Daily report for 18 August 2010

Mercredi, les participants à la CIID se sont réunis toute la journée dans des réunions d’experts thématiques et des tables rondes organisées autour des quatre sous-thèmes de la conférence: l'information sur le climat, le climat et le développement durable, la gouvernance du climat, la représentation, les droits, l’équité et la justice, la politique et les processus climatiques. Durant la matinée et l'heure du déjeuner, des posters ont été présentés. La journée s’est terminée par un discours liminaire prononcé par Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la Terre, Université de Columbia, Etats-Unis.

DISCOURS D'OUVERTURE

Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la Terre, Université de Columbia, Etats-Unis, a mis en garde que "nous sommes peut-être en train de perdre la bataille" face au changement climatique d’origine anthropique et face à l'état des terres arides, évoquant les nombreuses catastrophes liées au climat qui se sont produites l’année écoulée et qui ont été accompagnées de "résultats bien misérables" sur le front politique.

Faisant état de l’accent de la CIID 2010 sur la production d’un message pour Rio +20, il a proposé que les résultats soient également transmis aux réunions régionales sur les terres arides et au Sommet de haut niveau des Nations Unies sur les progrès réalisés dans les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui se tiendra du 20 au 22 septembre 2010.

Il a recommandé que la Déclaration finale de la CIID 2010: déclare la crise climatique qui sévit dans les terres semi-arides une menace grandissante pour la sécurité mondiale et une menace directe pour la réalisation des OMD; appelle à la tenue d'une session extraordinaire du Conseil de sécurité consacrée à la violence, la sécurité et les zones semi-arides, et préconise la formation d’une nouvelle alliance politique des pays des zones semi-arides (ASAC) lors du Sommet sur les OMD, pour parler d’une seule voix à la CdP 16 de la CCNUCC à Cancún, au Mexique. Il a suggéré que l’ASAC devrait demander: le déboursement en temps opportun du financement de l’adaptation, la priorité étant les pays de l'ASAC durement touchés, des avancées plus rapides dans les efforts mondiaux en faveur de l’atténuation, la mise en place d’une taxe carbone pour financer les efforts d’adaptation et d’atténuation, des programmes d’énergie solaire à grande échelle dans les pays de l'ASAC, selon ce qu'il convient, avec une concentration sur les régions enfermées dans la pauvreté énergétique et dans lesquelles l’énergie solaire à grande échelle offre une faisabilité commerciale évidente.

Le matin et l’après-midi, 24 réunions de groupes d'experts et tables rondes thématiques ont été tenues sur des thèmes touchant à l’adaptation aux changements climatiques, à la vulnérabilité et au développement durable. Outre ces grands thèmes, des groupes de discussions ont examiné des études de cas spécifiques et certains se sont centrés sur des éléments tels que la séquestration du carbone, le financement, la conservation des espèces autochtones et les transferts d’eau entre bassins. Une sélection de tables rondes est présentée ci-dessous.

LES SEANCES DES GROUPES D'EXPERTS THEMATIQUES

SESSION 3.1.1 STRATEGIES DE FINANCEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LES REGIONS ARIDES ET SEMI-ARIDES: Le matin, le président de séance, José de Alencar Sydrião Junior, président du Banco do Nordeste (BNB), Brésil, a ouvert la séance en soulignant l’importance du financement du développement dans les régions semi-arides.

Jaime Mano, Banque interaméricaine de développement (IDB), Brésil, a mis en relief cinq domaines clés pour les investissements dans les régions semi-arides, dont: l’infrastructure, la réduction de la pauvreté et l’insertion sociale, l'amélioration des conditions de vie dans les villes, l’eau, et la compétitivité. Rommel Acevedo, secrétaire général, Association latino-américaine des institutions de financement pour le développement, Pérou, a parlé de l’émergence de programmes novateurs dans les pays d’Amérique latine, pour la fourniture aux zones rurales mal desservies de financements pour le soutien du développement des entreprises rurales. Mark Lundell, Banque mondiale, a décrit les activités de la Banque dans les régions semi-arides du Brésil. Il a souligné que les projets ont soutenu des activités économiques durables, la gestion des ressources naturelles, la réduction de la pauvreté rurale et la mise en place de cadres juridiques et de régimes de gestion pour l'amélioration de l’efficacité de l’utilisation de l'eau.

Branca Americano, ministère de l’environnement (MMA), Brésil, a parlé du nouveau Fonds national brésilien consacré à la lutte contre les changements climatiques, signalant que 200 millions de réal seront investis dans les mesures d’atténuation et d’adaptation durant l’année à venir. Elle a expliqué que le fonds a été créé à partir des fonds disponibles dans le cadre de la Loi sur le pétrole, destinés à l’origine à l'atténuation des catastrophes causées par l’industrie pétrolière, à travers une redéfinition des impacts que ces fonds pourraient couvrir. Le président de séance Alencar a souligné le processus en cours pour l'établissement du Fonds de Caatinga visant à fournir des investissements dans le nord du Brésil.

SESSION 3.2.1 LA SECURITE ALIMENTAIRE, LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LE DEVELOPPEMENT DANS LES REGIONS SEMI-ARIDES: Le matin, le président de séance Abdou Kaza, ministre de l’Eau, de l'environnement et de la lutte contre la désertification, Niger, a ouvert la séance et a souligné que la sécurité alimentaire constituait une préoccupation majeure de notre temps et que le manque de nourriture va compromettre le développement dans les régions en développement.

Ghani Chehbouni, Institut français de recherche et développement (IRD), Egypte, a déclaré que la sécurité alimentaire est un droit et un besoin fondamental de tous les humains. Il a fait état de l’incertitude qui caractérise les prévisions de changement climatique et les prévisions des précipitations et a appelé à des échanges de connaissances, de résultats de recherches et d'idées. Eduardo Delgado Assad, Société brésilienne de recherche agricole (Embrapa), Brésil, a cité des exemples de projets brésiliens visant à réduire les pertes de récoltes avec des prévisions de modèles et a signalé que certaines municipalités disposaient de plans d’utilisation des terres spécifiant les cultures qui peuvent être plantées avec succès dans leurs régions.

Cheikh Oumar Ba, Initiative prospective agricole et rurale (SCRI), Sénégal, a souligné l’importance de l’agriculture pour la production alimentaire, la création d’emplois et l’accroissement de l’activité économique. Il a souligné que le gouvernement sénégalais doit renforcer les investissements socio-économiques ainsi que permettre l’accès aux marchés étrangers pour compenser la baisse de la production alimentaire. Patrick Caron, Centre international de recherche agricole pour le développement (CIRAD), France, a souligné que ce n'est pas la production agricole qui doit augmenter, mais l’accès à la nourriture et autres besoins de base. Il a appelé à une gouvernance efficace du marché et a souligné la nécessité de produire des aliments de meilleure qualité et de manière plus efficace, en diversifiant davantage.

Le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Amadou Tidiane Ba, a indiqué qu'il n'y a pas de solution unique à la question de la sécurité alimentaire et a suggéré que le problème soit résolu en tenant compte des conditions locales. Il a souligné l’importance de la disponibilité de l’eau pour la sécurité alimentaire et a appelé à une assistance technique de la part de pays comme le Brésil.

SESSION 3.2.4 BIODIVERSITE, CHANGEMENT CLIMATIQUE ET DEVELOPPEMENT DES TERRES ARIDES ET SUBHUMIDES: Au cours de cette séance du matin, présidée par Sergio Zelaya, CCD, Aderbal Corrêa, Centre International des études sur les zones arides et semi-arides (ICASALS), Etats-Unis, a examiné les méthodes d’enseignement des valeurs du développement de moyens d’existence fondés sur la biodiversité. Il a comparé et fait contraster des histoires de culture de caoutchouc et de palmier açaï au Brésil.

Ana Maria Guacho Orozco, Guaman Poma Ayala, Equateur, a parlé de son parcours personnel à s’impliquer dans la récupération de terres semi-arides en Equateur, connus sous l'appellation de "Mama Doña Loma", en grande partie sans aide extérieure et en utilisant les connaissances traditionnelles et des espèces de plantes autochtones. Elle a exhorté tout le monde à travailler ensemble pour prendre des mesures directes permettant de protéger la biodiversité et de mettre en valeur des zones dégradées, et de ne pas attendre des négociations internationales pour produire des résultats concrets.

Le président de séance, Zelaya a présenté au nom de Jaime Webbe, CDB, un exposé sur le traitement des liens entre l'érosion de la biodiversité, le changement climatique et la dégradation des terres, au moyen de trois approches de base: la restauration des écosystèmes, l’amélioration de la gestion des aires protégées et une approche fondée sur les écosystèmes pour l’adaptation. Il a indiqué que la maximisation des co-avantages exige l'établissement de seuils de référence, en utilisant les outils disponibles, la conduite d’évaluations économiques, la hiérarchisation des actions et la pratique d'une gestion adaptative.

Zelaya a également présenté un bref exposé expliquant l'initiative “UN Land” en faveur des terres sèches de la planète, qui sera officiellement lancé accompagné d'un rapport ciblant la CdP 16 de la CCNUCC, qui aura lieu à Cancún, au Mexique, en décembre 2010.

SESSION 3.2.5 VULNERABILITE ET ADAPTATION - LES IMPLICATIONS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AUX NIVEAUX MACRO ET MICRO EN CHINE: Au cours de la séance du matin, Nengzhi Qian, Administration forestière étatique, Chine, a présenté un exposé sur les principales mesures et réalisations dans le secteur forestier chinois pour la lutte contre le changement climatique. Il indiqué que la Chine espère avoir 47 millions d’hectares de terres boisés d’ici 2050, et a fait état d'une prise de conscience accrue quant à l’importance des forêts pour l’atténuation du changement climatique au niveau local.

Zhang Yue, Université agronomique de Chine, a présenté un exposé sur la vulnérabilité des agriculteurs aux changements climatiques dans les régions semi-arides en Chine, a décrit certaines stratégies locales d’adaptation, dont celle du "développement anti-vulnérabilité", et a fait l'éloge du gouvernement pour son soutien aux mesures d’adaptation locales.

Déplorant le manque de communication efficace entre les scientifiques du climat et les communautés locales, Xu Xiuli, de l’Université agronomique de Pékin, Chine, a posé la question de savoir "ce que le changement climatique signifiait pour la population locale", signalant que la théorie développée dans le discours sur le changement climatique n’est pas facile à traduire pour les communautés sur le terrain. Elle a souligné l’importance d'intégrer des récits d’agriculteurs locaux sur le changement climatique dans le grand discours sur le changement climatique, précisant que de nombreuses mesures d’adaptation sont menées de "manière inconsciente", les gens s’adaptant naturellement aux changements.

Lu Caizhen, de l'Académie chinoise des sciences, a présenté un exposé sur l'ajustement, l’adaptation et la vulnérabilité à la sécheresse dans le sud-ouest de la Chine, décrivant l’impact des pénuries d’eau et l’augmentation des prix alimentaires, et a appelé à l’implication des populations locales dans les processus décisionnels nationaux.

Au sujet de la décentralisation et de l’adaptation locale aux changements climatiques dans la province du Yunnan au sud-ouest de la Chine, Jun He, du Centre mondial d’agroforesterie (ICRAF), Chine, a signalé que les lacunes des politiques entravaient les mesures d’adaptation locales. Il a appelé à l’institutionnalisation et à l’intensification de la participation locale, assorties d'un transfert effectif du pouvoir, du niveau national au niveau local.

SESSION 3.3.5 LA VULNÉRABILITÉ ET L’ADAPTATION DANS LES ZONES RURALES: Angela Küster, de la Fondation Konrad Adenauer, Brésil, a parlé des efforts visant à promouvoir "l’agro-écologie" dans le nord du Brésil pour aider les écosystèmes semi-arides et les petits agriculteurs. Elle a expliqué que l’agro-écologie mettait l’accent sur certaines valeurs socio-écologiques, sur la réduction des apports externes, sur l'utilisation de pratiques agricoles alternatives et sur la conception d’agro-écosystèmes. Elle a averti qu’il est un besoin urgent d'élaborer un ensemble d’indicateurs définissant l’agro-écologie avant que le terme soit coopté et mal utilisé.

Joy Obando, de l'Université Kenyatta, Kenya, a présenté les résultats d’une étude sur la réduction de la vulnérabilité des communautés pastorales du nord du Kenya au changement et à la variabilité climatiques. Elle a précisé que ses résultats indiquaient que l’augmentation des sécheresses et des inondations affecteront négativement les moyens d’existence pastoraux à la fois directement et indirectement par des  pertes de bétail, et que les politiques nationales de changement climatique doivent englober des directives régissant l’adaptation dans les systèmes pastoraux et traitant à la fois des questions d’élevage et d'options alternatives pour les moyens de subsistance.

Woldetinsac Tewolde, de l’Université d’Asmara, Erythrée, a parlé des mesures de réduction des effets de la variabilité du climat dans les zones semi-arides en Érythrée, dont, notamment: l’autonomisation des communautés locales à travers des "cellules de gestion de l’environnement", de nouvelles formes de coopération symbiotique entre les éleveurs et les agriculteurs commerciaux, des systèmes de foresterie communautaire; des programmes de boisement fondés sur les écoles, et la mise en place d’un système d’alerte précoce pour les zones semi-arides, capable de prédire les impacts climatiques sur les réserves de fourrage et la production agricole.

SESSION 3.4.2 L'EVOLUTION CLIMATIQUE EN AFRIQUE OCCIDENTALE – LA GOUVERNANCE TRADITIONNELLE FORMELLE: Le président Peter Hochet, de l'IRD, Burkina Faso, a ouvert la séance et a donné une bref aperçu des recherches en cours sur la gestion des ressources naturelles dans les pays du Sahel du Sénégal, du Burkina Faso et du Mali.

Cheick Oumar Ba, de l'IPAR, Sénégal, a présenté un exposé sur la gouvernance des ressources naturelles, décrivant l’initiative étatique de mise en place de stratégies visant à réduire l'érosion des ressources, mais a prévenu que sans l'implication des communautés, ces stratégies s'avéreront infructueuses.

Moussa Djiré, de l'Université de Bamako, Mali, a présenté une étude de cas sur la gestion participative durable des ressources naturelles, appelant à l’implication directe des communautés locales et soulignant que toutes les politiques devraient tenir compte des réalités sur le terrain.

Au sujet de la gestion des ressources naturelles et des droits fonciers, Luigi Arnaldi, du Laboratoire-Citoyennetés, Burkina Faso, a parlé de l'érosion des ressources naturelles due à l’afflux de migrants dans les communautés du Sahel. Il a appelé les Etats et les partenaires du développement à aider à la régulation des ressources naturelles dans les zones à forte population de migrants.

Le président de séance Hochet a parlé de politiques mises en place au Burkina Faso et favorisant les agriculteurs par rapport aux éleveurs dans une région traditionnellement pastorale du Burkina Faso, précisant que l’administration n’a pas été en mesure de mener une enquête adéquate et que par conséquent elle a pris une décision uniforme. Il a déploré que la mise en œuvre de cette politique exacerbe les conflits entre les agriculteurs et les pasteurs.

SESSION 3.4.4 L'APPRENTISSAGE SOCIAL ET LES CAPACITES HUMAINES –PROCESSUS DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DU RENFORCEMENT DES CAPACITES EN MATIERE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN AFRIQUE: L’après-midi, John Colvin, de l'Open University, Royaume-Uni, a présidé la séance. Sheona Shackleton, de l’Université de Rhodes, Afrique du Sud, a présenté un exposé sur la conception d'un cadre pour l’intégration de l’apprentissage social dans l’enseignement supérieur et la recherche, a souligné que l’éducation en matière d'adaptation au changement climatique doit être centrée sur la résolution des problèmes, être interdisciplinaire, comprendre des études sociales et les arts et de viser des solutions intégrées.

Mphemalang Ketholiwe, de l'Université du Botswana, et Tichaono Pasanyi, de la Communauté pour le développement de la région sud-africaine, ont présenté un exposé sur l'Intégration de l’environnement et de la durabilité dans le projet de partenariat des universités en Afrique. Ils ont mis en relief les résultats du programme, dont: la conceptualisation de la pertinence de l’éducation pour le développement durable, la conception et l'application d'approches novatrices d’enseignement, de recherche et de services communautaires, et l'élaboration et l'application de stratégies novatrices visant à renforcer la capacité institutionnelle.

Carolyn Palmer, de la National Research Foundation (NRF), Afrique du Sud, a présenté un exposé sur la recherche et l’apprentissage social dans la politique et la pratique de la durabilité. Elle a indiqué que la NRF a créé une nouvelle direction consacrée à la recherche appliquée et chargée d'accroître l’innovation au sein de la chaîne des valeurs, de se concentrer sur les bonnes questions publiques et les ressources naturelles, et de servir l'établissement de liens et relations.

Mphemelang Kethilowe, de l'Université de Gaborone, Botswana, a parlé des questions à examiner lors de l’intégration de l’éducation dans le développement durable dans le contexte du changement climatique et a précisé que la recherche a été menée dans la région semi-aride du Botswana et qu'elle a pris en considération les aspects sexospécifiques du changement climatique. Il a indiqué que les communautés ont acquis de nouvelles connaissances, en plus des connaissances traditionnelles. Il a fait état de l'accent placé sur la coopération au sein des communautés et entre elles, pour le soutien des ressources et l'accroissement de la capacité de résistance au changement climatique, largement influencés par l’apprentissage social.

SESSION 3.4.5 RESEAU MONDIAL DES INSTITUTS DE RECHERCHE SUR LES TERRES SECHES: L’après-midi, cette séance présidée par Roberto Germano, de l'Institut national des zones semi-arides (INSA), Brésil, a souligné l’importance de la recherche sur les difficultés rencontrées par les terres sèches.

Uriel Safriel, de l'Institut Jacob Blaustein de recherche sur les déserts (BIDR), Israël, a parlé du Réseau mondial des instituts de recherche des zones arides (GNDRI), faisant état de ses objectifs d’échange d'informations et d'idées, de réduction des doubles emplois, et de poursuite de la recherche commune et des possibilités de financement.

Elena Abraham, Institut argentin de recherche sur les terres arides (IADIZA), Argentine, a précisé que le réseau est relativement jeune et que le renforcement des capacités devrait être une priorité. Sergio Roig, de l'IADIZA, Argentine, a parlé des objectifs de son institut, dont, l’amélioration des connaissances des écosystèmes de terres sèches et l’amélioration de l’utilisation durable des ressources naturelles et culturelles.

Ahmed Amri, du Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), Syrie, a noté que la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la protection des ressources naturelles de base sont abordées par l’ICARDA à travers: la recherche sur la gestion des eaux, les systèmes agricoles en faveur des pauvres et des vulnérables, les politiques économiques et sociales, la biodiversité, et la diversification des cultures.

Hari Upadhyaya, Centre international de la recherche sur les cultures dans les zones tropicales semi-arides (ICRISAT), Inde, à parlé de la "mini collection" de l’ICRISAT, qui fournit un accès aux ressources génétiques pour l'identification des traits permettant de créer des cultures adaptées aux conditions climatiques.

Aderbal Correa, de l'ICASALS, Etats-Unis, a souligné que le caractère interdisciplinaire des défis posés aux terres sèches nécessite une éducation interdisciplinaire permettant de les relever.

Le Bulletin de la CIID est une publication de l’Institut international du développement durable (IIDD) <info@iisd.ca>, éditeurs du Earth Negotiations Bulletin © <enb@iisd.org>. Ce numéro a été rédigé par Tallash Kantai, Kate Louw, Keith Ripley, et Anna Schulz. Edition numérique: Angeles Estrada. Traduction française: Mongi Gadhoum. Chef de la rédaction: Leonie Gordon <leonie@iisd.org>. Directeur du Service Information de l’IIDD: Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Le financement de la couverture de cette réunion a été fourni par l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA). L’IIDD peut être contacté au 161, Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada, tél: +1-204-958-7700; fax: +1-204-958-7710. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l’IIDD. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés dans d’autres publications moyennant une citation appropriée. Les versions électroniques du Bulletin sont transmises par courriel aux listes de distribution (format HTML et PDF) et sont accessibles sur les liens du serveur WWW à <http://enb.iisd.org/>. Pour plus de précisions sur le Bulletin, y compris pour ce qui est des demandes de prestation de services, contacter le Directeur du Service information de l’IIDD par courriel à <kimo@iisd.org>, par téléphone au +1-646-536-7556 ou par voie postale au 300 East 56th St., 11A, New York, New York 10022, Etats-Unis d’Amérique. L’équipe de l’IIDD à la CIID 2010 est joignable par courriel à <anna@iisd.org>.

Participants

National governments
China
UK
US