Le
JAPON mit en relief les efforts nationaux visant à prévenir le commerce
illicite et nota que le Comité Permanent a approuvé son système d'importation.
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INTERNATIONAL WILDLIFE COALITION remit en question la validité
scientifique des conclusions du Secrétariat (site web: http://www.iwc.org/)
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L'INDE déclara
que certains chiffres nationaux indiquant une augmentation du braconnage
d'éléphant depuis 1997 n'étaient pas inclus dans le rapport du Secrétariat
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Le
CAMEROUN, parlant au nom du Comité des Amis du Président, annonça
l'avènement d'un compromis en vertu duquel le commerce de l'ivoire
sera interdit jusqu'à la CdP-12, de même que les populations d'Eléphants
Africains figurant sur la liste de l'Annexe II, au Botswana, en Namibie,
au Zimbabwe et en Afrique du Sud. |
TRAFFIC
contesta les chiffres avancés par les ONG à propos du braconnage,
suggérant que le décompte comportait quelque double emploi. |
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SOUTH AFRICA L'AFRIQUE DU SUD introduisit sa proposition de transférer
sa population d'éléphants à l'Annexe II (Prop. 11.20). Le délégué
souligna que la conservation ne pouvait pas être séparée de la réalité
socio-économique des pays. Il amenda sa proposition de manière à y
refléter un quota nul pour le commerce de l'ivoire. . |
BOTSWANA introduisit
sa proposition pour un maintien de sa population d'Eléphants Africains
dans l'Annexe II assorti d'une autorisation pour un quota commercial
annuel de 12 tonnes d'ivoire (Prop. 11.21). Le délégué nota que
les populations d'éléphants du BOTSWANA présentaient un taux de
croissance annuelle de 5% et donna un aperçu sur les conflits entre
les communautés locales et les populations d'éléphants. Il retira
la proposition.
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LA
NAMIBIE retira sa proposition concernant sa population d'éléphants
(Prop. 11.22). Le délégué nota qu'une gestion appropriée, l'application
de la loi et l'implication des communautés locales, plutôt que l'interdiction
du commerce, parviendraient à décourager le braconnage. Il regretta
le fait que les pays en développement soient réduits à l'incapacité
quant à la libre utilisation de leurs ressources naturelles nationales.
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Le
KENYA introduisit une résolution appelant à modifier les termes de
la disposition non commerciale de stocks d'ivoire établie par la décision
10.2 (Doc. 11.31.4). La représentante suggéra que l'obligation d'établir
un fonds fiduciaire a découragé la participation des donateurs et
proposa que les fonds aillent, plutôt, directement au renforcement
des capacités. |
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ZIMBABWE
retira également sa proposition pour un quota commercial annuel de
10 tonnes d'ivoire (Prop. 11.23). Le délégué appuya l'utilisation
de produits provenant de l'éléphant plutôt que le l'abattage pour
l'ivoire, affirma que la conservation ne pouvait se réaliser qu'à
travers la légalisation et appela à la mise en place d'un système
de suivi efficace. |
Divers:
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De droite à gauche: Willem Wijnstekers, Secrétaire Général de la CITES;
Margarita Clemente, Présidente du Comité I; Bagher Asadi, Président
de la CdP-11 et Michael Williams, Attaché de Presse du PNUE, répondant
aux questions qui leur sont posées, au cours de la conférence de presse
de mi-parcours qu'ils ont accordé aux membres des média. |
DANS
LES ALLEES
Aucun des deux bords n'a clamé victoire à l'issu
du débat sur l'Eléphant Africain et le commerce de l'ivoire, mais
le compromis réalisé a suscité un certain soulagement dans les rangs
des délégués. Les deux bords en divergence étaient entrés dans la
salle des négociation tout à fait préparés à une longue journée de
discussions et à une éventuelle défaite, mais les jours de négociation
bilatérales subtiles ont payé et l'esprit se solidarité africaine
a prévalu, aboutissant à un compromis qui a permis de sortir le sujet
polémique de l'éléphant des feux de la rampe. Certains délégués sont
satisfaits du résultat et y voient un bon augure pour l'avenir des
possibilités du commerce de l'ivoire. D'autres considèrent le compromis
comme un simple gain de temps en attendant la CdP-12, où la bataille
de l'ivoire doit se poursuivre. |