité alimentaire. Il expliqua que 50 pays ont élaboré des programmes d'action nationaux.
 

Mohammed El-Ashry, du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), appela à un Sommet tourné vers l'avenir et basé sur des actions concrètes, et à des partenariats et des programmes susceptibles d'être reproduits. L'orateur identifia comme point focal important des discussions de Johannesburg, la question des financements et la nécessité de trouver des moyens innovants pratiques de financer le développement durable.

  
Hamdallah Zedan, Executive Secretary, CBD, said contributions of the CBD include: advancing international environmental law and use of the precautionary principle with the adoption of the Cartagena Protocol; and creating a forum for indigenous and local communities. He urged countries to increase efforts to incorporate biodiversity into cross-sectoral policies.
 
L'UNESCO rappela aux délégués que la science et l'éducation devaient bénéficier d'une considération proéminente, au Sommet. L'orateur nota la dimension humaine de la ligne de démarcation numérique et affirma que la diversité culturelle est aussi importante pour les êtres humains que l'est la biodiversité pour la nature.
La FAO souligna le rôle de l'agriculture dans le développement durable, ainsi que ses liens avec la pauvreté et l'insécurité alimentaire. L'orateur rappela les objectifs du Sommet Alimentaire Mondial et mit en relief les contraintes objectives tels que le manque de volonté politique et la faiblesse des ressources du secteur rural.
 

Le dialogue avec les acteurs sociaux  

Le président Salim a ouvert la première séance du dialogue avec les divers acteurs sociaux (DAS). Il en a profité pour retracer l'historique, les objectifs et les méthodes qui font de la DAS une contribution unique en son genre du dialogue politique de la CDD.
  

La représentante des FEMMES donna un aperçu sur un certain nombre d'accomplissements tels que la mise en place de systèmes bancaires pour les femmes, et appela à des actions permettant d'asseoir la justice économique et des mécanismes pratiques encourageant l'émergence des voix des femmes à tous les niveaux des processus décisionnels.

  
Le représentant des JEUNES appela: l'ensemble des gouvernements à se doter de ministères de jeunesse; à consacrer 20% de l'APD à l'éducation en matière de développement durable; à la reconnaissance des enfants, comme groupe social, par la CDD; et à l'octroi de deux heures de temps de parole aux jeunes et aux enfants, durant le Sommet.
 
Le représentant des ONG parla des progrès réalisés depuis Rio, ainsi que de leur vision concernant les propositions concrètes devant être faites pour le futur, y compris la nécessité: de raviver la coopération Nord-Sud; de maîtriser les forces de la mondialisation; de procéder à une évaluation de la gouvernance mondiale; et de rendre opérationnels les principes de précaution et de responsabilités communes mais différenciées.
  
Le représentant des PEUPLES INDIGENES mit l'accent sur leurs droits à l'autodétermination, expliqua comment leur domination a donné lieu à l'adoption de moyens de subsistance non viables, à des crises sociales et à la pauvreté, et appela à des politiques et à des lois favorisant la protection de leurs droits.
 

Mettant en exergue les développements positifs enregistrés, le représentant des AGRICULTEURS identifia: la décentralisation des prises de décisions; la reconnaissance du rôle des agriculteurs dans la sauvegarde de l'environnement; et la promotion des pratiques agricoles durables. L'orateur appela à une priorité pour l'agriculture dans les politiques et à un renforcement du pouvoir des agriculteurs sur les marchés. .

 
 
Le représentant du COMMERCE ET DE L' INDUSTRIE présenta un rapport sur les préparatifs du SMDD, exprima son intérêt pour des partenariats en anticipation du SMDD et, qualifiant l'éradication de la pauvreté de point principal à l'ordre du jour du Sommet, élabora sur le rôle du secteur et des conditions requises à l'action.
 

Le représentant de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE mit l'accent sur le rôle de cette dernière dans: la résolution des difficultés d'ordre environnemental et d'ordre social; les processus décisionnels; le renforcement des capacités; et l'éducation.

  
La représentante des COLLECTIVITES LOCALES souligna que les administrations locales fournisse le développement durable à travers le traitement de problèmes tels que ceux des émissions de gaz à effet de serre, de la gestion de l'eau, de la gestion des déchets, et de la pauvreté. L'oratrice proposa, entre autres, l'encouragement d'une culture de durabilité et l'accélération de la transition vers des communautés et des villes durables
   
Le représentant des SYNDICATS mit en relief l'importance de l'établissement de normes, du suivi et de la mise en application du développement durable dans les lieux de travail. L'orateur indiqua que les principales normes de travail pouvaient être appliquées de manière à ne pas entraver le commerce international, et que des approches volontaires devaient venir en complément, et non remplacer, l'activité de régulation.
  


 
Photos divers      
  
 
 
Vue de la Salle de l'Assemblée Générale durant la séance du dialogue avec les acteurs sociaux tenue l'après-midi
 

 

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