Summary report, 16 August 2010

La Deuxième Conférence internationale sur le climat, la durabilité et le développement dans les régions semi-arides (CIID 2010) s’est tenue à Fortaleza, au Brésil, du lundi 16 août au vendredi 20 août 2010. La Conférence a réuni les participants pour un débat sur le changement climatique et le développement durable dans les régions arides et semi-arides et a cherché à élever la priorité de ces questions dans l’ordre du jour de l’édition 2012 de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Sommet de la Terre de Rio +20), qui se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil. La CIID 2010 a démarré ses travaux par le lancement de la Décennie des Nations Unies sur les déserts et la lutte contre la désertification.

Le thème principal de la CIID 2010, «le climat, la durabilité et le développement» a été traité sous quatre sous-thèmes, à savoir: l’information concernant le climat, le climat et le développement durable, la gouvernance dans le domaine climatique, la représentation, les droits, l’équité et la justice, et, les processus des politiques climatique.

Ces sujets ont été explorés dans quatre séances plénières, plus de 70 tables rondes et des présentations d’affiches et de produits multimédias. Y ont pris part, près de 1.700 participants venus de plus de 100 pays, représentant gouvernements, institutions des Nations Unies, organismes intergouvernementaux, organisations non-gouvernementales (ONG), la communauté universitaire, le monde de l’entreprise et de l’industrie, les groupes autochtones, les jeunes et les médias.

La CIID 2010 a conclu ses travaux le 20 août avec l’examen du principal produit de conférence, la Déclaration de Fortaleza, qui servira à rehausser le profil des problèmes auxquels font face les régions semi-arides au Sommet de la Terre Rio +20 et durant son processus préparatoire.

BREF HISTORIQUE DE LA CIID

Les régions arides et semi-arides couvrent plus de 40% de la superficie terrestre de la planète et abritent près de 35% de la population mondiale. Ces régions connaissent des problèmes multiples, dont l’érosion des terres et la désertification, l’érosion de la biodiversité et la perte de moyens de subsistance, qui sont exacerbés par le changement climatique.

En réaction à ces défis, la Conférence internationale sur le climat, la durabilité et le développement dans les régions semi-arides a été lancé en vue d’influencer la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED ou Sommet de la Terre) en faisant cheminer les questions qui se posent aux régions arides et semi-arides vers l’avant de l’ordre du jour du développement international. Convoquée en 1992, la CIID a eu lieu dans le cadre des Conventions de Rio - Convention sur la diversité biologique (CDB), Convention sur la lutte contre la désertification (CCD) et Convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC) - outre les réunions et processus préparatoires de la CNUED. Ce bref historique présente un aperçu de la première CIID et des Conventions de Rio.

LA CIID I

La CIID I qui s’est tenue du 28 janvier au 1er février 1992, à Fortaleza, au Brésil, avait pour objectif de rehausser le profil des défis à relever dans les régions semi-arides, à l’approche du Sommet de la Terre de Rio, tenu du 3 au 14 juin 1992, à Rio de Janeiro, Brésil. La Déclaration de Fortaleza issue de la conférence a appelé les décideurs à promouvoir le développement durable des régions arides et semi-arides aux fins de les rendre moins vulnérables aux catastrophes dans le présent et dans le futur. La Déclaration et les résultats matériels ont aidé à l’ouverture d’un débat sur les régions semi-arides au Sommet de la Terre de Rio et ont contribué à la prise, par la CNUED, d’une décision établissant le comité de négociation qui a mené à la création de la CCD.

LES CONVENTIONS DE RIO

LA CDB: Négocié sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l’environnement, la CDB a été ouverte à la signature le 5 juin 1992 et est entrée en vigueur le 29 décembre 1993. La Convention compte actuellement 193 parties, et vise à promouvoir la préservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et un partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

LA CCD: La CCD a été adoptée le 17 juin 1994 et est entrée en vigueur le 26 décembre 1996. Elle compte aujourd’hui 193 parties. La CCD reconnaît les aspects physiques, biologiques et socioéconomiques de la désertification, l’importance de la réorientation du transfert des technologies de manière à ce qu’il soit axé sur la demande, et l’impératif de la participation des communautés locales dans la lutte contre la désertification et la dégradation des terres. La CCD repose sur la mise en place de programmes nationaux, sous-régionaux et régionaux, par les gouvernements nationaux, en coopération avec les organismes des Nations Unies, les donateurs, les communautés locales et les ONG.

LA CCNUCC: La riposte politique internationale aux changements climatiques a commencé par l’adoption de la CCNUCC en 1992, qui définit un cadre d’action visant à stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre aux fins d’éviter «les interférences anthropiques dangereuses» avec le système climatique. La CCNUCC est entrée en vigueur le 21 mars 1994 et compte maintenant 194 parties.

En décembre 1997, les délégués à la troisième Conférence des Parties (CdP 3), tenue à Kyoto, au Japon, ont convenu d’un protocole à la CCNUCC, qui engage les pays industrialisés et les pays en transition vers une économie de marché, à se fixer des objectifs de réduction des émissions et à les concrétiser. Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005 et compte aujourd’hui 190 Parties.

En décembre 2009, les délégués à la CdP 15, tenue à Copenhague, au Danemark, ont décidé de «prendre note» de l’Accord de Copenhague. Les Parties ont également établi un processus pour signifier leur appui à l’Accord de Copenhague et le 29 juillet 2010, elles étaient 137 à y avoir manifesté leur soutien. Plus de 80 parties ont également fourni des informations concernant leurs objectifs de réduction des émissions et autres mesures d’atténuation, comme convenu dans l’Accord.

COMPTE RENDU DE LA CIID 2010

LES SEANCES PLENIERES DE HAUT NIVEAU DE LA CIID 2010

LA CEREMONIE D’OUVERTURE ET LE LANCEMENT DE LA DECENNIE DES NATIONS UNIES SUR LES DESERTS ET LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION: Ouvrant la séance d’introduction, lundi matin, le directeur de la Conférence internationale sur le climat, la durabilité et le développement dans les régions semi-arides (CIID 2010), Antonio Magalhães, a souligné que la Conférence ne portait pas uniquement sur le changement climatique ou la désertification, mais plutôt sur l’examen des défis conjugués posés aux régions-arides et semi-arides et sur la détermination des possibilités et des voies et moyens de progresser dans leur résolution.

Plusieurs institutions partenaires de la CIID 2010 ont présenté des rapports sur les réunions préparatoires. L’Ambassadeur Alan Charlton, Royaume-Uni, a décrit les réunions organisées en Afrique, par le Département du Royaume-Uni pour le développement international (DFID), sur la protection de l’agriculture face aux aléas climatiques. Michel Laurent, Directeur général de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), a rendu compte des partenariats Nord-Sud dans le domaine de la recherche sur le développement durable dans les régions arides. Luiz Antonio Elias, du ministère de la Science et de la technologie, Brésil, a parlé des réunions consacrées à l’examen des stratégies pour l’éducation, la planification, la gestion publique et le contrôle du zonage visant à s’assurer d’une gestion efficace de l’eau. Dalton Melo Macambire, du ministère de l’environnement et des ressources hydriques, Piauí, Brésil, a décrit les partenariats établis pour la mise en valeur des terres dégradées. José Almir Cirilo, du secrétariat des ressources en eau, Pernambuco, Brésil, a parlé de la coopération régionale sur des questions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Ont également donné de brèves déclarations, durant la séance introductive: Jesse Ribot, de l’Université de l’Illinois, Etats-Unis, José de Alencar Sydrião Júnior, de la Banco do Nordeste, Brésil, et Eduardo Martins Sávio, de la Fondation de météorologie et de ressources en eau de Ceará (FUNCEME), Brésil.

En conclusion, Hervé Théry, de l’Université de Campinas, Brésil, a présenté un exposé détaillé sur l’état des déserts et de la désertification à travers le monde.

Au cours de la cérémonie d’ouverture officielle, le directeur Magalhães a introduit des représentants de nombreux sponsors et supporters de la CIID 2010. Il a souligné que le résultat de la Conférence, la Déclaration de Fortaleza, accomplira l’objectif prioritaire de la conférence qui consiste à influencer l’ordre du jour de l’édition 2012 de la Conférence des Nations Unies pour le développement durable (Sommet de la Terre Rio +20).

La Décennie des Nations Unies sur les déserts et la lutte contre la désertification a été lancée par le secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CCD), Luc Gnacadja, qui a lu la déclaration du Secrétaire général Ban Ki-moon lançant officiellement la Décennie. Gnacadja a exprimé l’espoir de voir la CIID 2010 apporter une contribution essentielle sur les questions des terres sèches au Sommet de la Terre Rio +20.

L’intervention de Gnacadja a été suivie par de brèves déclarations du député fédéral Eduardo Ribeiro Vieira, Chambre des représentants, du Brésil, de José Machado, secrétaire exécutif, ministère de l’environnement, Brésil, et de Cid Ferreira Gomes, gouverneur de l’Etat hôte, Ceará.

LA DECLARATION D’OUVERTURE DE LA CONFERENCE

Mercredi, Jeffrey Sachs, directeur de l’Institut de la Terre, Université de Columbia, Etats-Unis, a prononcé un discours dans lequel il a mis en garde que «Nous sommes peut-être en train de perdre la bataille» face au changement climatique d’origine anthropique et face à l’état des terres arides, évoquant les nombreuses catastrophes liées au climat qui se sont produites l’année écoulée et qui ont été accompagnées de «résultats bien misérables» sur le front politique.

Il a recommandé que la Déclaration finale de la CIID 2010: déclare la crise climatique qui sévit dans les terres semi-arides une menace grandissante pour la sécurité mondiale et une menace directe pour la réalisation des OMD; appelle à la tenue d’une session extraordinaire du Conseil de sécurité consacrée à la violence, la sécurité et les zones semi-arides, et préconise la formation d’une nouvelle alliance politique des pays des zones semi-arides (ASAC) lors du Sommet sur les OMD, pour parler d’une seule voix à la CdP 16 de la CCNUCC à Cancún, au Mexique. Il a suggéré que l’ASAC devrait demander: le déboursement en temps opportun du financement de l’adaptation, la priorité étant les pays de l’ASAC durement touchés, des avancées plus rapides dans les efforts mondiaux en faveur de l’atténuation, la mise en place d’une taxe carbone pour financer les efforts d’adaptation et d’atténuation, des programmes d’énergie solaire à grande échelle dans les pays de l’ASAC, selon ce qu’il convient, avec une concentration sur les régions enfermées dans la pauvreté énergétique.

LES SYNERGIES ENTRE LES CONVENTIONS DES NATIONS UNIES: Mardi matin, une séance plénière s’est tenue sous la présidence de Luis Alberto Machado Figueiredo, du ministère des affaires étrangères du Brésil.

Via un message vidéo, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la CCNUCC, s’est félicitée du débat sur les synergies entre les Conventions de Rio et a proposé de meilleures pratiques de gestion de l’eau au niveau local comme moyen de rapprochement entre les conventions. António Magalhães, directeur de la CIID 2010, a appelé à l’intégration des peuples autochtones et des communautés locales dans les pourparlers en cours sur la création de synergies entre les Conventions. Sergio Zelaya, CCD, parlant aussi au nom de Jaime Webbe, CDB, a décrit les initiatives futures, dont un groupe de liaison mixte proposé, un groupe mixte d’experts et du corps scientifique, ainsi que d’une session conjointe extraordinaire des CdP des Conventions de Rio, lors du prochain Sommet de la Terre Rio + 20. Margarita Astrálaga, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a souligné que les Conventions de Rio peuvent s’inspirer d’autres processus dans lesquels l’approche synergique est déjà mise en œuvre.

Nora Berrahmouni, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a appelé à des plans d’action intégrés permettant de s’assurer de la durabilité des bases de ressources, de la conservation et préservation des moyens de subsistance et pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

Walter Vergara, de la Banque mondiale, a souligné qu’il est important de comprendre les coûts et les avantages des diverses approches d’adaptation.

Luc Gnacadja, Secrétaire exécutif de la CCD, a appelé à davantage d’investissements dans la gestion durable des eaux et des sols pour s’assurer de la sécurité alimentaire, d’une baisse du rythme des changements climatiques, d’une atténuation des sécheresses et de l’évitement de l’érosion de la diversité biologique.

LE PROCESSUS THEMATIQUE

Dans le débat qui a suivi, les participants ont abordé, entre autres: la participation accrue de la société civile, l’échange d’informations sur les Conventions de Rio et l’intégration des droits de l’homme dans le débat sur les synergies.

Du lundi au jeudi, plus de 70 séances de travail thématiques et de tables rondes se sont tenues pour examiner les questions liées à l’adaptation aux changements climatiques, à la vulnérabilité et au développement durable. Les discussions y ont été organisées autour des quatre sous-thèmes de la conférence: l’information concernant le changement climatique, le changement climatique et le développement durable, la gouvernance dans le domaine de la lutte contre le changement climatique, la représentation, les droits, l’équité et la justice, et les processus des politiques climatiques. Une sélection de tables rondes est présentée ci-dessous.

THEME 1: L’INFORMATION SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE: Mardi, mercredi et jeudi, les participants ont assisté à des séances consacrées à l’évolution des connaissances et des recherches sur les vulnérabilités et l’adaptation aux changements et à la variabilité climatiques dans les régions semi-arides, qui ont englobé des exposés et des débats sur les connaissances actuelles et potentielles concernant: les effets des changements climatiques et les mesures d’adaptation dans les régions semi-arides, les vulnérabilités dans les zones rurales et la riposte des communautés aux changements climatiques, la mise en place de systèmes d’alerte précoce et la mise en œuvre des recommandations tirées des leçons du passé.

La vulnérabilité, les impacts et l’adaptation au changement climatique dans les régions semi-arides: Au cours de cette séance, tenue mardi, les participants ont entendu des exposés sur: la gestion des données complexes disponibles concernant les impacts du changement climatique et leur présentation d’une manière permettant aux décideurs d’agir ; les impacts du changement climatique sur le Nordeste semi-aride du Brésil; des études de cas de divers pays sur la collecte et l’exploitation des eaux de pluie; et les impacts du changement climatique sur les plaines semi-arides de Mustang, au Népal.

Parmi les suggestions examinées il y a lieu de citer: La mise en place de programmes d’emploi axés sur la mise en valeur des paysages naturels des zones arides, le reboisement des berges et la promotion de l’irrigation des cultures de rente, à l’énergie solaire.

La Vulnérabilité et les mesures d’ajustement dans les zones rurales: Au cours de cette séance tenue mercredi, les participant ont abordé: le rôle de la promotion de «l’agro-écologie» dans l’aide à apporter aux petits agriculteurs du Nordeste semi-aride du Brésil, la vulnérabilité des communautés pastorales au changement et la variabilité climatique dans le nord du Kenya, et les mesures de réduction de la variabilité du climat mises en œuvre dans les terres semi-arides de l’Erythrée.

Les recommandations présentées ont englobé: l’élaboration d’un ensemble d’indicateurs définissant le terme «agro-écologie»; avant que le terme soit coopté et utilisé à mauvais escient; l’intégration dans les politiques de lutte contre le changement climatique de directives encadrant l’adaptation dans les systèmes pastoraux et axées sur les questions d’élevage et autres moyens de subsistance; la promotion de nouvelles formes de coopération symbiotique entre les éleveurs et agriculteurs commerciaux; et, la mise en place de systèmes d’alerte précoce pour les zones semi-arides, qui peuvent prédire les impacts du changement climatique sur l’approvisionnement en fourrage et sur la production agricole.

L’apprentissage social et le renforcement des capacités humaines – Processus de renforcement des capacités en matière d’enseignement supérieur relatif à la lutte contre le changement climatique en Afrique: Au cours de cette séance tenue mercredi, les participants ont examiné les questions des cadres conceptuels de l’intégration de l’apprentissage social dans l’enseignement supérieur et la recherche, de l’intégration de l’environnement et du développement durable en Afrique (MESA) dans les Projets des Universités et les thèmes à prendre en considération lors de l’intégration de la sensibilisation au développement durable et au changement climatique.

Parmi les idées abordées, il y lieu de mentionner: Concentration sur des programmes de sensibilisation axés sur l’adaptation au changement climatique et sur la résolution des problèmes qu’il pose, l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies novatrices pour le renforcement des capacités institutionnelles et la promotion de la coopération entre les universités et les communautés

Le Réseau mondial des instituts de recherche sur les zones arides (GNDRI): Au cours de cette séance tenue mercredi, les participants ont été informés du GNDRI. Les représentants des instituts nationaux de l’Argentine, du Brésil, de l’Inde, d’Israël, de la Syrie et des Etats-Unis ont parlé les travaux de leurs institutions et des priorités des recherches qui y sont menées, notamment, sur l’utilisation durable des ressources culturales, la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau, les systèmes agricoles alternatifs, la biodiversité et la création de cultures «adaptées au changement climatique».

Les enseignements tirés des leçons apprises: Au cours de cette séance tenue jeudi, les participants ont examiné la question de savoir comment les enseignements tirés et les recommandations élaborées à partir des évaluations des crises et processus de négociation antérieurs n’ont été ni entendus ni mis en œuvre, y compris pour ce qui est des évaluations qui ont suivi les catastrophes naturelles, les problèmes rencontrés pour obtenir des réponses des systèmes d’alerte précoces, les leçons tirées du processus qui a mené au Protocole de Montréal et les enseignements tirés de la disparition de la mer d’Aral.

Il a été généralement convenu que les recommandations politiques dans les rapports concernant les «leçons apprises» devraient toujours mentionner les risques accrus auxquels donnerait lieu la négligence des enseignements tirés.

Des systèmes d’alerte précoce contre les sécheresses: Au cours de cette séance tenue jeudi, les participants ont entendu des exposés sur les composantes essentielles des systèmes d’alerte précoce, sur les systèmes de surveillance de la sécheresse en Amérique du Sud, sur les indices et les indicateurs pour le suivi et l’évaluation des conditions de sécheresse dans le monde entier, et sur la création d’un centre international d’échange d’informations sur les sécheresses.

Parmi les recommandations examinées, il y a lieu de mentionner: la nécessité d’une meilleure compréhension des effets de la sécheresse, l’utilisation d’un indice normalisé des précipitations, en plus des outils actuels, l’élaboration d’un manuel de l’utilisateur axé sur les indicateurs et les indices, et la mise en œuvre des indices et systèmes d’alerte précoce en ayant à l’esprit l’utilisateur final.

THEME 2: LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Les participants ont, du lundi au jeudi, assisté à des séances consacrées à ce thème. Ils y ont traité des effets du changement climatique sur le développement durable, en particulier dans les régions arides et semi-arides.

La désertification – le défi que la désertification pose au développement durable dans les régions semi-arides: Les participants ont assisté à cette séance tenue lundi et ont entendu des exposés portant, notamment, sur les thèmes de l’érosion des terres et la désertification dans la région arabe, et de la gestion des rares ressources en eau dans les zones arides du Pakistan. Ils ont également examiné une étude de cas axée sur la mise en place d’un projet hydro-environnemental dans la municipalité de Canindé, à Ceará, au Brésil, et ont pris note des travaux d’adaptation qui y sont en cours dont, notamment, la plantation de variétés de cultures résistantes à la sécheresse.

Les conférenciers ont souligné, entre autres, la nécessité de mettre en valeur les terres érodées, de passer à une agriculture et à des pratiques agricoles plus durable et de mieux gérer les crues éclairs.

Adaptation d’une vision à long terme: la promotion de la résilience: Au cours de cette séance tenue lundi, les participants ont entendu des exposés sur: les changements climatiques, la pauvreté rurale et la politique de riposte au Kenya; le renforcement de la capacité de résistance du système d’eau à travers des innovations dans les zones arides, et, l’avenir des cultures de maïs au Mexique. Les participants ont souligné que la vision à long terme de l’adaptation exige une «compréhension de la vulnérabilité comme étant une crise complexe», et que les populations sous-alimentées ou souffrant de malnutrition vivent dans la plupart des zones arides du monde.

Les participants ont recommandé de considérer la capacité de résistance à travers la lentille de la trajectoire développementale et d’appréhender l’adaptation d’une manière holistique.

Le changement climatique, la désertification et le développement durable: Au cours de cette séance tenue lundi, les participants ont examiné la question des risques d’ordre économique, social et sanitaire posés par la pénurie d’eau ainsi que l’utilisation durable et la protection des micro-bassins.

Les participants ont également abordé la question de la disponibilité de l’eau et ont soutenu que dans l’élaboration des politiques régissant les géo-ressources, les décideurs devraient prendre en ligne de compte les contributions apportées par les géo-scientifiques.

L’énergie durable au service du développement des zones arides: Au cours de cette séance tenue lundi, les conférenciers ont présenté des études de cas du Brésil portant, entre autres, sur l’historique des énergies renouvelables dans la gamme des sources de l’électricité fournie dans l’Etat du Ceará, et un rapport portant sur un programme pilote de lutte contre la désertification et l’érosion des terres dans le Nordeste du Brésil. Les participants ont souligné la nécessité: d’utiliser l’énergie renouvelable dans les zones arides, de créer des incitations pour les communautés locales à adopter des technologies renouvelables; d’utiliser l’énergie des vagues pour le dessalement de l’eau dans les zones arides; et d’accroître la capacité d’adaptation des communautés vivant dans les zones arides.

Le développement des régions semi-arides: Au cours de cette séance tenue mardi, les participants ont examiné la situation des régions semi-arides d’Amérique latine et les opportunités qui y sont offertes par le changement climatique. Les participants ont souligné la nécessité: de procéder à des échanges d’idées et de stratégies d’adaptation entre les différentes cultures et les diverses régions; de maximiser les possibilités offertes par le changement climatique et de partager de manière utile les connaissances et les techniques.

Ils ont recommandé de poser aux architectes et urbanistes le défi de repenser les villes et l’habitat dans le cadre du nouveau paradigme de la prise de conscience du changement climatique, et de réduire le prix des technologies aux fins d’améliorer l’acceptation et le recours des nouvelles technologies.

La sécurité alimentaire, le changement climatique et le développement dans les régions semi-arides: Au cours de cette séance tenue mercredi, les participants ont entendu des exposés sur des études de cas du Niger, d’Egypte et du Sénégal. Les participants ont appelé: à des échanges de connaissances, de résultats de recherche et d’idées, au renforcement des investissements socio-économiques par les gouvernements pour accroître la production alimentaire, à une gouvernance efficace des marchés et à une assistance technique au profit des pays moins développés.

Les conférenciers ont donné des exemples de projets visant à réduire les pertes de récolte avec des prévisions météorologiques modèles; ont souligné l’importance de l’agriculture pour la production alimentaire, la création d’emplois et l’intensification de l’activité économique, et ont mis en exergue la nécessité de produire efficacement des produits alimentaires de qualité, en quantité accrue.

Les stratégies d’adaptation dans les zones arides: Au cours de cette session tenue jeudi, les participants ont discuté de la gestion locale des forêts dans les bassins fluviaux, comme moyen de lutte contre les risques climatiques et de la vulnérabilité et de l’adaptation aux phénomènes météorologiques extrêmes. Les participants ont souligné que les projets d’adaptation nécessitent l’action collective locale ainsi qu’un effort intégré par les gouvernements, la société civile et le secteur privé. Ils ont mis en relief des solutions, telles que la diversification, la réduction de la pression sur les récoltes à travers la création de produits à valeur ajoutée et la compréhension des interactions entre les services fournis par les écosystèmes.

La vulnérabilité, les impacts et l’adaptation dans les zones arides: Au cours de cette séance tenue jeudi, les participants ont examiné, entre autres: le développement des capacités en matière de lutte contre le changement climatique dans les zones arides en Mongolie, le changement climatique et le secteur du cacao, et l’impact des précipitations sur l’économie de l’Etat de Ceará, au Brésil.

Les participants ont ensuite exhorté les décideurs à plutôt soutenir l’action au niveau local que de créer de nouvelles politiques «descendantes» et ont souligné la nécessité d’encadrer l’adaptation par les circonstances économiques et politiques de chaque région.

THEME 3: LA GOUVERNANCE, LA REPRESENTATION, LES DROITS, L’EQUITE ET LA JUSTICE DANS LE DOMAINE CLIMATIQUE: Les participants ont tenu du lundi au jeudi des séances consacrées à des exposés-débats sur la gouvernance, la représentation, les droits, l’équité et la justice dans le domaine climatique.

Le changement climatique, l’adaptation et la gouvernance dans le secteur de l’eau: Lundi, les participants ont entendu des exposés sur divers aspects du changement climatique, de l’adaptation et de la gouvernance dans le secteur de l’eau. Ils ont souligné la nécessité de mettre en œuvre une adaptation efficace permettant de sortir du «cercle vicieux» de l’adaptation inefficace, et ont examiné le point de savoir si les stratégies d’adaptation actuelles restent appropriées pour les facteurs de stress climatiques à venir.

Certains participants ont demandé si le dessalement constituait une réponse inadaptée aux changements climatiques et ont mentionné divers autres défis, dont celui consistant à «donner une voix» aux populations vulnérables.

D’autres participants ont parlé du besoin de mettre en œuvre des mesures de préservation, outre l’adoption des bonnes pratiques de gestion pour la prévention des risques. Ils ont également souligné la nécessité de traiter la question de la demande en eau et celle de la qualité, en plus de l’accent mis actuellement sur l’offre.

L’importance de la communauté, de la culture, de l’identité et de l’équité dans les stratégies d’adaptation au changement climatique: Au cours de cette séance tenue mardi, les participants ont déploré l’augmentation des migrations de réfugiés climatiques, faisant état du risque de politiques «réactionnaires» visant à réduire les mouvements transfrontaliers de ces réfugiés. Ils ont également signalé l’absence, au niveau local, de connaissances détaillées sur le changement climatique, qui pourraient assurer une adaptation efficace.

Des participants ont souligné que les normes sociales et culturelles restreignent le processus d’adaptation, mais que dans certains cas elles peuvent offrir des possibilités d’adaptation. Les participants ont également évoqué l’absence d’études mesurant les impacts et les vulnérabilités des communautés locales, ainsi que la nécessité de recommandations sur les bonnes stratégies d’adaptation.

La gouvernance dans le secteur de l’eau dans les zones arides: Au cours de cette séance tenue mardi, les participants ont entendu des exposés sur des projets visant à améliorer la gouvernance dans le secteur de l’eau dans les zones arides. Ils ont examiné les défis posés dans ce domaine dont, notamment: l’absence de planification et de coopération transfrontalière, le fait que la gestion conjointe des régimes fluviaux n’englobe ni les eaux souterraines ni les cours supérieurs; les lacunes de la recherche; et la pression démographique.

Certains participants ont souligné la nécessité de renforcer les capacités, de partager l’information, de mettre en place des systèmes de surveillance et d’assurer la participation active des communautés dans la gouvernance.

La vulnérabilité et l’adaptation en Afrique et en Amérique latine: Mardi, les participants à cette session ont entendu des exposés sur les stratégies et systèmes de résistance et de renforcement de la durabilité au sein des communautés vulnérables. Les participants ont mis en exergue l’efficacité des systèmes d’alerte à la chaleur et des indices d’humidité pour la protection contre la perte de bétail.

Certains participants ont souligné la nécessité d’accroître la participation communautaire pour encourager la création de richesse et la préservation de l’environnement, et pour permettre un meilleur accès aux marchés. D’autres participants ont discuté de l’utilisation des pratiques agronomiques classiques durant les événements climatiques extrêmes, et de la nécessité de localiser les cycles de gestion des sécheresses et d’utiliser des approches de dimension régionale pour la gestion des ressources partagées.

La biodiversité, le changement climatique et le développement des terres sèches et subhumides: Au cours de cette séance tenue mercredi, les participants ont mis en relief les approches traitant des liens existant entre la biodiversité, le changement climatique et le développement, y compris la restauration des écosystèmes, l’amélioration de la gestion des aires protégées, et les approches fondées sur les écosystèmes. Citant des exemples d’Amérique du Sud, ils ont également discuté de l’utilisation des savoirs traditionnels et des espèces végétales autochtones pour protéger la biodiversité et mettre en valeur les terres dégradées.

Aux fins de maximiser les avantages communs, ils ont appelé à: établir des seuils de référence; utiliser les outils disponibles; mener des évaluations économiques; hiérarchiser les actions; et pratiquer une gestion adaptative.

L’évolution du climat en Afrique occidentale – La gouvernance traditionnelle et formelle: Mercredi, les participants à cette séance ont examiné la nécessité de la participation des communautés dans les stratégies initiées par les Etats et d’une gestion participative des ressources naturelles pour favoriser leur réussite. Certains participants ont noté le besoin d’une aide de l’Etat dans la régulation des ressources naturelles dans les zones à forte population de migrants. D’autres participants ont parlé des conflits entre pasteurs et agriculteurs dus à la mise en œuvre de politiques peu judicieuses.

Table ronde – Les programmes de recherche des sciences sociales dans les ripostes au changement climatique: Au cours de cette séance tenue jeudi, les participants se sont interrogés sur le rôle des sciences sociales dans le débat sur le changement climatique, certains soulignant que le passage du débat à la question des impacts a donné lieu à un plus grand rôle pour les sciences sociales. On s’y est demandé si la collaboration entre les sciences naturelles et les sciences sociales pouvait être un jour réellement transdisciplinaire, certains plaidant pour la conduite d’une analyse plus approfondie de la question de la gouvernance et des règles permettant de bien relever les défis.

Un participant a souligné que les nouvelles approches d’adaptation devraient combiner les savoirs locaux avec les sciences, et un autre a parlé du besoin d’une coordination accrue entre les chercheurs pour fournir des informations plus utiles pour la planification. Les participants ont également débattu de la mesure dans laquelle la politique d’adaptation éclaire les processus décisionnels collectifs.

THEME 4: LES PROCESSUS DES POLITIQUES CLIMATIQUES: Les participants ont assisté, du lundi au jeudi, à des séances consacrées à cette question et couvrant quatre sous-thèmes. Au sujet «des processus politiques et des institutions sur lesquels ils reposent, les participants» ont discuté des politiques entreprises à différentes échelles allant de l’échelle locale à celles nationale et internationale. Des études de cas ont également été présentées sur les processus politiques liés à la gestion du biome de Caatinga, au Brésil, ainsi que divers exemples d’Asie, d’Amérique latine et Afrique sub-saharienne.

Les enseignements tirés de l’expérience brésilienne: Cette séance tenue lundi a porté sur les processus des politiques de lutte contre la déforestation, la prévention de la désertification, la promotion de l’agriculture durable, l’accroissement de l’accès à l’eau et la gestion et la diffusion des données relatives au changement climatique.

Les participants y ont mis en exergue les programmes de surveillance satellitaire du biome de Caatinga, la gestion durable des ressources en eau, la promotion de l’agriculture familiale à travers l’octroi de financements et de crédits, l’encouragement de l’assurance agricole et de l’assistance technique dans ce secteur, la régularisation de l’accès à l’eau et la création d’ensembles d’information géographique.

Comme solutions permettant de renforcer les processus de politiques au Brésil, les participants ont évoqué: la création d’une commission nationale chargée d’établir une coordination entre les nombreux ministères et organismes qui s’occupent des régions semi-arides aux niveaux étatique et fédéral et l’amélioration des mécanismes de compensation environnementale.

Les participants ont également parlé des efforts déployés pour la mise en valeur des terres dégradées et la lutte contre l’érosion, pour la construction de citernes dans les écoles et pour la promotion de systèmes de captage d’eau et de petits barrages.

Les impacts et l’adaptation dans l’agriculture: Au cours de cette séance tenue mardi, les participants ont examiné les effets du changement survenu dans les régimes pluviométriques sur la production agricole, et les mesures politiques à prendre dans le secteur agricole pour la réduction des risques posés par le changement climatique. Les débats ont également porté sur des études de cas de la Zambie, de l’Équateur, de l’Inde, de l’Ouganda, du Brésil et du Bénin.

Les participants ont mis en exergue les défis posés par les écosystèmes touchés par l’agriculture non planifiée et par l’accès limité à l’eau, le caractère latent et lent des impacts des changements climatiques observés, le manque de données de référence, les utilisations concurrentes des terres et le manque de plans de gestion complets propres à ces secteurs.

En réponse à ces défis, les participants ont évoqué des ripostes d’ordre politique, englobant: la diversification des cultures et l’utilisation de cultures tolérant la sécheresse, les techniques agricoles de conservation, l’amélioration des services de vulgarisation agricole, l’investissement dans l’irrigation, la démocratisation de l’accès aux ressources productives (terre, eau et crédits); les bonnes pratiques de gestion des troupeaux; des processus participatifs culturellement acceptables et des informations adéquates pour les agriculteurs sur le changement climatique et les stratégies d’adaptation.

Un participant a appelé à la mise en place de politiques nationales de lutte contre le changement climatique et d’autres ont évoqué l’agriculture communautaire comme moyen de promouvoir l’agriculture durable et la sécurité alimentaire.

Les stratégies de financement pour le développement durable dans les régions arides et semi-arides: Jeudi, les participants à cette discussion ont examiné des aspects essentiels de l’investissement et des mécanismes et programmes de financement mis en place dans la région d’Amérique latine.

Au sujet des aspects clés de l’investissement, les participants ont identifié comme étant prioritaires: les infrastructures, la réduction de la pauvreté et l’insertion sociale; de meilleures conditions de vie dans les villes, l’eau, et la compétitivité. Les domaines d’investissement actuels mis en exergue ont compris: des projets d’appui aux activités économiques durables, la gestion des ressources naturelles, la réduction de la pauvreté rurale et l’élaboration de cadres juridiques et de gestion pour améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’eau.

Les participants ont également identifié des domaines de l’innovation financière pour soutenir les régions semi-arides, dont des programmes visant à fournir des financements aux zones rurales mal desservies pour y soutenir le développement des entreprises rurales, et la création du nouveau Fonds national brésilien pour la lutte contre le changement climatique, en utilisant les fonds disponibles dans le cadre de la Loi sur le pétrole, destinée à l’origine à l’atténuation des catastrophes causées par l’industrie pétrolière, grâce à une redéfinition des impacts auxquels ces fonds pourraient répondre qui a intégré ceux du changement climatique.

La vulnérabilité et l’adaptation - les implications du changement climatique aux niveaux macro et micro en Chine: Au cours de cette séance tenue jeudi, les conférenciers ont présenté les expériences vécues avec les politiques mises en place en Chine dans les domaines de la foresterie, de l’agriculture, de la gestion de l’eau et de l’adaptation au niveau local. Au sujet des objectifs des politiques les participants ont souligné que la Chine espère avoir 47 millions d’hectares de terres boisées d’ici 2050.

Les participants ont examiné les réussites enregistrées, dont une sensibilisation accrue de l’importance des forêts dans l’atténuation du changement climatique au niveau local, et l’intervention gouvernementale pour soutenir les mesures d’adaptation prises au niveau local pour la réduction de la vulnérabilité des agriculteurs face aux changements climatiques.

Les participants ont également discuté de la participation locale, y compris le manque de communication efficace entre les scientifiques du climat et les communautés locales, de la nécessité de la participation locale dans les discours sur les changements climatiques et dans les processus politiques nationaux, et d’un transfert efficace du pouvoir du niveau national vers le niveau local.

Les impacts à la vulnérabilité – la place de l’adaptation au changement climatique dans les programmes de développement: Cette séance tenue jeudi a porté sur la place des politiques d’adaptation dans les programmes de développement. Les participants ont axé leurs interventions sur les effets des processus politiques sur le niveau local.

Les participants ont identifié les effets négatifs des processus politiques sur la capacité des communautés locales à s’adapter, qui ont englobé: la restriction de la mobilité, la perte de ressources pastorales, les politiques d’établissement, l’accès aux marchés et les conflits dans la région.

Les participants ont discuté des éléments qui devraient être pris en compte dans les processus politiques d’adaptation des gouvernements, dont: la reconnaissance de la spoliation historique à travers l’octroi de droits de tenure forestière, l’octroi de droits d’accès aux communautés vulnérables; l’acceptation de la participation locale dans la conception, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques; l’intégration des savoirs locaux; et la mise au point de technologies novatrices adaptées au niveau local, accompagnées de changements de politiques.

Au sujet des processus politiques, les participants ont proposé l’adoption d’une vision plus large des impacts, la promotion de discussions nuancées sur les cycles de sécheresse actuels, et l’amélioration de la compréhension de la complexité des systèmes de production pastorale du monde réel.

La gouvernance internationale des institutions de l’environnement: Au cours de cette séance tenue jeudi, les participants ont examiné la gouvernance en vigueur aux niveaux national et départemental en France et au Brésil.

Les participants ont souligné l’évolution des cadres juridiques régissant les terres et les eaux et les projets touchant à la gouvernance pour le développement durable au Brésil, dont le projet de Mata Branca pour le développement durable du biome de Caatinga dans le Nordeste du Brésil.

Au sujet des recommandations pour la gouvernance du développement durable, les participants ont évoqué la nécessité de révolutionner la production, tant au plan technologique, qu’économique et institutionnelle, dans le secteur agricole, et de renforcer les capacités locales et régionales dans le domaine de la gestion durable des ressources.

Les enseignements tirés de l’Initiative d’Aridas: Au cours de cette séance tenue jeudi, les participants ont réfléchi sur les succès de l’Initiative d’Aridas, lancée suite à la première la réunion de la CIID en 1992, et ont mis en exergue les domaines des travaux ultérieurs.

Les participants y ont examiné les aspects positifs de l’Initiative d’Aridas, dont le fait qu’elle contribue à l’éradication de la pauvreté et des inégalités dans le Nordeste du Brésil, et qu’elle est socialement progressiste, économiquement viable et écologiquement durable.

Les participants ont souligné les leçons tirés des expériences vécues dans l’Etat du Rio Grande et le Nordeste du Brésil, et l’opportunité de les utiliser pour la formulation de recommandations de mesures supplémentaires, dont la création d’instruments juridiques pour l’institutionnalisation du développement durable dans les régions arides, aux niveaux national et local, et la construction de barrages supplémentaires pour s’assurer de la durabilité de l’accès à l’eau dans l’avenir.

LES DISCUSSIONS SUR LA DECLARATION DE FORTELEZA ET LA SEANCE PLENIERE DE CLOTURE

LES LEÇONS APPRISES ET LES RECOMMANDATIONS ISSUES DE LA SESSION: Antônio Magalhães, António Magalhães, directeur de l’édition 2010 de la CIID, a ouvert, vendredi, la séance plénière de vendredi en invitant le groupe à réfléchir sur les principales recommandations issues de la Conférence.

Octavio Pérez Prado, du Bureau de la CCD, parlant des recommandations issues des discussions entre les participants d’Amérique latine et des Caraïbes, a souligné que les politiques de développement durable doivent reconnaître que la terre est une unité bio-productive qui est importante pour la réduction de la pauvreté et qui revêt une importance cruciale pour la question de la souveraineté alimentaire (le droit de produire de la nourriture). Il a souligné la nécessité de synergies entre les projets nationaux et locaux, pour harmoniser les politiques publiques et promouvoir des programmes de gestion unifiés au niveau local.

Christian Leduc, IRD, France, a proposé des systèmes d’observation permettant de mieux caractériser les changements climatiques et de fournir les données nécessaires à la création des politiques de développement, la mise en place d’une base de données des conditions environnementales zones arides, et d’utiliser plutôt le terme «changement global» que le terme «changement climatique,» pour mieux rendre compte de la réalité des choses et d’avoir une vision plus holistique qui prend en considération l’ensemble des éléments de l’environnement et de la société.

Peter Roche, IRD, Burkina Faso, a présenté les recommandations issues des discussions sur l’évolution du climat en Afrique de l’Ouest. Il a appelé à: une meilleure égalité des droits et de la répartition des ressources au niveau local; à des politiques mieux formulées de manière à représenter tous les groupes sociaux dans les zones arides et, notamment les groupes sociaux les plus vulnérables; la mise en œuvre de politiques de justice sociale et de droits fonciers, et la traduction des politiques mondiales en actions réalisables au niveau local.

Egon Krakhecke, ministère de l’Environnement (MMA), Brésil, a fait état de propositions portant sur la nécessité d’une solidarité entre les pays des zones arides, sur l’utilisation efficace des systèmes de surveillance et de contrôle dans le biome de Caatinga, sur le partage des connaissances et l’échange d’informations et sur la mise en œuvre de politiques plus fortes. Il a également appelé à une volonté politique et un soutien financier forts dans la lutte contre la désertification.

Renata Teixeira Marson de Andrade, Université catholique de Brasilia, Brésil, a souligné les recommandations concernant l’utilisation des sciences sociales pour: le traitement des questions de la vulnérabilité créée par le changement climatique, ainsi que pour le renforcement des capacités humaines et institutionnelles dans le domaine de l’adaptation; la conduite d’évaluations de la vulnérabilité sur les lieux des projets d’adaptation et d’atténuation; la mise en place de politiques d’adaptation et d’atténuation efficaces; et pour attirer l’attention sur la nature complexe des systèmes socio-économiques et des communautés en leur sein, et sur leur rôle dans la promotion de la capacité de résistance et l’amélioration des stratégies d’adaptation.

Togtokh Chuluun, Université de Mongolie, a recommandé: la fusion des mesures d’adaptation axées sur les communautés et des mesures d’adaptation axées sur les écosystèmes pour s’assurer d’une durabilité efficace; le transfert de technologies aux communautés des régions éloignées des zones arides, et l’insertion d’une dimension environnementale à l’indice de développement humain, fondée sur les émissions par habitant.

Xu Xiuli, Université agronomique de Chine, a souligné que le changement climatique doit être examiné à la fois au niveaux micro et au niveau macro et a appelé: à la sauvegarde des droits de la communauté; à favoriser les actions collectives et communautaires locales à travers des politiques, à l’intégration de la protection sociale des groupes vulnérables dans les politiques environnementales, ainsi qu’à la promotion de l’innovation dans les méthodes de recherche en sciences sociales, dans le but d’aider l’action collective aux niveaux local, gouvernemental et régional.

Mutizwa Mukute, Université de Rhodes, Afrique du Sud, a souligné que l‘écologie sociale devrait bénéficier d’une plus grande attention, être mieux comprise et intégrée dans l’adaptation au changement climatique. Il a fait état de recommandations englobant la concentration sur les travaux portant sur le changement climatique et l’évolution des comportements à l’égard de l’environnement et l’écoute des communautés à travers des moyens renforcés axés sur la pratique de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur, ainsi que la promotion de l’apprentissage transdisciplinaire.

Eduardo Martins, FUNCEME, Brésil, a appelé: à mettre l’accent sur l’adaptation locale; à reconnaître la vaste base de données dont disposent les organisations non-gouvernementales et les communautés, à renforcer ou à repenser les institutions liées aux zones semi-arides; à produire des informations scientifiques à l’échelle requise pour la prise des décisions aux niveaux régional et local, à générer des enseignements tirés des expériences réussies et à promouvoir une coopération plus étroite entre les régions arides du monde entier.

Michael Hall, Association Nationale pour les questions océaniques et atmosphériques (NOAA), Etats-Unis, a appelé à: revoir les programmes de recherche, pour y renforcer ceux véritablement interdisciplinaires intégrés et visant à fournir des informations utiles aux décideurs; à augmenter considérablement la concentration sur l’échelle temporelle et sur la résolution spatiale des projections des modèles, et à comprendre les dimensions humaines dans la recherche du changement climatique et les processus décisionnels.

Analyse de la Réunion: Jesse Ribot, Université de l’Illinois, Etats-Unis, soulignant l’émergence du terme «adaptation aux changements climatiques» au cours des 18 dernières années, a fait observer que bien que l’attention s’en trouve attirée sur le développement, cela pourrait s’avérer au détriment de l’atténuation des vulnérabilités et des risques posés aux communautés. Au sujet des résultats de la conférence, il a fait état de trois thèmes principaux: les équilibres qui existent encore entre les pays et les régions, les régions arides recevant peu de soutien économique ou politique; l’accent marginal mis sur les terres arides dans le cadre du débat sur le changement climatique mondial, et le fait que, traditionnellement, les zones arides sont des zones productrices pauvres et difficiles à gouverner, avec peu d’investissement des gouvernements centraux.

DÉCLARATION DE FORTALEZA: Cette séance a débuté par une brève allocution donnée par Celso Jaque, gouverneur de Mendoza, Argentine, qui a souligné qu’il est extrêmement important de relier les connaissances scientifiques et les processus décisionnels et a appelé à la tenue de la «CIID 2011» à Mendoza, en Argentine.

John Redwood, Banque mondiale, a lu la Déclaration Fortaleza à la plénière. Dans le débat qui a suivi, les participants ont demandé que la Déclaration de Fortaleza englobe: une concentration accrue sur les différentes sources d’énergie; un accent plus prononcé sur l’utilisation durable des ressources; une référence à l’élaboration de stratégies pour l’utilisation de la biomasse, en particulier dans le Nordeste brésilien; la prévision de règlements, de limites et d’une gouvernance pour le paiement des services offerts par les écosystèmes, et un accent plus fort sur la coopération entre les communautés.

Les participants ont signalé que la Déclaration ne comportait pas de référence explicite à l’adaptation dans les zones semi-arides, ont fait part d’observations d’ordre général sur la sensibilisation et le renforcement des capacités ou ont cité des exemples du degré d’urgence dans lequel se trouve la sécurité alimentaire dans les zones arides.

Parmi les idées et les préoccupations soulevées par les participants, il y a lieu de mentionner: le besoin de faire preuve de prudence dans les efforts d’adaptation pour bien s’assurer qu’ils ne créent pas d’effets indésirables inattendus, la nécessité de prendre en considération le rôle des marchés dans la riposte à la variabilité du climat; l’intégration des communautés dans l’élaboration, ainsi que la mise en œuvre et le suivi des politiques; et la valorisation du rôle des femmes, des travailleurs agricoles et des savoirs locaux disponibles dans les régions semi-arides.

Redwood a expliqué que les organisateurs de la CIID 2010 ont examiné le projet de Déclaration et les suggestions avancées, et «vont probablement en intégrer certains». Il a indiqué que quelques-unes des questions soulevées, telles que celle de la parité hommes-femmes et de la dimension générationnelle, pouvaient être les thèmes de discussions de groupe pour être pleinement explorées à la CIID 2011 qui est en cours de planification. Il a expliqué que la Déclaration, ainsi que le dossier des suggestions avancées et tous les procès verbaux des rapporteurs des groupes thématiques et des tables rondes, seront publiés sur le site web de la CIID 2010.

La Déclaration de Fortaleza: Au sujet des défis posés et opportunités offertes par le développement durable et le changement climatique, la Déclaration appelle:

  • A une meilleure gouvernance des zones arides, à la représentation de leurs populations et au renforcement de leurs moyens de subsistance;
  • Au renforcement des interventions de développement durable tenant compte du changement climatique dans les zones arides;
  • A la reconnaissance du potentiel de synergies pour la réduction de la vulnérabilité et l’accroissement de la capacité de résistance des pauvres;
  • A la création de conditions favorables au développement durable dans les zones arides, à travers des actions intégrées de lutte contre la dégradation des terres, des mesures d’atténuation des effets de la sécheresse, la préservation de la biodiversité et des mesures d’adaptation aux changements climatiques;
  • A des opportunités d’investissement pour l’exploitation des avantages relatifs des zones arides dans la production d’énergie renouvelable.

Au sujet de la représentation politique aux échelles multiples, la Déclaration demande instamment:

  • des activités de représentation accrue des populations des zones arides dans les politiques locales, nationales et internationales et dans la mise en œuvre du développement;
  • le renforcement de la capacité des nations des zones arides à influencer l’ordre du jour mondial de l’environnement et du développement;
  • à l’ONU d’examiner la situation des pays des zones arides;
  • que les réunions préparatoires de Rio +20 soient organisées de manière fondée sur la préservation de l’écosystème mondial et sur la mise en relief des questions relatives aux communautés vivant, entre autres, dans les zones arides et les forêts tropicales, et
  • l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies d’information au niveau communautaire pour sensibiliser les populations aux conséquences du changement climatique.

Au sujet des synergies entre l’environnement mondial et les initiatives de développement, la Déclaration souligne:

  • l’octroi d’une priorité à l’utilisation durable et à la préservation de la biodiversité;
  • la création de synergies entre les communautés locales et les interventions nationales et mondiales visant l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification.

Au sujet du financement d’un développement durable tenant compte du changement climatique, elle demande:

  • l’absorption des coûts liés au développement durable par les économies nationales;
  • la concrétisation des engagements financiers antérieurs pris par les pays industrialisés pour le soutien du développement durable, l’expansion des instruments financiers disponibles, l’accélération du décaissement de l’investissement dans la lutte contre le changement climatique et l’adaptation des financements aux besoins des capacités locales et nationales, et
  • l’intégration des régions arides dans les innovations financières aux fins de faire avancer le développement durable dans le contexte du changement climatique.

Au sujet de la sensibilisation au développement durable, la Déclaration appelle à l’octroi d’une priorité à la sensibilisation des communautés des zones arides.

Au sujet des l’échange de données et d’informations, elle recommande:

  • la conception et la mise en œuvre de recherche, intégrée sur le changement climatique, de programmes d’observation, de modélisation et d’applications permettant d’éclairer le processus politique;
  • Une contribution plus importante des sciences sociales sur les causes et les effets du changement et la variabilité climatique;
  • Le comblement du fossé existant entre les connaissances scientifiques et l’action politique et
  • l’expansion et le renforcement des réseaux d’informations.

Au sujet de la planification intégrée et de la mise en œuvre des stratégies et programmes de développement, la Déclaration appelle à une convergence accrue dans les stratégies et programmes de développement, entre la gestion des terres, la gestion des ressources en eau, la gestion des forêts et la lutte contre la désertification.

Enfin, au sujet de la réponse aux situations d’urgence, la Déclaration appelle à une action décisive de la communauté internationale en faveur de la lutte contre le changement climatique, du développement et de la durabilité.

LA CEREMONIE DE CLOTURE: Le directeur de la CIID 2010, António Magalhães, a ouvert la séance plénière de clôture. Un écologiste de 16 ans, João Pedro Gurgel, a exhorté les participants à se concentrer sur l’enseignement de pratiques appropriées aux jeunes dans leur vie familiale et personnelle pour faire une différence dans la protection de l’environnement dans l’avenir. Marie-Thérèse Farias, COMPAM, a souligné que l’environnement est un bien public et que les mesures visant à le protéger doivent être appliquées tous les jours.

René Barreira, Secrétaire d’état de la Science, de la Technologie et de l’enseignement supérieur, Ceará, Brésil, a souligné l’importance de l’implication du gouvernement et de la mobilisation de la société civile dans l’action pour la préservation de l’environnement et, en particulier dans la mise en œuvre de la Déclaration de Fortaleza.

Le directeur de la CIID 2010, Magalhães directeur, avec Jean Loup Guyot, IRD, a remercié les organisateurs et les participants pour le soutien qu’ils ont apporté à la conférence. Il a clôturé la conférence à 17h38.

REUNIONS A VENIR

XXIIIème Congrès Mondial de l’IUFRO: Le thème du 23e Congrès mondial de l’Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO) est «Des forêts pour l’avenir: Durabilité de la société et de l’environnement». dates: du 23 au 28 août 2010 lieu: Séoul, République de Corée contact: Korea Forest Research Institute téléphone: +82-2-961-2591 fax: +82-2-961-2599 e-mail: iufrococ@forest.go.kr internet: http://www.iufro2010.com/

Atelier sur la gouvernance forestière, la décentralisation et la REDD en Amérique latine: Cette initiative organisée à l’appui du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) par le Mexique et la Suisse, serait consacrée à la façon dont la décentralisation et la gouvernance des forêts contribuent à la gestion durable des forêts. dates: 31 août au 3 septembre 2010 lieu: Oaxaca, Mexique internet: http://www.cifor.cgiar.org/Events/Oaxaca/decentralisation-redd.htm

La gestion durable des terres améliore la disponibilité et la qualité l’eau: Le Secrétariat de la CCD organise ce séminaire dans le cadre de l’édition 2010 de la Semaine internationale de l’eau, à Stockholm. date: 5 septembre 2010 lieu: Stockholm, Suède contact: Emmanuel Chinyamakobvu, Secrétariat de la CCD téléphone: +49-228-815-2819 fax: +49-228-815-2898/9 e-mail: echinyamakobvu@unccd.int internet: http://www.unccd.int/publicinfo/announce/seminar_water_desertification.php

Groupe d’experts spécial du FNUFF sur le financement forestier: Cette réunion sera la premier Groupe d’experts intergouvernemental spécial à composition non limitée sur le financement destiné à la gestion durable des forêts, dans le cadre du Forum des Nations Unies sur le plan stratégique pour le financement forestier. dates: du 13 au 17 septembre 2010 lieu: Nairobi, Kenya contact: Secrétariat du FNUF téléphone: +1-212-963-3401 fax: +1-917-367-3186 e-mail: unff@un.org internet: http:// www.un.org/esa/forests/

Atelier d’experts mondial sur les avantages de la biodiversité dans la réduction des émissions résultant du déboisement et l’érosion des forêts dans les pays en développement: Cet atelier vise à soutenir les efforts fournis par les parties dans le domaine de la lutte contre la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD), au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), d’une manière qui contribue à la mise en œuvre du programme de travail de la CDB sur la biodiversité forestière. dates: du 20 au 23 septembre 2010 lieu: Nairobi, Kenya contact: CBD Secretariat téléphone: +1-514-288-2220 fax: +1-514-288-6588 e-mail: secretariat@cbd.int internet: http:// www.cbd.int/

Conférence scientifique internationale sur les outils scientifiques de pointe au service des politiques de lutte contre la désertification: Cette conférence vise à «ouvrir un débat sur les outils et les résultats de la recherche scientifique, récemment réalisés au niveau européen et international pour l’évaluation et l’atténuation de la désertification». dates: les 28 et 29 septembre 2010 lieu: Rome, Italie contact: Maurizio Sciortini téléphone: +39-06-8535-5590 fax: +39-06-8535-6060 e-mail: desurvey@enea.it internet: http://www.noveltis.net/DeSurvey/conference 

20ème Session du Comité de la FAO sur les forêts (COFO)/2éme Semaine mondiale des forêts: Les sessions biennales du COFO réunissent les chefs des services forestiers et autres hauts fonctionnaires gouvernementaux pour la détermination des questions politiques et techniques émergentes, la recherche de solutions et le conseil de la FAO et pour d’autres actions appropriées. dates: du 4 au 8 octobre 2010 lieu: Rome, Italie contact: Département des forêts de la FAO téléphone: 39-06-5705-3925 fax: 39-06-5705-31-52 e-mail: COFO-2010@fao.org internet: http// www.fao.org/forestry/cofo/en/

CdP 10 de la Convention sur la diversité biologique (CDB): La dixième Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique devrait, entre autres, procéder à l’évaluation de la réalisation de l’objectif de 2010 consistant à réduire de manière significative le taux d’érosion de la biodiversité. dates: du 18 au 29 octobre 2010 lieu: Nagoya, Japon contact: Secrétariat de la CDB téléphone: +1-514-288-2220 fax: +1-514-288-6588 courriel: secretariat@cbd.int internet: http://www.cbd.int/cop10/ 

3ème Journée Internationale de la Terre: La 3ème Journée Internationale de la Terre se réunira parallèlement à la 10ème session de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CdP 10). Date: Le 23 octobre 2010. lieu: Nagoya, Japon contact: Secrétariat de la CCD téléphone: +49-22-8815-2800 fax: +49-22-8815-2898 e-mail: secretariat@unccd.int internet: http://www.unccd.int/secretariat/docs/workplan/workplan2010eng.pdf

Forum mondial sur la salinisation et les changements climatiques: Le Forum mondial sur la salinisation et les changements climatiques sera l’occasion pour discuter des problèmes liés à la salinisation et aux changements climatiques. dates: du 25 au 29 octobre 2010 lieu: Valence, Espagne contact: Jorge Batlle-Vente, Université de Valencia téléphone: +34-96-354-4289 e-mail: Jorge.Batlle@uv.es internet: http://www.uv.es/jorba/GFSCC2010

Troisième Conférence internationale sur les zones arides, les déserts et la désertification: Le thème de la troisième Conférence internationale sur les terres arides, les déserts et la désertification est «La voie de la restauration». dates: du 8 au 11 novembre 2010 lieu: Israël contact: Dorit Korine téléphone: +97- 28-659-6781 fax: +97-28-659-6722 e-mail: desertification@bgu.ac.il internet: http://cmsprod.bgu.ac.il/Eng/Units/bidr/desertification2008/

Seizième Conférence des Parties à la CCNUCC et Sixième Réunion des Parties au Protocole de Kyoto: Les 33èmes réunions de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI) et de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) auront également lieu en même temps. dates: du 29 novembre au 10 décembre 2010 lieu: Cancún, Mexique contact: CCNUCC Secretariat téléphone: +49-228-815-1000 fax: +49-228-815-1999 courriel:secretariat@unfccc.int internet: http://unfccc.int/

Neuvième session du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF 9): Le thème de la FNUF 9 est «Des forêts au service de l’être humain, des moyens de subsistance et de l’éradication de la pauvreté». dates: du 24 janvier au 4 février 2011 lieu: New York, Etats-Unis contact: Secrétariat du FNUF téléphone: +1-212-963-3401 fax: +1-917-367-3186 e-mail: unff@un.org internet: http://www.un.org/esa/forests/

CdP 10 DE LA CCD: La dixième session de la Conférence des Parties (CdP 10) à la Convention sur la lutte contre la désertification (CCD) se déroulerait en octobre 2011. dates: du 10 au 21 octobre 2011 lieu: Changwon City, République de Corée contact: Secrétariat de la CCD téléphone: +49-228-815-2800 fax: +49-228-815-2898 e-mail: secretariat@unccd.int internet: http://www.unccd.int/

ASAC CDB DFID FUNCEME GNDRI CIID IRD OMD MESA MMA NOAA Rio+20 CCD PNUE CCNUCCAlliance des pays semi-arides Convention sur la diversité biologique Département britannique pour le développement international Fondation de Ceará de météorologie et des ressources en eau Réseau mondial des Instituts de recherche sur les terres sèches Conférence internationale sur le climat, la durabilité et le développement dans les régions semi-arides Institut de Recherche pour le Développement Objectifs du Millénaire pour le Développement Intégration de la durabilité environnementale en Afrique Ministère de l’Environnement Association Nationale pour les questions océaniques et atmosphériques Edition 2012 de la Conférence des Nations Unies pour le développement durable Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification Programme des Nations Unies pour l'environnement Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques

Le Bulletin de la CIID est une publication de l’Institut international du développement durable (IIDD) <info@iisd.ca>, éditeurs du Earth Negotiations Bulletin © <enb@iisd.org>. Ce numéro a été rédigé par Tallash Kantai, Kate Louw, Keith Ripley, et Anna Schulz. Edition numérique: Angeles Estrada. Traduction française: Mongi Gadhoum. Chef de la rédaction: Leonie Gordon <leonie@iisd.org>. Directeur du Service Information de l’IIDD: Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Le financement de la couverture de cette réunion a été fourni par l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA). L’IIDD peut être contacté au 161, Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada, tél: +1-204-958-7700; fax: +1-204-958-7710. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l’IIDD. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés dans d’autres publications moyennant une citation appropriée. Les versions électroniques du Bulletin sont transmises par courriel aux listes de distribution (format HTML et PDF) et sont accessibles sur les liens du serveur WWW à <http://enb.iisd.org/>. Pour plus de précisions sur le Bulletin, y compris pour ce qui est des demandes de prestation de services, contacter le Directeur du Service information de l’IIDD par courriel à <kimo@iisd.org>, par téléphone au +1-646-536-7556 ou par voie postale au 300 East 56th St., 11A, New York, New York 10022, Etats-Unis d’Amérique.

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