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La Cinquième Conférence des Parties de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques
Bonn, Allemagne; 25 octobre - 5 novembre 1999
Négociations de mardi, 26 octobre

MISE-A-JOUR

Nouvelles approches à l'égard des questions complexes
Le thème de l'utilisation des terre, modification de l'utilisation des terres et foresterie (LULUCF) a été l'objet d'une manifestation innovante organisée en marge de la conférence à l'instigation des Parties. Le SBSTA avait invité le GIEC a présenter un rapport approfondi sur l'état d'avancement de ses travaux sur le thème de LULUCF et son rapport préliminaire spécial sur cette question. Les participants, y compris les ONG, se sont félicité de la tenue de cet échange tant attendu avec les auteurs experts du GIEC et de l'occasion offerte de commencer à délimiter l'ensemble complexe des questions en rapport avec ce sujet.

Le Groupe de Travail Conjoint sur le respect des obligations s'est réuni pour examiner la compilation synthèse des propositions concernant les procédures et les mécanismes. Parmi les thèmes émergeant : a) la question de l'intégration des mécanismes de flexibilité dans la couverture d'un mécanisme de mise en conformité aux obligations; b) le champ d'action du mécanisme de mise en conformité; c) et l'incorporation du principe de responsabilités communes mais différentiées.

L'Australie sceptique face à la réclamation de l'OPEP selon laquelle les pays exportateurs de pétrole subiront des pertes annuelles de 63 milliards de $ d'ici 2010
Au cours de la réitération des positions concernant les impacts de la mise en application des mesures de réponse aux changements climatiques, l'Australie fit objection à l'affirmation de l'Arabie Saoudite selon laquelle les pays de l'OPEP s'attendent à subir des pertes annuelles de $63 milliards en résultat des mesures entreprises par les pays industrialisés dans le traitement des changements climatiques.

Dans un débat sur les conclusions de l'atelier d'experts tenu en vertu d'une décision de la CdP-4, le Nigeria se fit le porte-parole de nombreux appels à l'adoption d'une approche judicieuse sur l'ensemble des thèmes abordés avant la CdP-6, y compris sur les Articles 4.8 et 4.9 de la Convention et sur les dispositions qui s'y rapportent dans le Protocole de Kyoto. L'Arabie Saoudite y jeta tout son poids en affirmant que les avis sont unanimes sur l'impact des mesures de réponse prises par les pays industrialisés, notamment sur les économies des pays exportateurs de combustibles fossiles. L'orateur devait exhorter les pays visés à l'Annexe 1 à clarifier les politiques et mesures qu'ils sont susceptibles de mettre en œuvre d'ici l'an 2000. Il affirma que les pays de l'OPEP estiment que leur manque à gagner atteindra $63 milliards chaque année d'ici 2010 en résultat du Protocole de Kyoto.

L'Australie a mis en exergue les effets potentiels des changements climatiques sur les Etats insulaires. Le représentant évoqua un certain nombre de preuves étayant le fait que les effets éventuels des mesures de réponse sont "bien moins important" et déclara qu'il était sceptique quant au bien fondé de la réclamation. L'Alliance des Petits Etats Insulaires se déclara du même avis et fit remarquer que parmi les études sur lesquelles repose l'argumentation de l'Arabie Saoudite avaient été commandées par des organismes ayant de gros intérêts et de profits dans les activités d'exportation du pétrole. Le porte-parole ajouta que les Parties ne doivent pas être prises en otage par les appels en faveur d'une approche de 'paquet' pour la progression sur toutes les questions à la fois. Photos et enregistrements ReaAudio disponibles plus loin.

Images et RealAudio

     Plenière du SBI et du SBSTA
 

Mohammad Al Sabban, délégate d'Arabie Saoudite, discute des pertes potentiels pour les exportateurs de pétrole

Ralph Hillman, Australie, est sceptique
Ci-dessous: Espen Rønneberg, Marshall Islands,porte-parole du AOSIS; et Mohammad Barkindo, Nigéria.

Au sujet des procédures et mécanismes relatifs à la conformité des obligations inscrites dans le cadre du Protocole de Kyoto, Espen Rønnenberg, Coprésident du Groupe de Travail Conjoint sur le respect des obligations (GTC), présenta un bref rapport sur l'échange de vues informel sur ce sujet qui s'est tenu à Vienne les 6 et 7 octobre 1999. Parmi les thèmes abordés: la conception et les facteurs qui sous-tendent le système de mise en conformité aux obligations; le rôle de l'équipe des experts d'évaluation et de la CdP/RdP; et les conséquences du non-respect des obligations.

Le CANADA apporta son appui à l'idée de mettre place une réponse coordonnée au sein des efforts fournis dans le domaine du renforcement des capacités et indiqua que ce renforcement était nécessaire pour tirer plein profit du mécanisme pour un développement propre (MDP).


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©1999, Bulletin des Négociations de la Terre. Tous droits réservés.