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Daily report for 20 June 2006

MARDI 20 JUIN 2006

Les participants la troisime session du Forum Urbain Mondial (FUM3) se sont runis dans une sance plnire du matin, qui a t suivie par quatre sances de dialogues et une sance spciale consacres la ralisation des Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement (OMD) relatifs la rhabilitation des taudis et lhabitat abordable, lengagement du public, au dveloppement fond sur lactif, des rgions en cours durbanisation; et au trialogue portant  sur leau, lassainissement et les Etablissement humains. Quarante sances de rseautage concourantes ont t tenues laprs-midi, donnant aux participants loccasion de partager leurs expriences avec divers aspects du dveloppement urbain durable.

PLENIERE

La Plnire sest tenue sous le thme Inclusion et Cohsion Sociales.

Alphonso Jackson, Secrtaire au Dpartement dEtat Amricain de lHabitat et du Dveloppement Urbain (HDU), a plaid en faveur de la proprit dun domicile pour la force et la scurit des villes, affirmant quelle est cruciale pour la scurit financire, lengagement social et une ducation plus avance. Inversement, il a dclar que le labsence de domicile a un effet dvastateur sur les zones urbaines. Jackson a expliqu que la mission du HDU consiste accrotre le nombre de proprits de domicile, et a mis en exergue les progrs accomplis en matire dintgration. Il a prcis que les Etats-Unis souhaitent volontiers partager leurs expriences avec les aspects, tels que le rle du gouvernement, la rgle du droit, les droits la proprit et lradication de la corruption, et travailler en partenariat avec dautres pays sur les questions de proprit de domicile.

Jockin Arputham, Prsident de la Fdration Nationale Indienne des Habitants des Taudis, a donn un aperu sur les actions entreprises par les habitants des taudis pour lamlioration de leur situation, telle que ldification de lhonorabilit relativement au crdit. Il a mis en garde que le nombre de confrences, de documents et de sminaires est en augmentation quil en est de mme avec la pauvret dans les pays en dveloppement. Il a appel larrt des victions forces, et a plaid en faveur dun dveloppement communautaire et dune coopration authentique entre le monde industrialis et les habitants des taudis. 

Lindiwe Sisulu, Ministre Sud-Africain de lHabitat, a dclar que la pauvret devrait tre traite de manire directe et a soulign que: de nombreux pauvres sont exclus des services dont ils ont besoin; la pauvret touche 80 pour cent de la population urbaine dans le monde en dveloppement; les citadins pauvres sont marginaliss par le chmage et lanalphabtisme; et lurbanisation des pauvres est en train de sacclrer un rythme que la plupart des gouvernements ne peuvent pas grer.

Dans le dbat qui a suivi, le Secrtaire Jackson a signal que les Etats-Unis ont travaill avec lAfrique du Sud sur lamlioration du march de lhabitat. Il sest dit davis avec Arputham que les gouvernements doivent rpondre rapidement aux initiatives communautaires de base. La Ministre Sisulu a ajout que ces initiatives devraient complmenter celles nationales. Elle a accueilli favorablement la mise en place de plans dpargne pour les habitants des taudis, permettant aux pauvres de saider eux-mmes pour sortir de la trappe de la pauvret, et a argu que bien que ntant pas le seul acteur responsable de la fourniture de logements, le gouvernement joue un rle dans la garantie de la scurit de la proprit.

SEANCES DE DIALOGUE ET SEANCES SPECIALES

REALISATION DES OMD: Rhabilitation des taudis et habitat abordable: Le modrateur Jacques Bensimon, Commissaire du National Film Board of Canada, a invit les confrenciers traiter la question de la scurit de la proprit.

Noli de Castro, Vice-prsident des Philippines, a dclar quen dpit des avances enregistres dans la confrontation de la pauvret urbaine, la croissance dmographique et labsence de ressources naturelles ont multipli le nombre des pauvres dans le pays. Il a prsent les stratgies de son gouvernement, y compris la rgularisation de la situation foncire des constructions anarchiques et la rinstallation de 80.000 familles.

Arputham a soulign quen attendant de trouver des solutions permanentes, les personnes vinces reconstruiront des taudis ailleurs

Miloon Kothari, Rapporteur Spcial des Nations Unies charg du Droit un Logement Adquat, a dclar quen dpit de 30 annes de dveloppement des normes et de progrs accomplis dans la ralisation dun habitat convenable, le nombre de saisies foncires, dvictions forces, dabsence de domicile et de spculation immobilire continue augmenter. Il a dclar que cette dpossession est propre dstabiliser les OMD, et a appel les gouvernements prendre lengagement de mettre fin aux victions forces.

Luz Maria Sanchez Hurtado, Directrice de lONG Estrategia, a parl de limpact des victions illgitimes sur les citadins pauvres au Prou. Elle a soulign que lorganisation personnelle lintrieur des bidonvilles est critique pour la cration de programmes de survie pour les familles dplaces. Plusieurs dlgus ont soulign que les droits des femmes doivent tre amliors dans les domaines de laccs la terre, la proprit, lhritage, lhabitat et la protection contre la violence domestique et autres formes de violence.

Les participants ont ensuite dbattu de limplication des citadins pauvres dans la rhabilitation des taudis. Rose Molokoane, Prsidente de la Fdration Populaire Sud Africaine des Sans Domicile, a signal que de nombreux engagements en faveur de la rhabilitation des taudis ne sont jamais raliss.

Alfredo Stein, ancien consultant auprs de lAgence Sudoise de Coopration Internationale (ACDI), a mis en relief la cration de systmes de soutien travers le renforcement des ONG, de la capacit des collectivits locales travailler avec les communaut et des engagements de la part des agences donatrices internationales. 

Les dlgus ont appel des manires plus agressives de sassurer de lintgration des droits de lHomme et du droit au logement dans les lgislations nationales et que les mcanismes permettent aux citadins pauvres de raliser leurs droits. Certains ont galement attir lattention sur le traitement du problme de labsence de domicile conscutif lviction.

Au sujet de la garantie de fonds adquats pour la rhabilitation des taudis, Jerry Trenas, Maire de Metro Iloilo, aux Philippines, a affirm que si des responsabilits et des pouvoirs plus importants taient octroys aux collectivits locales, ils pourraient traiter la pauvret urbaine de manire plus efficace.

Arif Hassan, Prsident du Centre des Ressources Urbaines, au Pakistan, a parl des types de plans de financement qui sont bien adapts la rhabilitation des taudis. Il a indiqu que les emprunts extrieurs peuvent savrer une mauvaise option comme forme de financement abordable et durable, non seulement en raison de leurs conditions, mais galement parce que les frais de gestion peuvent mener des augmentations importantes des dpenses par-dessus le cot des matriels. Il a indiqu que les partenariats entre les collectivits locales et les populations peuvent permettre aux communauts de grer des fonds autochtones, dacqurir des aptitudes et de mettre en place linfrastructure essentielle. 

Elio Codato, de la Banque Mondiale, a parl de la manire dont les fonds ncessaires pourraient tre mobiliss pour la concrtisation de lobjectif des ODM, consacr la rhabilitation des taudis. Il a fait observer que lemprunt pour la rhabilitation des taudis nest quune partie de la rponse et a mis en exergue la ncessit: dun rle pour la communaut des donateurs internationaux; de subventions cibles; et de lhabilitation des collectivits locales relever les dfis locaux. Le dbat qui a suivi a t concentr sur le rle du secteur priv dans la rhabilitation des taudis, avec une focalisation particulire sur la microfinance.

Clturant le dbat, David Satterthwaite, de lInstitut International de lEnvironnement et le Dveloppement (IIED), a appel un nouveau modle de coopration entre les grandes agences de financement et les habitants des taudis pour remplacer 30 ans dchec des professionnels, rhabiliter les taudis.

ENGAGEMENT DU PUBLIC: Lapproche inclusive: Le modratrice Zain Verjee, de CNN Anchor, a ouvert le dialogue sur lengagement du public, avec un auditoire rassembl dans une salle sans places assises. 

Peter Oberlander, du Centre des Etablissements Humains de lUniversit de Colombie Britannique (UCB), a fait tat dun passage graduel vers le dbat inclusif, transparent et participatif sur la ncessit de villes vivables.

Marcello Balbo, de lUniversit de Venise, a plaid pour la tolrance, la diversit culturelle et un environnement quitable, et a soulign que les gouvernements, bien que jouant un rle central, ne sauraient raliser lurbanisation durable eux tous seuls. 

Kay Andrews, Parlementaire, Sous-secrtaire dEtat au Cabinet du Vice-premier Ministre du Royaume-Uni, a soulign que les communauts locales doivent tre habilites faire face lamixture toxique de la dtresse et du dsespoir urbains.

Mary Balikungery, du Rseau Femmes du Rwanda, a dclar que les communauts ont besoin de partenariats fondamentaux, doivent tablir leurs propres objectifs et dcider de la manire de dialoguer avec le gouvernement central.

Jean-Pierre Mbassi, Secrtaire Gnral de United Cities and Local Governments Africa, a soulign le rle important des collectivits locales, qui doivent livrer les services sans disposer de ressources adquates. 

Naokazu Takemoto, Vice-ministre japonais des Finances, a mis en exergue le besoin de sassurer de lefficacit de laide publique au dveloppement, et a affirm que laccroissement de la participation conduit des rsultats plus efficaces.

Akin Mabogunje, de la Federal Mortgage Bank du Nigeria, a dclar que les structures actuelles de lengagement dressent une barrire devant limplication socitale et a dcrit les avantages et les inconvnients de la dmocratie reprsentative, de lconomie de march et des technologies de linformation en Afrique.

Les participants ont abord en outre: linteraction entre le gouvernement et les ONG; le rle de chef de file et lengagement du gouvernement; et la conciliation entre les rgimes traditionnel et moderne de proprit foncire. Ils ont galement dbattu du rle des associations professionnelles, telles que celles des planificateurs et des architectes.

Un participant a fait remarquer que les mdias ont t ngligents dans leur rle de demander des comptes aux responsables lus. Il y a eu un large accord que les femmes doivent tre engages davantage de manire significative. Plusieurs participants ont appel davantage de transparence dans les politiques et dans les dcisions concernant les projets, un confrencier arguant que cela est difficile raliser, mais que une fois accepte, cette norme sera difficile annuler.

Certains intervenants ont remis en question linvitabilit de lurbanisation, et ont appel des politiques aptes renforcer la viabilit des conditions rurales. Un participant a fait remarquer que les besoins des handicaps sont troitement lis aux OMD et doivent tre reconnus davantage. Plusieurs dlgus ont encourag une plus grande implication des jeunes, et ont appel des financements ciblant les initiatives conduites par les jeunes.

RICHESSE DES VILLES: Vers un dveloppement fond sur les valeurs des rgions en cours durbanisation: Cette sance spciale a t prside par Richard Stren, Prsident du Rseau Mondial de Recherche sur les Etablissement Humains, et a consist en un expos inaugural prsent par ONU-HABITAT suivi par une discussion de groupe.

Anna Tibaijuka, Directrice Excutive de ONU-HABITAT, a prsent le Prix 2006 de ONU-HABITAT, qui slve 10.000 dollars, John Friedmann, Professeur Honoraire, UCB lEcole de Planification Communautaire et Rgionale de lUCB, au Canada. Elle a prcis que le rcipiendaire du Prix est requis de livrer un expos propre donner lieu une pense et une pratique nouvelles dans le domaine des tablissements humains.

Lexpos de Friedmann, intitul Richesse des Villes: Vers un Dveloppement fond sur les valeurs des Rgions Nouvellement Urbanises, a analys les valeurs rgionales disponibles dans la plupart des zones urbaines: les ressources humaines, y compris lhabitat, lducation et la sant; la socit civile; les activits dorganisation des citoyens; le patrimoine culturel et les traditions; les valeurs intellectuelles et cratives telles que les universits; les valeurs naturelles telles que les lacs et les terres; les qualits environnementales; et linfrastructure urbaine, telle que les transports et les services publics. Il a argu que la vraie richesse des villes rside dans le dveloppement progressif de ces valeurs plutt de manire endogne qu travers leur propre commercialisation et la sollicitation de capitaux extrieurs, et que le rle du gouvernement consiste faciliter le dveloppement auto-motiv et tablir, en consultation avec les citoyens, les priorits de la gestion du dveloppement des valeurs.

Carole Rakodi, de lUniversit de Birmingham, a signal quactuellement lindexe du Produit Intrieur Brut mesure uniquement les aspects financiers. Elle a pos la question de savoir si le modle de Friedmann rendait bien compte de la ralit des conflits et des rivalits entre communauts et si la revitalisation conomique est possible mme pour les villes en dclin. Om Prakash Mathur, de lInstitut National Indien des Finances et des Politiques Publiques, a dclar quil est important de considrer la manire de concilier les exigences court terme des villes avec les objectifs long terme du dveloppement durable. Peter Ngau, de lUniversit de Nairobi, a accueilli favorablement le modle de Friedmann, de construction de villes durables et de la nature de vraie prosprit.

Le dbat qui a suivi a couvert: le rle des espaces publics; la taille optimum du gouvernement et des villes; les droits des femmes en matire de proprit; la valeur du capital financier en particulier pour les mnages faibles revenus; et, la manire de prvenir lexportation des valeurs des rgions en dveloppement, comme la fuite des cerveaux.

TRIALOGUE SUR LEAU, lASSAINISSEMENT ET LES ETABLISSEMENTS HUMAINS: Margaret Catley-Carlson, Prsidente du Global Water Partnership, a modr cette sance spciale.

Soulignant que lInde compte plus de 60 millions dhabitants des taudis, Kumari Selja, Ministre Indien charg de lEmploi Urbain et de lAllgement de la Pauvret, a parl dune initiative gouvernementale consacre au dveloppement et la gouvernance de linfrastructure urbaine, et la fourniture des services de base aux pauvres.

Ana Teresa Aranda Orozco, Ministre Mexicaine du Dveloppement Social, a dcrit la coopration entre les agences gouvernementales et les municipalits dans la fourniture dincitations financires et autres pour la prvention des constructions anarchiques des tablissement illgaux et pour la garantie de laccs leau et aux services dassainissement.

Anne Stenhammer, Secrtaire dEtat auprs du Ministre Norvgien des Affaires Etrangres, a parl de la ncessit dune pleine implication des femmes urbaines dans la planification et la mise en uvre du dveloppement, tandis que Prabha Khosla, de Gender and Water Alliance, et Selja, ont plaid pour une budgtisation de la promotion du rle de la femme dans le secteur de leau et de lassainissement.

Tibaijuka a rappel la centralit de laccs une eau salubre et lassainissement de base pour confronter le problme de pauvret, traitant des questions de mortalit infantile et de la promotion des femmes. Elle a dclar quil est ncessaire de favoriser linvestissement en faveur des pauvres dans les domaines de leau et de lassainissement dans les pays en dveloppement. Elle a rappel quen vue de relever les dfis consistant fournir leau aux pauvres, ONU-HABITAT a tabli le Fonds Fiduciaire pour lEau et lAssainissement, destin linvestissement en faveur des pauvres des villes des pays en dveloppement, pour soutenir la ralisation des OMD pertinents, en Afrique et en Asie, et pour passer des ides laction.

Faisant tat de lcart important entre la demande et loffre dans le domaine du financement destin leau et lassainissement, Arjun Thapan, de la Banque Asiatique de Dveloppement, a mis laccent sur: la sant financire des collectivits locales; les rformes directes; les petits projets du secteur priv; les approches zonales dans les zones urbaines; et, lamlioration de la gouvernance.

Le modrateur Catley-Carlson a invit les participants prsenter leurs observations sur la question de limplication des secteurs public et priv, soulignant que pratiquement partout dans le monde 95 pour cent de leau potable est fournie par le secteur public.

Ronald Carlson, de lAgence Amricaine pour le Dveloppement International, a soulign limportance de limplication du secteur priv, citant lAlliance Mondiale pour le Dveloppement et lAutorit des Crdits Destins au Dveloppement comme outils pour la leve des investissements du secteur priv.

Andr Juneau, Directeur Adjoint de Infrastructure et Communauts, Canada, a dclar que le dfi pos aux gouvernements consiste trouver la manire de mesurer les progrs accomplis dans le domaine de la gestion de leau.

Timeyin Uwejamomere, de WaterAid, a soulign le rle des coopratives locales et la ncessit de promouvoir les services publics, et Khosla a mis en relief limputabilit de lchelon local.

Arcot Ramachandran, Prsident de TERI, a encourag ladoption dune approche attentive lgard des partenariats publics-privs, aux fins de sassurer de lquit et de bien rpondre aux besoins des pauvres en matire dassainissement, et que si lon souhaite voir les zones rurales devenir attrayantes pour linvestissement, laccs lassainissement est essentiel. Juneau a fait remarquer que les partenariats publics-privs offrent une expertise en matire de gestion et livrent des capacits qui ne sont pas toujours disponibles dans le secteur public.

Au sujet de la gouvernance, Selja et Malik Gaye, de ENDA Tiers Monde, et Albert Wright, du Groupe dAction des Nations Unies sur lEau et lAssainissement, ont appel limplication des communauts locales pour sassurer de lquit dans laccs leau et lassainissement. Aranda Orozco a mis laccent sur la besoin de partenariats entre le gouvernement local et le gouvernement fdral, dans le domaine de la gestion de leau dune manire intgre et durable.

Au sujet des stratgies pour la durabilit, Ramachandran a mis en exergue le dveloppement des capacits de stockage de leau. Uwejamomere et Wright ont dclar que la fourniture de leau et de lassainissement basique ceux qui souffrent du VIH-SIDA est cruciale pour le traitement de cette maladie. Gaye and Thapan ont soulign le rle des jeunes dans lamlioration de la prise de conscience.

SEANCES DE RESEAUTAGE

PLANIFICATION DE VILLES DURABLES REUSSIES: Etude de cas de Vancouver, au Canada: Judie Rogers, City Manager de Vancouver, a parl des dfis associs la croissance rapide des contraintes gographiques de la ville. Elle a dcrit le paradigme de la gouvernance dans lequel Vancouver fonctionne, et a soulign que de nombreuses prestations telles que le transport et les services publics sont fournies de manire plus efficace sur une base rgionale. Elle a prcis que la collaboration bnficie aux citoyens des niveaux multiples, citant les exemples de lEquipe des Services Intgrs du Quartier et de lAccord de Vancouver, qui cherchent amliorer les conditions de vie des usagers de la drogue et des travailleurs du sexe dans le cot est du centre ville. Pour clore, elle a soulign que loffre de Vancouver pour les Jeux Olympiques de 2010 est fonde sur le concept des partenariats.

Ann McAfee, Codirectrice de la Planification, Ville de Vancouver, a fait tat des aspects uniques de Vancouver, y compris la densit leve des logements et labsence dautoroute. Elle a soulign que des prises de dcisions fondes sur le consensus favorisent davantage le respect des obligations que limposition de rglementations, et a dcrit les efforts fournis pour la diversification de lconomie, avec les technologies de linformation et les industries cratives. Au sujet du transport, elle a dcrit les dveloppements survenus dans lamnagement territorial et dans les moyens de transport public, et les dfis associs aux banlieues. Elle a encourag une quit plus importante dans les dcisions politiques et dans la fourniture des services sociaux, et a donn un aperu sur les efforts fournis pour obtenir lacceptation dune densit plus leve de logements, mettant en relief limplication des citoyens.

Larry Beasley, Codirecteur de la Planification, Ville de Vancouver, a fait remarquer que le cur du centre ville de Vancouver est pass une focalisation sur laspect rsidentiel, laide de rglementations, dune infrastructure et de services communautaires favorables. Il a mis en relief les pratiques cologiques en matire de construction, les moyens de transport alternatifs, en particulier, la marche. Il a mis en garde que la russite vient avec ses problmes, tels que le dplacement des rsidents faibles revenus, et a soulign la ncessit dtablir un quilibre entre les espaces rsidentiels et les espaces destins aux commerces, face aux pressions exerces par le march. Il a soulign la ncessit de sassurer que le secteur priv sert les besoins du public.

Peter Judd, Deputy City Engineer, Ville de Vancouver, a dclar que lvitement de la cration dautoroutes traversant Vancouver a marqu un tournant, et a dcrit les initiatives qui ont t conues pour favoriser la circulation des cyclistes et des pitons, y compris les mesures visant calmer la circulation des voitures. Il a prsent linitiative Rues Vertes, qui encourage le volontariat dans la cration de jardins publics. Il a dcrit le soutien dont bnficie la construction durable, notamment les constructions certifies de Conception Avant-gardiste aux plans Energtique et Environnemental.

Les participants ont dbattu dune gamme de sujets, y compris de la manire dtablir le juste quilibre entre lespace usage rsidentiel et lespace usage commercial, et de la manire dont Vancouver a t en mesure de rduire lusage des voitures.

COMMENT INTEGRER LES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX DANS LA PLANIFICATION STRATEGIQUE A LONG TERME DE LA VILLE: Nola-Kate Seymour, Prsident, du Centre International des Villes Durables, a modr cette sance de rseautage, organise par le PNUE et lICLEI Collectivits locales au service de la durabilit et Alliance des Villes.

Kilaparti Ramakrisha, du PNUE, a parl de linitiative concerte lance avec ONU-HABITAT et le Gouvernement Italien, pour le renforcement des aspects environnementaux dans les plans damnagement des villes, et a soulign que lenvironnement est une valeur dans le dveloppement de la ville.

Jeremy Harris, ancien Maire de Honolulu, a dclar que la durabilit est le seul grand dfi auquel se trouve confronte notre socit, en particulier les villes. Il a galement mis laccent sur: les communauts durables; le renforcement des capacits; les bonnes politiques environnementales; le chiffrage des cycles de vie; la transformation des modes dutilisation des sols; la rduction de la demande dans le domaine du transport; et lamlioration de lefficacit nergtique.

Osman Asmal, Directeur du Dpartement de la Gestion des Ressources Environnementales, Ville du Cap, Afrique du Sud, a soulign la ncessit dun nouveau paradigme urbain. Il a suggr que les villes devraient tre conues et gres en utilisant les cosystmes naturels comme modles.

Monika Zimmermann, de ICLEI, a prsent, au nom de T. Krishna Reddy, Maire de Hyderabad, les expriences partages de lune des plus grandes villes de lInde et lune des villes qui connaissent une expansion des plus rapides du monde, dans le domaine de la rduction des carts en matire de fourniture de services urbains. Elle a dclar que la privatisation de la gestion des dchets solides et le sous-traitement des services par de petites entreprises locales et les groupes communautaires ont aid accrotre de 25 pour cent les zones bnficiant de services, rduire les cots et a gnrer des revenus au sein de la communaut.

Ewa Ciuk, de ICLEI, a dcrit les conclusions dune tude mene sur les outils appropris ncessaires la planification stratgique des villes, mettant en exergue lco-ville et les approches participatives.

Au cours du dbat, les participants se sont concentrs sur: lattelage du leadership politique; le chiffrage de la valeur des investissements environnementaux; linvestissement dans les tres humains; la planification long terme et laction immdiate; lnergie nuclaire; et la communication avec des organisations de base.

Ramakrisha a prsent une synthse de la sance, indiquant quelle a produit des options significatives pour lintgration des dimensions environnementales dans la planification de la ville.

TRAITEMENT DES CONFLITS POSES AUX CITADINS PAUVRES DANS LES SERVICES DE LEAU ET DE LASSAINISSEMENT: Le mdrateur Boniface Gondwe, Ministre du Dveloppement des Eaux, Malawi, a ouvert cette sance de rseautage, en soulignant quun conflit peut tre un agent du changement.

Srinivasan Janakarajan, de lInstitut de Madras des Etudes en matire de Dveloppement, Inde, a parl des dialogues multipartites visant rduire les conflits et de limpact de lextraction de leau des zones priurbaines pour servir la Ville de Chennai, en Inde. Il a dcrit les rsultats positifs de laccroissement de lapprovisionnement travers la rnovation des citernes et la rduction des dchets.

Refilwe Pitso, gouvernement local et consultant dans le domaine de leau, a dcrit les conflits survenus dans le grand tablissement humain priurbain informel de Winterveldt, en Afrique du Sud, suite un approvisionnement en eau et une expropriation terrienne.

Bekithemba Gumbo, du rseau Waternet, a dcrit le Pungwe Water Supply Scheme Mutare, Zimbabwe, en prcisant la manire dont le conflit sest manifest en actes de vandalisme, en gaspillage de leau et en refus de payer. Il a suggr ladoption dapproches moins contradictoires et limplication de davantage de citadins pauvres.

Ranjith Perera, de lInstitut Asiatique de Technologie, a dcrit les problmes de dcharge des dchets et de pollution des eaux dans les communauts des zones priphriques urbaines de Hanoi, au Vietnam, et a fait tat dun conflit silencieux entre ceux qui exploitent la terre et leau pour gnrer leurs moyens de subsistance et ceux qui dchargent les dchets dans ces endroits-l.

Le dbat sest concentr sur: lorganisation des sans terre; limportance de la planification intersectoriel; les bnficiaires de la valeur accrue des terres suite de nouveaux services; les redevances; la coordination; et les diffrentes utilisations de leau. Les participants ont fait observer limportance de la neutralit, de la reconnaissance et de la sensibilit dans la restitution de la confiance lensemble des parties, ont soulign quil arrive parfois que le conflit soit enclench par un manque dinformation. Il a t galement soulign que les pauvres nont pas toujours les moyens de simpliquer dans les processus consultatifs.

FINANCES PUBLIQUES LOCALES ET DECENTRALISATION: Organise par lAssociation Internationale des Maires Francophones (AIMF), cette sance de rseautage sest concentre sur la mobilisation de revenues pour les autorits municipales des pays en dveloppement. Simon Compaore, Maire de Ouagadougou, au Burkina Faso, a modr la sance.

Lamine Mbassa, Directeur des Affaires Financires, Douala, Cameroun, a parl de la cration de titres dobligation, comme instrument financier, dans lutilisation du financement provenant du secteur priv, pour la couverture des projets publics. Il a soulign limportance des lgislations fiscales stables et des avantages fiscaux, pour laccroissement de la crdibilit du secteur financier.

Jean-Marie Renno, parlant au nom de Amadou Souley, Directeur de lAutorit charge de lEmission des Adresses, Niamey, Niger, a prsent un rapport sur un projet de lAIMF visant amliorer la plate-forme fiscale de la ville de Niamey, en assignant des adresses dans la zone du centre ville, aux fins de permettre une collecte plus efficace des taxes et impts.

Fayol Tall, Ancienne Directrice du Crdit Municipal de Dakar, au Sngal, a prsent ses rflexions sur linclusion fiscale et sur la qualit des services financiers relativement la microfinance. Elle a attir lattention sur lencouragement que son pays rserve au femmes entrepreneurs, travers la promulgation de lois nationales et la cration dun ministre particulier charg de la microfinance. Elle a signal que sa banque fournit aux citadins pauvres un accs au crdit des taux dintrt trs faibles.

Le dbat sest focalis sur les encouragements fiscaux, la promotion des collectivits locales et ladoption de systmes dinformation gographique et des possibilits dtablir des connections entre les grands organismes de financement et les rseaux de la microfinance.

Le modrateur Compaore a soulign la ncessit de directeurs comptents et limportance de ltablissement de liens entre les maires et les organisations internationales. Il a appel la Banque Mondiale financer directement les gouvernements de la villes, directement. Les remarques de clture prsentes par Grald Tremblay, Maire de Montral, ont mis en exergue le transfert des technologies, les partenariats publics-privs et la possibilit de procder des changes programmatiques impliquant les employs municipaux des villes riches et des villes pauvres.

LOCALISATION DES OMD: Crer des comptences au sein des collectivits locales en Afrique et intgrer lgalit hommes femmes et la promotion des femmes: Cette sance de rseautage tait organise par le Programme pour la Gouvernance des Femmes Africaines (PGFA), et a suivi le lancement, plus tt dans laprs-midi, de linitiative du PGFA Rseau des Femmes Africaines participant la Gouvernance Locale.

Encourageant lintgration des femmes, la Prsidente, Beatrice Boateng, de lAssociation Nationale des Autorits Locales du Ghana, a dclar que le gouvernement ghanen a accompli quelques progrs dans le domaine de la promotion des femmes mais que ces dernires sont encore sous-reprsentes au sein des collectivits locales.

Fatoumata Doumbia Kont, Secrtaire Gnrale de lAssociation des Municipalits du Mali, a soulign que bien quil nexiste pas dobstacles dordre lgislatif la participation des femmes dans les collectivits locales, dautres barrires donnent lieu des restrictions dcoulant des croyances culturelles, des traditions, et des situations de la pauvret et de maladie.

Sagissant du Rseau des Femmes Africaines participant la Gouvernance Locale, Kont a expliqu que lobjectif de ce dernier, consiste tablir un lien entre les femmes des pays participants aux fins de partager leurs connaissances, leurs expriences et leurs aptitudes sur les questions dintrt commun, et de renforcer la participation des femmes dans la gouvernance locale. Elle a dclar que ses partenaires englobent des reprsentants des associations continentales, rgionales et nationales, des organismes gouvernementaux et techniques, et a soulign limportance des voix des femmes dans les activits des collectivits locales.

Carole Kardish, Directrice du Bureau Rgional Afrique et Moyen-orient de la Fdration des Municipalits Canadiennes, a introduit un exercice interactif sollicitant lapport de contribution pour un projet de guide intitul Looking Through the Gender Lens Five Steps to Building Local Government Competencies and Capacities to Promote Gender Equality en cours dlaboration pour prsentation la confrence AfriCities en septembre 2006. Elle a indiqu que le Guide a t conu par les parties prenantes des collectivits locales pour servir doutil pratique pour dterminer le point o en sont les municipalits actuellement, relativement la question de lgalit hommes femmes, et suggrer des tapes franchir pour les autorits locales (AL) et les parties prenantes, dans le domaine de la promotion de lgalit hommes femmes dans leurs oprations. Les participants se sont rpartis en groupes pour procder lexamen des cinq tapes du Guide: acquisition des connaissances permettant daborder les questions de parit hommes femmes; renforcement du soutien en faveur de lgalit hommes femmes; application des politiques dgalit hommes femmes et planification et allocation des ressources; promotion de lgalit hommes femmes par-del les AL; et la ralisation de lgalit hommes femmes.

Le Feedback a englob: lvitement des hypothses dhomognit entre les AL; lvitement du chauvinisme lgard de la question fminine au risque daliner les hommes; et la promotion de la prise en considration des questions de lgalit hommes femmes comme tant un agenda national et non un agenda politique. Dans ses remarques de clture, les participants ont soulign que la promotion des femmes mnera la russite de la localisation des OMD.

CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET VILLES DES PAYS DU SUD: Rduire les missions des gaz effet de serre et rduction des risques urbains dans un monde en rchauffement: Cette sance de rseautage tait organise par lIIED et lACDI.

Satterthwaite a encourag lide de Amener par la honte les pays du nord assumer leur responsabilit relative aux gaz effet de serre et aux changements climatiques, et a soulign limportance de la bonne gouvernance et de la planification des villes. Il a not que les changements climatiques posent la menace la plus importante pour les pauvres qui sont les plus vulnrables. Il a ensuite introduit des tudes de cas du Sngal, du Bangladesh et du Kenya.

Khady Diagne, du Rseau de lEtude des Risques Poss lAfrique, a prsent ltude de cas de Saint Louis, au Sngal, en mettant en relief les facteurs naturels et les facteurs anthropiques qui exacerbent les risques causs par les crues. Elle a dcrit les efforts fournis pour lattnuation des risques causs par les problmes sanitaires lis aux crues.

Mozaharul Alam, du Centre des Etudes Avances du Bangladesh, a dcrit la manire dont certains secteurs Dhaka sont particulirement sensibles aux changements climatiques, notamment, les secteurs de lhabitat, du transport et des services publics. Il a soulign que la croissance dmographique rapide dans la rgion a abouti la sensibilisation dune grande partie de la ville aux crues, et ce en dpit de la cration dune digue.

Victor Orindi, du Centre Africain des Etudes Technologiques, a prsent ltude de cas de Mombassa, au Kenya, soulignant quen tant que ville ctire, elle est sensible aux changements climatiques et llvation du niveau de la mer. Il a parl des risques associs la contamination des ressources en eau douce par les eaux sales, compte tenu de lpuisement des nappes aquifres du littoral, et a attir lattention sur le besoin de fournir aux populations des encouragements pour quitter les zones fragiles. Il a suggr que les normes de construction soient changes de manire tre plus adaptes aux conditions climatiques futures, y compris laugmentation des tempratures et de lhumidit, et a encourag la transition vers des sources dnergie renouvelables simples.

Les participants ont parl: de la possibilit de voir les bicyclettes faire partie intgrante de la solution; de la ncessit de linvestissement dans les innovations durables; de la possibilit de voir le transport par voie ferr baisser les missions lies au transport, de limportance de la rhabilitation des logements dans les zones rputes enclines aux crues; et des aspects des changements climatiques, touchant la justice sociale.

Saleem Huq, de lIIED, a conclu en notant quau lieu de percevoir les changements climatiques comme un problme qui ne peut tre trait que par les dirigeants mondiaux, il devrait tre cadr comme tant un problme local auquel chaque citoyen peut sattaquer.

ELABORATION DUN CANEVAS: Des Modles de Partenariats pour les Grandes Villes: Cette sance de rseautage tait organise par lorganisation Women in Cities International et ses partenaires. Elle sest concentre sur lgalit hommes femmes et sur la participation des femmes dans les processus dcisionnels politiques.

Ellen Woodsworth, Conseillre la Ville de Vancouver, a dcrit le travail du Conseil de la Ville avec les femmes des communauts urbaines.

Magdalena Garcia Hernandez, du Rseau Fministe du Millnaire, a parl des problmes auxquels se trouvent confrontes les femmes dans la Ville de Mexico, dans les domaines du transport et de lassainissement.

Proserpina Tapales, Directrice Adjointe, du Centre des Etudes Fministes lUniversit des Philippines, a parl du rle des villes dans lapplication de la lgislation rgissant lgalit hommes femmes.

Nicole Boily, du Conseil des Femmes de Montral, a dclar que le mouvement fministe dans la province canadienne du Qubec est trs actif et que les femmes y sont en train de transformer Montral en une ville plus sre et plus durable. Elle a introduit le rle du Conseil et a soulign limportance de la volont politique, des plans daction et de limputabilit.

Marina Leite, de lassociation Refazendo Vinculos, et Claudia Barbieri, du Fonds des Nations Unies pour la Promotion des Femmes, a dcrit les activits mises en uvre par leurs organismes, y compris la mise en uvre de programmes de formation et dducation pour les filles pauvres, en vue de leur fournir les aptitudes et des capacits de travail susceptibles de les protger contre les abus et la violence.

Vu Thi Vinh, des Associations des Villes du Vietnam, lUniversit de Hanoi, a inform les participants des systmes urbains vietnamiens et du rle de lUnion des Femmes Vietnamiennes.

INTEGRATION DES PREOCCUPACTIONS GLOBALES DANS LA GESTION URBAINE EN ASIE: Cette sance de Rseautage tait organise par lInstitut des Stratgies Environnementales Mondiales (IGES) et modre par Xuemei Bai, de lIGES.

Harris a dcrit le rle des villes dans la relve du dfi de la durabilit, soulignant que les villes ont contribu aux problmes de durabilit, mais ont galement des potentialits dapporter des solutions. Il a dclar que les villes ncessitent une aide travers les meilleures pratiques dans les domaines de lutilisation des terre, du transport, de lnergie, de la planification environnementales et conomique pour dpasser les erreurs passes de lindustrialisation.

Banasopit Melkvichai, Gouverneur Adjoint de Bangkok, a dclar que la rapidit des croissances dmographique et conomique a abouti un dveloppement massif de la consommation matrielle et du dveloppement incompatible avec la prservation des ressources. Elle a indiqu que Bangkok tait en train dappliquer une stratgie dconomie de suffisance pour les conditions de vie urbaine, de manire pouvoir jeter des fondations solides pour la croissance, aprs la crise conomique de 1997.

Michie Kishigami, Directeur ICLEI, a parl de lexprience de Kawagoe, au Japon, dans le domaine de lconomie dlectricit. Manraj Guliani, de lInstitut de lEnergie et des Ressources, et a soulign les dfis poss par le transport urbain en Inde et les mesures prises pour accrotre la durabilit.

Peter Newton, de lOrganisation du Commonwealth pour la Recherche Scientifique et Industrielle, a dclar que lempreinte cologique de lAustralie est la deuxime plus grande empreinte de la plante, et que inverss cette situation, une transition vers des constructions et des infrastructures plus cologiques, des systmes deau intgrs urbains, des systmes de distribution dnergie renouvelable, une densit urbaine amliore, des systmes de gestion intgre des dchets et une meilleure prise de conscience des problmes environnementaux, sont requis.

Bai a livr un discours au nom de Li Zhaoqian, Maire de la Ville de Rizhao, sur lnergie solaire et lutilisation de lnergie en Chine.

A SUIVRE AUJOURDHUI

La Sance de Dialogue Sret et Scurit Urbaines: Assumons nos responsabilits aura lieu dans la Salle des Expositions, de 10:00 12:00. 

La Sance Spciale Rle des Collectivits Locales: Chef de File dans le Domaine de la Durabilit se tiendra dans les Salles A et B de 10:00 12:00.

LEvnement Satellite Lancement du Livre de lObservatoire Urbain Rgional de Vancouver programm au dpart de 18:00 20:00 a t annul.
 

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Participants

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UK
US
Non-state coalitions
Local Authorities
NGOs