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Summary report, 24 January 2005

La Confrence Internationale Biodiversit: Science et Gouvernance (Confrence de Paris) sest runie du 24 au 28 janvier 2005, au sige de lOrganisation des Nations Unies pour lEducation, la Science et la  Culture (UNESCO), Paris, en France.

Organise par le Gouvernement franais et parraine par lUNESCO, la Confrence a enregistr la prsence de plus de 1000 participants, reprsentant gouvernements, organisations intergouvernementales et organisations non gouvernementales, ainsi que les secteurs acadmiques et privs.

Tenue indpendamment des ngociations, la Confrence, fait partie intgrante de leffort mondial en cours visant inverser, dici 2010, le taux actuel de lrosion de la biodiversit et sassurer de la prservation long terme et de lutilisation durable de la biodiversit, ainsi que du partage juste et quitable des avantages dcoulant des ressources gntiques. La Confrence a t organise dans lobjectif dvaluer les connaissances actuelles, et les besoins en matire de recherche et dexpertise scientifique dans le domaine de la biodiversit, ainsi que celui dexaminer les approches publique et prive dans la prservation et de la gestion de la biodiversit, et les interactions entre science et gouvernance.

La Confrence a produit deux documents: La Dclaration de Paris concernant la Biodiversit, un appel lanc par les scientifiques en faveur de la biodiversit; et une Dclaration de la Confrence, qui rappelle les engagements pris par les gouvernements concernant lobjectif 2010 et qui appuie le lancement dun processus consultatif pluripartite international pour lvaluation des donnes scientifiques et des options politiques offertes aux processus dcisionnels.

BREF HISTORIQUE INSTITUTIONNEL DE LA BIODIVERSITE, SCIENCE ET GOUVERNANCE

La Biodiversit est la varit des formes de vie existant sur Terre et englobe la diversit gntique, la diversit des espces et la diversit des cosystmes. La biodiversit daujourdhui est le fruit de milliards dannes dvolution, forme par les processus naturels et subissant, de plus en plus, linfluence de lHomme. A ce jour, prs de deux millions despces ont t identifies. De nombreux scientifiques pensent quil existe prs de 13 millions despces sur Terre, mais dautres estimations situent leur nombre entre 3 et 100 millions. La Biodiversit fournit un grand nombre des biens et services qui soutiennent la vie humaine, notamment: la fourniture des aliments, les combustibles et les matriaux de construction; la purification de lair et de leau; la stabilisation et la modration du climat de la plante; la modration des inondations, des scheresses, des tempratures extrmes et des forces oliennes; la gnration et le renouvellement de la fertilit des sols; le maintien des ressources gntiques qui contribuent la varit des cultures et la slection des animaux, des mdicaments, et dautres produits; et des avantages culturels, rcratifs et esthtiques.

Au cours des quelques centaines dannes coules, la biodiversit a t confronte de grands dfis, dont, une demande grandissante exerce sur les ressources biologiques, due la croissance dmographique et laugmentation de la consommation. Cette exploitation accrue des ressources biologiques a abouti une rosion des espces un rythme estim actuellement, 100 fois plus rapide que celui de lrosion naturelle, de lre qui a prcd celle de lintervention importante de ltre humain. La reconnaissance de ce problme nest srement pas un fait nouveau, et les scientifiques et les dcideurs politiques ont travaill llaboration des mcanismes ncessaires la documentation, la prservation et lutilisation durable de la biodiversit. Ci-aprs, un bref historique institutionnel international des efforts fournis pour la protection de la biodiversit, qui prsente le contexte de la focalisation de la Confrence de Paris sur le thme Biodiversit: science et gouvernance.

LA CNUEH ET LE PNUE: La Confrence des Nations Unies sur lEnvironnement Humain (CNUEH, 5-16 juin 1972, Stockholm, Sude) a men ladoption dun certain nombre daccords rgionaux et internationaux, notamment, la Convention sur le Commerce International des Espces de Faune et de Flore Menaces dExtinction (CITES). La CNUEH a galement dcid dtablir le Programme des Nations Unies pour lEnvironnement (PNUE), qui a t codifi par la rsolution 2997 (XXVII) de lAssemble Gnrale de lONU, en 1972. Le PNUE administre les nombreux instruments internationaux ayant trait la biodiversit, y compris la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), la CITES, la Convention sur les Espces Migratrices, et le Programme dAction Mondiale pour la Protection de lEnvironnement Marin contre les Activits Bases sur la Terre Ferme.

LE RAPPORT DE BRUNDTLAND: En 1987, la Commission Internationale sur lEnvironnement et le Dveloppement (baptise galement Commission de Brundtland, du nom de son Prsident, le Premier Ministre Norvgien Gro Harlem Brundtland) a conclu que le dveloppement conomique doit devenir moins cologiquement destructif. Dans son rapport rfrence, Notre Avenir Commun, la Commission a soulign que lhumanit a la capacit de rendre le dveloppement durable en faisant en sorte quil rponde aux besoins du prsent sans compromettre la capacit des gnrations futures rpondre leurs propres besoins. Il appelle galement une nouvelle re de dveloppement conomique cologiquement rationnel.

SOMMET DE LA TERRE: A la Confrence des Nations Unies pour lEnvironnement et le Dveloppement (CNUED) de 1992, connue galement sous le nom de Sommet de la Terre (3-14 juin 1992, Rio de Janeiro, Brsil), les dirigeants mondiaux ont adopt trois instruments internationaux cls: la CDB; la Convention-cadre sur les Changements Climatiques; la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification; et les Principes applicables aux Forts, dclaration non contraignante, faisant autorit, sur la gestion, la prservation et le dveloppement durable des forts. La Dclaration de Rio, adopte la CNUED, tablit 27 principes applicables lenvironnement et au dveloppement durable, y compris lapproche prventive, le principe des pollueurs payeurs, et le Plan daction 21.

LA CDB ET LE PROTOCOLE SUR LA PREVENTION DES RISQUES BIOTECHNOLOGIQUES: La CDB est entre en vigueur en 1994 et compte actuellement 188 Parties. La Convention tablit trois principaux objectifs: la prservation de la diversit biologique; lutilisation durable de ses composantes; et le partage juste et quitable des avantages tirs de lutilisation des ressources gntiques. La Confrence des Parties la CDB (CdP) a labor une srie de programmes de travail axs sur le traitement de la biodiversit cosystmique (e.g. les forts, les eaux intrieures, les zones arides, lagriculture, les zones marines et ctires), et de programmes de travail et dactivits consacrs aux thmes transversaux, y compris les espces exotiques envahissantes, les mesures incitatrices, laccs aux ressources gntiques et au partage des avantages, les savoirs traditionnels, le transfert des technologies, lducation et la conscientisation du public, et les aires protges.

Le Protocole de Cartagena pour la Prvention des Risque de la Biotechnologies, adopt par les Parties la CDB le 29 janvier 2000, est entr en vigueur le 11 septembre 2003. Le Protocole compte actuellement 111 Parties. Le Protocole traite du transfert, de la manipulation et de lutilisation, dans de bonnes conditions, des organismes vivants modifis susceptibles davoir une incidence dfavorable sur la biodiversit, en prenant en ligne de compte, la sant humaine, avec une focalisation particulire sur les transits transfrontires.

LE SOMMET DU MILLENAIRE: Le Sommet du Millnaire des Nations Unies (6-8 septembre 2000, New York, Etats-Unis) a adopt les Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM) huit buts comprenant 18 objectifs intermdiaires et 48 indicateurs portant entre autres, lradication de lextrme pauvret et de la faim, lducation primaire universelle, lgalit des sexes, la rduction de la mortalit infantile, la durabilit environnementale et la lutte contre les maladies. Les ODM sont le cadre universellement accept pour la mesure des progrs accomplis dans le dveloppement. En 2002, les Nations Unies ont lanc le Projet du Millnaire pour llaboration dun plan de mise en application visant habiliter les pays en dveloppement concrtiser les ODM, dici 2015, et valuer les progrs accomplis dans leur concrtisation, dici 2005.

LOBJECTIF 2010 RELATIF A LA BIODIVERSITE: Dans la dcision VI/26, la sixime runion de la CdP de la CDB (CdP-6, 7-19 avril 2002, La Haye, Pays-Bas) a adopt le Plan Stratgique de la CDB. Dans la dclaration de sa mission, les Parties se sont engages une mise en application plus effective et plus cohrente des trois objectifs de la Convention et la concrtisation, dici 2010, dune rduction importante du taux actuel de lrosion de la biodiversit, aux chelons mondial, rgional et national, en guise de contribution lallgement de la pauvret et au profit de toutes les formes de vie sur Terre. La CdP-6 a galement adopt une Dclaration Ministrielle, qui reconnat le besoin de calendriers, de mcanismes et dobjectifs dvaluation, y compris lobjectif 2010 appelant adopter des mesures visant mettre fin lrosion de la biodiversit.

LE SMDD: Le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD, 26 aot - 4 septembre 2002, Johannesburg, Afrique du Sud) a adopt du Plan de Mise en application et la Dclaration de Johannesburg. Les principaux engagements ayant pertinence pour la biodiversit, englobent: la concrtisation dune rduction importante du taux actuel de lrosion de la biodiversit, dici 2010; la ngociation, dans le cadre de la CDB, dun rgime international pour rgir le partage juste et quitable des avantages tirs de lutilisation des ressources gntiques; et ltablissement, en 2004, dun processus rgulier dlaboration de rapports mondiaux sur, et dvaluations de, ltat de lenvironnement marin. Le Plan appelle galement la cration de capacits plus importantes dans le domaine de la science et de la technologie pour le dveloppement durable.

LA CDP-7 DE LA CDB: Avec la dcision VII/30, la septime runion de la CdP de la CDB (CdP-7, 9-20 fvrier 2004, Kuala Lumpur, Malaisie) a adopt un cadre pour: la facilitation et la communication de lvaluation des progrs accomplis dans la ralisation de lobjectif 2010; la promotion de la cohrence entre les programmes de travail de la Convention; et la fourniture dun cadre souple, dans lequel les objectifs nationaux et rgionaux peuvent tre tablis et les indicateurs, dtermins. La CdP-7 a prcis les indicateurs applicables lvaluation des progrs accomplis dans lobjectif 2010, lchelon mondial, les buts ultimes et les objectifs intermdiaire relatifs aux sept domaines de focalisation, ainsi que lapproche gnrale adopte pour lintgration de ces buts et objectifs dans les programmes de travail de la CDB.

LE SOMMET DU G-8: Au Sommet du Groupe des Huit (G-8), en 2003, (2 juin 2003, Evian, France) les gouvernements ont dcid de prendre des mesures permettant damliorer le dveloppement durable, assortis dune focalisation sur la mise en uvre des ODM et du Plan de Mise en Application de Johannesburg. Au cours du Sommet, le Prsident franais, Jacques Chirac, a soulign lengagement de la France apporter sa contribution ces instruments, et a annonc que la France accueillera une runion consacre aux questions relatives la biodiversit. Cette dclaration a servi dlan lorganisation de la Confrence de Paris.  

COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE PARIS

LOUVERTURE

Franois dAubert, ministre dlgu franais de la recherche, a ouvert la Confrence de Paris, lundi 24 janvier, souhaitant la bienvenue tous les participants.

Mettant en relief les conclusions de la Confrence mondiale sur la prvention des catastrophes, tenue peu avant la prsente Confrence, Kochiro Matsuura, directeur gnral de lUNESCO, a mis laccent sur les potentialits de prvention des catastrophes des cosystmes sains, et a appel une amlioration des systmes dobservation mondiaux. Plaidant pour un dialogue permanent entre scientifiques et dcideurs politiques, il a appel: au renforcement de la recherche; limplication du secteur priv et de la socit civile, y compris les communauts locales et autochtones; au renforcement des capacits; et la prvention des conflits.

Klaus Toepfer, directeur excutif du PNUE, a dclar que la prservation des cosystmes sains est cruciale pour la concrtisation des ODM. Il a mis en exergue les liens entre les changements climatiques, la dsertification et lrosion de la biodiversit, et a appel des investissements dans la cration des capacits et dans une science cohrente, coordonne et approprie la politique.

Hamdallah Zedan, secrtaire excutif de la CDB, a mis en relief le dfi auquel la communaut internationale se trouve confronte dans ses efforts visant la ralisation des objectifs 2010 consistant rduire de manire importante le taux actuel des pertes subies par la biodiversit, et a appel une coopration internationale plus forte et une communication plus efficace sur lrosion de la biodiversit et ses effets.

Mohammed Valli Moosa, prsident de lUnion Internationale pour la Conservation de la Nature UICN, a mis en exergue les liens directs entre lrosion de la biodiversit et les activits humaines. Il a suggr la mise en place dun cadre accordant la biodiversit une place centrale dans les activits humaines, en se basant sur quatre lments cls: les populations du monde entier; la science; les lois et rglements tous les niveaux; et les forces du march.

Bertrand Collomb, prsident du Conseil Industriel Mondial pour le Dveloppement Durable, a dclar que le secteur de lindustrie et du commerce a reconnu limportance de la durabilit et de la prservation de la nature et que des projets soucieux de la biodiversit peuvent amliorer limage publique des entreprises. Il a soulign la ncessit de partenariats, dune dtermination et dune cohrence dans les mesures prises, ainsi que le rle des gouvernements dans la mise en place de cadres daction appropris.

Soulignant que les bonnes politiques sont bases sur la bonne science, Stavros Dimas, commissaire europen charg de lenvironnement, a dclar que lUE continuera travailler pour lintgration des proccupations environnementales dans ses politiques et apporter son soutien au financement des programmes environnementaux. Il a soulign le besoin dacclrer laction visant la ralisation de lobjectif 2010, daccorder une priorit et un soutien la mobilisation ainsi que dun renforcent des capacits scientifiques et dune meilleure communication des sujets scientifiques ayant trait la biodiversit. 

Nicolas Hulot, prsident de la Fondation Nicolas Hulot, a dclar que la Confrence devrait viser plutt sassurer de la cohrence entre la politique et laction qu amliorer la prise de conscience. Il a soulign quil nexiste pas de conflit entre les divers intrts impliqus dans la biodiversit, et a mis en relief la ncessit dune coopration, dun placement de la socit au cur des proccupations et des actions, et de nouvelles formes de solidarit. 

Matsuura, intervenant au nom du secrtaire gnral de lONU, Kofi Annan, a soulign que la biodiversit est essentielle la vie, et a appel les pays qui ne lont pas encore fait, ratifier la CDB. Il a prcis que la prservation de la biodiversit nest pas la responsabilit des seuls gouvernements, mais galement celle des organisations non gouvernementales, du secteur priv et de lensemble des habitants de la Terre.

Edward Wilson, de lUniversit de Harvard, a dclar quil existe des preuves scientifiques irrfutables des incidences dfavorables des activits humaines sur la biodiversit, dont beaucoup restent encore lucider par la science. Il a appel des processus dcisionnels thiques et fonds sur les faits. Il a soulign que la pauvret inhibe la prservation.

Wangari Maathai, vice-ministre kenyan de lenvironnement et des ressources naturelles, laurate du Prix Nobel de la Paix de lanne 2004, a pass en revue les enseignements tirs de deux cosystmes montagneux au Kenya, quant lrosion de la biodiversit et de ses effets sur les communauts locales et a affirm que la volont politique est essentielle pour la prise des mesures ncessaires la prservation de la biodiversit.

Soulignant limportance de ltablissement dun quilibre entre le dveloppement conomique et la prservation des ressources naturelles, Abdullah Badawi, premier ministre malais, a mis en relief les questions cruciales poses la prservations de la biodiversit et notamment: le renforcement des capacits; le dialogue sur la gouvernance de la biodiversit; les ngociations menes dans le cadre de la CDB, sur la question du rgime daccs et de partage des avantages; les droits de proprit intellectuelle; et la mise en application du Protocole de Cartagena sur la Prvention des Risques Biotechnologiques. 

Marc Ravalomanana, prsident de la rpublique malgache, a soulign limportance des thmes de la Confrence pour son pays, mettant laccent sur la richesse de sa biodiversit. Arguant que le dveloppement durable, la protection de la nature et la bonne gouvernance sont interconnects, le prsident Ravalomanana a mis en relief limpratif de concilier les besoins dune croissance conomique rapide et ceux de la prservation dune richesse biologique exceptionnelle.

Jacques Chirac, prsident de la rpublique franaise, a soulign que le sort de ltre humain dpend de celui des autres espces, et a propos de crer un groupe intergouvernemental charg dexaminer les volutions enregistres dans le domaine de la biodiversit et de mettre en place un rseau mondial dexperts. Il a prcis que la France a intgr la Charte Environnementale dans sa Constitution, a mis en exergue les politiques mises en place par la France en faveur de la biodiversit. Le Prsident Chirac a propos daccueillir Paris un sminaire de haut niveau sur les droits de proprit intellectuelle, ayant trait la biodiversit. Il a soulign la ncessit de mesures urgentes pour la concrtisation de lobjectif 2010.

Au cours de la semaine, la Plnire sest runie lundi, mardi et mercredi matin, pour se pencher sur:

  • les dfis poss la biodiversit, science et gouvernance;

  • l'tat actuel et lvolution de la biodiversit mondiale;

  • les avantages sociaux et cologiques de la biodiversit; et

  • la biodiversit et la gestion des ressources vivantes.

Mercredi aprs-midi et jeudi, des ateliers ont t tenus sur les thmes:

  • gouvernance de la biodiversit;

  • agriculture et biodiversit -- politiques, institutions et pratiques;

  • ducation environnementale et communication au service de la biodiversit;

  • stratgies et infrastructures pour la documentation de la biodiversit;

  • dfis poss la ralisation de lobjectif 2010 financement de la recherche en matire de biodiversit et de prservation;

  • approches intgratives dans le domaine de la biodiversit;

  • biodiversit et zones urbaines;

  • biodiversit et sant;

  • diversit microbienne et socit;

  • dfis poss la gestion des pcheries;

  • biodiversit la nouvelle frontire de linnovation;

  • les indicateurs de la biodiversit et lobjectif 2010 les dfis scientifiques;

  • soutien de la diversit biologique et culturale les savoirs traditionnels, les pratiques et les vues mondiales;

  • rgimes dappropriation et systmes de gestion de la biodiversit; et

  • gestion durable de la biodiversit tropicale et sub-tropicale les les et les forts.

Le compte rendu suivant rsume les dbats de la Plnire et des ateliers, rorganiss par thmes.

NDLD: La couverture des ateliers a t limite ceux slectionns par les organisateurs de la Confrence. Un lien permettant daccder une couverture tendue est fourni chaque fois que cela est appropri. Les rsums des autres ateliers ont t labors sur la base des rapports quils ont prsents la session plnire finale.   

LA PLENIERE

LES DEFIS POSES A LA BIODIVERSITE, SCIENCE ET GOUVERNANCE: Lundi, Peter Raven, du Jardin Botanique du Missouri, a prsid la premire session plnire, consacre aux dfis poss la science et la gouvernance dans le domaine de la biodiversit. La session a englob une table ronde. 

Les Exposs: Jacques Blondel, du centre national franais pour la recherche scientifique  (CNRS), a parl de la cration et de lentretien de la biodiversit sur Terre. Il a soulign que prserver la biodiversit aujourdhui garantira ses potentialits volutives, et que les pertes subies par la biodiversit sont irrversibles. Affirmant que la Terre traverse actuellement une priode dextinction massive, il a prcis que le dfi relever consiste dterminer la manire dont lrosion des espces affecte leurs cosystmes, et prvoir la manire dont les fonctions et les services cosystmiques seront affects par les futures extinctions despces. Soulignant que certains seuils irrversibles ont dj t franchis, il a exprim lespoir de voir ces prvisions exercer une influence positive sur les prises de dcisions.

Michel Loreau, prsident du Comit Scientifique de la Confrence, a parl des dfis relever dans les domaines de la science et de la gouvernance. Il a prcis que les dfis relever par la science, englobent la dtermination: de la quantit de biodiversit de la plante; de la manire dont la biodiversit est en train de changer et les causes de ce changement; des consquences cologiques des changements survenus dans la biodiversit; et des voies et moyens permettant de bien grer et de bien protger la biodiversit. Loreau a expliqu que sagissant de la gouvernance, les dfis relever englobent: la reconnaissance de limportance de la biodiversit en tant que problme environnemental mondial; la sensibilisation et linformation des citoyens; le dveloppement dune recherche coordonne et le soutien des agences de financement; lutilisation des connaissances disponibles pour la prise de mesures immdiates; lintgration de la prservation de la biodiversit et de lutilisation durable dans le dveloppement conomique et social; et ltablissement dun mcanisme intergouvernemental pour la synthtisation des connaissances scientifiques.

Claude Martin, directeur gnral de WWF International, a parl de la mondialisation de lconomie et des changements que connat actuellement la biodiversit. Il a cit le rapport du WWF tabli sur la base des donnes fournies ces 40 dernires annes par lIndexe de la Plante Vivante et par le plan cologique de lhumanit, pour dmontrer que la mondialisation exerce des effets considrables sur la biodiversit. Il a soulign que, pour faire face cette situation, les gouvernements doivent tablir, dans le processus du dveloppement, des objectifs long terme, intgrant les proccupations environnementales. Martin a galement soulign limpratif dun changement fondamental dans la manire de penser. Sagissant des organismes gntiquement modifis (OGM), il a dclar que ces derniers pourraient accrotre la production alimentaire, mais que sans normes tablies lchelle internationale, ils continueront souvent poser des risques la biodiversit.

Cristian Samper, de lInstitution Smithsonian, a parl de la ncessit de combler les fosss sparant la science, la politique et le public. Il a fait tat du dfi pos lutilisation des connaissances scientifiques dans la rhabilitation des espces au bord de lextinction et dans la prvention de la poursuite de la dgradation subie par les cosystmes. Il a plaid pour loctroi dune attention accrue: la cohrence entre les politiques mondiales et nationales; au suivi efficace et aux indicateurs; lapplication et au respect des dispositions; et laccs et au partage des avantages. Au sujet du groupe intergouvernemental sur la biodiversit, Samper a propos diverses manires de renforcer la contribution de la science dans les processus dcisionnels, et notamment: la cration de passerelles au sein de la communaut scientifique; la cration dinterconnections avec dautres thmes; le renforcement des capacits nationales et rgionales; linvestissement dans les sciences fondamentales et celles pertinentes la politique; et le renforcement des mcanismes disponibles, tels que lEvaluation des Ecosystmes du Millnaire.

Table ronde: Robert Watson, de la Banque Mondiale, a prsid la table ronde. Il a invit les panlistes se focaliser: sur le plus grand dfi pos lutilisation durable de la biodiversit, sur le point de savoir si la prservation de la biodiversit peut tre concilie avec la croissance conomique rapide, et sur les raisons du dcalage existant entre le souci de la socit civile lgard de la nature et sa destruction. Jean-Franois Dehecq, prsident de Sanofi-Aventis, a dcrit les dmarches et les questions associes la dcouverte et lexploration des composantes naturelles pour la mise au point des mdicaments, soulignant que les progrs thrapeutiques peuvent tre mis en pril du fait de la non rsolution de la question du brevetage de la biodiversit, lchelon international. Wangari Maathai, vice-ministre kenyan de lenvironnement et des ressources naturelles, laurate du Prix Nobel de la Paix de lanne 2004, a dclar que le plus grand dfi consiste convaincre les dcideurs et la socit que la biodiversit est une priorit, et a rappel que les consquences de la destruction actuelle seront subies par les gnrations venir. Russell Mittermeier, prsident de Conservation International, a soulign que les pays disposant dune trs grande biodiversit et les zones cruciales de biodiversit, devraient constituer des priorits daction pour la ralisation de lobjectif 2010, et a mis en relief le rle des aires protges dans la prservation de la biodiversit. Harison Randriarimanana, ministre malgache de lagriculture, de llevage et de la pche, a affirm quil est possible de concilier la prservation de la biodiversit avec la croissance conomique rapide et lallgement de la pauvret, dans des pays comme Madagascar. Le ministre Randriarimanana a prcis toutefois, que cela ne peut se produire que si les pauvres, les dcideurs politiques et les scientifiques dcident dagir ensemble. Edward Wilson, de lUniversit de Harvard, a soulign le rle de lducation dans le comblement du foss entre la science, la politique et le public en faveur de la prservation de la biodiversit, et a affirm que labsence dun code thique et de normes morales rgissant les activits humaines constitue lune des raisons qui font que les actions de lHomme tendent porter atteinte lintgrit de la nature.

Un compte rendu tendu de ces exposs et de la table ronde est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num1f.html.

ETAT ACTUEL ET EVOLUTION DE LA BIODIVERSITE MONDIALE: Mary Arroyo, de lUniversit du Chili, a prsid la session plnire consacre la question de ltat actuel et de lvolution de la biodiversit mondiale, qui sest runie mardi matin. La session a entendu des exposs et a tenu une table ronde. 

Les Exposs: Georgina Mace, de la Socit Zoologique de Londres, a donn un aperu sur ltat actuel de la biodiversit, tabli sur la base de lEvaluation Ecosystmique du Millnaire, de lEvaluation Mondiale des Espces, de lUICN de lUnion Internationale pour la Conservation de la Nature, et de lEco-rgions de la WWF. Soulignant que la diversit des espces se situerait entre 5 et 30 millions, dont 2 millions seulement sont identifis. Elle a prcis que lestimation du taux dextinction des diffrentes espces se situe entre 1 et 12 millions despces par an, et que, selon la Liste Rouge tablie par lUICN, 12 52 % des espces appartenant aux taxons levs, sont menaces dextinction. Mace a mis galement en lumire: les lacunes importantes dans les connaissances concernant, en particulier, certains taxons importants, comme les invertbrs, les plantes et les champignons; la ncessit de procder ltude de lvolution de la biodiversit sur la base de mesures comparables sur des priodes de temps donnes; le manque dtudes au niveau gntique; la connaissance moindre des habitats des milieux marins et deaux douces par rapport aux habitats terrestres; et la mauvaise comprhension des effets des changements survenus dans la biodiversit, sur les services cosystmiques.

Michael Donoghue, de lUniversit de Yale, a prsent les dfis relever dans les domaines de la documentation et de la classification de la biodiversit. Il a dcrit le rle de la croissance dmographique dans la destruction des habitats et lhomognisation des biotopes, et a attir lattention sur le manque de connaissances concernant le nombre despces marines, en particulier, les organismes bactriens marins. Il a galement mis en relief limportance de lextraction de donnes des 2,6 milliards de spcimens du monde entier, qui se trouvent dans les muses. Au sujet de lidentification des espces, Donoghue a soulign le manque de ressources humaines et sur le besoin de crer des capacits dans le domaine de lidentification des espces et de mettre en place une infrastructure de laboratoires. Il a appel lamlioration des engagements financiers et politiques.

Faisant part de sa satisfaction quant aux rcentes russites enregistres dans le domaine de la prservation de la biodiversit, Achim Steiner, Directeur Gnral de lUICN, a prsent les options politiques offertes dans le domaine de la prservation biodiversit. Il a soulign la ncessit dunifier les approches et les stratgies et les harmoniser avec lapproche cosystmique. Steiner a encourag une participation accrue du Sud dans la prservation, a dclar que la nature ne devrait pas tre assujettie uniquement aux analyses conomiques du rapport cot-bnfice et a mis en garde que le problme nest pas tant celui de llaboration des preuves lmentaires que de convaincre la socit doprer un changement de comportement. Plutt quun service dinformation centralis, il a plaid pour lamlioration de linterface et de la connectivit entre les diffrentes sources disponibles, en particulier dans les pays en dveloppement. Mettant en relief le pouvoir du march, Steiner a dclar que le commerce peut tre une solution et non un problme.

La table ronde: Jos Sarukhn, de lInstitut Ecologique National du Mexique, modrateur de la table ronde, a invit les panlistes changer leurs vues concernant le rle des chercheurs et des naturalistes amateurs et concernant le point de savoir si un centre international spcialis en biodiversit tait ncessaire.

Peter Bridgewater, Secrtaire Gnral de la Convention de Ramsar sur les Terres Humides, a soulign la ncessit: dune focalisation sur le rle de la biodiversit dans la fourniture des services cosystmiques; dune amlioration des synergies pour les avis scientifiques; dune gestion adaptive; et dune approche prventive.

Thomas Lovejoy, Prsident du Centre Heinz, a soulign la ncessit de dterminer les voies et moyens de montrer les liens existants entre la biodiversit et dautres questions, y compris ltude de la ractivit de la nature face aux changements climatiques.

Catherine Day, Directrice Gnrale de lEnvironnement au sein de la Commission Europenne (CE), a soulign la ncessit dindicateurs politiquement pertinents, et a prcis que les dfis relever englobent lintgration de la biodiversit dans les autres politiques et la persuasion des dcideurs politiques que les mesures de prservation de la biodiversit, y compris ltablissement daires protges, constituent un investissement pour lavenir.

Bertrand Tramier, Directeur Excutif de la Total Corporate Foundation, a soulign le besoin dune meilleure comprhension des liens entre lindustrie et la prservation de la biodiversit, et a mis en relief les activits menes par Total dans le domaine de la biodiversit, notamment la cration dune fondation pour la prservation de la biodiversit et des mers.

Mace, appuye par Lovejoy, a dclar que les aires protges ne sont pas lunique rponse pouvant tre apporte lrosion de la biodiversit, et que les tre humains doivent apprendre vivre de manire durable avec la nature. Elle a encourag les scientifiques collaborer aux projets de grande chelle visant concrtiser lobjectif 2010.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont soulign le besoin: de dialogues ouverts entres le commerce et lindustrie, les gouvernements, les organisations internationales et les scientifiques, sur lutilisation du bois duvre certifi; dun soutien accru de la part des gouvernements, en faveur des communauts locales, pour une utilisation durable de la biodiversit; dun partage des avantages; de partenariats entre le Nord et le Sud, axs sur la recherche scientifique et la formation; et dapproches interdisciplinaires. 

Le compte rendu tendu de ces exposs et du dbat qui a suivi est disponible en ligne http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num2f.html.

LES AVANTAGES SOCIAUX ET ECOLOGIQUES DE LA BIODIVERSITE: Cette session plnire, prside par Jacques Weber, Directeur de lInstitut Franais de la Biodiversit (IFB), sest droule mardi aprs-midi. La session a englob quatre exposs et une table ronde.   

Les exposs: David Tilman, de lUniversit du Minnesota, a parl de la biodiversit et des services cosystmiques. Il a prsent les rsultats de la recherche mene au cours de la dcennie coule, confirmant ces premires thories et dmontrant que lrosion de la biodiversit conduit un dclin: de la productivit vgtale; de lefficacit de lutilisation des ressources vgtales; de la stabilit et de prvisibilit des cosystmes; et de la fixation du carbone. Il a galement prsent des travaux de recherche montrant que lrosion de la biodiversit peut aboutir des risques accrus dinvasions par des espces exotiques. Il a prcis que les services cosystmiques englobent la productivit, la qualit de leau, la stabilit des cosystmes et la protection contre les espces exotiques envahissantes.

Traitant des liens entre biodiversit et sant humaine, Andrew Dobson, de lUniversit de Princeton, a affirm que de nombreux pathognes ne sont aptes menacer les tres humains que lorsque leur environnement naturel a subi des perturbations. Il a dcrit les interactions entre les pathognes, les systmes immunitaires des tres humains, la rsistance aux mdicaments, la densit dmographique, la densit du cheptel, la biodiversit et le climat. Il a soulign que la biodiversit est une importante barrire contre les maladies et, en particulier, contre les maladies transmises par des vecteurs comme le paludisme, car les vecteurs tendent sattaquer aux tres humains lorsque la biodiversit saffaiblit. Il a conclu que la description des chanes alimentaires et de la toile des cosystmes en termes mathmatiques constitue le plus grand dfi scientifique relever au 21e sicle.

Charles Perrings, de lUniversit de York, a prsent un expos sur lconomie et la valeur de biodiversit et des services cosystmiques. Il a expliqu que la valeur anthropocentrique de la biodiversit et des cosystmes drive de la valeur des biens et services quils fournissent, laquelle englobe des valeurs dutilisation directe, des valeurs dutilisation indirecte, et des valeurs non utilitaires ou passives. Il a fait observer que la biodiversit soutient le fonctionnement et les processus des cosystmes, qui, leur tour, soutiennent la production des biens et services commercialisables. Perrings a prcis que lconomie devrait tre intgre dans les efforts et les plans de prservation, et a suggr de procder la dtermination des domaines dans lesquels les services cosystmiques sont en train de se rarfier, aux fins dy orienter les efforts de prservation.

Christian Krner, de lUniversit de Ble, a parl des changements climatiques et de la biodiversit, en se focalisant sur les espces vgtales non vivantes et sur les variations du dioxyde de carbones (CO2). Il a prsent les dcouvertes de la recherche sur les changements climatiques survenus dans les climats froids et les cosystmes montagneux, expliquant les effets indirects du CO2 sur la diversit, travers les changements climatiques. Au sujet des effets directs du CO2 sur la biodiversit, il a dcrit les rponses apportes des taxons particuliers de flore et de faune. Il a prcis que le rchauffement de la surface du globe mne, entre autres: des changements dans la frquence des espces; lasschement du climat dans certains endroits du globe; lrosion des taxons travers la scheresse; et lrosion des frts due aux feux forestiers.

La table ronde: Harold Mooney, de lUniversit de Stanford a modr la table ronde. Il a affirm quune nouvelle approche est ncessaire pour lvaluation des avantages potentiels des cosystmes, et a suggr dutiliser les checs subis dans la prservation de la biodiversit pour inciter les scientifiques plutt que le public entrer en action. Madeleine Tchuente, Ministre de la Recherche de Scientifique et de lEducation, du Cameroun, a mis en relief les initiatives entreprises dans le domaine de la prservation, et les partenariats mis en place dans le Bassin du Congo. Au sujet de la mondialisation et de la biodiversit, Perrings a dclar que les marchs internationaux ne sont pas en mesure traiter lrosion de la biodiversit, et a suggr dintgrer les avis scientifiques concernant les effets environnementaux potentiellement dfavorables de la libralisation du commerce, dans les travaux de lOrganisation Mondiale du Commerce. Laurent Piermont, Prsident de la Socit Forestire Franaise de la Caisse des Dpts, a labor sur les expriences vcues dans le domaine du financement de la biodiversit travers les mcanismes de march. Il a soulign limportance du gnie cologique cot modr et de la rationalisation des objectifs de la prservation. Pierre Jacquet, Directeur Excutif du Groupe des Agences Franaise de Dveloppement, a dclar que lvolution des comportements sociaux et politiques est cruciale pour la prservation de la biodiversit, soulignant la ncessit de concilier les intrts des divers acteurs et de mener davantage danalyses conomiques et sociales en rapport avec la biodiversit. Pierre Valette, du Directorat Gnral de la Recherche, la CE, a soulign la ncessit dune recherche permettant dtablir des seuils de durabilit.

Le compte rendu tendu des exposs et du dbat qui a suivi, est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num2f.html.

BIODIVERSITE ET GESTION DES RESSOURCES VIVANTES: La session plnire consacre au thme biodiversit et gestion des ressources vivantes, prside par Peter Schei, le Prsident de BirdLife International, sest droule mercredi. La session a entendu quatre exposs et a tenu une table ronde.

Les Exposs: Jeremy Jackson, du Smithsonian Tropical Research Institute, a parl de la biodiversit marine et des pcheries durables. Il a indiqu que les principaux facteurs contribuant la dgradation du milieu marin englobent: lrosion dun grand nombre despces marines; la destruction des plateaux continentaux; lexpansion des espces exotiques envahissantes; le rchauffement des ocans; la contamination de la chane alimentaire marine; et leutrophie. Il a conclu que lun des plus grands dfis relever par les pcheries viables, consiste passer de la dgradation du milieu marin un rtablissement satisfaisant pour ltre humain.

Emile Frison, Directeur de lInstitut International des Ressources Phytogntiques, a prsent un expos sur le thme biodiversit et agriculture, ax sur le rle de lagriculture dans la ralisation des ODM, expliquant que la manire dont lutilisation de la biodiversit peut aider lallgement de la pauvret et de la faim. Il a prcis que laccroissement de la productivit et la diversification de la dite exigent une meilleure utilisation de la biodiversit. Il a recommand: une focalisation sur les cultures traditionnels ngliges et sous exploites; lamlioration des pratiques culturales; la diversification des produits; et linvestissement dans lagriculture.

David Kaimowitz, Directeur Gnral du Centre International de Recherche Forestire (CIFOR), a appel place laccent plutt sur les moyens dexistence menacs de disparition que sur uniquement la biodiversit menace drosion, et a prsent des exemples illustrant limportance des plantes mdicinales et de la viande de brousse, pour les populations locales.

Madhav Gadgil, de lIndian Institute of Science, a parl des savoirs cologiques et pratiques de prservation des communauts locales. Il a plaid en faveur de llaboration dun registre des pratiques de la prservation de la biodiversit, pour aider la conception des plans de prservation et de gestion et a soulign limportance de la communication entre les scientifiques et les populations locales

La Table ronde: Le Prsident de la Table ronde, Mohan Munasinghe, de lInstitut Munasinghe pour le Dveloppement du Sri Lanka, a dclar que le tsunami qui a frapp rcemment la rgion du Sud-est asiatique a rvl quune gestion environnementale inefficace peut diminuer les capacits de rsistance des cosystmes et rendre les populations vulnrables aux catastrophes naturelles.

Giuseppe Ambrosio, du Ministre Italien de la Politique Agricole et des Forts, a mis en garde contre lutilisation des OGM dans lagriculture. Natarajan Ishwaran, de lUNESCO, a dclar que la dcision prise par le gouvernement australien daccrotre le nombre des zones interdites la pche dans la rgion du Great Barrier Reef, illustre bien linteraction tablie entre la science, la gouvernance et la dcision politique.

Jean-Luc Roux, de Greenpeace International, a soulign limportance de la bonne gouvernance et de limplication de tous les acteurs, y compris les communauts locales, dans les efforts visant faire face lexploitation forestire illgale et la pche illicite.

Rosala Arteaga Serrano, Secrtaire Gnrale de lOrganisation du Trait de Coopration de lAmazonie, a soulign que les pays industrialiss sont largement responsables du dclin de la biodiversit de lAmazonie, cause de leurs subventions agricoles et de leur achat du bois duvre rcolt de manire illgale et danimaux issus de prises illicites.

Les reprsentants des Jeunes ont fait part de leurs rserves concernant ltat de la biodiversit mondiale et ont exhort les gouvernements agir.

Le compte rendu tendu de ces exposs et du dbat qui a suivi est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num3f.html.

LES ATELIERS

GOUVERNANCE: Latelier consacr la gouvernance de la biodiversit sest droul le mercredi aprs-midi et le jeudi, au Muse National dHistoire Naturelle, et a tenu quatre sessions portant sur: lefficacit des mesures de prservation et dutilisation durable; la gouvernance multi-niveaux de la biodiversit; le partenariat mondial pour lutilisation des ressources biologiques; et lexpertise, linformation et les processus dcisionnels politiques.

A louverture de la session de latelier, Bertrand-Pierre Galey, directeur gnral du Muse National franais dHistoire Naturelle (MNHN), a soulign le rle des muses dans lducation et lchange dinformations. Hamdallah Zedan, Secrtaire excutif de la CDB, a soulign la ncessit: dune coordination entre les instruments ayant trait la biodiversit; de communication entre les correspondants nationaux des divers accords internationaux; et de limplication des communauts locales dans les processus dcisionnels politiques nationaux.

Lefficacit des mesures de prservation et dutilisation durable: David Brackett, de Environment Canada, a prsid la session consacre au thme de lefficacit des mesures de prservation et dutilisation durable. La session a entendu un expos rfrence, sur la mesure de lefficacit des mesures ayant trait la biodiversit, prsent par Joshua Bishop, de lUICN, et a tenu un groupe de discussion avec la participation de: Aldo Consentino, ministre italien de lenvironnement; Lon Rajaobelina, directeur excutif du centre malgache pour la prservation de la biodiversit; Stefan Leiner, de la direction gnrale de lenvironnement la CE,; Brulio Dias, ministre brsilien de lenvironnement; Jean-Marc Michel, ministre franais de lenvironnement; et Tom Dedeurwaerdere, de luniversit catholique de Louvain.

Gouvernance multi-niveaux de la biodiversit: La session consacre au thme gouvernance multi-niveaux de la biodiversit, a t prside par Laurence Tubiana, Directrice de linstitut du dveloppement durable et des relations internationales (IDDRI). Les participants y ont entendu des exposs sur le rle des savoirs traditionnels dans la prservation de la biodiversit, par Anil Gupta, de lIndian Society for Research and Initiatives for Sustainable Technologies and Institutions, et sur la construction sociale de la biodiversit, par Chimre Diaw, du CIFOR. La session a galement tenu un groupe de discussion, avec les participants suivants: Mara Espinosa, de lUICN; Charles McNeil, de lUNDP; Grazia Borrini-Feyerabend, de la Suisse; Bernard Roussel, du MNHN; Joseluis Samaniego, de la Commission Economique des Nations Unies pour lAmrique Latine et les Carabes; et Renaud Dutreil, ministre franais charg du service civil et de la rforme administrative.

Partenariat mondial pour lutilisation des ressources biologiques: La session consacre au thme du partenariat mondial pour lutilisation des ressources biologiques a t prside par Carlos Rodrguez Echandi, ministre de lenvironnement et de lnergie du Costa Rica. La session a entendu un expos rfrence sur la compensation des populations locales, pour lutilisation de la biodiversit, prsent par Georges Massiot, de Pierre Fabre. La session a galement tenu un groupe de discussion, avec la participation de: Martha Chouchena-Rojas, UICN; Nathalie Kosciusko-Morizet, parlement franais; Alberto Glender, de lambassade du Mexique en Inde; Brendan Tobin, de lUniversit des Nations Unies; Everton Vargas, du ministre brsilien des affaires trangres; et Leonard Hirsch, du Muse National Smithsonian dHistoire Naturelle.

Expertise, information et processus dcisionnel politique: La session consacre au thme expertise, information et processus dcisionnel politique a t prside par Elliot Morley, ministre britannique de lenvironnement et de lagroenvironnement. La session a entendu un expos rfrence sur la structuration des stratgies de dveloppement durable, prsent par Pierre Valette, de la direction gnrale de la recherche, la CE, La session a galement entendu un groupe de discussion, avec la participation de: Patrick Blandin, du MNHN; Peter Bridgewater, de la Convention de Ramsar; Gordon McInnes, de lagence europenne pour lenvironnement; Monique Barbut, du PNUE; Sybille van den Hove, de la plate-forme europenne de la stratgie de la recherche en biodiversit; et le secrtaire excutif de la CDB, Zedan.

Vendredi en Plnire, Chouchena-Rojas a prsent les conclusions de latelier. Au sujet des mcanismes de march pour la prservation et le dveloppement durable de la biodiversit, elle a indiqu que les connaissances se sont accrues mais que le consensus autour dun cadre dorganisation nest pas encore ralis. Elle a prcis que les participants ont soulign la ncessit de dsigner des instruments conomiques pour les questions ayant trait aux biens communs publics, y compris la haute mer, et aux biens relevant de la souverainet nationale qui prsentent des avantages globaux. Elle a signal que latelier a recommand de transformer les avantages tirs de la biodiversit en paiements rels et de rviser les systmes disponibles des droits de proprit intellectuelle, et a appel accrotre linformation concernant les avantages de la biodiversit et les cots de la prservation, ainsi qu lamlioration des mcanismes financiers et, notamment, des mesures incitatives.

Au sujet de la gouvernance multi-niveaux, Chouchena-Rojas a dclar que latelier a conclu que la gouvernance de la biodiversit doit tre adapte aux conditions locales mais aligne sur les cadres mondial, rgional et national, et a appel: des connections verticales adaptes aux conditions locales; la subsidiarit des droits; la responsabilit et limputabilit tous les niveaux; un soutien rciproque entre les diffrents niveaux, des cots transactionnels minimum; et un soutien horizontal et des synergies entre, entre autres, les stratgies de prservation et dradication de la pauvret. Elle a not que la conclusion selon laquelle la prservation nest possible que si la biodiversit est intgre dans les diffrents secteurs de la socit, de manire conforme aux principes de durabilit. Elle a soulign la ncessit de concilier prservation de la biodiversit et urbanisation, et a prcis que latelier a appel les systmes gouvernementaux reconnatre les droits fonciers, les savoirs traditionnels et le droit coutumier.

Au sujet des donnes et renseignements, Chouchena-Rojas a indiqu que latelier a conclu que davantage de recherche est indispensable, mais que les donnes disponibles mettent dj en lumire la ncessit de prendre des mesures, qui doivent tre plus cibles, en particulier, relativement aux cosystmes marins, pour la concrtisation de lobjectif 2010. Elle a prcis que les participants latelier ont appel: des travaux accrus sur la prvision et non uniquement sur lobservation; limputabilit des gouvernements travers des systmes de compte rendu, et des institutions de recherche, travers la communication des donnes; au renforcement des capacits, y compris travers les changes de donnes et de renseignements Sud-Sud, et travers le dveloppement des technologies ncessaires lutilisation des ressources gntiques; la reconnaissance des savoirs traditionnels; au consentement pralable en connaissance de cause et au partage des avantages; un registre international des savoirs traditionnels, assorti des mesures de confidentialit appropries; et le guide thique rgissant le travail avec les communauts locales.

Chouchena-Rojas a indiqu que latelier sest galement pench sur le rle du secteur priv, recommandant louverture dun dialogue sur les systmes de gouvernance disponibles. Elle a indiqu que les participants ont conclu que ce processus devrait: tablir des liens avec les processus en cours relevant de la CDB; faciliter la mise en application de la CDB; difier sur les institutions disponibles; promouvoir les synergies et les connectivits; et renforcer les capacits lchelon national, en particulier, dans les pays en dveloppement. Elle a prcis que les participants ont apport leur appui lide dtablir un nouveau mcanisme qui lie mieux les aspects conomique et social, et qui amliore la qualit et la pertinence politique des partenariats entre les secteurs public et priv.

Le compte rendu tendu de ces exposs et du dbat qui a suivi, est disponible en ligne http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num3f.html et http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num4f.html.

AGRICULTURE: Harison Randriarimanana, ministre malgache de lagriculture, de llevage et de la pche, a prsid latelier Agriculture et biodiversit les politiques, les institutions et les pratiques, qui sest tenu mercredi et jeudi. Les participants ont entendu des exposs sur les thmes et tudes de cas particuliers, et ont tenu un dbat gnral.

Mercredi, les exposs prsents ont port sur: les vues des gestionnaires de la biodiversit, sur lagriculture, prsent par Jeffrey McNeely, de lUICN; lintgration des considrations de biodiversit dans la rforme de la Politique Agricole Commune de lUE, prsent par Maria Fuentes, de la Direction Gnrale de lAgriculture, la CE; la relation historique entre agriculture et biodiversit, par Jean-Claude Lefeuvre, du MNHN; et le passage de lagriculture lco-agriculture, par Guy Riba, de lInstitut National de la Recherche Agronomique (INRA). Les participants ont entendu des exposs sur des tudes de cas portant sur: la culture des crevettes Madagascar, par le ministre Randriarimanana et Virna Cedeo Escobar, de lUniversit de Guayaquil; la gestion de lAmazonie brsilienne par les populations traditionnelles et migrantes, prsent par Maria das Graa Pires Sablayrolles, de lUniversit de Fdrale de Par, et Florence Pinto, de lInstitut franais de la Recherche pour le Dveloppement; et lagriculture base sur les cosystmes de pturage et la diversit microbienne dans les systmes de production laitire dans les Alpes du nord, par Agns Hauwuy et Pierre Poccard, du Groupe dIntrt Scientifique des Alpes du Nord.

Jeudi, les participants ont entendu des exposs portant sur des tudes de cas consacres: aux systmes agricoles locaux en Indonsie, par Ahmad Kusworo, de la Socit indonsienne pour la prservation de la nature; lagroforesterie diversifie en Indonsie, par Genevive Michon, de lInstitut franais de recherche pour le dveloppement; leutrophie culturale dans le Northern Gulf du Mexique, par Gregory McIsaac, de lUniversit de lIllinois; les pratiques pastorales et les dynamiques de la vgtation ligneuse, dans le sahel, prsent par Alexandre Ickowitz, du Centre franais de recherche agricole pour le dveloppement International, et Lonard-Elie Akpo, de lUniversit de Dakar; et, le schma de rhabilitation des oiseaux des terres arables, au Royaume-Uni, par Andy Evans, de la British Royal Society for the Protection of Birds, et David Smallshire, du Ministre britannique de lalimentation et des affaires rurales. 

Les participants ont ensuite tenu un dbat gnral, qui a port, entre autres: sur la re-conceptualisation de la biodiversit en tant que partie intgrante de lagriculture, plutt qulment externe; sur la biodiversit en tant que moteur dintensification de lagriculture dans les rgions marginalises; sur la ncessit de la promotion des communauts locales; sur le lien entre la mondialisation des marchs et les biens produits lchelon local; sur les droits et les responsabilits des agriculteurs; et sur le besoin dune volont politique forte, dun changement de paradigme, de partenariats, de recherche et dveloppement et de travail de conscientisation.

Vendredi, Watson a prsent, la Plnire, les conclusions de latelier o laccent est plac sur le besoin: de reconnatre la biodiversit en tant que partie intgrante des systmes agricoles; de renforcer la planification multipartite et multidisciplinaire, la recherche et la mise en application; de reconfigurer les marchs et les institutions; et de reconnatre la dpendance de la prservation de la biodiversit vis--vis de lagriculture.

Le compte rendu tendu de ces exposs et du dbat qui a suivi, est disponible en ligne http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num3f.html et http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num4f.html.

EDUCATION ET COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALES: Nick King, du Fonds pour la protection des espces de faune et de flore menaces dextinction, a prsid latelier sur le thme de lducation et communication environnementales pour la biodiversit. Latelier, qui sest tenu mercredi aprs-midi, a entendu des exposs sur: les programmes dducation rapide; la science locale en matire de biodiversit pour lducation scolaire; un programme de renforcement des capacits tablissant un lien entre le fonctionnement des cosystme et les changements climatiques; les communauts, la communication et les objectifs communs; et les enseignements tirs de linitiative de lUICN dans le domaine de lducation base sur le web.

Vendredi, Chouchena-Rojas a prsent les conclusions de latelier, la Plnire. Elle a dclar que les participants ont appel: des exemples concrets des avantages fournis par la prservation de la biodiversit; la responsabilit individuelle et socitale, ainsi qu une rflexion critique concernant les effets des divers choix; des mthodologies, des matriels et des valuations assortis de schmas de suivi cibls, base sur lapprentissage participatif tous ges et tous niveaux; et des mcanismes permettant aux personnes individuelles de transmettre leur savoir une large audience.

DOCUMENTATION DE LA BIODIVERSITE: Latelier sous le thme Documentation de la biodiversit: les entraves, les stratgies et les infrastructures, prsid by Gaston Achoundong, de lHerbier national camerounais, et Philippe Bouchet, du MNHN, sest droul jeudi. Latelier a tenu trois sances.

Changement des paradigmes: Les participants ont entendu des exposs sur: le Centre dinformation sur la biodiversit mondiale; la documentation de la biodiversit et les besoins de la CDB; et lorganisation de la recherche, la proprit intellectuelle et les changements scientifiques des paradigmes.

Diversit des infrastructures de la biodiversit: Les participants ont entendu des exposs sur: linfrastructure de ltude et de la prservation de la biodiversit vgtale; la bioinformatique; et la base de donnes des spcimens de la biodiversit arabe dans les muses dhistoire naturelle trangers.

Documentation de la biodiversit et traitement de la crise de la biodiversit: Les participants ont entendu des exposs sur: limportance des enqutes biologiques pour loctroi dune priorit aux mesures de prservation -- un exemple tir de lexprience malgache; la qute de programmes, de protocoles et de principes partags dans les domaines de la dcouverte, de la documentation et de la dtermination des espces; les donnes concernant la biodiversit et les cadres de rgulation des ressources gntiques; et un recensement des formes de vie marine. 

Vendredi, en Plnire, Jo Mulongoy, de la CDB, a prsent les conclusions de latelier. Il a soulign le besoin de mettre les donnes et les connaissances disponibles ayant trait la biodiversit la disposition des usagers partout dans le monde, et dacqurir des connaissances en utilisant de nouvelles mthodes et en tablissant des liens entre les principales institutions oprant dans les domaines de la prservation et de la taxonomie. Mulongoy a indiqu que les participants ont galement appel une collaboration entre les centres de collecte de donnes, dinformation taxonomique et de ressources biologiques, et pour faciliter laccs acadmique aux spcimens et aux donnes, travers une charte de bonne conduite ou des lignes directrices.

LES DEFIS POSES A LA REALISATION DE LOBJECTIF 2010: Watson a prsid latelier consacr au thme des Dfis poss la ralisation de lobjectif 2010 le financement de la recherche, qui sest droul jeudi. Les participants ont tenu une table ronde sur les principales questions ayant trait la recherche axe sur la prservation, sur le point de savoir si la recherche actuelle en matire de prservation est satisfaisante, et sur les propositions damliorer la recherche et son financement. Les participants au dbat taient: Natarajan Ishawaran, de lUNESCO; Jean-Yves Grosclaude, de lagence franaise de dveloppement; John Robinson, vice-prsident de lAssociation pour la prservation de la plante; Thomas Lovejoy, Prsident du Centre Heinz; Pierre Mathy, de la Direction Gnrale de lEnvironnement de la CE; et Peter Schei, Prsident de BirdLife International.  

Le Prsident de latelier Watson a propos des conclusions provisoires, incluant la ncessit: dun renforcement des capacits des communauts scientifiques et politiques; dun financement adquat pour la recherche, en particulier, dans les pays en dveloppement; et de limplication des ministres des finances et dautres ministres. Les participants ont galement dcid quil est besoin: dintgrer les sciences naturelles et sociales; dtablir des quipes multi- et interdisciplinaires de recherche; dvaluer les progrs, travers des donnes de base; et dlaborer le cadre ncessaire la recherche, au suivi et la formulation des politiques.

Vendredi, Mulongoy a prsent les conclusions de latelier, la Plnire, soulignant que la recherche en biodiversit doit tre interdisciplinaire, ce qui implique, entre autres, une intgration des sciences sociales, des savoirs traditionnels et des innovations et des pratiques lies la gestion de la biodiversit. Il a indiqu que les participants ont apport leur appui la fourniture dun effort coordonn sur une chelle comparable celle du projet du gnome humain, et a soulign que la gestion de la nature complexe et dynamique des cosystmes rend la substitution de tous les services cosystmiques, par la technologie, la fois difficile et onreuse.

Le compte rendu du dbat tenu durant la seconde sance de latelier, est disponible en ligne http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num4f.html.

LAPPROCHE INTEGREE EN MATIERE DE BIODIVERSITE: Latelier sur lapproche intgre en matire de biodiversit, prside par Yvon Le Maho, de lAcadmie franaise des sciences, sest droul mercredi aprs-midi. Il a comport deux sances.

Les gnes et leurs fonctions: les participants ont entendu des exposs sur: la biologie intgre; lutilisation de Hydra comme modle dvolution et de rgnration animale; les modifications gntiques qui sous-tendent les modifications morphologiques dans les populations de poissons de surface et de grottes; et le paysage gntique vers une intgration de lcologie des paysages et de la gntique des populations.

La biologie des adaptations: Des exposs ont t prsents sur ladaptation des poissons lenvironnement Antarctique, et sur lexploration des liens de connectivit et de larchitecture des rseaux de dcouvertes thrapeutiques, pour la mesure des flux mtaboliques dans les systmes adaptatifs complexes.

Vendredi, Mulongoy a prsent la Plnire un rapport sur les dbats de latelier, soulignant quil est besoin: de renforcer les approches intgres qui protgent la diversit culturale; faire usage de technologies diverses pour rpondre la complexit des questions; et traiter toutes les formes de biodiversit, y compris les sols et les organismes microbiens.

LA BIODIVERSITE ET LES ZONES URBAINES: Latelier sur la biodiversit et les zones urbaines, prsid par Jacques Weber, de lIFB, sest droul jeudi. Les participants ont entendu des exposs sur: les dfis relever et les opportunits offertes dans le domaine de la prservation de la biodiversit; la charte rgionale pour la prservation de la biodiversit et des environnements naturels; Paris et la biodiversit; la prservation et lutilisation durable de la biodiversit dans la Rserve de Biosphre de la Ceinture Verte de la Ville de So Paulo; lurbanisation et la gestion des zones vertes Stockholm et dans le parc urbain national; Stratgie de la Ville du Cap pour la biodiversit et le CUBES Urban Biosphere Reserve Group; de la biodiversit au diversits urbaines les nouveaux dfis poss la collaboration multidisciplinaire; et, les parcs, les jardins et la biodiversit dans les villes.

Vendredi, Watson a prsent les conclusions de latelier, la Plnire, mettant en exergue lappel lintensification des efforts de recherche et de gouvernance dans le domaine de la biodiversit et des zones urbaines. Il a indiqu que les participants ont conseill les autorits nationales, rgionales et municipales prendre des mesures en faveur de la biodiversit et se focaliser sur les exemples positifs comme ceux des ceintures vertes et des parcs. Soulignant limportance de la conscientisation des citoyens des villes quant au besoin de mobiliser une action pour la prservation de la biodiversit et du changement des modes de consommation, Watson a prcis que les participants ont recommand ltablissement dun rseau international des Villes et des Zones Urbaines pour la Biodiversit.

BIODIVERSITE ET SANTE: Jean-Franois Gugan, de lInstitut franais de la recherche pour la coopration et le dveloppement (IRD), a assur la coordination des travaux de latelier consacr au thme biodiversit et sant, qui sest droul jeudi, et a tenu deux sessions.

Les proccupations sanitaires mondiales: Les participants ont entendu des exposs sur: les consquences de linstabilit climatique sur la sant, prsent par Paul Epstein, de lEcole de Mdecine de Harvard; des changements mondiaux et de lmergence des maladies, prsent par Jonathan Patz, de lUniversit du Wisconsin; de la biodiversit et des risques de maladie, prsent par Richard Ostfeld, de lInstitut Millbrook des Etudes Ecosystmiques; et de lpidmiologie cosystmique pour la gestion durable dans les domaines de la foresterie et de lagriculture, prsent par Christian Lannou et Marie-Laure Desprez-Loustau, de lINRA.

Les outils modernes, les mthodes et les nouvelles manires de penser: Des exposs ont t prsents sur: les mcanismes qui sous-tendent la dynamique des maladies infectieuses, prsent par Pejman Rohani, de lUniversit de Georgie; la macro-cologie de la dynamique dmographique des maladies infectieuses, prsent par Gugan, de lIRD; et les lments fondamentaux et les zones dmergence des maladies, par Jean-Paul Gonzalez, de lIRD.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont soulign la ncessit daccrotre: la recherche intra-disciplinaire sur les maladies infectieuses, en particulier, dans lcologie urbaine; le partage des avantages tirs des dcouvertes pharmaceutiques; la reconnaissance de linterdpendance du climat et de biosphre; la diversification des systmes de production alimentaire.

Vendredi, Watson a prsent la Plnire un rapport sur les discussions de latelier. Expliquant les risques poss par les monocultures, il a prcis que les participants ont appel au rtablissement de la biodiversit dans les systmes dapprovisionnement alimentaire, aux fins de rduire la susceptibilit aux maladies, des cultures et des animaux. Il a soulign que les participants ont soulign limportance des interactions entre le climat, la biodiversit du paysage et la sant humaine. Il a fait tat galement de lobservation par les participants que les maladies mergeantes sont linterface entre les changements survenus dans la socit et dans les systmes naturels, et a identifi les cas o la biodiversit ou un habitat non perturb peut avoir un rle protecteur dans le maintien de la sant humaine. Reconnaissant limportance du suivi de la biodiversit des pathognes dans la dtection des risques mergeants, il a prcis que les participants ont recommand dtablir une commission scientifique mixte des Nations Unies regroupant lorganisation mondiale de la sant, lorganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO), le PNUE, lUNESCO, le fonds des Nations Unies pour lenfance (UNICEF) et la banque mondiale, pour tablir des passerelles entre les diverses tudes scientifiques requises.

Le compte rendu de ces exposs et des dbats qui ont suivi, est disponible en ligne http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num4f.html.

BIODIVERSITE MICROBIENNE: Latelier sur la biodiversit microbienne et la socit, prsid par Kenneth Timmis, du Centre de recherche allemand de biotechnologie, sest droul jeudi. Les participants y ont entendu des exposs sur: limpact et le potentiel de la diversit microbienne, prsent par Timmis; lvaluation de la diversit molculaire, prsent par Erko Stackebrandt, de la Collection allemande des microorganismes et des cultures cellulaires; lexploration et lexploitation de la diversit des microbes capables de dgrader les polluants, prsent par Michail Yakimov, de lInstitut italien pour la Protection de lEnvironnement des littoraux; les microbes alimentaires et la fonction viscrale, par Willem de Vos, Wageningen, du Centre des sciences alimentaires; la diversit microbienne de la rhizosphre, par Jacques Balandreau, du CNRS; les microbes animaliers, par Angeli Kodjo, de lEcole vtrinaire nationale, de Lyon; et lexploration du rseau global de la biodgradation, par Vctor de Lorenzo, de lUniversit Autonome de Madrid.

Vendredi, Mulongoy a prsent la Plnire, les conclusions de latelier, y compris le fait que les microorganismes accomplissent des fonctions cologiques complexes et vitales, mais quon nen sait pas assez sur leur diversit et leur fonction. Il a indiqu que les participants ont soulign le besoin de nouvelles mthodes daccs et de culture des microorganismes, ont dcrit lcologie des pathognes microbiens et ont caractris les ressources gntiques microbiennes.

Le compte rendu tendu de ces exposs et des dbats qui ont suivi, est disponible en ligne http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num4f.html.

LA GESTION DES PECHERIES: Serge Garcia, de la FAO, a prsid latelier qui sest droul, jeudi, sur le thme des dfis poss la gestion des pcheries. Les exposs et les dbats ont port sur: les pcheries, la biodiversit et les cosystmes marins durables; les proccupations passes et prsentes concernant la biodiversit marine; les rcentes extinctions marines; de la gestion des espces particulires la gestion des cosystmes; les changements climatiques et la gestion des pcheries; les pcheries et la gestion des ocans; les pcheries et les espces emblmatiques; les influences anthropiques sur la Mer Baltique; lexprience franaise dans le domaine des politiques de pches marines; la gestion usage multiple en Australie; les rcents dveloppements survenus dans le domaine de la gestion; et, les outils de gestion actuels et lapproche cosystmique. Latelier sest termin par un dbat gnral.

Vendredi, Watson a prsent la Plnire un rapport sur les dbats de latelier. Mettant en exergue ltat dplorable des pcheries du monde entier, il a indiqu que les participants ont appel des mthodes durables de rcolte de ressources marines. Il a dclar que latelier a galement soulign que les politiques et la gouvernance appliques dans le domaine des pcheries ont chou partout dans le monde, et quil a recommand de rguler laccs aux ressources marines et de promouvoir des mthodes dexploitation durables. Il a galement identifi les recommandations des participants de mettre au point des outils dobservation pour lvaluation des politiques de gestion des cosystmes et dtablir un groupe dexperts multidisciplinaire international sur les cosystmes marins.

LINNOVATION: Bana Bihari Jana, de lUniversit de Kalyani, en Inde, a prsid latelier consacr au thme Biodiversit la nouvelle frontire de linnovation, qui sest droul mercredi aprs-midi et jeudi matin. Latelier a tenu deux sessions.

Des connaissances de base aux sources de linnovation: Les participants ont entendu des exposs portant sur: lingnierie cologique moderne, prsent par Jana; les applications biomimtiques dans la technologie moderne, par Mark Ayre, de lagence spatiale europenne; lvaluation des produits naturels, par Rene Borges, de lInstitut indien des sciences; la cration et la mise en valeur de terres humides, par William Mitsch, de lUniversit de lEtat de lOhio; et, la biodiversit en tant que nouvel outil au service de lindustrie minire, par Moses Mugabi, de la Kasese Cobalt Company.

Innovation pour et par la biodiversit: des exposs ont t prsents sur les thmes: biotechnologie, agriculture et environnement, par Pierre-Henry Gouyon, de lUniversit de Paris-Sud; les effets des OGM sur lenvironnement et les perspectives en matire de gestion, par Roger Zangr, lAgence nationale burkinab pour la mise en valeur de la recherche; la biodiversit et linnovation agricole dans le tiers-monde, par Marc Dufumier, de lInstitut national franais dAgronomie; et, biothique et biodiversit, par David Heyd, de lUniversit Hbraque.

Vendredi, en Plnire, Watson a prsent un rapport sur les travaux de latelier, indiquant que les participants ont soulign limportance: de la reconnaissance des savoirs des communauts locales; de lintgration de la biothique dans la formation des ingnieurs, des ngociants et des dcideurs; de lamlioration des bases thique et juridique de la biodiversit; et, la recherche sur la gestion environnementale, de lattnuation de la pollution, de ladaptation des changements mondiaux, et de la valeur de la biodiversit pour le fonctionnement des cosystmes. Il a prcis que les participants ont recommand de stimuler la recherche intgrative sur les OGM, pour la dtermination de leur pertinence sociale et de leurs effets conomiques et environnementaux, et a propos que le brevetage des OGM devrait rendre les entreprises juridiquement responsables des dgts ventuels dcoulant de leur utilisation.

Le compte rendu de ces exposs et des dbats qui ont suivi, est disponible en ligne http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num3f.html et http://enb.iisd.org/crs/icb/sdvol100num4f.html

LES INDICATEURS ET LOBJECTIF 2010: Jo Mulongoy, de la CDB, Denis Couvet, du MNHN, et Dominique Richard, du MNHN, ont coordonn les travaux de latelier consacr au thme les indicateurs et lobjectif 2010. Latelier sest droul mercredi aprs-midi et jeudi matin, et a tenu trois sessions.

Les buts et les objectifs en matire de biodiversit: Les participants ont entendu des exposs sur: les objectifs scientifiques derrire les indicateurs de la biodiversit, prsent par Andrew Dobson, de lUniversit de Princeton; la science et les ODM, par Charles McNeil, du PNUD; les objectifs des aires protges, par David Sheppard, de lUICN; et les scnarios des projections visant soutenir les processus dcisionnels, par Jeffrey McNeely, de lUICN.

Les indicateurs pour lvaluation des progrs accomplis dans la ralisation des buts et objectifs: Des exposs ont t prsents sur les thmes: du suivi de la diversit vgtale dans les paysages forestiers, par Don Waller, de lUniversit du Wisconsin; les indicateurs applicables des espces multiples, sur la base dun suivi grande chelle des oiseaux communs, par Romain Juilliard, du MNHN; mesure de lvolution enregistre dans ltat de la menace pesant sur la biodiversit, avec lIndexe de la Liste Rouge, par Stuart Butchart, de BirdLife International; composition des espces ligneuses en tant quindicateur de la diversit florale forestire, par Frdric Gosselin, de Cemagref; les indicateurs des services cosystmiques des sols, par Patrick Lavelle, de lIRD; les poissons deau douce en tant que bio-indicateurs de la qualit de leau, par Sylvie Dufour, du MNHN; les agro-cosystmes et les services de pollinisation, par Alexandra-Maria Klein, de lUniversit de Gttingen; dtermination de limportance des zones semi-naturelles en tant que sources de biodiversit, par Reija Hietala-Koivu, de lUniversit de Helsinki; la fragmentation forestire, en tant quindicateur de lintgrit cosystmique, par Cristin Echeverra, de lUniversit Australe du Chili; les critres et indicateurs de la gestion forestire durable, par Carol Colfer, du CIFOR; et les indicateurs des changements survenus dans les paysages dans le cadre de diffrents scnarios des politiques agricoles, par Eva Cudlnov, de lInstitut tchque de lcologie des paysages.

Communication aux dcideurs et au grand public: Les participants ont entendu des exposs sur: les opportunits offertes et les dfis poss dans lintgration des buts, des objectifs et des indicateurs dans les stratgies, les politiques et les plans daction nationaux, prsent par Alfred Oteng-Yeboah, du Ghana; la communication des indicateurs cologiques aux dcideurs et au public, par Virginia Dale, des Etats-Unis; et, les stratgies de gestion des donnes pour la fourniture dindicateurs aux chelons national, rgional et international, par Jerry Harrison, du Centre du PNUE pour le suivi de la prservation mondiale.

Vendredi, en Plnire, Mulongoy a prsent les conclusions de latelier, signalant que les participants ont soulign le besoin: de regrouper les indicateurs; de rattacher le suivi aux indicateurs et la recherche; et la mise en place dun cadre pour le programme de la recherche mondiale, qui permettrait, entre autres, lestimation des cots de lutilisation des indicateurs de suivi.

DIVERSITE BIOLOGIQUE ET CULTURALE: Jeudi, Edvard Hviding, de lUniversit de Bergen, a prsid latelier sur le thme Diversit biologique et culturale le challenge du savoir local, des pratiques et des vues mondiales. Les participants ont entendu des exposs sur: Gestion de la biodiversit les questions de linformation et du pouvoir; la diversit dans la terminologie Saami concernant les rennes et la neige; lengendrement du savoir dans  les Andes centrale du Prou; la biodiversit, les systmes de gestion traditionnelle et les moyens dexistence; et lapproche autochtone dans la planification communautaire de lutilisation des terres; et,la connaissance et gestion de la biodiversit dans les Iles Salomon.

Une table ronde a t organise sur loctroi dune valeur locale au savoir local en France, avec de brefs exposs sur: la biodiversit et les communauts de Guyane franaise; les communauts locales -- mdiateur entre les diffrents types de savoirs; Produits locaux, les indicateurs gographiques et les normes sanitaires; le challenge de la prservation et la pertinence des savoirs locaux; et la transhumance des ovins et le savoir des pasteurs.

Vendredi, Mulongoy a prsent les conclusions de latelier, notamment le besoin de lancer ou de renforcer les programmes de recherche tablissant un lien entre la biodiversit et les moyens dexistence. Soulignant que la prservation de la biodiversit peut contribuer lallgement de la pauvret et vice-versa, il a prcis que les participants ont encourag lintgration de lobjectif 2010 et des OMD, en tenant compte du savoir local.

LES REGIMES DAPPROPRIATION ET LES SYSTEMES DE GESTION: Latelier consacr au thme Rgimes dappropriation et systmes de gestion, prsid par Arun Agrawal, de lUniversit du Michigan, sest droul mercredi aprs-midi. Les participants ont entendu des exposs, suivis par des dbats, sur: la lgitimation de la gouvernance de la prservation; les dilemmes de la gestion et de la gouvernance de la biodiversit; le lien entre lallgement de la pauvret et la prservation de la biodiversit; et, le contexte institutionnel communautaire des innovations technologiques et des systmes dinformation.  

Vendredi, lors de la prsentation, la Plnire, du rapport sur les dbats de latelier, Watson a indiqu que les participants ont soulign limportance: de lamlioration de la comprhension des liens entre pauvret et biodiversit; de la rponse au contexte politique et des spcificits locales; et la mise en place de mesures incitatives appropries, telles que les droits de proprit et les politiques fiscales dans les rgimes traitant de lappropriation, de la gestion, de laccs et de lutilisation de la biodiversit. Il a dclar que les participants ont galement soulign limportance de lintgration intersectorielle et de lchelle spatiale de la prservation de la biodiversit et de lallgement de la pauvret. Martha Chouchena-Rojas, de lUICN, a ajout limportance: des liens fonctionnels entre la prservation de la biodiversit et lradication de la pauvret; des savoirs nouveaux et innovants et des mesures incitatrices pour une prservation efficace; et de la conception, de la mise en uvre et du suivi des projets, sur la base de lquit, de lefficacit et de la durabilit.

GESTION DURABLE DE LA BIODIVERSITE TROPICALE ET SUBTROPICALE: Latelier consacr au thmeGestion durable de la biodiversit tropicales et subtropicale les les et les forts sest droul mercredi et jeudi. 

Les forts: Les participants la session consacre aux forts, prside par Pekka Patosaari, Secrtaire gnral du Forum des Nations Unies sur les Forts, ont entendu des exposs sur: les ngociations internationales et la vision franaise; limpact cologique de la demande internationale en matire de bois tropicaux; lapproche cosystmique dans la gestion forestire durable; et le challenge de la gouvernance dans le domaine de la gestion de la biodiversit des forts tropicales. Une table ronde a t tenue sur la question de la gouvernance au service des forts tropicales et subtropicales.

Les les: Les participants la session consacre aux les, prside par Daniel Simberloff, de lUniversit du Tennessee, ont entendu des exposs sur: la biodiversit insulaire, le dveloppement durable et les invasions biologiques; les pays insulaires et lobjectif 2010; le dclin de la biodiversit dans les Iles Mascarene; la gestion de la biodiversit insulaire dans lArchipel de Madeira; les aires protges sur lle de Madagascar, en tant que nouvelle vision pour la lutte contre la pauvret; les stratgies favorisant les bonnes pratiques mondiales, dans le domaine de la gestion de la biodiversit, des espces envahissantes et des dveloppements survenus sur les les; et, lutilisation du savoir traditionnel dans la gestion de la biodiversit en Ocanie.

Vendredi, Watson a prsent les conclusions de latelier la Plnire. Au sujet des forts, il a soulign que les forts tropicales contiennent une bonne proportion de la biodiversit terrestre et quelles font lobjet de dbats sociaux et de processus de ngociation intergouvernementaux. Watson a indiqu que les participants ont soulign le taux alarmant du dboisement et ont propos: de reconnatre la biodiversit forestire lextrieur des aires protge et le rle des forts dans la rduction de la pauvret; et dintgrer lapproche cosystmique dans les politiques forestires. Il a signal que les participants ont galement appel une recherche pour lamlioration des outils de la gouvernance forestire, tous les niveaux, et pour tirer des enseignements des russites et des checs vcus dans le domaine de la prservation et de lutilisation durable des forts.

Mettant en relief les circonstances particulires des les, et notamment les zones cruciales et les domaines riches en endmismes et vulnrables aux espces envahissantes, Watson a dclar que les participants ont recommand de mobiliser les ressources et de mettre en place des rgulations. Mettant en relief limportance des rseaux pour le partage des pratiques et des savoirs en matire de gouvernance, il a prcis que la session de latelier a soulign que la recherche peut anticiper les effets des changements mondiaux sur la biodiversit des les.

SESSION DE CLTURE

Vendredi, Bernard Bachelier, conseiller ministre dlgu franais de la recherche, a ouvert la session finale et la Plnire de clture. 

Aprs la prsentation des rapports concernant les dbats des ateliers, par Jo Mulongoy, de la CDB, Robert Watson, de la Banque mondiale, et Martha Chouchena-Rojas, de lUICN, une table ronde a t tenue. Charles Perrings, de lUniversit de York, a dclar que la Confrence de Paris a montr le besoin dun changement dans notre manire de faire, pour viter des prjudices futurs. Il a soulign la ncessit dtablir un cadre temporel pour laction, et a indiqu que lobjectif 2010 nest quune premire tape du chemin parcourir, qui requiert la science pour aider dterminer les changements politiques et pour amliorer les capacits dcisionnelles.

Robert Barbault, du MNHN, a soulign limportance du dveloppement des connaissances relatives la biodiversit et de lengagement en faveur du concept de dveloppement durable.

Jos Sarukhn, de lInstitut national mexicain de lcologie, a rendu hommage la Confrence, pour  avoir mis en prsence un large ventail de points de vue sur la biodiversit. Il a dclar quen dpit de la pnurie des donnes, on en sait assez pour prendre des mesures ds prsent. Il a soulign le besoin de placer la prservation de la prservation de la biodiversit la tte de lordre du jour politique.

Laurence Tubiana, Directrice de lIDDRI, a dclar que la Confrence a renforc le fait que la biodiversit est un bien mondial linterface de la science et de la politique. Elle a soulign que la Confrence a galement montr que les instruments multilatraux doivent tre amliors et leur intgration, accrue, et que les scientifiques veulent fournir aux dcideurs les outils ncessaires.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont soulign le besoin dtablir des codes de bonnes pratiques, ainsi que de dterminer et dentreprendre une recherche sur les indicateurs. Un participant a pos la question de savoir comment la communaut scientifique peut communiquer avec les dcideurs. Sarukhan a dclar que les donnes fournies devraient tre axes sur les problmes rencontrs. Perrings a soulign le besoin de dterminer des indicateurs de biodiversit attractifs. Tubiana a indiqu qu la fois les dcideurs politiques et la socit civile doivent tre sollicits dagir en faveur de la prservation de la biodiversit.

Dans sa dclaration de clture, Xavier Darcos, ministre dlgu franais de la coopration et du dveloppement, a soulign que la Confrence de Paris a ralis ses objectifs quant la dtermination des besoins de la recherche et lamlioration de la prise de conscience publique. Reconnaissant que la pauvret extrme existe encore dans de nombreux pays riches en biodiversit, il a indiqu que les efforts visant traiter les dfis environnementaux et le challenge de la rduction de la pauvret, doivent tre conjugus et que la solidarit internationale est ncessaire pour la ralisation du dveloppement durable. Le ministre Darcos a mis en exergue lengagement de la France: contribuer au renforcement des capacits des pays en dveloppement; promouvoir le dialogue entre le Nord et le Sud, en particulier dans le domaine de laccs et du partage des avantages; intgrer la protection du savoir local dans les lgislations nationales; et accrotre les fonds destins la communaut scientifique.

Michel Loreau, Prsident du Comit Scientifique de la Confrence, a prsent la version finale de la Dclaration de Paris sur la Biodiversit, un appel lanc par les scientifiques en faveur de la biodiversit.

Mark Collins, Prsident du Comit dOrganisation de la Confrence, a prsent une dclaration au nom de la Confrence, dans son ensemble, sur la base de ses exposs et de ses dbats, et de la Dclaration de Paris.

Eric Cornut, Prsident de Novartis-France, sest flicit de la tentative de la Confrence, dimpliquer la communaut du commerce et de lindustrie. Il a affirm que de nombreuses entreprises sont dj impliques et partagent lengagement en faveur de la prservation de la biodiversit. Il a mis en relief limportance du partage quitable des avantages tirs de lutilisation des ressources gntiques, et a rappel le partenariat tabli entre le Conseil Mondial du Commerce et de lIndustrie pour le Dveloppement Durable et lUICN,  en tant quapproche pragmatique regroupant le secteur du commerce et de lindustrie et la communaut de la biodiversit.

Rappelant que lUNESCO est la seule agence scientifique des Nations Unis, Walter Erdelen, de lUNESCO, a soulign limportance de lUNESCO, pour la prise en considration des rsultats et pour la participation dans le suivi de la Confrence de Paris. Erdelen a identifi les initiatives scientifiques et les programmes de suivi ayant trait la biodiversit, dans lesquelles lUNESCO est en train de collaborer avec dautres organisations intergouvernementales. Il a galement indiqu que lUNESCO est prt sassocier un groupe dexperts international sur la biodiversit.

Pierre Valette, de la Direction gnrale de la recherche, la CE, a dclar quil existe, au sein de lUE, nombre de bases de donnes et de programmes qui sont ouverts tous les pays et qui peuvent tre utiliss pour la prservation de la biodiversit. Il a exprim lespoir de voir les rsultats de la Confrence, aider fournir des donnes la gouvernance de la biodiversit et aux processus dcisionnels.

Charles Rabotoarison, ministre malgache de lenvironnement, a dclar que la Dclaration de Paris pour la Biodiversit nous rappelle les dfis poss la prservation de la biodiversit ainsi que les responsabilits qui sont les ntres, soulignant que les tres humains la fois du Nord et du Sud sont responsables de lrosion du capital naturel de la plante. Le ministre Rabotoarison a soulign le besoin de renforcer lexpertise scientifique, en particulier, des pays du Sud, et de promouvoir linitiative internationale en faveur dune meilleure comprhension de la prservation de la biodiversit.

Carlos Rodrguez Echandi, ministre de lenvironnement et de lnergie du Costa Rica, a soulign que les dfis poss la prservation de la biodiversit sont non seulement dordre scientifique mais galement dordre politique. Mettant en relief la priorit accorde aux proccupations conomiques et de dfense, il a dplor le peu dattention accorde par les dcideurs la biodiversit et de lenvironnement, a propos llaboration du concept de rcolte cologique, et a appel un changement des valeurs.

Elliot Morley, ministre britannique de lenvironnement et de lagroenvironnement, a soulign le besoin de reconnatre les biens et les services fournis par la biodiversit, ainsi que leurs liens avec les moyens de vivre et le bien tre des tres humains. Il a indiqu que la difficult rside dans la transmission de ce message lensemble des ministres, et pas seulement aux ministres de lenvironnement, et a plaid pour: le renforcement de la science de la biodiversit, tous les niveaux; le renforcement des capacits scientifiques, en particulier, dans les pays en dveloppement; la coordination des efforts scientifiques; et lamlioration des structures gouvernementales de soutien la recherche.

Rappelant les conclusions de la Confrence sur limportance de la biodiversit pour le bien tre humain, Franois dAubert, ministre dlgu franais de la recherche, a appel: une science interdisciplinaire amliore, pour renforcer les politiques gouvernementales et les ngociations internationales; llaboration dinstruments de march et dindicateurs; limplication volontaire du secteur de lentreprise; au renforcement des capacits, en particulier des pays en dveloppement; et la solidarit internationale. Le ministre dAubert a promis lengagement de la France en faveur de la ralisation de lobjectif 2010, travers une coopration internationale intensifie.

Bernard Bachelier, conseiller auprs du ministre dlgu franais de la recherche, a cltur la runion 12h40.

Dclaration de Paris pour la Biodiversit: La Dclaration comprend trois parties et recommandations.

La premire partie stipule que la biodiversit, en tant que patrimoine naturel et de ressource vitale de toute lhumanit:

  • est une source de valeurs esthtiques, spirituelles, culturelles et rcratives;

  • fournit des biens qui ont des valeurs usage direct, tels que lalimentation, le bois et les produits pharmaceutiques;

  • soutient et renforce les services cosystmiques desquels dpendent indirectement les socits humaines, notamment lentretien de la qualit de leau, de lair et des sols, et la rsistance des cosystme, aux changements; et

  • fournit aux socits humaines des opportunits dadaptation aux besoins et aux circonstances qui changent, et de dcouverte de nouveaux produits et de nouvelles technologies.

La deuxime partie reconnat que la biodiversit est en train dtre dtruite de manire irrversible par les activits humaines, soulignant que:

  • les tre humains sont en train daltrer lenvironnement, un rythme sans prcdent, affectant le dveloppement durable et la qualit de vie;

  • es espces sont en train dtre rodes un rythme qui est prs de 100 fois plus rapide que la moyenne des rythmes naturels;

  • l'rosion grande chelle est irrversible; et

  • les causes profondes de la destruction sont de nature dmographique, conomique et institutionnelle.

La troisime partie stipule quun grand effort est ncessaire pour dcouvrir, comprendre, prserver et utiliser de manire durable la biodiversit, y compris:

  • des mesures immdiates vigoureuses pour raliser les ODM et pour sassurer de la scurit alimentaire, de la sant humaine et de la qualit de vie;

  • un effort international coordonn visant mobiliser les scientifiques pour la diffusion des connaissances relatives la biodiversit; et

  • l'intgration de la conservation et de lutilisation durable dans le dveloppement conomique et social.

Sur cette plate-forme, les gouvernements, les dcideurs et les citoyens sont encourags entreprendre les actions ncessaires, notamment:

  • la mise en place de programmes de recherche interdisciplinaire ambitieux;

  • l'intgration de la biodiversit dans les critres de toutes les dcisions conomiques et politiques et dans la gestion environnementale;

  • l'amlioration de lducation et de la conscientisation du public; et

  • la fourniture d'un effort majeur pour le renforcement des capacits, en particulier des pays en dveloppement.

La Dclaration a appel galement la mise en place dun mcanisme international intgrant des lments intergouvernementaux et non gouvernementaux, et adosss sur les initiatives et les institutions disponibles, pour la fourniture de donnes, la dtermination des priorits et linformation des conventions ayant trait la biodiversit.

Dclaration de la Confrence: La dclaration appelle lengagement des gouvernements concrtiser lobjectif 2010, en tant que condition du dveloppement durable, et reconnat que:

  • la biodiversit est une ressource vitale mal apprcie qui constitue la base des ODM;

  • la biodiversit est en train dtre dtruite de manire irrversible par les tres humains, un rythme sans prcdent;

  • moins dun ralentissement important du rythme actuel de lrosion de la biodiversit, les efforts visant rduire la pauvret sont vous lchec; et

  • bien que les connaissances actuelles soient suffisantes pour justifier une action immdiate, de grands efforts restent ncessaires pour le comblement des lacunes.

La dclaration encourage:

  • les gouvernements, prendre toutes les mesures ncessaires la concrtisation de lobjectif 2010, y compris le renforcement des capacits;

  • la socit civile et le secteur priv, entreprendre des actions en phase avec lobjectif 2010; et

  • la communaut scientifique, mettre en place une coordination nationale et internationale plus importante.

La dclaration appelle galement :

  • des ressources publiques et prives pour la comprhension et la conservation de la biodiversit;

  • une communication entre les divers acteurs, y compris des liens avec les communauts locales et autochtones; et

  • une coopration et des synergies plus importantes entre les Parties aux, et les secrtariats des, accords environnementaux multilatraux.

Enfin, la dclaration recommande, en rponse la proposition faite par le Prsident franais Jacques Chirac, le lancement dun processus consultatif multipartites international pour la dtermination du besoin dun mcanisme international charg de fournir une valuation scientifique des donnes et des options politiques requises dans les domaines de la prise de dcision, et adoss sur les organes et les activits disponibles. 

REUNIONS A VENIR

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LEAU POUR LALIMENTATION ET LES  ECOSYSTEMES: Cette confrence, organise par la FAO et le Gouvernement des Pays-Bas, se runira du 31 janvier - 5 fvrier 2005, La Haye, aux Pays-Bas. Elle constituera une plate-forme pour le traitement de lharmonisation de la production alimentaire et de la gestion cosystmique et ses rsultats seront transmis en guise de contribution, la treizime session de la Commission du Dveloppement Durable (CDD-13) et aux travaux pertinents mens dans le cadre de la CBD, de la Convention de Ramsar et du Plan de Mise en Application de Johannesburg. Pour en savoir davantage, contacter: Mathieu Pinkers, Dutch Ministry of Agriculture, Nature and Food Quality; e-mail: m.j.h.p.pinkers@minlnv.nl; Internet: http://www.fao.org/ag/wfe2005/

GEST-12 DE RAMSAR: La 12e runion du Groupe charg de lEvaluation Scientifique et Technique (GEST) de la Convention de Ramsar, se droulera du 1er au 4 fvrier 2005, Gland, en Suisse. Pour plus de renseignements, contacter: Ramsar Convention Secretariat; tel: +41-22-999-0170; fax: +41-22-999-0169; e-mail: ramsar@ramsar.org; Internet: http://ramsar.org/w.n.strp-datechange.htm

OSASTT-10 DE LA CDB: La 10e runion de lOrgane Subsidiaire de la CDB charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques (OSASTT-10) aura lieu du 7 au 11 fvrier 2005, Bangkok, en Thalande. Le thme de lOSASTT-10 sera la biodiversit insulaire. Pour les dtails, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org/doc/meeting.aspx?mtg=SBSTTA-10

TROISIEME REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL DE COMPOSITION NON LIMITEE SUR LACCES ET LE PARTAGE DES AVANTAGES: Cette runion se droulera la suite de lOSASTT-10, du 14 au 18 fvrier 2005, Bangkok, en Thalande. Le Groupe de Travail examinera: la nature, la porte et les lments devant figurer dans le rgime international daccs et de partage des avantages; les termes et les dfinitions; et lutilisation possible de certificats dorigine/de source/de provenance lgale et les mesures dappui au respect des dispositions, lies au consentement pralable en connaissance de cause et termes de laccord mutuel. Pour dautres renseignements, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org/doc/meeting.aspx?mtg=ABSWG-03

TROISIEME CONFERENCE INTERNATIONALE: LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE EN TANT QUE STYLE DE VIE: Cette Confrence, qui se tiendra du 21 au 26 fvrier 2005, Kota Kinabalu, Sabah, en Malaisie, est organise par lInstitut pour la Biologie Tropicale et la Conservation. Avec un accent plac sur laccroissement des partenariats entre les dcideurs et les communauts locales, et sur lintgration de lindustrie dans la conservation de la biodiversit, la runion traitera des rgles et rgulations, de la conservation travers les partenariats, les mcanismes de march, et les modles communautaires alternatifs en matire dutilisation durable de la biodiversit. Pour en savoir davantage, contacter: Bornean Biodiversity and Ecosystem Conservation; fax: +60-088-320291; e-mail: bbec@sabah.gov.my; Internet: http://www.bbec.sabah.gov.my/overall/1stannouncement2005.htm

NOUVEAUX COURANTS DANS LA CONSERVATION DES SYSTEMES DEAU DOUCE: SYMPOSIUM SUR LA SCIENCE DE LA BIODIVERSITE: Ce symposium, organis par le Muse Amricain dHistoire Naturelle, se tiendra les 7 et 8 avril 2005, New York, aux Etats-Unis. Le Symposium vise mettre en lumire les rcentes initiatives russies dans le domaine de la conservation des eaux douces, dbattre des ides et des outils, et explorer la manire et les endroits o ces innovations pourraient tre appliques sur le terrain. Pour dautres dtails, contacter: Fiona Brady, American Museum of Natural History; tel: +1-212-496-3431; fax: +1-212-769-5292; e-mail: brady@amnh.org; Internet: http://cbc.amnh.org/symposia/freshwater/

CDD-13: La treizime session de la Commission du Dveloppement Durable aura lieu du 11 au 22 avril 2005, au Sige des Nations Unies New York, aux Etats-Unis. La CDD-13 se focalisera sur leau, lassainissement et les tablissements humains. Pour de plus amples renseignements, contacter: UN DSD; tel: +1-212-963-2803; fax: +1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd/

FNUF-5: La cinquime session du Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF) se tiendra du 16 au 27 mai 2005, au sige des Nations Unies New York, aux Etats-Unis. Cette runion reprsentera la conclusion du mandat quinquennal du FNUF et procdera lexamen de lavenir du processus. Pour les dtails, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; internet: http://www.un.org/esa/forests/session.html

CdP/RdP-2 PROTOCOLE SUR LA PREVENTION DES RISQUES DE LA BIOTECHNOLOGIE: La deuxime runion de la Confrence des Parties la CDB sigeant en tant que Runion des Parties au Protocole de Cartagena sur la Prvention des Risques de la Biotechnologie (CdP/RdP-2) se tiendra du 30 mai au 3 juin 2005, Montral, au Canada. La runion examinera: les conditions exiges dans la notification; lvaluation et la gestion des risques; la responsabilit et la rparation; les considrations socio-conomiques; la manipulation, le transport, lemballage et lidentification; les questions relatives aux mcanisme de financement et aux ressources financires; et, la coopration avec dautres organisations. Pour plus dinformations, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/doc/meeting.aspx?mtg=MOP-02

REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL DE COMPOSITION NON LIMITEE SUR LES AIRES PROTEGEES: Cette runion de la CDB se tiendra du 13 au 17 juin 2005, Montecatini, en Italie. Pour les dtails, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.aspx

EDITION 2005 DE LA CONFERENCE SUR LA SANTE ET LA BIODIVERSITE: Cette Confrence, qui se tiendra du 23 au 25 aot 2005, Galway, en Irlande, vise mettre en exergue limportance de la biodiversit et des services cosystmiques pour la sant humaine dans le monde, promouvoir la biodiversit en tant que composante essentielle de la ralisation des ODM, et mettre en lumire les risques que les effets des activits humaines sur les cosystmes et la biodiversit, posent la sant et au bien-tre des tres humains. Pour plus de renseignements, contacter: Elizabeth Dippie; tel: +353-9176-5640; fax: +353-9176-5641; e-mail: info@cohab2005.com; Internet: http://www.cohab2005.com/summary.htm

COP-7 DE LA CCD: La septime Confrence des Parties la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification (UNCCD) est prvue du 17 au 28 octobre 2005, Bonn, en Allemagne. Pour en savoir davantage, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int/main.php

CdP-9 DE RAMSAR: La 9e Confrence des Parties la Convention de Ramsar sur les Zones Humides se runira du 7 au 15 novembre 2005, Kampala, en Ouganda. Pour plus dinformations, contacter: Dwight Peck, Communications Officer; tel: +41-22-999-0170; fax: +41-22-999-0169; e-mail: peck@ramsar.org; Internet: http://www.ugandawetlands.org/Cop9/index.htm

CONFERENCE SCIENTIFIQUE OUVERTE DIVERSITAS: La premire Confrence Scientifique Ouverte DIVERSITAS se droulera du 9 au 12 novembre 2005, Oaxaca, au Mexique. Cette Confrence sera base sur le thme Intgration de la science de la biodiversit pour le bien-tre des tres humains. Pour de plus amples renseignements, contacter: DIVERSITAS Secretariat; tel: +33-1-45-25-95-25; fax: +33-1-42-88-94-31; e-mail: info@diversitas-osc1.org; Internet: http://www.diversitas-osc1.org/

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Participants

National governments
US
Negotiating blocs
European Union
Non-state coalitions
Youth

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