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CITES CdP-11
Photos et RealAudio du 12 avril
 

Ce mercredi, les délégués se sont réunis tout au long de la journée aux sein des Comités I et II. Les deux Comités devaient passer en revue les questions touchant à l'interprétation et à l'application de la Convention. Un certain nombre de sujets litigieux ont été déféré à des groupes de travail officieux.


Interview avec Maneka Gandhi

Dans cet interview avec Laura Ivers (gauche) et Violette Lacloche (doite), Maneka Gandhi, Ministre de la Justice Sociale de l'Inde et directrice de "People for Animals", partage ses opinions sur les effets de CITES sur la conservation du tigre et de l'elephant en Inde

 

Première partie  Deuxième partie

Vérification du commerce de la baleine
Mark Simmons, de l'Association pour la Préservation des Baleines et des Dauphins, a ouvert cette manifestation organisée en marge de la conférence et a succinctement présenté les baleines comme étant très vulnérables, peu étudiées et au sujet desquels on a pas compris grand chose. Les baleines sont des mammifères grands migratrices, gravement menacés par les pollutions chimiques et sonores, par les changements climatiques, par les prises non intentionnelles et, bien entendu, par la pêche intentionnelle. L'orateur a noté que bon nombre d'articles inscrits à l'ordre du jour de la CdP-11 de la CITES tournent autour de la pêche à la baleine et commerce qui en découle, et a demandé a savoir quand est-ce que la question de la conservation de l'espèce sera bien traitée.

Frank Cipriano, de l'Université de San Francisco, a donné un aperçu sur ce qui peut être et ce qui ne peut pas être accompli avec les tests d'ADN, et sur les mécanismes mis en place pour le suivi de la pêche à la baleine. L'orateur a mis en exergue la valeur des tests de l'ADN dans l'identification des espèces utilisées dans les produits de transformation mis sur le marché. Certains produits ont été détectés au Japon comme provenant d'espèces de baleines interdites à la pêche, telles que la baleine à bosse dorsale (Humpback). Il a ensuite présenté les résultats des études sur le commerce des baleines entre 1993-1999 selon lesquelles, au Japon, la consommation du nord et du sud de Minkes, est restée constante mais que la quantité de dauphins et de tortues marines vendus sous l'étiquette de "chaire de baleine" a augmenté au cours de cette période. Cipriano a souligné que les enquêtes utilisant les tests ADN ne peuvent pas contrôler le commerce illicite, mais servent à démontrer uniquement l'état des faits. Il devait affirmer que ce sont ceux qui plaident en faveur de la suppression des baleines de la liste des espèces menacées qui font courir le bruit mensonger que l'analyse du DNA est là assurer un suivi efficace à la pêche de la baleine. Dans bon nombre de cas, on ne dispose même pas de connaissances taxonomiques adéquates permettant d'identifier une espèce comme, par exemple, dans le cas de la baleine de Minke qui compte deux ou trois espèces sur lesquelles on ne dispose pas d'assez d'informations taxonomiques pour pouvoir déterminer avec précision à quelle espèce on a à faire.

L'orateur a attiré l'attention sur les recommandations émises par un récent atelier tenu sur le thème de l'identification moléculaire, à savoir: l'échantillonnage obligatoire des baleines mises sur le marché; le contrôle de l'accès aux données de base génétiques; l'amélioration de l'identification des échantillons par les populations; l'amélioration des domaines d'incertitude taxonomique; et la soumission des résultat de l'étude sur la baleine de Minke au Comité Scientifique chargé de l'évaluation scientifique au sein de l' IWC. En conclusion, il a mis en garde contre les propositions soumises à la CITES de supprimer les baleines des listes des espèces menacées affirmant que les registres ADN et des mécanismes d'enquête sont en place.

Le Dr Ron Orienstein, de l'International Wildlife Coalition, a présenté une proposition Australienne appelant à placer une population saine de vaches marines (dugong) dans l'Annexe II aux fins d'éviter dans le listing des espèces et ce, conformément à la Conf. 9/24, un fractionnement susceptible d'ouvrir des brèches dangereuses pour les populations déclinantes. L'orateur a préciser que le Secrétariat s'est opposé à cette résolution, car les critères d'insertion dans l'Annexe I requièrent que la menace concerne une population particulière donnée et non l'espèce entière à laquelle elle appartient.
Miscellaneous:

Visite au bureau du BNT: de gauche a droite: Kimo Goree, Directeur de la Publication; Willem Wijnstekers, Secrétaire Général de la CITES et Jim Armstrong, Deputé Secrétaire Général de la CITES. Assis devant leurs ordinateurs sont Leanne Burney et Mark Shulman. En arrière, debout dans la porte: Laura Ivers.


DANS LES COULOIRS
La suggestion controversée d'appliquer des sanctions commerciale à l'encontre de l'Inde en vue d'impulser ses efforts dans le domaine de la préservation du tigre, a amené bon nombre de délégués à se demander si cela était à prendre au sérieux et, si oui, à s'interroger sur la logique d'une telle entreprise. Certains en étaient à se demander si, tout bien pesé, l'idée d'une sanction n'était pas contre-productive, punir l'Inde au lieu de lui fournir l'aide dont elle a tant besoin pour combattre le braconnage. D'autres avaient également le sentiment que punir les consommateurs de produits provenant du tigre serait plus approprié, même si beaucoup d'entre eux pensent que les pouvoirs politiques empêcheraient la prise d'une telle mesure. Quelque pays en développement ont laissé entendre que l'application de sanctions commerciale en réponse au manque de capacités risquait d'isoler les Parties visées et de les encourager à abandonner la CITES..

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