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La Commission Pew sur la Conservation des Baleines au 21e siècle s’est réunie les 9 et 10 février 2009, à Lisbonne, Portugal. La réunion était parrainée par Pew Charitable Trusts et organisée par la Fondation luso-américaine (FLAD). Il s’agissait de la troisième réunion d’importance du Projet Pew sur la Conservation des Baleines. Les événements qui avaient précédé cette réunion incluaient le «Symposium Pew sur la Conservation des baleines au 21e siècle» organisé à New York, États-Unis en avril 2007, et un symposium sur «Changer le climat pour les baleines - existe-t-il une voie commune pour aller de l’avant?» tenu à Tokyo, Japon en janvier 2008.
La Commission Pew sur les baleines a été créée pour faire progresser la recherche des solutions possibles qui permettraient d’améliorer la conservation des baleines et d’aider la Commission baleinière internationale (CBI) à résoudre certaines questions complexes de son mandat. La Commission Pew sur les baleines est constituée de personnalités éminentes possédant une vaste expérience en politique et en diplomatie internationales, et représentant la diversité des points de vue exprimés dans le débat.
La réunion de Lisbonne a rassemblé 13 membres de la Commission Pew sur les baleines et environ 25 observateurs représentant la société civile, les milieux universitaires et divers pays membres de la CBI. Les participants ont examiné les solutions diplomatiques et les domaines d'entente et de discorde relatifs à la CBI et à son instrument constitutif, la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine (CIRCB). Les discussions ont été résumées dans un rapport du Président qui, en attendant le consensus résultant des consultations menées après la réunion, peut tenir lieu de rapport de la Commission Pew sur les baleines. Le rapport sera mis à la disposition de tous les gouvernements et de toutes les parties prenantes qui s’intéressent à la conservation des baleines, à travers le site web de la Commission Pew sur les baleines.
En dépit de certaines positions tranchées des deux côtés du débat, la réunion est parvenue à un consensus sur un certain nombre de questions importantes. Par exemple, il a été convenu que le meilleur moyen d’aller de l’avant serait de s’abstenir de rédiger une nouvelle convention, et de développer plutôt un protocole pour la Convention actuelle, ce qui permettrait de moderniser aussi bien la CBI que la CIRCB. L’on a également frôlé un consensus sur la nécessité d’une participation de haut niveau aux réunions annuelles de la CBI pour faire avancer les discussions. Les domaines de désaccord incluent la possibilité d’autoriser officiellement la chasse à la baleine à petite échelle de type côtier au Japon, l’arrêt des activités de chasse à la baleine dans les Mers australes, et le fait de placer la chasse baleinière scientifique sous l’autorité du Comité scientifique de la CBI, et non pas sous l’autorité des États.
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La réunion de Lisbonne a rassemblé 13 membres de la Commission Pew sur les Baleines et environ 25 observateurs représentant la société civile, les milieux universitaires et différents pays membres de la Commission Baleinière Internationale (CBI).
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Peter Bridgewater, Président de la Commission Pew sur les Baleines a prononcé le discours d'ouverture lors d'une réception en soirée. |
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Résumant les activités de chasse à la baleine en cours, Russel Leaper du Fonds International pour la Protection des Animaux et membre du Comité scientifique de la CBI, a mis l'accent sur l'objectif de durabilité de la Commission. |
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