|
Mark
Simmons, de l'Association pour la Préservation des Baleines et des
Dauphins, a ouvert cette manifestation organisée en marge de la conférence
et a succinctement présenté les baleines comme étant très vulnérables,
peu étudiées et au sujet desquels on a pas compris grand chose. Les
baleines sont des mammifères grands migratrices, gravement menacés
par les pollutions chimiques et sonores, par les changements climatiques,
par les prises non intentionnelles et, bien entendu, par la pêche
intentionnelle. L'orateur a noté que bon nombre d'articles inscrits
à l'ordre du jour de la CdP-11 de la CITES tournent autour de la pêche
à la baleine et commerce qui en découle, et a demandé a savoir quand
est-ce que la question de la conservation de l'espèce sera bien traitée.
|
|
Frank
Cipriano, de l'Université de San Francisco, a donné un aperçu sur
ce qui peut être et ce qui ne peut pas être accompli avec les tests
d'ADN, et sur les mécanismes mis en place pour le suivi de la pêche
à la baleine. L'orateur a mis en exergue la valeur des tests de
l'ADN dans l'identification des espèces utilisées dans les produits
de transformation mis sur le marché. Certains produits ont été détectés
au Japon comme provenant d'espèces de baleines interdites à la pêche,
telles que la baleine à bosse dorsale (Humpback). Il a ensuite présenté
les résultats des études sur le commerce des baleines entre 1993-1999
selon lesquelles, au Japon, la consommation du nord et du sud de
Minkes, est restée constante mais que la quantité de dauphins et
de tortues marines vendus sous l'étiquette de "chaire de baleine"
a augmenté au cours de cette période. Cipriano a souligné que les
enquêtes utilisant les tests ADN ne peuvent pas contrôler le commerce
illicite, mais servent à démontrer uniquement l'état des faits.
Il devait affirmer que ce sont ceux qui plaident en faveur de la
suppression des baleines de la liste des espèces menacées qui font
courir le bruit mensonger que l'analyse du DNA est là assurer un
suivi efficace à la pêche de la baleine. Dans bon nombre de cas,
on ne dispose même pas de connaissances taxonomiques adéquates permettant
d'identifier une espèce comme, par exemple, dans le cas de la baleine
de Minke qui compte deux ou trois espèces sur lesquelles on ne dispose
pas d'assez d'informations taxonomiques pour pouvoir déterminer
avec précision à quelle espèce on a à faire.
L'orateur
a attiré l'attention sur les recommandations émises par un récent
atelier tenu sur le thème de l'identification moléculaire, à savoir:
l'échantillonnage obligatoire des baleines mises sur le marché;
le contrôle de l'accès aux données de base génétiques; l'amélioration
de l'identification des échantillons par les populations; l'amélioration
des domaines d'incertitude taxonomique; et la soumission des résultat
de l'étude sur la baleine de Minke au Comité Scientifique chargé
de l'évaluation scientifique au sein de l' IWC. En conclusion, il
a mis en garde contre les propositions soumises à la CITES de supprimer
les baleines des listes des espèces menacées affirmant que les registres
ADN et des mécanismes d'enquête sont en place.
|
Le
Dr Ron Orienstein, de l'International Wildlife Coalition, a présenté
une proposition Australienne appelant à placer une population saine
de vaches marines (dugong) dans l'Annexe II aux fins d'éviter dans
le listing des espèces et ce, conformément à la Conf. 9/24, un fractionnement
susceptible d'ouvrir des brèches dangereuses pour les populations
déclinantes. L'orateur a préciser que le Secrétariat s'est opposé
à cette résolution, car les critères d'insertion dans l'Annexe I requièrent
que la menace concerne une population particulière donnée et non l'espèce
entière à laquelle elle appartient. |
|
Miscellaneous:
|
|
|
Visite au bureau
du BNT: de gauche a droite: Kimo
Goree, Directeur de la Publication; Willem Wijnstekers, Secrétaire
Général de la CITES et Jim Armstrong, Deputé Secrétaire Général
de la CITES. Assis devant leurs ordinateurs sont Leanne
Burney et Mark Shulman. En arrière, debout dans la porte: Laura
Ivers.
|
DANS LES COULOIRS
La suggestion controversée d'appliquer des sanctions commerciale à
l'encontre de l'Inde en vue d'impulser ses efforts dans le domaine
de la préservation du tigre, a amené bon nombre de délégués à se demander
si cela était à prendre au sérieux et, si oui, à s'interroger sur
la logique d'une telle entreprise. Certains en étaient à se demander
si, tout bien pesé, l'idée d'une sanction n'était pas contre-productive,
punir l'Inde au lieu de lui fournir l'aide dont elle a tant besoin
pour combattre le braconnage. D'autres avaient également le sentiment
que punir les consommateurs de produits provenant du tigre serait
plus approprié, même si beaucoup d'entre eux pensent que les pouvoirs
politiques empêcheraient la prise d'une telle mesure. Quelque pays
en développement ont laissé entendre que l'application de sanctions
commerciale en réponse au manque de capacités risquait d'isoler les
Parties visées et de les encourager à abandonner la CITES.. |
|