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Summary report, 30 January 2007

La Consultation rgionale nord-amricaine du Processus consultatif vers un Mcanisme international dexpertise scientifique sur la biodiversit (IMoSEB) sest tenue les 30 et 31 janvier 2007 Montral, Qubec, Canada. La premire dune srie de consultations rgionales organises pour le processus vers un IMoSEB, la runion de Montral a rassembl plus de 60 experts et responsables venus du Canada, du Mexique, des tats-Unis, ainsi que d organisations internationales. Les participants ont cout des exposs, chang des points de vue et dbattu de diverses options sur un ventuel IMoSEB, lors des sances plnires et au sein de trois groupes de travail. Cette runion de deux jours na pas abouti un consensus sur un nouveau mcanisme. Toutefois, elle a donn lieu lchange dun certain nombre de points de vue et llaboration des propositions qui devront guider le futur dbat sur cette question.

UN BREF HISTORIQUE DU PROCESSUS CONSULTATIF VERS UN IMOSEB

La proposition de mettre en place un IMoSEB avait t initialement prsente lors de la Confrence de Paris sur la biodiversit, la science et la gouvernance tenue en janvier 2005 (Voir le rapport des Services d'information de lIIDD : http://enb.iisd.org/crs/icb/). La proposition portait essentiellement sur une consultation visant examiner la ncessit, la porte et la forme ventuelle dun mcanisme international dexpertise scientifique sur la biodiversit.

La proposition bnficiait de lappui politique du Prsident franais Jacques Chirac et du gouvernement franais. En novembre 2005, elle reut galement le soutien des scientifiques participant la premire Confrence scientifique ouverte de DIVERSITAS, organise Oaxaca, Mexique. Cette confrence a plaid pour la cration dun  groupe scientifique international bien approvisionn  sur la biodiversit.

On procda alors au lancement dun processus consultatif dot dun Comit directeur international (CDI), dun Comit excutif et dun Secrtariat excutif rattach lInstitut franais de la Biodiversit et bas Montpellier, France, mis en place pour encourager et faciliter les discussions. Le CDI est un groupe ouvert compos denviron 90 membres, incluant des scientifiques, des reprsentants de gouvernements, des organisations intergouvernementales, internationales et non gouvernementales, ainsi que des reprsentants des communauts autochtones et locales. Ce Comit sest runi pour la premire fois Paris les 21 et 22 fvrier 2006. Les participants y ont dcid que le systme actuel de rduction du dcalage entre la science et la politique dans le domaine de la biodiversit ncessite de nouvelles amliorations, et quune consultation permettrait didentifier les lacunes et les besoins ventuels au niveau de linterface science politique des processus actuels et de formuler des mesures appropries.

Le CDI demanda au Comit excutif de proposer un plan daction pour la phase de consultation. Il fut dcid que la consultation devrait dbuter avec llaboration dtudes de cas et de ractions pertinentes, et serait suivie par une plus large consultation. Un certain nombre dtudes de cas ont t entreprises en 2006, alors que par ailleurs, lide dun IMoSEB faisait lobjet de dbats dans le cadre dun certain nombre dvnements, notamment la huitime confrence des Parties de la Convention sur la diversit biologique (CdP-8 CDB) tenue en mars 2006, et un atelier sur "llaboration dune interface science politique pour la gouvernance globale de la biodiversit", tenu Leipzig, Allemagne, en octobre 2006.

sa deuxime runion en dcembre 2006, le Comit excutif a examin les rsultats des tudes de cas, et a pos les bases pour de plus larges consultations sur tout IMoSEB susceptible dtre mis en place, travers lidentification dune srie de  besoins et doptions.

Le rapport sur ces besoins et ces options a t distribu aux membres du Comit directeur international pour recueillir leurs observations, et un document synthtisant les ides, intitul  Rponses des membres du CDI : Document sur les besoins et les options , fut labor par le Secrtariat du Processus consultatif vers un IMoSEB, et distribu en janvier 2007.

Le document avait pour objectif daider les participants une srie de consultations rgionales prvues pour 2007. Les rsultats de ces consultations seront examins par le CDI la fin de 2007, lorsquil devra rdiger les recommandations en vue de leur examen la CdP-9 de la CDB en mai 2008. La consultation de Montral, qui est lobjet du prsent rapport, tait la premire de ces consultations rgionales.

COMPTE RENDU DE LA CONSULTATION

SANCE PLNIRE

OUVERTURE DE LA RUNION : John Karau, Directeur du Bureau de la Convention sur la biodiversit (CDB) de Environnement Canada, a prsid cette runion. Il a remerci les partenaires pour leur appui et leur assistance lors de la prparation de cette consultation rgionale nord-amricaine vers un IMoSEB. Il a soulign que la consultation est adaptable et flexible, et que cette premire consultation rgionale devrait tre en quelque sorte exprimentale. Il a ensuite prsent plusieurs orateurs qui allaient faire des exposs sur diffrentes perspectives rgionales et nationales et fournir des informations gnrales sur le processus vers un IMoSEB.

COOPRATION NORD-AMRICAINEUNE PERSPECTIVE DE LA CCE : Felipe Adrin Vzquez, Directeur excutif de la Commission de coopration environnementale (CCE) en Amrique du Nord, a prsent un aperu de la CCE, expliquant quelle a t mise en place par le Canada, le Mexique et les tats-Unis pour se pencher sur les questions environnementales rgionales. Il a soulign les dfis culturels, juridiques et conomiques qui se posent dans ces pays lorsquil sagit de la mise en uvre de lagenda de la biodiversit, et a mis laccent sur leurs besoins communs en ce qui concerne la protection de lenvironnement. Il a relev que la stratgie de la CCE pour la biodiversit est centre sur 14 des rgions les plus cologiquement menaces de lAmrique du Nord, et a indiqu que cet organisme espre faciliter la collaboration entre ses programmes.

HISTORIQUE DU PROCESSUS DE CONSULTATION VERS UN IMoSEB : Didier Babin, Secrtaire excutif du Processus consultatif vers un IMoSEB et Point focal national pour la France pour lOrgane Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques (OSASTT) de la CDB, a mis en exergue les graves dfis actuels poss par la prservation de la biodiversit. Il a expliqu que le processus consultatif vers un IMoSEB se propose de relever ces dfis en fournissant une  interface commune entre lexpertise et la prise de dcisions . Il a soulign que lIMoSEB nexiste pas pour le moment, mais quil constitue une ide qui, une fois adopte, devra tre dveloppe par des groupes comme celui-ci. Il a expos les grandes lignes de lhistoire du processus de consultation vers un IMoSEB, expliquant les tapes prvues pour 2007, notamment : une srie de consultations rgionales qui, espre-t-il, permettraient didentifier les besoins, les obstacles, les possibilits et les options pour un IMoSEB. Il a expliqu qu la fin de 2007, le CDI se runira de nouveau pour finaliser les recommandations et les propositions, sur la base des rsultats des consultations, afin de les soumettre pour examen la CdP-9 de la CBD en mai 2008.

Anne Larigauderie du Secrtariat excutif de lIMOSEB et Directrice excutive de DIVERTAS, a rsum le document intitul  Rponses des membres du Comit directeur international : Besoins et Options. Soulignant la ncessit de sappuyer sur cette base et daccueillir dautres observations, elle a class les besoins dans trois catgories : lincorporation de connaissances scientifiques et dautres connaissances pertinentes dans le processus de prise de dcision; le renforcement des capacits scientifiques en matire de prvision; et amlioration de la communication entre les parties prenantes. Pour lancer les discussions et le dbat, elle a prsent les quatre options potentielles identifies dans le document : les modles bass sur la ralisation dun nouveau partenariat entre les mcanismes scientifiques existants; renforcer les mcanismes existants; crer un nouveau mcanisme qui sinspire vaguement du Groupe dexperts intergouvernemental sur lvolution du climat, (GIEC); et demander au GIEC dinclure une composante biodiversit dans ses activits.

Les participants ont pos la question de savoir qui dfinit la connaissance  pertinente , quel rle devra jouer les savoirs traditionnels dans un IMoSEB ventuel, le langage appropri reliant science et politique, ainsi que des questions sur les conclusions de ltude de cas sur la grippe aviaire. En rponse, Anne Larigauderie a indiqu que lIMoSEB nexiste pas encore, et que ce mcanisme serait constitu en partie grce aux contributions recueillies cette runion; elle a plaid pour une participation accrue des experts la prise des dcisions au niveau international.

LUTILISATION DE LA SCIENCE DANS LA FORMULATION DE LA POLITIQUE NATIONALE DE CONSERVATION DE LA BIODIVERSIT ET DE SON UTILISATION DURABLE DANS TOUS LES SECTEURS AU MEXIQUE : Jorge Sobern de lUniversit du Kansas, a prsent une tude de cas sur lexprience du Mexique dans lutilisation de la science pour formuler la politique nationale. En particulier, il a soulign que lchelle de linformation sur la biodiversit affecte la prise de dcision du fait que les parties prenantes et les perspectives varient diffrents niveaux. Il a indiqu que les tudes grande chelle avec un faible niveau de rsolution ont le potentiel daider la prise de dcisions aux niveaux international et national, alors que les tudes petite chelle, mais avec un niveau de rsolution lev, sont mieux adaptes pour les dcisions aux niveaux local, rgional et national. Pour illustrer les diffrences aux niveaux local, rgional et national, il a cit plusieurs tudes despces menes au Mexique. Il a indiqu quun IMoSEB, contrairement au GIEC, ne peut pas toujours utiliser les informations large chelle, et que la russite ou lchec de lIMoSEB dpendra de la nature de son mandat.

PERSPECTIVES DES TATS-UNIS SUR LES BESOINS ET LES OPTIONS POUR UN IMoSEB : Leonard Hirsch de la Smithsonian Institution, a soulign la ncessit dun modle du 21e sicle de linterface science-politique qui value les meilleures pratiques et les leons apprises, pour les utilisateurs et ceux chargs de la mise en uvre de la conservation de la biodiversit. Il a relev la ncessit aussi dimpliquer les experts en biodiversit, les valuateurs de programmes, les experts en sciences sociales, les gouvernements et les utilisateurs locaux dans ces valuations, et a mis en exergue le Mcanisme scientifique de la biodiversit pour lvaluation des outils de recherche et de gestion (B-SMART), considr comme un moyen dutiliser la connaissance scientifique pour conserver efficacement la biodiversit au niveau local. Il a propos quun tel mcanisme pourrait utiliser une approche de type wiki  axe sur la communaut, ce qui permettrait dviter un modle dductif et de rduire les cots.

PARTENARIAT FDRAL DU CANADA EN MATIRE d'information SUR LA BIODIVERSIT : Ole Hendrickson, d Environnement Canada, a parl du Partenariat fdral du Canada en matire d'information sur la biodiversit. Il a expliqu que ce Partenariat constitue un effort de collaboration entre sept agences sur la gestion des informations lies la biodiversit. Il a mis laccent sur lhistorique du partenariat, insistant sur son volution en cours, notamment sur lattention particulire accorde aux activits intgres ou horizontales travers les dpartements. Il a parl du  quoi, du pourquoi et du comment  du Partenariat, et a relev les activits en cours au niveau national et international et a mis par ailleurs laccent sur les rcentes propositions en vue dun nouveau financement significatif dans ce domaine, ce qui permettrait dtendre les activits au-del du niveau fdral et aux autres parties prenantes.

DISCUSSIONS : Les participants ont tenu des discussions sur les exposs et sur le processus vers un IMoSEB en gnral. Un participant a soulign limportance de ceux qui oeuvrent au niveau local et a relev  linertie  observe entre divers groupes. Hirsch a suggr quil existe galement des questions de  territoire  sur lesquelles les organismes peuvent tre trs sensibles lorsquil sagit de nouvelles ides susceptibles davoir un impact sur leur crneau spcifique. Il a ajout que de nombreux crneaux ont dj t occups, soulignant la ncessit pour toutes les  personnes et groupes appropris , de participer ces discussions.

Plus dun participant ont critiqu la dclaration de Hirsch selon laquelle les questions de biodiversit font lobjet dun large consensus. Un participant a suggr que le consensus est loin dtre atteint en dehors de la communaut des experts sur les questions telles que les espces envahissantes, et quil faudrait une diffusion plus large de linformation pour atteindre un point o une intervention tous les niveaux pertinents serait ncessaire. Un autre participant a suggr que la lacune actuelle quun IMoSEB pourrait combler consistait relier la question sur le  quoi et pourquoi  avec celle sur le  comment  ragir, en fournissant un appui et une dynamique qui encouragent les populations vouloir agir. Hirsch a ritr son point de vue quil existe une large comprhension des problmes, et que les questions de mise en uvre doivent tre examines.

Un participant a suggr que le processus vers un IMoSEB devrait tre centr sur le renforcement des capacits nationales, afin que le travail puisse tre effectu efficacement tous les niveaux, au lieu de concentrer les efforts sur une institution qui fournirait des informations au niveau global. Il a galement mentionn diffrents exemples nationaux, ajoutant quil nexiste pas dapproche  taille unique . Sobern a suggr quil existait un crneau pour un IMoSEB similaire au GIEC, mais avec une diffrence dans le mandat et lchelle et dot du potentiel dagir comme conseiller institutionnel travaillant avec des parties prenantes importantes telles que les ministres de lagriculture et des pches, et le secteur priv. Il a soulign limportance du renforcement des capacits pour le travail aux niveaux local et national.

Le dbat a galement port sur la ncessit de pouvoir valuer la biodiversit et les services des cosystmes. Plusieurs participants ont soulign limportance dune approche plus trans-disciplinaire dans lvaluation de la biodiversit et de la gouvernance. Sobern a relev que le Mexique a certes mis en place un systme prliminaire pour le paiement des services dcosystmes, mais que dautres recherches dans les techniques dvaluation savrent ncessaires.

Les participants se sont ensuite penchs sur le rle quun mcanisme international pourrait jouer dans lorientation de la prise de dcision. Alors que certains mettaient en question le rle quun tel mcanisme pourrait jouer en cette capacit, dautres ont insist sur le fait quun tel organe institutionnalis dexperts pourrait offrir la notorit si ncessaire, citant les expriences nationales cet gard.

Tout en reconnaissant limportance des aspects conomiques de la gouvernance de la biodiversit, Hirsch a soulign quil existe aussi des aspects moraux qui ne peuvent pas tre ngocies. Il a remis en question la ncessit dun nouveau mcanisme susceptible de faire double emploi avec les organismes dj existants.

Un participant a soulign limportance dun mcanisme capable de remettre lavant-plan des conseils apolitiques sur les questions de biodiversit, lattention des dcideurs. En rponse, Hirsch a remis en question lexistence de conseil vritablement apolitique, et a suggr quune dmarche axe sur la communaut pourrait constituer une approche.

ORATEURS INVITS

Au cours de la runion, plusieurs orateurs invits ont prsent des exposs. Le mardi 30 janvier aprs le djeuner et au cours dune rception le soir dans la soire, les reprsentants de la Commission canadienne pour lOrganizations des Nations Unions pour lducation, la science et la culture (UNESCO), de la Ville de Montral et de la Province du Qubec, ainsi que le reprsentant du Secrtariat de la CDB ont fait des communications sur diverses composantes du processus vers un IMoSEB.

Le mardi aprs le djeuner, David Walden, Secrtaire gnral de la Commission canadienne pour lUNESCO, a prsent ses points de vue sur la pertinence du travail de lUNESCO pour le processus vers un IMoSEB. Relevant le caractre diversifi et fragment du travail sur la biodiversit et parlant de la communaut implique, il a suggr que lUNESCO pourrait jouer un rle dintgration et de soutien cet gard. Il a attir lattention sur les commissions nationales de lUNESCO, limplication des parties prenantes, le renforcement des capacits et la srie des travaux pertinents aux questions de biodiversit, et a fait des comparaisons avec les questions de diversit culturelle et linguistique.

Dans la soire du mardi, les participants ont t invits visiter le Biodme et les Jardins botaniques de Montral o une rception leur a t offerte. Au cours de cette rception, plusieurs orateurs invits se sont adresss au groupe.

Jo Mulongoy du Secrtariat de la CDB a relev que la CdP-8 de 2006 avait lanc une phase de mise en uvre de la CDB, et a mis laccent sur lobjectif de rduire de manire significative le taux actuel de perte de la biodiversit dici 2010. Dans cette phase dapplication, a-t-il indiqu, les parties ont besoin d'informations jour sur les tendances et la valeur conomique de la biodiversit, ainsi que sur les menaces exerces sur la biodiversit, les options politiques et les bonnes pratiques. Il a soulign les efforts mens par le Secrtariat de la CDB pour interagir avec les parties prenantes tous les niveaux, y compris avec les communauts locales et auchtotones, et les institutions de recherche, et a mis laccent sur limportance du renforcement des capacits, particulirement dans les pays en dveloppement. Il a souhait aux participants des discussions fructueuses et a exprim lespoir de voir leurs travaux aboutir des rsultats positifs.

Pierre Brunet, Prsident de Montral International, a relev la croissance rapide du nombre dorganismes internationaux bass Montral au cours de la dernire dcennie, ainsi que limportance de la communaut des chercheurs de la Ville.

Patrick Beauchesne du Ministre du dveloppement durable, de lenvironnement et des parcs, Qubec, a soulign limportance des savoirs traditionnels et a attir lattention sur la rcente loi qubcoise demandant aux ministres du Qubec dintgrer les principes cls du dveloppement durable, dont la biodiversit, dans la politique de dveloppement et la prise de dcision.

Grald Tremblay, Maire de Montral, a soulign la ncessit urgente de se pencher sur les dfis poss par la biodiversit et a rappel les diverses initiatives entreprises par Montral pour examiner cette question et sensibiliser le public. Il a suggr quun mcanisme indpendant dvaluation de la biodiversit donnerait plus de valeur aux rsultats de la recherche scientifique. Il a dclar que la ville de Montral tait fire dabriter le sige du Secrtariat de la CDB et serait heureuse daccueillir tout groupe ou organisme qui mergerait du processus vers un IMoSEB.

Clifford Lincoln, parlementaire canadien retrait et ancien ministre de lenvironnement du Qubec, a exprim son point de vue sur le processus vers lIMoSEB, suggrant que le but devrait consister imiter ce qui a t ralis dans le domaine du changement climatique en termes damliorer la comprhension de la science et de la recherche quont les dcideurs et le public.

GROUPES DE TRAVAIL

Le mardi aprs-midi, le prsident John Karau a expliqu en sance plnire que trois groupes de travail se runiraient paralllement pour examiner les besoins et les options lis un IMoSEB. Il a invit les participants faire des observations pour aider orienter les discussions. Il a t suggr dexaminer les questions telles que : impliquer le secteur priv; rendre plus utile lOSASTT; amliorer les circuits de communication; tendre la participation scientifique sociale au-del des questions conomiques; valuer les cots associs un nouveau mcanisme institutionnel; examiner linterface entre les besoins et les options; et explorer davantage le crneau spcifique quun IMoSEB pourrait occuper.

Le dbat tait guid par le document sur les  Besoins et Options  labor par le Secrtariat excutif de lIMoSEB; ce document contient les diverses questions identifies par le Comit excutif en dcembre 2006, ainsi que les observations provenant des membres du Comit directeur international (http://www.imoseb.net/regional_consultations/north_america).

Les participants taient rpartis dans les groupes de travail de manire assurer un quilibre entre les nationalits et les parties prenantes. Les groupes se sont runis le mardi aprs-midi et le mercredi matin. Les participants se sont runis nouveau en sance plnire le mercredi en fin de matine, et les modrateurs et les rapporteurs ont prsent leur rapport sur les questions cls qui ont merg. Alors quaucun consensus navait t ralis sur un ventuel IMoSEB, une importante gamme doptions et de propositions ont t examines, allant de la cration dun nouveau mcanisme de haut niveau, la possibilit doeuvrer plutt lamlioration des organismes et groupes existants. Le chapitre suivant traite des principales questions dbattues dans chacun des groupes de travail.

GROUPE DE TRAVAIL I : Hirsch, le modrateur de ce groupe, a ouvert les discussions en soulignant le consensus indiscutable sur le fait que la biodiversit nest pas efficacement protge, et a pos la question de savoir quelles structures de la connaissance et de la gouvernance sont ncessaires pour amliorer la protection de la biodiversit, et quel pourrait tre le rle de lIMoSEB. La majeure partie du dbat a port sur lidentification des lacunes et des possibilits en matire de prservation de la biodiversit, du niveau communautaire jusquau niveau international. Un participant a relev quau niveau communautaire, lon possde souvent le savoir, les outils et la volont pour la protection de la biodiversit, mais que le financement fait dfaut, alors que la volont politique dcrot au fur et mesure que lon se rapproche du sommet de la pyramide. Bon nombre de participants taient davis quun IMoSEB devrait tre orient vers les parties prenantes qui sont actives sur la scne globale. Les participants ont galement discut du rle des savoirs traditionnels dans linformation sur la protection de la biodiversit, de lajustement de la CDB et de la ncessit dune organisation faisant autorit et fiable, pour informer les dcideurs sur la science de la biodiversit, et susceptible aussi de mener des activits de relations publiques.

Les participants se sont runis de nouveau le mercredi matin, alors que divers points de vue avaient t entendus sur les options et les orientations dun IMoSEB. Bien quaucun consensus navait pu tre atteint sur son rle dans linterface science-politique, les participants ont relev une srie de possibilits et bon nombre dentre eux taient daccord quun IMoSEB serait le plus efficace sil se concentre sur la sensibilisation des dcideurs politiques au niveau global. Les participants ont dbattu diverses options, y compris lapproche base sur la communaut, un mcanisme model sur le GIEC, et un organisme neutre de niveau exceptionnel constitu de quelques experts de grande renomme. Les participants ont galement soulign la ncessit dincorporer les conomistes et les experts en sciences sociales dans cette discussion. Pour terminer, les questions de financement, ainsi que la ncessit de sonder lintrt des donateurs, ont galement t considres.

Compte rendu la sance plnire: Le mercredi en fin de matine, Liette Vasseur de Laurentian Unversity et rapporteuse du groupe de travail I, a prsent en sance plnire le compte rendu des discussions de ce groupe. Elle a mis en exergue la ncessit de cibler les dcideurs appropris dans le processus, soulignant que le  milieu de la pyramide  serait probablement le plus efficace. Elle a galement relev plusieurs sujets de proccupations, y compris le dfi de parler au public des questions de biodiversit. Hirsch a indiqu quaucune suggestion nallait tre carte. Il a ajout quil avait limpression que, en dpit dun dbat utile sur dimportantes informations, les participants avaient quitt le groupe avec la mme opinion sur une structure de lIMoSEB qu leur arrive.

GROUPE DE TRAVAIL II : Philippe Le Prestre de lUniversit Laval, Canada, modrateur de ce groupe de travail, a mis laccent sur les questions relatives la mobilisation de lopinion et lamlioration de la science. Plusieurs participants ont fait des observations sur la ncessit damliorer le profil de la biodiversit auprs des mdia, ce qui aurait un grand impact aux niveaux politique et scientifique. Un dlgu a indiqu quun IMoSEB pourrait dterminer les normes pour lincorporation des connaissances locales et traditionnelles dans la prise de dcision, tandis quun autre a soulign la ncessit dappuyer les mesures prises et de renforcer les capacits au niveau local. Les participants ont galement relev et dbattu la rfrence de Hirsch une approche de type  wiki , y compris les avantages dune participation multipartite des parties prenantes et lutilisation de lInternet et dautres technologies de communication.

Un orateur a relev que la mise en place dun nouvel organisme ou dun nouveau mcanisme sur une base entirement nouvelle ncessiterait beaucoup de temps, vu le caractre urgent des problmes de la biodiversit. Dautres ont indiqu que tout nouvel organisme apporterait un plus, si son mandat est daider rduire et changer le rythme de perte de biodiversit, au lieu de se limiter renforcer les connaissances actuelles. Les participants ont par ailleurs relev la ncessit de rduire le vide entre la science et la politique et de dresser une carte des activits actuellement en cours tous les niveaux.

Le mercredi matin, Le Prestre a demand aux participants de formuler des propositions concrtes permettant dtablir un lien entre les besoins et les options. Bien que la plupart des participants se soient accords pour dire quil est possible quil nexiste pas une solution qui permette de rpondre tous les besoins, les participants ont identifi certains attributs importants dun futur IMoSEB, notamment, mener des valuations au niveau rgional; avoir une orientation intergouvernementale et multipartite; apporter une contribution en termes de valeur ajoute; assurer le lien entre les scientifiques et les dcideurs. Lors dun dbat sur les options, les participants nont pas t en mesure de rduire la liste des options et lont plutt allonge, en laborant sur les composantes des quatre options existantes contenues dans le document de base, et en ajoutant plusieurs nouvelles ides, notamment une runion de haut niveau inspire par le Forum conomique mondial de Davos pour attirer lattention de la communaut internationale sur les problmes de biodiversit.

Compte rendu la sance plnire : Le mercredi en fin de matine, Le Prestre a prsent en sance plnire le rapport sur les discussions du groupe. En ce qui concerne les besoins, il a indiqu que les participants navaient pas identifi de besoins prioritaires, bien quils se soient concentrs sur deux domaines : lincorporation de la science dans la prise de dcision et dans le dveloppement des stratgies afin de susciter lintrt des dcideurs; et la ncessit damliorer la science et de stimuler les approches interdisciplinaires et la participation multipartite. Il a relev les observations des participants selon lesquelles il pourrait tre utile de prendre en compte lobjectif 2010 et de dfinir les lacunes que la connaissance scientifique doit combler pour raliser cet objectif.

Pour ce qui est des options, il a rpt la remarque selon laquelle un seul mcanisme ne peut pas rpondre tous les divers besoins, et quune liste doptions ou de mcanismes pourrait tre utile. Il a indiqu que toute approche devrait rpondre au besoin dvaluations de multiples niveaux, rehausser la valeur et confrer   lgitimit, crdibilit et saillance . Il a indiqu que les options examines incluaient : une solution dcrite comme une Evaluation des Ecoystmes pour le Millnaire   plus ; un petit organisme pour coordonner les rseaux existants ou effectuer dautres valuations; une solution type  wiki  pour les questions de mise en uvre; un forum de haut niveau comme le Forum conomique mondial de Davos; et lamlioration dinstitutions existantes. Il a ajout quil ne sagit pas l doptions mutuellement exclusives et quaucun consensus navait t ralis.

GROUPE DE TRAVAIL III : Hesiquio Benitez Diaz de la Comisin Nacional para el Conocimiento y Uso de la Biodiversidad, Mexique, modrateur de ce groupe, a demand aux participants de se concentrer sur les besoins en matire dvaluation. Le groupe na pas produit une recommandation finale sur lorientation prendre pour un IMoSEB, relevant que les problmes quun IMoSEB pourrait tre appel rsoudre ne sont pas encore bien dfinis. Un participant a demand si un IMoSEB pourrait tre une  solution prdtermine un problme non encore dfini . Certains se sont dits proccups au sujet du rle que lOSASTT de la CDB joue dans la transmission de la connaissance scientifique sur la biodiversit, et des problmes rsultant des lacunes dans les connaissances scientifiques qui pourraient tre rsolus par un IMoSEB. Les participants ont suggr quun IMoSEB pourrait avoir pour rle de permettre la communaut scientifique internationale davoir de linfluence sur les politiques nationales des gouvernements et sur les dcisions des grandes compagnies. Ce groupe a conclu que la science doit soccuper des questions de gouvernance et dvelopper une approche multidisciplinaire pour conseiller les dcideurs.

Le mercredi dans la matine, le groupe a examin le document sur les  Besoins et Options , dans le but de voir si les besoins sont en train dtre satisfaits; si les institutions existantes rpondent ces besoins; si les capacits sont renforces, et pour valuer les cots de la mise en place dune telle organisation.

Les participants ont suggr que les organismes existants pourraient rpondre certains de ces besoins. Au sujet des conseils fournir sur les menaces mergeantes, le groupe a convenu que la CDB peut des fois faire preuve de lenteur en raison des inerties institutionnelles, lorsquil sagit de certains problmes spcifiques mergeants de biodiversit. Les participants ont demand si un IMoSEB pourrait jouer un rle, ou fournir des informations, concernant les principales causes structurelles de la perte de biodiversit. Un participant a relev que le GIEC ne constituait pas un exemple suivre utile pour la biodiversit, tant donn que le changement climatique affecte uniformment le monde entier, alors que la biodiversit est spcifique chaque rgion.

Compte rendu la sance plnire : Le mercredi en fin de matine, le rapporteur du groupe de travail, Antony Challenger, du Ministre de lenvironnement et des ressources naturelles du Mexique, a prsent le compte rendu des discussions. Il a relev les questions poses par les participants sur ce qui a dj t accompli par dautres groupes, indiquant que lon tait en train denvisager un IMoSEB parce que la CDB ne joue pas pleinement son rle, avec lOSASTT qui est trop politis et qui a besoin de se refocaliser sur la science. Il a cependant suggr que lchec dans la mise en uvre de la science de la biodiversit ntait pas attribuable la CDB, mais aux gouvernements, et quun IMoSEB pourrait jouer un rle dans la correction de cette situation. Il a relev une certaine confusion au dpart et un certain scepticisme au sujet dun IMoSEB qui, sil nest pas bien dfini ne pourra pas tre efficace. Le groupe a conclu que lvaluation des besoins dun IMoSEB a, ce jour, abouti peu de conclusions concrtes; il serait par consquent difficile de dbattre des options pour sa mise en place ou sa dfinition.

Un participant ce groupe de travail a ajout que les dlgus se sont dits proccups par le fait que laffectation des ressources un nouveau mcanisme pourrait dsavantager les organismes existants, et a ajout quil importerait de rflchir sur la manire damliorer les mcanismes existants en mme temps que sur celle den crer de nouveaux. Challenger a indiqu quil faudrait procder un examen approfondi des besoins de tout IMoSEB avant son tablissement. Diaz a relev quun IMoSEB pourrait faire partie dun environnement propice visant encourager linteraction entre les scientifiques, les politiques et lindustrie.

OBSERVATIONS DU PRSIDENT: Aprs la prsentation des rapports en sance plnire, le prsident Karau a fait des observations sur les discussions des groupes de travail. Il a relev au sein des groupes, une focalisation sur le  quoi, le pourquoi et le comment , et une impression que le statu quo nest pas suffisant, tant donn que la perte importante de la biodiversit se poursuit. Il a galement relev la ncessit dexaminer les besoins partir du niveau international et jusquau niveau local. Il a indiqu que tous les groupes ont reconnu labsence dune valuation globale des besoins, ou dune information exhaustive sur les activits des institutions existantes. Il a relev lappel de participants quun IMoSEB ne  rinvente pas la roue , ajoutant que cela mritait dtre examin plus profondment. Il a galement soulign les observations selon lesquelles bien que certains besoins aient t identifis, le double effort et les implications financires de la mise en place dun nouvel organisme suscitent des proccupations.

En rponse ces observations, les modrateurs et les rapporteurs des groupes ont fait un certains nombre de commentaires. Vasseur a relev les questions suscites par lajout des tapes supplmentaires au processus. Hirsch a rappel que les demandes dtablissement dun IMoSEB rsultaient de labsence dappui financier pour linformation multidisciplinaire et comparable long terme information dont on a besoin dans ce domaine. Il a ajout que le rle des organismes existants devrait tre examin. Le Prestre a indiqu que lagenda cach de cette runion est la question de savoir qui va contrler lagenda de la biodiversit. Il a ajout quil pourrait tre utile didentifier  lorientation gnrale que nous voulons prendre , ce qui veut dire que le Processus consultatif peut dbattre des options mme si tous les besoins spcifiques nont pas t identifis. Clark Miller, Arizona State University, rapporteur du Groupe de travail II, a relev un certain dsaccord entre lide selon laquelle la biodiversit est une question ncessitant une gouvernance globale et celle qui veut que la biodiversit soit une proccupation dabord au niveau local et national, car cest l que les dfis poss par la biodiversit sont effectivement examins. Il a indiqu que lOSASTT navait pas t cr pour tre un organe purement scientifique, et a fait appel la rflexion cratrice sur la manire daller de lavant.

SANCE PLNIRE DE CLTURE

Le mercredi aprs-midi, Karau a ouvert la sance en demandant de faire preuve d honntet responsable  en retenant la diversit dides qui a merg des dbats au cours des deux derniers jours. Il a relev que certains semblaient dire  si ce nest pas cass, ne le rpare pas , mais en mme temps, face la persistance de la perte de biodiversit, le statu quo nest pas satisfaisant. Les participants ont rpondu en examinant les lacunes que pourraient comporter les mcanismes existants, en se demandant si ce processus consultatif peut produire une carte prcise des connexions de la science et de la politique. Il a t en outre indiqu que le fait de chercher identifier des problmes ou des lacunes dans certains organismes spcifiques comporte certains risques de contrecoups et que le Processus consultatif a besoin dautres contributions provenant des sciences sociales.

Michel Loreau de lUniversit McGill et co-prsident du Comit excutif du Processus consultatif vers un IMoSEB, a exprim ses points de vue sur le Mcanisme. Il a mis laccent sur le caractre rapide de la crise de la biodiversit et a insist sur le fait que, mme dans le contexte complexe actuel, il y a lieu daller de lavant dans lamlioration de linterface science-politique. Il a indiqu que les changements cet gard doivent maner la fois de la prise des dcisions et de la communaut scientifique. Il a exhort les participants formuler des propositions concrtes sur la manire damliorer le systme sans crer un nouveau mcanisme, suggrant quun IMoSEB pourrait peut-tre tre reli lEvaluation des Ecoystmes pour le Millnaire. Il a attir lattention sur une remarque faite plus tt au cours de la runion et qui soulignait la ncessit dune analyse cots-bnfices, mais sest dit en dsaccord avec une autre observation qui suggrait quun nouveau mcanisme entranerait une rorientation des ressources et du travail des organismes existants, arguant plutt quun IMoSEB aurait la capacit dattirer lattention politique et de nouvelles sources de financement pour la biodiversit, tout comme le GIEC a pu le faire pour le changement climatique.

Le prsident Karau a alors ouvert le dbat. Un participant sest dit en accord avec la suggestion que lIMoSEB soit reli l Evaluation des Ecoystmes pour le Millnaire, soulignant lutilisation actuelle rpandue de cette valuation et le potentiel daccroissement des retombes de son utilisation. Un autre participant a dplor le fait que peu dattention a t accorde lexamen du rle des dtenteurs des savoirs traditionnels au cours de la runion, allguant que les  scientifiques ont dtourn le processus , et a suggr des mcanismes possibles sur la base de lexprience canadienne en matire dincorporation des parties prenantes dans le processus.

Les participants ont examin le processus science-politique dans le cadre dautres accords multilatraux sur lenvironnement (AME) o les objectifs taient clairement dfinis, comme par exemple le commerce des espces menaces dextinction, le changement climatique et lozone. Un dlgu a relev que, alors que des mesures spcifiques comme par exemple, 450 parts par million de dioxyde de carbone, peuvent tre utilises comme rfrence dans ltude du changement climatique, il est difficile de quantifier les objectifs de la biodiversit de la mme manire. Un autre a soulign que les comparaisons avec les autres AME peuvent ne pas tre utiles parce que les questions telles que les missions des gaz effet de serre, la protection de lozone et lutilisation du dioxyde de souffre, portent essentiellement sur les sources qui peuvent tre remplaces, alors que les espces, les espaces et les ressources sont irremplaables. En outre, il a t observ que les non-initis reconnaissent les objectifs des AME tel que le changement climatique, mais il est plus difficile dtablir un lien entre la science et la politique dans le domaine de la biodiversit. Nanmoins, le dsaccord a persist sur la question de savoir si les dcideurs comme les ministres sont bien informs sur la biodiversit, ou sils comprennent les scientifiques.

propos des discussions qui ont eu lieu au cours des deux derniers jours, le prsident John Karau a observ que, bien que la runion nait pas fait autant de progrs quon aurait pu esprer, elle a cependant donn lieu une rflexion utile et honnte sur la question. Il a remerci ceux qui ont contribu lorganisation de la runion, notamment le Secrtariat excutif de lIMoSEB, la Ville de Montral, la Commission pour la coopration environnementale, Environnement Canada et la Commission canadienne pour lUNESCO. Il a insist une fois de plus sur la grande importance de la biodiversit, rappelant la citation suivante :  nous devons mesurer notre russite, non seulement travers nos avances technologiques, mais aussi travers ce que nous ne dtruisons pas . La runion a t dclar close 15h20.

PROCHAINES RUNIONS

CONSULTATIONS RGIONALES DE LIMoSEB : Aprs la premire consultation rgionale Montral en fin janvier 2007 sur le processus vers un IMoSEB, une srie dautres consultations rgionales est planifie. La consultation de la rgion africaine est prvue Yaound, Cameroun, du 28 fvrier au 2 mars 2007. Dautres consultations sont galement prvues pour les rgions Europe Asie, Ocanie Pacifique et Amrique latine et Carabes. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat excutif de lIMoSEB; e-mail: executive-secretariat@imoseb.net; internet: http://www.imoseb.net

14e RUNION DU COMIT SCIENTIFIQUE DE LA CONVENTION SUR LES ESPCES MIGRATRICES : Cette runion du Comit scientifique de la CMS se tiendra du 14 au 17 mars 2007 Bonn, Allemagne. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CMS; tel: +49-228-815-2401/02; fax: +49-228-815-2449; e-mail: secretariat@cms.int; internet: http://www.cms.int/bodies/ScC_mainpage.htm

JOURNE INTERNATIONALE 2007 DE LA BIODIVERSIT : La Journe internationale de la Biodiversit sera clbre partout dans le monde le 22 mai. En 2007, cette journe se focalisera sur la biodiversit et le changement climatique. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/programmes/outreach/awareness/biodiv-day-2007.shtml

ECO SUMMIT 2007 : Cette runion se penchera sur les questions de  Complexit et Durabilit cologiques : Dfis et Possibilits pour lcologie du 21e Sicle.  Cet vnement se droulera Beijing, Chine, du 22 au 27 mai 2007. Pour plus d'informations, contacter Yan Zhuang, Dong Li ou Aiyun Song du Secretariat de la Conference Beijing,; tel: +86-10-6284-9113; e-mail: ecosummit2007@rcees.ac.cn; internet: http://www.ecosummit2007.elsevier.com/

14e RUNION DE LA CONFRENCE DES PARTIES LA CITES : La Convention sur le commerce international des espces de faune et de flore sauvages menaces dextinction (CITES) tient sa 14e runion de la Confrence des Parties du 3 au 15 juin La Haye, les Pays Bas. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CITES; tel: +41-22-917-8139; fax: +41-22-797-3417; e-mail: cites@unep.ch; internet: http://www.cites.org/eng/news/calendar.shtml

ONZIME SESSION DE LA COMMISSION DES RESSOURCES GNTIQUES POUR LALIMENTATION ET LAGRICULTURE : La CRGAA-11 se tiendra au sige de la FAO Rome du 4 au 8 juin 2007. Pour plus d'informations, contacter Jos Esquinas, Secrtariat du CRGAA; tel: +39-6-570-54986; fax: +39-6-570-53057; e-mail: jose.esquinas@fao.org; internet: http://www.fao.org/ag/cgrfa

LOSASTT-12 DE LA CONVENTION SUR LA DIVERSIT BIOLOGIQUE (CDB) : La douzime runion de lOrgane Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques de la CDB (OSASTT-12) se tiendra Paris, France du 2 au 6 juillet 2007. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml 

DEUXIME RUNION DU GROUPE DE TRAVAIL DE COMPOSITION NON LIMITE DE LA CDB SUR LEVALUATION DE LAPPLICATOION DE LA CONVENTION : La deuxime runion du Groupe de travail de composition non limite sur levaluation de lapplication de la Convention est prvue du 9 au 13 juillet 2007 Paris, France. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

PREMIRE CONFRENCE INTERNATIONALE TECHNIQUE SUR LES RESSOURCES GNTIQUES ANIMALES : Cette confrence examinera les priorits pour lutilisation durable, le dveloppement et la conservation des ressources gntiques animales. Elle se droulera Interlaken, Suisse, du 3 au 7 septembre 2007. Pour plus d'informations, contacter Irne Hoffmann, Chef du service de production animale FAO; tel: +39-6-570-52796; e-mail: irene.hoffmann@fao.org; Internet: http://www.fao.org/ag/againfo/programmes/en/genetics/angrvent2007.html

COMIT DIRECTEUR INTERNATIONAL DE LIMoSEB : Le Comit directeur international de lIMoSEB se runira la fin de 2007 (les dates et le lieu exacts ne sont pas encore fixs), pour finaliser les recommandations et les propositions partir des observations rsultant des consultations, afin de les soumettre pour examen la CdP-9 de la CDB en mai 2008. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat excutif de lIMoSEB; e-mail: executive-secretariat@imoseb.net; internet: http://www.imoseb.net

CINQUIME CONFRENCE DE TRONDHEIM SUR LA BIODIVERSIT : La Confrence de Trondheim est prvue du 29 octobre au 2 novembre 2007. Organise par le gouvernement norvgien, en collaboration avec le PNUE, cette confrence a pour but daider la CDB prparer la CdP-9 qui se tiendra en 2008. Les principaux objectifs de cet vnement sont; illustrer et mettre en exergue le rle de la biodiversit dans lallgement de la pauvret et la ralisation des Objectifs du Millnaire pour le dveloppement; examiner les progrs accomplis vers la ralisation de lobjectif 2010 visant rduire de manire significative le rythme actuel de perte de biodiversit; et donner des aperus et des ides sur le renforcement de la mise en uvre du Plan stratgique de la CDB. Pour plus d'informations, contacter le Dpartement de la gestion de la nature de Norvge; e-mail: postmottak@dirnat.no; internet: http://english.dirnat.no/wbch3.exe?p=2392.

LOSASTT-13 DE LA CDB : La 13e runion de lOSASTT de la CDB se tiendra du 18 au 22 fvrier 2008 Rome, Italie. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

CdP/RdP-4 AU PROTOCOLE SUR LA BIOSCURIT : La quatrime Confrence des Parties sigeant en tant que Runion des Parties au Protocole de Cartagena sur la Bioscurit se tiendra Bonn, Allemagne, du 12 au 16 mai 2008. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

CdP-9 DE LA CDB : La neuvime Confrence des Parties la Convention sur la diversit biologique se tiendra Bonn du 19 au 30 mai 2008. Cette confrence est organise par le Secrtariat de la CDB. Pour plus d'informations, contacter le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/meetings/default.shtml

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Mexico
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