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Summary report, 2 October 2007

La Consultation rgionale sud-amricaine du Processus consultatif vers un Mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit  (IMoSEB) s’est droule du 2 au 3 octobre 2007 Bariloche, Argentine. La cinquime d’une srie de runions rgionales organises pour le processus de l’IMoSEB, la runion de Bariloche a rassembl cinq reprsentants de l’IMoSEB et 19 experts venus de neuf pays de l’Amrique latine, y compris des reprsentants des organisations internationales et des organisations non gouvernementales (ONG), des institutions de recherche scientifique, des universits et des gouvernements.

Les participants ont entendu des prsentations, chang des points de vue et examin diverses options pour un IMoSEB ventuel, sa structure, sa gouvernance, ainsi que des enjeux propres la rgion de l’Amrique latine, dans le contexte de l’interface science-politique. Les discussions se sont droules en sances plnires et au sein de deux groupes de travail. Les participants sont parvenus un large consensus sur la ncessit de la mise en place d’un IMoSEB et ont propos deux options pour un tel mcanisme. La premire option consisterait en un groupe international de scientifiques, de personnalits politiques et d’autres intervenants œuvrant dans le domaine de la biodiversit, appuy par un rseau des rseaux, pour l’change et le dveloppement de l’information scientifique. La deuxime option renforcerait les rseaux et les mcanismes d’information scientifique existants, avec un accent particulier sur le renforcement de la prise de dcision aux niveaux national et rgional sur les questions de biodiversit. La runion a galement atteint un consensus sur les besoins et les enjeux spcifiques de la rgion de l’Amrique latine, sa relation avec la Convention sur la Diversit biologique (CDB) d’une part, et avec les autres conventions lies la biodiversit d’autre part, ainsi que sur le rle du secteur priv et des communauts autochtones. 

UN BREF HISTORIQUE DU PROCESSUS DE L’IMOSEB

La proposition d’un Processus consultatif vers un IMoSEB avait t initialement prsente la Confrence de Paris Biodiversit, Science et Gouvernance, tenue en janvier 2005 (Voir le rapport du Service d’information de l’IIDD http://enb.iisd.org/crs/icb/). La proposition portait essentiellement sur une consultation visant valuer les besoins, la porte et la forme ventuelle d’un mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit. La proposition bnficiait de l’appui politique du Prsident franais Jacques Chirac et du gouvernement franais.

L’on procda alors au lancement d’un processus consultatif, l’tablissement d’un Comit directeur international (CDI), d’un Comit excutif et d’un Secrtariat excutif, rattachs l’Institut franais de la Biodiversit (IFB), pour encourager et faciliter les discussions. Le CDI est un groupe ouvert compos d’environ 90 membres, dont des scientifiques, des reprsentants de gouvernements, d’organisations intergouvernementales, internationales, et non gouvernementales, ainsi que des communauts autochtones et locales.

Le CDI s’est runi pour la premire fois Paris, France, les 21 et 22 fvrier 2006. Les participants y ont convenu que le systme adopt actuellement pour combler les carts entre la science et la politique dans le domaine de la biodiversit ncessite de nouvelles amliorations et qu’une consultation permettrait d’identifier les carts et les besoins ventuels l’interface science – politique des processus actuels, s’il en existe, et de formuler des tapes appropries pour aller de l’avant. Le Comit excutif fut charg de proposer un plan d’action pour la phase de consultation. Il fut dcid que la consultation devait commencer ses travaux en effectuant des tudes de cas pertinentes accompagnes de rapports, avant de procder par la suite une consultation largie.

Des tudes de cas ont t menes en 2006, pendant que l’ide d’un IMoSEB tait discute dans le cadre d’un certain nombre d’vnements, notamment la Huitime Confrence des Parties la Convention sur la Diversit Biologique (CdP-8 CDB) en mars 2006, et un atelier sur les Interfaces internationales science-politique pour la gouvernance de la biodiversit organis Leipzig, Allemagne, du 2 au 4 octobre 2006.

sa deuxime runion en dcembre 2006, le Comit excutif ayant examin les rsultats des tudes de cas, a pos les bases pour des consultations largies sur tout IMoSEB susceptible d’tre envisag, en identifiant une srie de besoins et d’options. Ces besoins et ces options ont t distribus aux membres du CDI pour recueillir leurs commentaires, et un document rsumant les suggestions, intitul Rponses des membres du CDI: Document sur les ‘Besoins et les Options’, fut prpar par le Secrtariat du Processus consultatif vers un IMoSEB, et distribu en janvier 2007. Le document avait pour objectif d’aider les participants une srie de consultations rgionales prvues pour 2007.

CONSULTATIONS RGIONALES: La Consultation rgionale nord amricaine de l’IMoSEB a t organise Montral, Qubec, Canada, les 30 et 31 janvier 2007. Les participants y ont cout, en sessions plnires et au sein de trois groupes de travail, des prsentations, chang des points de vue et dbattu diverses options pour un ventuel IMoSEB. La runion n’a pas abouti un consensus sur un nouveau mcanisme. Toutefois, elle a donn lieu des changes de points de vue et l’laboration des propositions qui ont guid les futures discussions.

La Consultation rgionale africaine s’est tenue Yaound, Cameroun, du 1er au 3 mars 2007. En plus de dbattre des options pour un IMoSEB ventuel, les participants y ont examin l’expertise pour l’Afrique et les utilisateurs potentiels d’un IMoSEB, ainsi que les aspects institutionnels et financiers d’un IMoSEB. Un consensus gnral a t ralis sur la ncessit d’un IMoSEB, et un ventail de points de vue et de propositions ont t exprims sur la manire d’aller de l’avant. Les recommandations spcifiques contenues dans le rapport de la runion incluaient: faire de l’valuation des activits passes et en cours un outil de connaissance utilisable; explorer la possibilit d’tablir un projet pilote en Afrique; et intgrer les savoirs traditionnels et les aspects socioconomiques pour assurer le dveloppement durable de la biodiversit, tout en respectant les structures lgislatives locales et nationales.

La Consultation rgionale europenne du Processus consultatif a t organise Genve, Suisse, du 26 au 28 avril 2007. Les participants y ont identifi dix besoins pour un IMoSEB, et une structure possible pour permettre un IMoSEB de rpondre ces besoins et objectifs, ainsi que des principes directeurs pour une stratgie de communication de l’information scientifique sur la biodiversit.

La Consultation rgionale asiatique du Processus consultatif vers un Mcanisme international d’expertise scientifique (IMoSEB) s’est tenue Beijing, Chine, les 24 et 25 septembre 2007. Les participants y ont examin diverses options pour un IMoSEB ventuel, sa structure et sa gouvernance, ainsi que des questions propres la rgion Asie, dans le contexte d’une interface science-politique. Ils sont parvenus consensus sur un IMoSEB sous forme d’un groupe intergouvernemental indpendant servant les cinq conventions lies la biodiversit et incluant une composante pluripartite affilie un organe des Nations Unies.

Une autre runion rgionale sera galement organise en Ocanie, et les rsultats des consultations seront reprises par le CDI Montpellier, France, du 15 au 17 novembre 2007, lorsque le Comit devra produire les recommandations qui devront tre prsentes pour examen la treizime runion de l’Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques (ASASTT) de la CDB prvue Rome, Italie, du 11 au 22 fvrier 2008, et la CdP-9 de la CDB, qui se tiendra Bonn, Allemagne, du 19 au 30 mai 2008.

 Les rapports prpars par le Service d’information de l’IIDD sur les consultations organises ce jour  peuvent tre consults : http://enb.iisd.org/process/biodiv_wildlife.htm#imoseb. Des informations supplmentaires sont galement disponibles : http://www.imoseb.net

RAPPORT DE LA CONSULTATION

Didier Babin, Secrtaire excutif du Processus consultatif vers un Mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit (IMoSEB), a procd a l’ouverture de la runion en soulignant sa nature ouverte et exclusive et en notant que des scientifiques et des gouvernements de l’Amrique latine participent au Comit directeur international du Processus consultatif.

Alfred Oteng-Yeboah, Coprsident du Comit excutif de l’IMoSEB, a dcrit le Processus consultatif comme tant un effort d’œuvrer pour une interface plus commune entre la connaissance scientifique et la prise de dcision lie la biodiversit. Il a expliqu qu’un IMoSEB pourrait intgrer l’information manant de plusieurs sources et servirait pour aider la prise de dcision du niveau local au niveau global.

Le mardi matin, les participants ont entendu une prsentation sur la biodiversit et les medias, et ont tenu une discussion table ronde sur les besoins et les options identifis par le Conseil excutif de l’IMoSEB. Le mardi aprs-midi et toute la journe du mercredi, les participants se sont rpartis en deux groupes de travail pour dbattre des divers sujets, notamment: les options possibles pour un IMoSEB; les modalits d’application de l’option choisie une chelle locale; et les besoins spcifiques de l’Amrique latine. Les discussions ont galement port sur les options ventuelles pour la structure et la gouvernance de l’option retenue, le rle des mdias, du secteur priv et des communauts autochtones. Le mercredi aprs-midi, les participants se sont runis en sance plnire pour examiner et finaliser les rsultats de la runion. Le rapport qui suit rsume les principales discussions et questions analyses au cours de la consultation.

PRSENTATION

Mardi, le 2 octobre, Tim Hirsch, consultant sur les mdias, a prsent un expos sur “Biodiversit et Mdias”, et a mis l’accent sur la ncessit d’amliorer la communication sur les questions lies la biodiversit.

Expliquant que l’action politique rsulte souvent d’une proccupation du public, il a suggr des stratgies pour accrotre la sensibilisation du public sur la pertinence des questions de biodiversit pour la  vraie vie,  notamment: faire le compte rendu des bonnes nouvelles aussi bien que des crises; veiller ce que l’information ne soit pas trop technique; mettre l’accent sur les aspects lis   la biodiversit des vnements courants tels que le dveloppement industriel, les catastrophes naturelles ou la famine. Il a ajout que le fait d’avoir un organe scientifique internationalement reconnu et approuv par les gouvernements, l’instar du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’volution du climat (GIEC), peut aider assurer un reportage quilibr sur les questions environnementales. Il a conclu en suggrant qu’un IMoSEB devrait accorder de l’importance aux techniques et aux ressources de la communication, mais ne devrait pas s’attendre ce que les journalistes deviennent des vanglistes pour une cause.

Au cours de la discussion, plusieurs participants ont soulign que souvent, le grand public ne reconnat pas la valeur des services cosystmiques, ou le cot rel de la perte de biodiversit. Hirsch a relev que les avantages sont perus diffremment par diffrents groupes, et que pour bon nombre de questions il n’existe pas de rponses nettes justes ou fausses, mais qu’une information amliore et plus quilibre pourrait aider le dbat. Les participants ont galement dclar: que la perte de biodiversit peut tre facilement dmontre; que les intrts en jeu sont souvent opposs la dnonciation de la perte de biodiversit; que les attitudes anthropocentriques peuvent engendrer chez les humains le sentiment d’tre spars de la nature; et que les publications faisant autorit telles que  la Liste rouge de l’Union Mondiale pour la Nature-UICN peuvent contribuer la sensibilisation.

Au cours du dbat sur la communication et le rle potentiel des mdias dans un IMoSEB, Hirsch a soulign que la stratgie de communication d’un IMoSEB pourrait suivre son modle organisationnel, et qu’un rseau des rseaux serait mieux servi par une stratgie de communication dcentralise qui s’inspire de l’exprience acquise par les diffrents pays en travaillant avec leurs propres mdias.

TABLE RONDE SUR LES BESOINS ET LES OPTIONS

Oteng-Yeboah, animateur de la table ronde sur les besoins et les options, a rsum trois principaux besoins identifis pour un IMOSEB, savoir: l’expertise scientifique indpendante; l’amlioration de la capacit; et la communication et l’accessibilit de l’information. Il a galement expliqu trois principes directeurs pour un IMoSEB qui sont: la crdibilit scientifique; la lgitimit politique et l’accessibilit pour les utilisateurs.

Babin a mis en exergue les rsultats des autres consultations rgionales et des discussions du Comit excutif, et a dclar que deux options potentielles avaient merg: un mcanisme de groupe intergouvernemental; ou un “mta-rseau” des conventions et de parties prenantes lies la biodiversit, incluant un organe directeur et un groupe consultatif largi.

Au cours de la discussion qui a suivi, un certain nombre de participants ont demand plus de dtails sur le Processus ce jour, ainsi que les points de vue des gouvernements des pays de l’Amrique latine. Maxime Thibon, du Secrtariat de l’IMoSEB, a indiqu qu’un certain nombre de pays de la rgion, notamment le Brsil, la Colombie et l’Argentine, rflchissent encore sur leurs positions par rapport un IMoSEB

Discussion: Un participant a soulign la ncessit de tenir compte des considrations lgales, conomiques et sociales lors de la prise de dcision sur la gestion de la biodiversit. Oteng-Yeboah a rtorqu que des organes tels que l’Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques (OSASTT) de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB) sont domins par les questions politiques et qu’un IMoSEB aurait pour but de fournir une source consolide d’information purement scientifique non influence par la politique. Babin a ajout qu’actuellement, la prise de dcision ne respecte pas toujours les donnes scientifiques, et a soulign la ncessit de se concentrer sur l’information dont les dcideurs ont besoin.

Plusieurs participants ont mis l’accent sur la valeur des systmes nationaux et rgionaux, et ont voulu savoir comment un IMoSEB pourrait interagir avec les processus dj existants tels que l’OSASTT. Oteng-Yeboah a indiqu qu’un IMoSEB devrait tre applicable diffrents niveaux de la prise de dcision et fournir aux dcideurs, des exemples pour des situations similaires dans d’autres parties du monde. Il a ajout que la CDB ne dispose pas d’une organisation de propagande telle que le GIEC pour attirer l’attention des gouvernements et du public, et qu’un tel organe pourrait galement couvrir les autres conventions lies la biodiversit telles que la Convention de Ramsar sur les zones humides, la Convention sur la Conservation des Espces migratrices (CMS) et la Convention sur le commerce international des espces de faune et de flore sauvages menaces d’extinction (CITES).

Les autres points soulevs par les participants incluaient: l’utilit des approches du niveau local dans plusieurs pays de l’Amrique latine; la valeur des indicateurs de biodiversit pour aider les dcideurs analyser les compromis; la difficult obtenir l’information scientifique fiable la vitesse voulue par les dcideurs; et les questions entourant la coordination, l’identification, le partage et la l’appartenance des donnes.

DISCUSSIONS AU SEIN DES GROUPES DE TRAVAIL

Le mardi aprs-midi et le mercredi matin, deux groupes de travail se sont runis en sessions parallles pour dbattre des options pour un ventuel IMoSEB. Oteng-Yeboah a galement demand aux participants d’examiner: le rle potentiel des mdias, du secteur priv et des communauts autochtones; les modalits d’application de l’option choisie au niveau local; les besoins spcifiques de l’Amrique latine; si l’IMoSEB devrait traiter tous les  sujets, ou se concentrer sur les demandes des dcideurs; la structure et la gouvernance de l’option choisie; et les options possibles pour le financement d’un IMoSEB dans la rgion.

Les discussions au sein des groupes ont t informelles et plusieurs membres de groupe ont contribu la prsentation des rsultats des discussions en sance plnire aprs chaque session.

GROUPE DE TRAVAIL I: Soulignant que les conventions lies la biodiversit disposent dj d’organes d’experts scientifiques, le groupe a prfr un IMoSEB qui ressemblerait un mta-rseau (rseau des rseaux), plutt qu’un nouveau groupe d’experts. Les participants ont eu le sentiment qu’un groupe pourrait devenir politis, et pourrait chercher raliser une reprsentation sectorielle et rgionale largie. Les membres du Groupe ont par consquent prfr dbattre des mthodes pour renforcer les rseaux nationaux et rgionaux existants de biodiversit. Ils ont par ailleurs not que l’information sur la biodiversit est trs diversifie, souvent spcifique une rgion et peut tre difficile intgrer.

Le Groupe a pens que le rle des gouvernements pourrait consister aussi bien fournir qu’ recevoir de l’information d’un IMoSEB, et a soulign l’importance de la fiabilit et de la lgitimit des donnes, ainsi que du respect de la souverainet nationale.

Pour ce qui est de la structure d’un IMoSEB, le Groupe a suggr la formation de comits spciaux sur des questions spcifiques, et que ces comits soient constitus de scientifiques et d’autres fournisseurs de l’information tels que les communauts autochtones et les dtenteurs du savoir traditionnel. Un mcanisme pour intgrer l’information existante et les rsultats des consultations, prsenter l’information sous une forme utilisable pour les dcideurs et les mdias, a t considr comme un aspect cl.

propos des caractristiques et des besoins spcifiques de l’Amrique latine, le groupe a mis l’accent sur la grande diversit et la variabilit de la rgion, aussi bien en termes de rpartition de biodiversit qu’en termes de langues, de systmes de gouvernement et de sophistication des systmes techniques et scientifiques en place. La valeur du savoir traditionnel et autochtone dans la rgion a galement t souligne.

tant donn ces caractristiques, le groupe a mis un accent particulier sur la ncessit pour le financement de soutenir la fois la structure du systme et ses activits de collecte et de diffusion de l’information, soulignant l’exemple pass d’un rseau de biodiversit gr par l’ UICN qui a bien fonctionn tant que le financement tait assur. Les participants ont fait appel un inventaire des rseaux d’information existants, et l’accs des communauts autochtones l’information, relevant les barrires linguistiques et gographiques existant dans plusieurs parties de la rgion. Les membres du groupe ont galement soulign la ncessit de prise de dcision de la base vers le haut, des consensus au niveau national et du respect des questions sensibles telles que les donnes phytosanitaires et commerciales.

A propos du financement d’un IMoSEB, le groupe n’a pu aboutir aucune conclusion dfinitive, mais a nanmoins suggr qu’un financement de base serait requis au niveau global, et que chaque niveau rgional ou national, devra chercher ou obtenir un financement supplmentaire en fonction des besoins spcifiques de la recherche et du rseau pour chaque question.

GROUPE DE TRAVAIL II: Ce groupe de travail a propos deux options possibles pour un IMoSEB, savoir: une nouvelle option combinant des rseaux scientifiques et techniques dirigs par un organe politique pour en assurer l’autorit et la lgitimit; ou un mta-rseau. Dans le cas de la nouvelle option, le groupe a suggr que les rseaux travaillent sur les questions par rgion gographique, dans des quipes spciales dpendant des rgions concernes ou des disciplines scientifiques pertinentes chaque question. Bon nombre de participants ont approuv les aspects du modle de l’valuation des cosystmes pour le Millnaire tels que l’indpendance du conseil scientifique. Un participant a soulign qu’une telle option ne devrait pas faire double emploi avec les structures existantes telles que l’OSASTT. Des membres du groupe ont galement commenc concevoir une structure de la nouvelle option qui par la suite a t finalise en sance plnire.

Dans l’option pour un mta-rseau, le groupe tait en faveur du renforcement des mcanismes locaux, nationaux et rgionaux existants, ces rseaux tant coordonns par l’IMoSEB travers le travail de groupes techniques. Ces groupes techniques impliqueraient tous les secteurs, y compris les groupes autochtones et le secteur industriel, et intgrerait les facteurs conomiques et sociaux.

Dans l’un ou l’autre cas, les participants ont pens que les gouvernements devraient travailler en troite collaboration avec les membres de l’IMoSEB, notant que la science doit tre utilise pour aider les dcideurs voluer d’un mode de rflexion court terme vers un mode de rflexion long terme. Ils ont ajout qu’actuellement, la recherche scientifique est guide par les dbats du jour, et non l’inverse. Le groupe a galement convenu qu’une stratgie de communication et d’ducation d’envergure devra constituer une partie fondamentale de l’IMoSEB.

Pour ce qui est des besoins spcifiques de l’Amrique latine, le groupe a soulign la ncessit de systmatiser et d’organiser l’information existante, et a appel une analyse des systmes existants, de leur mode de fonctionnement et des amliorations apporter dans le partage de l’information, en particulier entre les organes de recherche. Les participants ont galement mis l’accent sur le conflit qui peut exister entre les dcisions politiques et le conseil scientifique, soulignant que la reconnaissance officielle d’un IMoSEB serait ncessaire au niveau des pays, pour assurer la pertinence politique de l’organe. cet gard, le groupe a recommand que le Secrtariat d’un IMoSEB devra inclure des personnes charges de maintenir des liens troit entre les pays et l’IMoSEB, et de veiller ce que les rsultats de l’IMoSEB refltent les ralits nationales dans la rgion.

propos du financement d’un IMoSEB, le groupe de travail a soulign qu’il serait ncessaire de financer aussi bien le Secrtariat d’un IMoSEB que les rseaux d’information locaux et la production de l’information.

EXAMEN DES RSULTATS DE LA RUNION

Le mercredi aprs-midi, les participants se sont runis en sance plnire pour examiner et finaliser les rsultats des discussions table ronde et au sein des groupes de travail sur les options et les besoins, en s’appuyant sur un projet de Rsum des Discussions prpar par le Secrtariat. Au cours des discussions, le document a t finalis et approuv; son contenu sera reflt dans le rapport final de la Consultation rgionale latino-amricaine.

OPTIONS ET BESOINS POUR UN IMoSEB: Ouvrant la discussion, Thibon a prsent une dclaration de DIVERSITAS Argentine qui approuve les besoins identifis par le Comit excutif de l’IMoSEB dans le document intitul Besoins et Options; et encourage la runion œuvrer pour un IMoSEB sous forme d’un groupe intergouvernemental, mais qui prendrait galement en compte les avantages d’un mta-rseau et encouragerait une collaboration troite entre les gouvernements et les conventions lies la biodiversit.

La runion, ayant convenu qu’aucune des deux options pour un IMoSEB initialement prsentes par le Comit excutif de l’IMoSEB n’tait entirement satisfaisante, a propos deux nouvelles options.

La premire option tait la “nouvelle” option propose par le Groupe de travail II, et consistait en un groupe international de scientifiques, de personnalits politiques et d’autres intervenants œuvrant dans le domaine de la biodiversit, pour confrer une lgitimit l’organisation, appuy par un rseau des rseaux pour l’change, la systmatisation et le dveloppement de l’information scientifique. Un troisime aspect de l’option serait le personnel dsign par l’IMoSEB pour maintenir un lien troit avec les processus nationaux lis la biodiversit, et y participer. Les participants ont estim que ce modle comporte une combinaison des deux options initiales de l’IMoSEB prsentes par son Comit excutif de l’IMoSEB. La runion a galement examin l’bauche de la structure de cette option, tout en reconnaissant que cette structure ncessiterait plus de travail et d’autres consultations dans la rgion. Un schma du projet de structure a t prpar, incluant des caractristiques telles que des nœuds ou points focaux de l’IMoSEB et la possibilit pour les conventions lies la biodiversit d’tre reprsentes dans le Groupe intergouvernemental. Le Secrtariat a indiqu que le schma du projet de structure sera inclus dans le rapport final de la Consultation.

La deuxime option a t propose dans les deux groupes de travail. Elle recommande de s’appuyer sur les rseaux et les mcanismes d’information scientifique existants et l’amlioration de la prise de dcision nationale et rgionale sur les questions de biodiversit. Ce modle a galement propos des groupes techniques impliquant tous les utilisateurs de biodiversit, pour analyser l’information scientifique et l’intgrer dans le contexte socio-conomique et culturel. Une autre caractristique de ce modle serait les accords officiels avec les gouvernements nationaux pour confrer une autorit au travail des groupes techniques. Dans les discussions sur ce modle, certains participants ont dclar que les dcisions nationales, mais pas les globales, ont des impacts considrables sur la biodiversit, et que l’IMoSEB devra accorder la priorit au travail effectu au niveau national. Les autres participants ont relev que les dcisions et les dveloppements tous les niveaux, du global au local, affectent la biodiversit.

Bon nombre de participants ont soulign que les deux options visent assurer le respect des intrts des gouvernements nationaux et la collaboration des gouvernements aux processus de l’IMoSEB. cet gard, les participants ont dbattu de la manire de reflter dans le rsum des Discussions, le faible niveau de reprsentation officielle des gouvernements la Consultation. Un participant a pens que la faible reprsentation nationale reflte le niveau de l’attention accorde la recherche sur la biodiversit dans la rgion. Notant que la runion a t organise sur un bref dlai, le Secrtariat a expliqu que certains pays qui n’avaient pas particip ont nanmoins exprim l’intention d’envoyer leurs points de vue une date ultrieure.

Rsultat final: Le Rsum des Discussions porte sur l’examen des besoins et des options. Le prambule, entre autres:

  • stipule que la consultation rgionale latino-amricaine approuve les besoins identifis la Consultation rgionale europenne, en particulier l’importance du renforcement de la communication et de l’accessibilit des rsultats de la recherche scientifique, ainsi que de la communication aux dcideurs, de cette information sous une forme utilisable;

  • prend note du faible niveau de participation des gouvernements nationaux la consultation;

  • souligne la crdibilit scientifique et la lgitimit politique comme facteurs cls ncessaires pour assurer l’acceptation par les gouvernements et les utilisateurs de la biodiversit, de l’information gnre par un IMoSEB;

  • note que les formes d’information scientifique telles que le savoir traditionnel, devront galement tre prises en compte;

  • dfinit “les utilisateurs de la biodiversit” comme incluant les gouvernements, le secteur priv, les ONG, les communauts autochtones et locales, et la socit civile; et

  • convient qu’un mcanisme pour rpondre aux besoins dfinis devra rendre l’information disponible tous les niveaux de la prise de dcision, tout en respectant les points de vue nationaux.

Le texte prsente ensuite un rsum des deux options identifies pour un tel mcanisme. La premire option consisterait en:

  • un groupe international constitu de scientifiques, de personnalits politiques et d’autres intervenants œuvrant dans le domaine de la biodiversit;

  • un “rseau des rseaux” pour renforcer, systmatiser et dvelopper l’information scientifique, y compris des groupes spciaux pour des questions spcifiques; et

  • une collaboration troite avec les processus nationaux lis la biodiversit, travers des personnes dsignes par l’IMoSEB pour maintenir le contact avec les processus nationaux et y participer.

Les caractristiques de la deuxime option comprennent:

  • un renforcement des rseaux et mcanismes d’information scientifique existants, avec un accent sur l’amlioration de la prise de dcision aux niveaux national et rgional sur les questions de biodiversit;

  • des groupes techniques impliquant tous les utilisateurs de la biodiversit, coordonns par l’IMoSEB, pour analyser l’information scientifique et l’intgrer dans le contexte socio-conomique et culturel; et

  • des accords officiels avec les gouvernements nationaux pour assurer la prise en compte des rsultats dans la prise de dcision.

BESOINS SPCIFIQUES DE L’AMRIQUE LATINE: Les participants ont discut des aspects spcifiques de la rgion de l’Amrique latine et des besoins particuliers auxquels devra rpondre un IMoSEB pour tre efficace dans la rgion.

Commentant sur la biodiversit de la rgion, les participants ont not que les cosystmes d’Amrique centrale et du sud, et des les Carabes sont troitement lis, que certains pays y sont trs diversifis alors que dans l’ensemble, ils sont dots d’cosystmes de trs grandes richesses, avec souvent de hauts niveaux d’endmisme. Cependant, plusieurs participants ont convenu que l’Amrique latine pourrait tre considre comme une sries d’les en termes de recherche et de systmes d’information, o la sophistication et le fonctionnement des systmes scientifiques et techniques varient considrablement d’un bout l’autre de la rgion. La runion a conclu qu’un IMoSEB devra trouver les moyens de surmonter cette fragmentation pour pouvoir mettre en place un rseau et une coopration efficaces. Certains participants ont suggr des incitatifs une telle action, similaires celles qui existent dans les projets financs par l’Organisation des tats Amricains.

Rsultat final: Le Rsum des Discussions prsente les grandes lignes des besoins spcifiques et les enjeux pour l’Amrique latine, notamment:

  • l’accs l’information pour les communauts autochtones et locales, en tenant compte des barrires linguistiques;

  • le renforcement de l’ducation et de la communication de l’information tous les niveaux, y compris les groupes d’valuation du niveau local;

  • un inventaire des rseaux existants avec leurs mandats et leurs mthodes de fonctionnement;

  • le renforcement des capacits nationales lorsque ncessaire, pour faciliter l’harmonisation des rseaux;

  • rduire l’cart entre les diffrentes conventions et forums traitant des questions de biodiversit

  • une analyse des liens entre les rseaux et les pays, et de l’efficacit de ces rseaux;

  • des mcanismes pour s’occuper de la fragmentation et des diffrences entre les groupes d’experts scientifiques, y compris des incitatifs pour une telle action;

  • un examen des processus consultatifs scientifiques l’intrieur de chaque pays, et un renforcement des mcanismes consultatifs intersectoriels lis l’utilisation de la biodiversit;

  • un financement des rseaux locaux et des rapports de base; et

  • surpasser les conflits entre l’information scientifique et les dcisions politiques lies la biodiversit.

RELATIONS ENTRE LES CONVENTIONS LIES LA BIODIVERSIT: Les participants ont convenu que des liens trs troits existent entre l’IMoSEB et la CDB, et que l’IMoSEB agit galement comme un pont qui relie les autres conventions lies la biodiversit, de manire s’assurer que les questions de biodiversit ne sont pas examines par fragments, mais plutt travers des solutions intgres. Alors que certains participants ont suggr que l’IMoSEB se concentre sur l’aide la ralisation des objectifs de la CDB, un participant a soulign que l’IMoSEB ne doit pas ncessairement tre li uniquement l’agenda de la CDB.

Rsultat final: Le Rsum des Discussions sur la relation entre l’IMoSEB et les conventions lies la biodiversit, notamment la CDB, la CMS, la CITES et la Convention de Ramsar sur les zones humides, stipule qu’un IMoSEB devra entretenir des liens trs troits avec la CDB, et travailler en collaboration avec les organes scientifiques subsidiaires des conventions lies la biodiversit et les autres rseaux scientifiques existants, y compris l’UICN

ROLE DU SECTEUR PRIV: Le rle potentiel du secteur priv dans un IMoSEB a t longuement dbattu. Certains participants taient favorables la participation du secteur priv qu’ils considrent comme des utilisateurs importants de la biodiversit et des partenaires de financement potentiels. D’autres par contre ont fait une mise en garde contre une implication du secteur priv qui pourrait conduire une pression, ou la perception de pression, de la part des intrts commerciaux, ce qui pourrait compromettre la crdibilit scientifique d’un IMoSEB ou rduire la volont de certains groupes autochtones participer au processus. Un participant a not que de nombreux partenariats publics-privs ont russi protger la biodiversit dans la rgion, et ont soulign que d’importantes organisations philanthropiques sont parmi les plus grands bailleurs de fonds de la conservation de la biodiversit du continent. En fin de compte, les participants ont convenu que le secteur priv doit tre approch avec prudence.

Rsultat final: Le Rsum des Discussions stipule que le secteur priv est un grand utilisateur de la biodiversit et peut contribuer l’identification des thmes lis l’interface science-politique, et que l’assistance financire potentielle du secteur priv doit reflter l’action en faveur de la biodiversit.

ROLE DES COMMUNAUTS LOCALES ET AUTOCHTONES: Oteng-Yeboah a relev que souvent, les populations autochtones assurent la gestion des zones riches en biodiversit dans lesquelles elles vivent, et sont directement touches par les changements de biodiversit. De nombreux participants ont convenu que les populations autochtones doivent tre impliques dans l’IMoSEB, tout comme tous les utilisateurs de la biodiversit, et que des efforts doivent tre entrepris pour montrer ces populations les avantages de l’implication, et veiller ce que l’information circule dans les deux sens. Un participant a ajout que les communauts autochtones ne pensent pas toujours la conservation de la nature de la mme manire que les occidentaux, ces derniers pouvant tendre considrer la nature comme spare des humains. Un autre a ajout que les populations autochtones exercent un grand contrle sur la biodiversit, et a exhort la reconnaissance du lien entre les parcs nationaux et les populations autochtones. Un participant a soulign que les communauts autochtones ont des structures de prise de dcision diffrentes et des systmes logistiques et de communication limits, ce qui pose des dfis particuliers pour l’intgration de ces populations et de leur savoir dans l’IMoSEB.

Oteng-Yebaoh a dclar que les objectifs de la CDB incluent la fois la conservation et l’utilisation durable de la biodiversit, et font une rfrence spciale aux populations autochtones. Il a suggr qu’un IMoSEB pourrait se pencher galement sur la science des aspects sociaux et conomiques de l’utilisation par les populations autochtones de la biodiversit. Certains participants ont galement mis l’accent sur la ncessit d’inclure le savoir traditionnel des populations autochtones dans un IMoSEB, soulignant que les dcideurs aussi bien que les scientifiques peuvent mettre ce savoir profit.

Rsultat final: Le Rsum des Discussions reconnat l’importance des communauts locales et autochtones dans la gestion et la conservation de la biodiversit de la rgion, et souligne l’importance de l’valuation et de l’intgration du savoir traditionnel, et de la ncessit de tenir compte dans le travail, des sensibilits lies aux questions interculturelles.

SANCE PLNIRE DE CLTURE

Lors de la sance plnire de clture, les participants se sont penchs sur la nature d’un IMoSEB. Un participant a dclar qu’un IMoSEB russi devra s’appuyer sur les actions et le financement des pays, mais qu’un processus d’apprentissage tait en cours. Un autre participant a not que l’amlioration de l’information scientifique constitue certes le but dclar de l’IMoSEB, mais que la science n’est pas toujours pure et que les perceptions du seuil entre la conservation et le dveloppement peuvent varier. Oteng-Yeboah a observ qu’un organe tel que le GIEC peut certes produire des donnes revues par des pairs et standardises, mais que la manire dont on utilise cette information est toute une autre histoire.

Les participants ont galement dbattu de l’appellation ventuelle d’un IMoSEB. Plusieurs d’entre eux ont insist sur la ncessit d’un nom plus simple qui capterait l’imagination du public et des mdias. Oteng-Yeboah a confirm que la Consultation rgionale asiatique avait galement exprim le dsir de changer le nom, et Babin a ajout qu’ IMoSEB tait juste un label utiliser lors du processus consultatif. Plusieurs appellations ont a t suggres et quelques participants ont pench pour Rseau de Connaissance pour la Vie sur la Terre ou Bio-dcision.

Les participants ont remerci le Secrtariat excutif de l’IMoSEB d’avoir accueilli et organis cette runion. Babin a remerci l’Argentine, pays hte, le Deuxime Congrs latino-amricain des parcs nationaux et autres aires protges, et le Comit latino-amricain de l’UICN. Oteng-Yeboah a flicit les participants pour les rsultats dtaills et concrets, notant que les rsultats de cette consultation seraient ajouts ceux des autres consultations rgionales pour un dernier examen. Il a clos la runion 17h11.

PROCHAINES RUNIONS

CINQUIME RUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SPCIAL DE COMPOSITION NON LIMITE SUR L’ACCS ET LE PARTAGE DES AVANTAGES, CDB: Cette runion qui est organise par le Secrtariat de la CDB, se tiendra du 8 au 12 octobre 2007 Montral, Canada. La runion poursuivra le travail de la CDB sur les aspects d’un rgime international sur l’accs et le partage des avantages, y compris l’accs aux ressources gntiques, le consentement pralable en connaissance de cause et le savoir traditionnel. Pour plus de dtails, contacter: Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; internet: http://www.cbd.int/doc/meeting.aspx?mtg=ABSWG-05

CINQUIME RUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SPCIAL DE COMPOSITION NON-LIMITE CHARG D’EXAMINER L’APPLICATION DE L’ARTICLE 8(j) ET DES DISPOSITIONS CONNEXES, CDB: Cette runion qui est organise par la CDB du 15 au 19 octobre 2007, Montral, Canada, examinera un rapport priodique sur le programme de travail de l’Article 8(j), ainsi que le plan d’action pour la prservation du savoir traditionnel, les innovations et les pratiques. Pour plus de dtails, contacter: le Secrtariat de la CDB; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@cbd.int; internet: http://www.cbd.int/doc/meeting.aspx?mtg=WG8J-05

CONSULTATION RGIONALE OCANIE DE L’IMoSEB: La Consultation rgionale Ocanie du processus de l’IMoSEB se tiendra les 19 et 20 octobre 2007, Alotau, Papouasie Nouvelle Guine, avant la Huitime Confrence des Iles du Pacifique sur la Conservation de la Nature et des aires protges. Pour plus de dtails, contacter le Secrtariat excutif de l’IMoSEB; e-mail: executive-secretariat@imoseb.net; internet: http://www.imoseb.net

TROISIME RUNION DES PARTIES L’ACCOBAMS: Cette runion est organise par le Secrtariat de l’Accord sur la Conservation des Ctacs de la Mer Noire, de la Mditerrane et de la Zone Atlantique Adjacente (A.C.C.O.B.A.M.S.), du 22 au 25 octobre 2007 Dubrovnik, Croatie. Elle devra se pencher sur la synthse des rapports de mise en œuvre nationale des parties, et nommer les membres du comit scientifique. Pour plus de dtails, contacter: Le Secrtariat de l’ACCOBAMS, tel: +377-93152078; fax: +377-93154208; e-mail: accobams@accobams.net; internet: http://www.accobams.org/2006.php/parties/show/5

CINQUIME CONFRENCE DE TRONDHEIM SUR LA BIODIVERSIT: La Confrence de Trondheim se tiendra du 29 octobre au 2 novembre 2007 Trondheim, Norvge. Organise par le Gouvernement norvgien en collaboration avec le PNUE, cette confrence a pour but d’aider la CDB dans les prparatifs de la CdP-9 qui se droulera en Allemagne en 2008. Pour plus de dtails, contacter: Direction gnrale de l’administration de la nature; e-mail: trondheim.conference@dirnat.no; internet: http://www.trondheimconference.org/

DEUXIME SESSION DE L’ORGANE DIRECTEUR DU TIRPAA: La deuxime session de l’Organe directeur du Trait international sur les Ressources Phytogntiques pour l’Alimentation et l’Agriculture est organise par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) du 29 octobre au 2 novembre 2007 Rome, Italie. La runion  examinera le Fonds Fiduciaire mondial pour la Diversit des Cultures, ainsi que la mise en œuvre du Systme Multilatral de Facilitation de l’Accs et de Partage des  Avantages. Pour plus de dtails, contacter: Shakeel Bhatti, Secrtaire du TISPAA; tel: +39-06-570-53057; fax: +39-06-570-56347; e-mail: shakeel.bhatti@fao.org; internet: http://www.planttreaty.org/gbnex_en.htm

COMIT DIRECTEUR INTERNATIONAL DE L’IMoSEB: La dernire runion du Comit directeur international du Processus consultatif vers un IMoSEB se tiendra du 15 au 17 novembre 2007 Montpellier, France. Elle aura pour objectif de finaliser les recommandations et les propositions sur la base des rsultats des consultations, afin de soumettre les recommandations l’examen de la CdP-9 la CDB en mai 2008. Pour plus de dtails, contacter le Secrtariat excutif de l’IMoSEB; e-mail: executive-secretariat@imoseb.net; internet: http://www.imoseb.net

GLOSSAIRE
 

CDB
CITES
CMS
CdP
GIEC
IMoSEB
ONG
OSASTT
UICN

Convention sur la Diversit Biologique
Convention sur le commerce international des espces de faune et de flore sauvages menaces d'extinction
Convention sur la Conservation des Espces migratrices
Confrence des parties la CDB
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’volution du climat
Mcanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversit
Organisation non gouvernementale
Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques
Union Mondiale pour la Nature-UICN

Further information

Participants

National governments
US
Non-state coalitions
Non-governmental organizations
NGOs

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