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First Meeting of the Intergovernmental Committee for the Cartegena Protocol (ICCP1)

Montpellier, FRANCE
11-15 Dec 2000

Première Réunion du Comité Intergouvernemental pour le Protocole de Cartegena

 

| Monday 11 | Tuesday 12 | Wednesday 13 | Thursday 14 | Friday 15 | summary |
| Lundi 11 | Mardi 12 | Mercredi 13 | Jeudi 14 | Vendredi 15 | sommaire |


Vendredi 14 Dec 2000

(de gauche à droite) José Bové, France; Vandana Shiva, Inde; et Tewoldi Gebre Egziabher, Ethiopie, se préparent pour leur intervention en marge de la conférence où ils ont discuté du « riz doré » transgénique et des réponses biotechnologiques rapides aux problèmes structuraux.

 

Delegates to the first Meeting of the Intergovernmental Committee for the Cartagena Protocol on Biosafety (ICCP) met in working and contact groups throughout the day. Working Group I (WG-I) debated recommendations on the pilot phase of the Biosafety Clearing-House (BCH) and on handling, transport, packaging and identification. Delegates in Working Group II (WG-II) considered decision-making, compliance, capacity building and the roster of experts. In both Working Groups, delegates consid­ered recommendations for inter-sessional action, as well as Chair's summaries of the discussions (except for the pilot phase of the BCH).

Despite fits and starts during the week, such as a late night contact group on the Biosafety Clearing-House and a WG-II discussion on capacity building and the roster, delegates were generally pleased to emerge from the Working Groups with approved recommendations in hand. Many hoped to end ICCP-1's final Plenary in time for an extended lunch in Montpellier.

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Riz Doré Transgénique : un OGM contre la malnutrition? La Réponse du Sud

A3D (Association des Acteurs Africains du développement) et de la BEDE (Bibliothèque d'Echange de Documentation et d'Expériences) organisèrent cette événement en marge de la conférence discutant du riz génétiquement modifié et de l'illusion industrielle de corriger la malnutrition avec les biotechnologies. Voir http://www.globenet.org/bede/

(de gauche à droite) José Bové, France; Vandana Shiva, Inde; et Tewoldi Gebre Egziabher, Ethiopie, et le conciliateur.

Tewoldi Gebre Egziabher concentra sa présentation sur l'aspect de l'ingénierie génétique de la biotechnologie par laquelle des gênes sont chargés sur un vecteur parasite de manière à pénétrer un génome cible. En raison du fait que les conséquences véritables d'une telle ingénierie ne sont pas totalement maîtrisés, et peuvent n'être identifiés que bien plus tard, Tewoldi déclara que les essais des champs commerciaux et les évaluations des risques actuels n'étaient pas suffisants. L'introduction de nouvelles espèces, enzymes, et bioproduits issus de l'industrie biotechnologique peuvent avoir des effets à long terme qui créeront une dépendance accrue à l'ingénierie génétique. Se méfiant des intérêts commerciaux des sociétés de biotechnologie, Tewoldi mit en garde contre un futur possible où le besoin en alimentation génétiquement élaborée éloigne la production des agriculteurs et de leurs gouvernements nationaux et introduit une dépendance technologique à un petit nombre de sociétés motivées par les profits.

Vandana Shiva, Directrice de l'Institut indien de Recherche pour la Science, la Technologie et la Politique des Ressources Naturelles.

 

José Bové, France.

Vandana Shiva ouvrit sa présentation en déclarant expressément qu'il y avait plusieurs raisons pour lesquelles, le Riz Doré et d'autres projets d'aliments génétiquement élaborés devraient être écartés. Shiva décrivit les carences humaines en Vitamine A comme un effet de la Révolution Verte lors de l'industrialisation agricole, qui établit des pratiques de monocultures, l'intensification agricole, des pesticides/herbicides utilisés massivement afin d'éliminer les espèces concurrentes; des développements qui ont affaibli les produits agricoles et créé des déséquilibres structurels dans l'industrie. Prenant en compte cette historique de l'industrialisation, les développements actuels de la biotechnologie visant à fortifier les aliments destinés au traitement des mal nourris sont ainsi décrits comme une « propagande incestueuse »visant à faire prendre l'échec technologique passé pour un miracle technologique. Shiva mit également en garde contre le potentiel de développement de la dépendance, en remplaçant la production indigène, en éradiquant le savoir et les pratiques locaux ou traditionnels, et en uniformisant le système alimentaire.

José Bové parlant en tant qu'agriculteur et représentant de la Confédération Paysanne, déclara que les organismes génétiquement modifiés n'étaient pas la réponse à la malnutrition dans le monde. Bové encouragea à plus de recherche publique, à la souveraineté de la sécurité alimentaire et au respect de la biodiversité.


Les Etats-Unis et le Principe de Précaution :

Nancy Meyers (gauche) et Katherine Barrett (droite), Science and Environmental Health Network (SEHN) concernant la mise en œuvre du principe de précaution.

: Nancy Meyers présenta les réponses issues des discussions internes au Département d'Etat américain sur le principe de précaution, visant à éclairer les arguments qui ont été soulevés lors des négociations sur le Protocole, le commerce international, les discussions sur la sécurité alimentaire et environnementale. L'examen minutieux de Meyers du principe de précaution fut une présentation instructive sur la façon dont le principe pouvait être évoqué en fonction des questions actuelles concernant les incertitudes relatives à l'évaluation des risques en association avec la biosécurité et les organismes génétiquement modifiés. Tout en confirmant que le principe traitait effectivement de précaution, Meyers mit l'accent sur le fait que c'était une manière de connaître nos valeurs (l'éthique), d'examiner ce que nous savons ou pas (la science), et d'agir en conséquence. Les discussions se concentrèrent sur les concepts contestables de ces valeurs, les connaissances et actions de qui étaient-elles requises et, en fonction de ce positionnement, si les applications existantes de ce principe étaient réellement discutables.

Katherine Barrett présenta son papier « Appliquer le principe de précaution à la biotechnologie agricole »; un cadre de travail pour l'application du principe à la libéralisation des récoltes génétiquement élaborées. Barrett rapporte que des définitions plus claires sur les dégâts devraient être apportées, et qu'il existe une erreur scientifique systématique en faveur de la sécurité là où il devrait y avoir un parti pris pour la précaution, d'où la nécessité d'encourager des recherches transdisciplinaires et l'inclusion du savoir traditionnel, et qu'entre autres, le poids de la preuve soit basculé sur ceux qui développent des technologies potentiellement dangereuses et que l'on exige d'eux qu'ils appliquent des procédés ouverts et transparents susceptibles d'être examinés par des tiers indépendants. Vous pouvez trouver de plus amples informations sur le site http://www.sehn.org/precaution.html


Informations Pertinentes:

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