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Daily report for 21 June 2006

MERCREDI 21 JUIN 2006

Les participants la troisime session du Forum Urbain Mondial (FUM3) ont tenu des sances plnires, de dialogues et spciales, le matin, puis sept tables rondes et de nombreuses sances de rseautage, laprs-midi. Le petit-djeuner inaugural des Anciens dHabitat a eu lieu le matin, runissant prs de 100 dlgus qui avaient pris part la Confrence des Nations Unies sur les Etablissements Humains de 1976.

SEANCE PLENIERE

La sance plnire du matin sest tenue sous le thme Partenariats et Finances. La modratrice Katherine Sierra, vice-prsidente, Banque mondiale, a reconnu le dixime anniversaire de la Journe nationale des Autochtones au Canada et a donn un aperu des principaux biens publics pour lesquels des politiques urbaines fondes sur la durabilit sont ncessaires. On prvoit un passage de la population urbaine de deux quatre milliards de personnes au cours des 30 prochaines annes et, pour tre efficaces, les stratgies de dveloppement urbain dans les pays en dveloppement auront besoin de tenir compte des forces conomiques, de linclusion sociale et de la durabilit environnementale, a-t-elle dit. Elle a appel un dialogue franc et ouvert sur limpact des villes en tant que locomotives de la croissance dans les pays en dveloppement, et laccentuation du rle positif de lurbanisation. Elle a soulign le rle important des partenariats et la ncessit de financements novateurs et en temps opportun.

Mohammad Yousaf Pashtun, ministre afghan du dveloppement urbain, a parl des dfis et des opportunits dans son pays, aprs 25 annes de guerre. Parmi les dfis, il a voqu le manque de ressources financires, les problmes de scurit, la pauvret grandissante, la croissance dmographique urbaine limmigration et le rapatriement, le fait que 65 pour cent de la population vivent dans des tablissements informels, et 70 pour cent sont analphabtes. Il a fait tat du Pacte pour lAfghanistan conclu Londres et adopt par lAssemble Gnrale des Nations Unies pour le soutien de la reconstruction de son pays, la Banque mondiale fournissant les fonds, principalement pour linfrastructure. Les ressources demeurent insuffisantes, a-t-il ajout. Il a soulign que les villes ont un rle central jouer dans la transition de lAfghanistan et son passage de la situation durgence postrieure au conflit la stabilit, et a appel la ralisation dune paix et dun dveloppement durables dans son pays, au moyen de partenariats avec la communaut internationale.

Pat Jacobsen, directrice gnrale, TransLink, Canada, a donn aux participants au FUM3 un aperu des mcanismes de financement mis en place pour le dveloppement de linfrastructure de transport Vancouver. Ceux-ci comprennent des partenariats avec le gouvernement fdral, les recettes provenant des usagers,et une combinaison de financement priv et public.. Elle a mis en relief limportance de faire participer les intresss aux processus de planification du dveloppement de linfrastructure.

Robert Williams, maire adjoint de Georgetown, Guyana, a dclar que les villes ne peuvent tre vivantes que sil y a engagement tous les niveaux. Soulignant quil nest plus possible de fonctionner en situation isole en cette re technologique, il a dclar que les partenariats ne sont pas une option mais une exigence pour le dveloppement des villes. Il a insist sur la ncessit de ne pas compter sur les sources de financement traditionnelles pour parvenir couvrir les cots grandissants de la gestion urbaine. Il a appel les Nations Unies encourager les gouvernements accepter des ngociations directes entre les institutions financires internationales et les municipalits pour que les prts et les subventions destins au dveloppement urbain soient approuvs plus rapidement.

SEANCES DE DIALOGUES ET SEANCES SPECIALES

SECURITE URBAINE: Accepter la Responsabilit: Anna Maria Tremonti, hte de lmission The Current de Radio Canada, a ouvert cette sance de dialogue qui sest concentre sur deux thmes principaux: la planification en prvision de catastrophes et la rduction des risques, et la prvention du crime et de la violence.

Ian Davis, de lUniversit Cranfield, a insist pour que lon fasse la distinction entre les risques naturels et les catastrophes dues des fragilits causes par des interventions humaines. Les parties prenantes peuvent exercer des pressions sur les entreprises pour quelles adoptent des normes environnementales et sociales plus leves.

Mark Pelling, Kings College, Londres, a soulign que la planification en prvision de catastrophes est souvent base sur des donnes filtres par les mdia et non sur des preuves solides.

Pushpa Pathak, reprsentant Ghulam Sakhi Noorzad, maire de Kaboul, a parl du double dfi auquel fait face lAfghanistan, du fait de lagitation civile et des catastrophes naturelles.

Yoshinobu Fukasawa, directeur de la planification au ministre de lAmnagement du territoire, de lInfrastructure et du Transport du Japon, a parl des enseignements tirs suite au sisme de Kobe, soulignant limportance des outils simples ainsi que des systmes dinformation gographique dans les efforts de reconstruction.

Elina Palm, Stratgie internationale de prvention des catastrophes des Nations Unies, a parl des progrs accomplis avec laccord sur la prvention des catastrophes.

Les participants ont soulev plusieurs questions qui ont port, notamment, sur le rle des rseaux dinformation de femmes de la communaut en situation des crises, le besoin dun dialogue plus pouss avec les organisations confessionnelles; la ncessit pour les donateurs de prendre en considration les besoins locaux; et le rglement des problmes sociaux suite aux catastrophes, comme lexploitation des enfants. Un dlgu a dclar que les risques se transforment en catastrophes uniquement cause des vulnrabilits, faisant remarquer que ce ne sont pas les sismes qui tuent, mais les constructions mal conues. Un autre met en doute lutilit de laide la rimplantation dans les rgions rputes risque.

Franz Vanderschueren, dONU-Habitat, a dclar que les gouvernements centraux hsitent dlguer les responsabilits aux autorits locales. Juan Manuel Ospina Restrepo, Secrtaire du Gouvernement, Bogot, Colombie, a mis en exergue limportance de solutions cibles.

Caroline Kidu, ministre du Dveloppement communautaire, Papouasie Nouvelle Guine, a encourag a adopter des cycles politiques de courte dure. Yasmin Bacus, ministre de la Scurit et de la Liaison Communautaires, Province de KwaZulu Natal, Afrique du Sud, a expliqu quun processus dengagement public unique en son genre oblige le gouvernement dAfrique du Sud rendre compte de ses actes, et Prema Gopalan, de la Commission Huairou, a dclar que, lorsquelles participent la planification de la rduction des risques de catastrophes, les collectivits se sentent plus concernes.

Les participants ont galement parl de la monte du phnomne des clans au sein des communauts autochtones, de la dynamique de la scurit aprs le 9 septembre, et de la ncessit dengager les jeunes dans la planification urbaine. Les dlgus ont appel un accs autoris pour les habitants des taudis, la minimisation des dplacements suite aux conflits arms et la traduction des obligations internationales en politiques locales. Les avantages dune approche plus intgre entre la gestion des risques et les programmes de prvention du crime ont galement t examins.

Dans ses remarques de clture, Thomas Melin, de lAgence sudoise de coopration internationale au dveloppement, a mis en exergue la vulnrabilit des filles face la violence sexuelle en Afrique et a fait tat de la russite des postes de police fminins au Nicaragua. Il a insist sur limportance pour les maires de lancer des initiatives vigoureuses.

FINANCES MUNICIPALES: Innovation et Collaboration: Le modrateur Anwar Versi, Rdacteur en chef, African Business, a ouvert le dialogue sur les Finances municipales en soulignant le besoin constant de financements des municipalits.

Au sujet de la mise en valeur des ressources, Jacqueline Schafer, USAID, a dcrit le travail de renforcement de la solvabilit entrepris pour aider les municipalits accder aux marchs financiers. Les services publics doivent tre financirement viables, a-t-elle ajout.

Lamine Mbassa, directeur des Affaires conomiques et financires, Communaut Urbaine de Douala, Cameroun, a dcrit lutilisation de la bourse des valeurs de Douala pour lever les fonds ncessaires la rhabilitation de linfrastructure et a not limportance dtablir la solvabilit.

Zenaida Moya, maire de Belize, a donn un aperu du travail du Forum des administrations locales du Commonwealth et a soulign que les gouvernements locaux doivent avoir le pouvoir, le financement, les approches quitables et la capacit technique ncessaires pour sacquitter de leurs tches.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont mis laccent sur la ncessit de se pencher sur les problmes de lendettement des particuliers et des mnages, limplication des jeunes dans les processus dcisionnels, les mcanismes permettant aux municipalits de grer les ressources, et laccs aux marchs de capitaux.

Le dialogue a ensuite port sur les approches novatrices pour fournir linfrastructure et les services connexes.

Jawaid Akhtar, directeur gnral, Karnataka Urban Infrastructure Development Corporation, a dcrit un plan novateur mis en place pour se servir des marchs de capitaux pour lever les fonds ncessaires au dveloppement de linfrastructure Bangalore, en Inde. Ce plan combine ltablissement dun fonds de fiducie en commun avec lmission de titres demprunt, laccs aux fonds publics, les prts internationaux et les contributions apportes par les bnficiaires directs.

Julio Pines, secrtaire la Planification, Belo Horizonte, Brsil, a prsent lexprience de sa ville en matire de budgtisation participative dans les domaines de lassainissement, des soins de sant, de lducation et de lenvironnement. Il a soulign lefficacit de cette approche qui combine la dmocratie directe et une expertise technique apte soutenir cette participation.

Signalant que sa banque est une source de financement importante pour les municipalits, Brian Field, de la Banque europenne dinvestissement, a dcrit les critres de russite pour les leves de fonds par les municipalits. Ceux-ci comprennent un plan moyen terme intgr assorti dune vision long terme, limplication du public et un leadership tous les niveaux.

Le dbat qui a suivi a t ax sur la ncessit de sassurer dune gestion financire saine, lamlioration de la gestion des dpenses, lutilisation de ISO 9000 pour la certification, la participation du public dans la leve des fonds; les contraintes limitant la capacit des municipalits obtenir des prts, la budgtisation participative, lutilisation des ressources naturelles comme sources de revenu; et la gestion des dpenses.

Les participants ont galement entendu des dclarations prsentes par Sagira Tayab Ansari, qui vivait autrefois dans la rue Mumbai, Inde, et a russi travailler, par le biais dun rseau communautaire, avec la municipalit pour arrter les dmolitions de domiciles et et pour construire de nouveaux foyers. Elle vient demmnager dans son nouveau logement, a-t-elle dit, et travaille maintenant pour fournir des logements abordables 15 000 familles sans domicile.

Michael Lippe, Transparency International, a soulign limportance de la transparence et a expliqu la manire dont le leadership, la surveillance et des sanctions justes garantissent la responsabilisation.

Lin Guoqiang, maire de Nanjing, Chine, a parl des rductions dimpts pour attirer les investisseurs et a dcrit les moyens de gnrer des recettes, y compris la rforme de lamnagement des terres.

Mme Sierra a clos la sance en notant un consensus sur les points suivants : un cadre dans lequel les gouvernements locaux ont le pouvoir demprunter ; la solvabilit autrement dit laugmentation des revenus par des mcanismes qui ne sont pas au dessus des moyens des pauvres et qui correspondent aux besoins et aux souhaits des usagers, tout en vitant lendettement local insoutenable; et le recours accru des municipalits au soutien des marchs intrieurs, plutt que sur les institutions financires internationales.

ROLE DES GOUVERNEMENTS LOCAUX: Leadership en matire de durabilit: Cette sance a t prside par Elizabeth Gateau, secrtaire gnrale, Cits et gouvernements locaux unis (CGLU).

Wim Deetman, maire de La Haye et prsident de lAssociation des municipalits des Pays-Bas, a identifi trois principaux thmes concernant les gouvernements locaux: la dcentralisation, qui assure la responsabilisation, lquit, la transparence et la primaut du droit; les services de base pour tous, condition pralable pour lengagement des citoyens; et lautonomie financire, essentielle pour des prises de dcisions claire.

David Bronconnier, maire de Calgary, Canada, a dcrit une enqute mene auprs de 18 000 citoyens pour dterminer par exemple pourquoi les gens vivent dans cette ville, ce quils en attendent dans les 100 prochaines annes et comment faire pour que les changements russissent Calgary. Les ressources seront alloues et les politiques seront arrtes en fonction des rsultats de cette enqute qui seront communiqus lensemble de la population.

Joo Avamileno, secrtaire gnral de Mercociudades et maire de Santo Andr, Brsil, a dcrit le rseau des villes de Mercosur, une ligue de villes du cne austral de lAmrique du sud qui comprend le Paraguay, le Chili, lArgentine et le Brsil, avec des villes associes au Prou, au Chili et en Bolivie.

Sybilla Dekker, ministre de lHabitat, de lAmnagement du territoire et de lEnvironnement des Pays-Bas, a not que le partenariat va au-del de la coopration et de la collaboration et a mis en exergue le partenariat financier entre le gouvernement national et les gouvernements locaux. Elle a dcrit le projet de rnovation des quartiers aux Pays-Bas dans lequel le gouvernement national est engag avec succs avec des financements du secteur priv.

Simon Compaore, maire de Ouagadougou, Burkina Faso, a soulign le rle des partenariats pour fournir le financement ncessaire pour la dcentralisation et limportance de consulter les citoyens, de forger de nouvelles relations, et de renforcer les partenariats pour fournir les services publics essentiels. Il a dcrit certains projets en cours de ralisation Ouagadougou, dont un partenariat avec lAssociation internationale des maires francophones (IMAF) et une association de jeunes qui travaille sur le problme du VIH/sida.

Anna Tibaijuka, directrice excutive de ONU-Habitat, sest dite satisfaite de ltablissement de CGLU comme mcanisme pour permettre aux lus locaux de sengager au niveau international et a signal que lAssemble gnrale de lONU a maintenant tabli une rgle permettant aux reprsentants des gouvernements locaux de participer aux runions du Conseil dadministration dONU-Habitat, bien que sans droit de vote. En rponse une question pose sur le point de savoir si le quartet des filles kenyanes a chant, la sance douverture, sur la dsurbanisation, elle a prcis quelles y dcrivaient les problmes rencontrs par les jeunes dans les grandes villes et leurs besoins daccder la proprit foncire.

En rponse aux questions poses, M. Avamileno a dclar qu Santo Andr, les processus de financement participatif ont favoris la mise en place de politiques publiques plus inclusives et ont amen la ville tre davantage lcoute des citoyens. M. Deetman a parl des efforts fournis par CGLU, M. Bronconnier a dcrit les programmes mis en place Calgary et M. Compaore a donn un aperu des programmes en cours Ouagadougou pour impliquer les minorits et les jeunes dans les prises de dcisions de la ville.

TABLES RONDES

CONCEPTION DOUTILS FONCIERS TENANT COMPTE DE LA SPECIFICITE DES SEXES: Cette table ronde tait prside par Lindiwe Sisulu, ministre sud-africaine du Logement.

Mme Dekker a soulign que la scurit doccupation et laccs des femmes aux terres et la proprit ne sont pas une question dabordabilit, mais daccessibilit. Elle a prsent les conclusions dune tude mene en Afrique subsaharienne qui a montr que la grande majorit des femmes nont pas le droit dhriter de terres ou de proprits titre personnel et quelles dpendent entirement des hommes. Les obstacles sont dordres juridique et culturel. Elle a appel une action mondiale pour tenter de rsoudre le problme de linscurit des droits fonciers et a exprim son soutien pour les activits dONU-Habitat dans ce domaine.

Soulignant que les droits fonciers des femmes sont entravs par labsence doutils fonciers tenant compte de la spcificit des sexes, Anne Stenhammer, ministre norvgienne du Dveloppement international, a appel des politiques qui refltent lexprience et la situation des femmes.

Mme Tibaijuka a dplor le fait que si, sur le papier, les droits des femmes se sont accrus ces dernires dcennies, dans la ralit, leur accs aux droits doccupation et de proprit a diminu. Elle a accueilli avec satisfaction le lancement du Global Land Tool Network (GLTN) qui vise identifier les outils appropris, sassurer quils sont sexo-spcifiques, reproduire les russites avres et combler les carts actuels.

Siraj Sait, GLTN, a prsent le concept, la structure et tapes du rseau. Clarissa Augustinus, GLTN, appuye par de nombreux participants, a propos de procder, au FUM4, une valuation des progrs accomplis dans la conception doutils fonciers tenant compte de la spcificit des sexes.

Plusieurs orateurs ont attir lattention sur des cas de discrimination lencontre des femmes en ce qui concerne les droits doccupation et de proprit.

Raquel Rolnik, Secrtaire excutive, Secrtariat national des programmes urbains du Brsil, a encourag les parties prenantes continuer faire pression pour obtenir la scurit des droits fonciers des femmes.

Agnes Kalibbala, Prsidente, Groupe des 77 et Chine Nairobi Chapter, a dclar que le principal objectif en ce qui concerne les outils fonciers sexo-spcifiques est datteindre les objectifs du Millnaire pour le dveloppement (OMD) pour lautonomisation des femmes et lamlioration des taudis.

Angie Balata, Coalition Internationale de lHabitat, a attir lattention sur les outils fonciers gouverns par les religions, en particulier les droits lhritage foncier dans la loi musulmane et Birte Scholz, Center for Housing Rights and Evictions, sur les instruments reposant sur les droits de lhomme.

Jennifer Whittal, Capetown University, Afrique du Sud, a appel des efforts visant accrotre le nombre de femmes parmi les spcialistes des questions foncires.

Jan Peterson, prsidente, Commission Huairou, a fait observer que les conflits et la pandmie du VIH/Sida ont cr des possibilits pour faire voluer la socit.

Shivani Bhardwaj a appel un programme daction relatif aux droits des femmes laccs aux ressources comprenant une nouvelle rpartition des terres et le placement des ressources sous le contrle juridique des femmes.

Rsumant les dbats de la table ronde, Mona Serageldin, de lUniversit Harvard, a soulign que, plus la les terres deviennent rares et chres, moins les femmes y ont accs. Par ailleurs, les coutumes et les traditions perdent de leur vigueur, sous leffet des nouvelles technologies et modles de gouvernance, sous leffet aussi des dissensions civiles et des conflits. Elle a galement signal que les femmes renoncent faire pression pour faire respecter leurs droits lorsque cela met en pril la cohsion familiale ou risque dentraner harclement et mauvais traitements. La mise en place doutils fonciers tenant compte de la spcificit des sexes, a-t-elle ajout, est un long processus multipartite auquel participe au premier chef la famille et des dirigeants des communauts. Pour clore, Mme Serageldin a soulign que la culture et la foi sont la fois source dobstacles et doccasions en ce qui concerne les outils fonciers tenant compte de la spcificit des sexes.

TABLE RONDE DE LA JEUNESSE: Modre par Avi Lewis, metteur en scne documentariste prim et journaliste de tlvision, Canada, et Doug Ragan, gestionnaire principal, Environmental Youth Alliance et gestionnaire, Forum urbain mondial et Youth Organizing Committee, cette table ronde dbordait de lnergie gnre au Forum mondial de la jeunesse, tenu du 16 au 18 juin 2006 Vancouver. Signalant que la moiti de la population mondiale a moins de 25 ans, Lewis a soulign quil est important de comprendre comment on peut harnacher le dynamisme, la curiosit et limpatience des jeunes et les mettre contribution pour rsoudre les problmes urgents de la plante.

Les participants ont identifi une gamme dobstacles empchant les jeunes dexercer leur leadership et de surmonter ces problmes par des changes informels auxquels contribuent des experts et des jeunes de toutes les rgions du monde. Les participants ont fait part de leurs ides sur la ncessit de forger des partenariats avec les jeunes pour transformer les normes socitales ; limportance de crer des partenariats de jeunes entre le nord et le sud ; la valeur de lart, de la culture et des sports pour engager les jeunes; la ncessit de faire voluer la reprsentation des jeunes dans les mdias; limportance de lducation et de la formation; la ncessit dimpliquer les jeunes dans la prise des dcisions; la valeur de la participation des jeunes la vie politique; et limportance de favoriser les initiatives des jeunes lchelon local.

Notant la triste ralit de la vie des jeunes dans les pays en voie de dveloppement lducation, la sant, lemploi, la drogue et le HIV/Sida, la violence, les expulsions des domiciles et le travail des enfants -- de nombreux participants venant de pays en dveloppement ont appel la cration de davantage dopportunits de mettre en commun et les expriences et, pour les jeunes des pays du nord, de davantage doccasions de soutenir les espoirs et dinfluencer les changements ncessaires dans les pays du sud. Muratha Kinuthia, Secrtariat du NEPAD, Kenya, a appel une plus perspective plus ouverte sur les questions de la jeunesse qui mette laccent sur le dveloppement et aille au-del de la question de la reprsentation.

Parlant des obstacles la participation des jeunes, Jamil Bundalli, Institut urbain du Canada, a insist pour que les investissements dans les jeunes soient rgis par une thique plus stricte. Plusieurs participants ont dit quil est impratif de ne pas se contenter dinclure symboliquement quelques jeunes, quand on parle dengagement de la jeunesse, et de tirer parti de la force quils ont de par leur nombre. Kelly LHirondelle, World Youth Forum, a dclar que le message devrait tre simple si lon veut quil y ait une volont politique de faire avancer un programme daction positif pour les jeunes.

Au sujet de la valeur du rseautage et de ltablissement de relations personnelles dans des runions telles que le FUM3, Stoney McCart, Directeur, Centre dexcellence pour la participation des jeunes, Canada, a fait tat des similitudes dans lexprience des jeunes partout dans le monde. Plusieurs jeunes ont encourag les participants aller aux tables rondes pour faire passer le message quil faut intgrer les jeunes dans les administrations municipales et dans llaboration des politiques urbaines.

Dans une conclusion thtrale de la ronde table, M. Lewis a conduit les participants pris la tte des participants pour sortir de la salle, dans un geste de protestation et de solidarit avec les jeunes participants brsiliens expulss de la confrence pour des raisons inconnues.

TABLE RONDE DES UNIVERSITES: La table ronde a t consacre deux thmes: les principes directeurs pour les partenariats et les initiatives dapprentissage et de diffusion.

Le coprsident de la table ronde, Tony Dorcey, Universit de la Colombie-britannique (UCB), a invit les participants dbattre des facons dont les universits peuvent absorber et diffuser les bonnes ides et les leons apprises.

Lars Reutersward, ONU-Habitat, a parl de la ncessit dtablir des liens entre les centres dapprentissage et a insist sur la ncessit de mettre laccent sur la recherche applique sur le terrain. La dcentralisation risque de mener une fragmentation des politiques, a prvenu Ermnia Maricato, Universit de So Paulo. Il faut, a-t-elle insist, adapter les mesures prises pour la rduction de la pauvret aux ralits locales. Peter Boothroyd, UCB, a expliqu que les universits doivent participer au dveloppement, soulignant quelles peuvent contribuer la continuit des projets, et que les tudiants ont un rle jouer en tant que prestataires de services.

Peter Ngau, Universit de Nairobi, a fait tat des dfis rencontrs lorsque lon sefforce dempcher la formation de taudis. Les partenariats, a-t-il mis en garde, runissent souvent des intrts divergents. Martin Smolka, Lincoln Institute of Land Policy, a dit quune comprhension amliore des marchs fonciers fait cruellement dfaut. Il faut voir les universits comme des acteurs dans le monde rel, a dit Michael MGonigle, Universit de Victoria. Les principes de durabilit quelles prnent devraient les guider. On pourrait aussi tirer parti du pouvoir des tudiants, a-t-il ajout.

Au cours du dbat anim qui a suivi, les participants ont discut de limportance que la confiance et lquit rgnent dans les partenariats; de la cration dalliances entre les universits et les praticiens; du soutien des efforts pratiques de planification au niveau communautaire; et de lutilisation dune approche interdisciplinaire pour viter le cloisonnement. Plusieurs participants ont soulign que les universits peuvent jouer un rle dans le suivi indpendant de la ralisation des OMD.

Pietro Garau, de lUniversit de Rome, a soulign la ncessit de se mettre lcoute du sud. Jean Wolfe, Universit McGill, a mis laccent sur la collaboration entre les universits et sur la combinaison de lapprentissage thorique et de lapprentissage pratique sur le terrain.

M. Boothroyd a parl du potentiel non exploit des universits en tant que partenaires de dveloppement. Marcello Balbo, Universit de Venise, a encourag les universits remettre en question le programme de dveloppement tabli par le nord. Margo Fryer, UCB, a suggr que les tudiants peuvent jouer un rle de premier plan et exercer un rle de leadership en assurant la liaison avec les communauts. Il a appel ltablissement de partenariats soutenus et long terme.

Les partenariats sud-sud devraient jouer un rle plus important, ont recommand plusieurs participants. Un participant a appel lutilisation de lInternet pour faire avancer les efforts de collaboration, mettant en exergue le Global Urban Sustainability Services Exchange (GUSSE). De nombreux participants ont convenu que les universits ont besoin de devenir des locomotives pour les services, en mme temps quelles offrent lenseignement. Un dlgu a dclar que les universits devraient jouer un rle dans la responsabilisation des gouvernements en ce qui concerne les progrs accomplis entre les runions du FUM, et quelles devraient laborer des indicateurs pour mesurer lcart entre la rhtorique et les ralisations.

TABLE RONDE DE LENVIRONNEMENT: Cette table ronde tait organise par ONU-Habitat en coopration avec le Rseau canadien de lenvironnement (RCE). Elle tait coprside par Arciris Garay, coordonnatrice, Youth for Social Justice Network, et Hayat Redi, directrice adjointe, EVERYONE, et modre par Amelia Clarke, ancienne prsidente du Sierra Club du Canada. La modratrice a prsent les objectifs de la session qui comprennent lidentification des problmes communs et llaboration dides de projets pour des partenariats. Le dbat sest droul dabord dans cinq sous-groupes qui ont ensuite prsent leur rapport la table ronde.

Groupe sur la jeunesse et lducation: Ce groupe a identifi le manque de financement, le manque de personnel et les contraintes de temps comme les principaux problmes rencontrs. Les participants ont suggr que la cration dopportunits et despaces pour que les jeunes puissent collaborer par del les frontires, en crant par exemple un forum informel de la jeunesse en Afrique.

Groupe sur le renforcement des capacits communautaires: Ce groupe a galement identifi le manque de ressources humaines et financires comme un obstacle de taille. Les participants ont suggr que la solution passe par la mobilisation de lensemble des secteurs de la communaut pour llaboration et la mise en uvre de projets communautaires viables, de dimension mondiale tout en ayant des rpercussions locales.

Groupe sur lalimentation: Les problmes identifis par le groupe comprenaient les subventions des tarifs douaniers sur les denres alimentaires et les barrires au commerce qui constituent autant dobstacles la ralisation de la scurit alimentaire. Les participants ont propos la mise en place dun projet court terme sur la scurit alimentaire au Canada, en organisant une confrence en octobre Vancouver et la mise en place dun projet long terme sur la question de lEthiopie. Pour remdier au problme, ils ont suggr dlaborer des partenariats et dutiliser lInternet.

Groupe sur la scurit environnementale: Les problmes identifis par ce groupe comprenaient le manque de volont politique, de capacit, dinformation et dexprience, de recours au savoir traditionnel de politiques appropries, de lois et de rglementations, de suivi, de connaissances et de techniques appropries. Les solutions possibles identifies comprennent les partenariats, llaboration dune vision commune, la communication et la mise en commun des ressources.

Groupe sur les ressources et lnergie: Ce groupe a suggr le dveloppement des sources dnergie renouvelable, le renforcement des capacits, la cration de partenariats, la promotion de lquit sociale; lengagement des populations locales ainsi que des acteurs internationaux et du milieu universitaire.

La coprsidente, Mme Garay, a rsum le dbat en indiquant que le RCE continuera soutenir ce processus de dialogue pour dvelopper davantage les cinq partenariats forms aujourdhui. Elle sest dite enthousiasme par la volont des participants la table ronde de travailler ensemble avec dautres partenaires la cration de communauts saines, la ralisation de la scurit alimentaire et au renforcement des capacits.

TABLE RONDE SUR LES AUTOCHTONES ET LES MEDIAS: La modratrice, Monika Ille, Aboriginal Peoples Television Network, Canada (APTN), a souhait la bienvenue aux participants, en faisant remarquer que ce jour est la Journe nationale des Autochtones. Selon le coprsident Tom Perlmutter, Office national du film du Canada (ONF), la sance constituait un exemple important de la coopration des agences gouvernementales et lONF fait un travail de pionnier en ce qui concerne la promotion des metteurs en scne autochtones. Le coprsident de la table ronde, Fred Caron, sous-ministre adjoint, Bureau de lInterlocuteur fdral auprs des Mtis et des Indiens non inscrits, ministre des Affaires indiennes et du nord canadien, a dit quil voyait dans le FUM3 un moyen dchanger les meilleures pratiques. Il espre, a-t-il dit, que sy noueront quelques partenariats permanents.

Manon Barbeau, cratrice et productrice de La Corporation, et Melanie Kistabish, coordonnatrice et metteuse en scne, ont prsent la premire tude de cas qui portait sur Wapikoni Mobile, un studio mobile pour la formation des cinastes qui parcourt les communauts autochtones du Qubec depuis plus de deux ans.

Kamala Todd, directrice de projet, a prsent Notre Ville, Nos Voix, un flux vido de Storyscapes, un projet artistique communautaire qui aide les autochtones raconter leurs histoires sur Vancouver.

Marilena Corra, coordinatrice de latelier, a prsent Vido dans les Villages, une initiative du Brsil pour la formation des autochtones dans le domaine de la mise en scne cinmatographique de manire ce quils puissent se dpeindre eux-mmes et dpeindre le monde qui les entoure.

Dans une sance de dialogue trs anime, les discussions ont t concentres sur la participation des Autochtones au FUM3. Si le confrencier Roger Maaka, Universit de Saskatchewan, a suggr que linclusion dune sance consacre aux autochtones au FUM3, dsavoue le strotype selon lequel ils nappartiennent pas la ville et si un participant a mis en relief lamlioration apporte depuis le FUM2, de nombreux autres participants ont cependant critiqu linsuffisance de linclusion des jeunes et des communauts autochtones.

Plusieurs participants ont fait remarquer que le FUM3 a rat loccasion de fournir une formation sur les principales questions abordes, telles que celles de la garantie dun logement adquat. Les droits des communauts nomades ont aussi t ngligs et le service de traduction simultane en espagnol na pas t offert durant toute la confrence. Dautres ont dit quon parlait trop et nagissait pas assez.

Faisant tat de limpact important des principaux mdias, les participants ont galement parl de projets mdiatiques autochtones et ont dplor labsence des autochtones dans les mdias de masse et le portrait inexact que ces mdias donne deux. Si beaucoup saluent le travail accompli par les confrenciers, un participant a soulign la ncessit de dresser le portait des autochtones dans le contexte de leur culture et de leur langue. Les confrenciers, Jean LaRose, APTN, et Ray Gerow, Talking Rocks, ont encourag les autochtones prendre en main le combat pour leur reprsentation et un membre de lIndigenous Peoples Party a appel au soutien de la dclaration des autochtones qui sera prsente en plnire au FUM3.

TABLE RONDE SUR LA SPIRITUALITE: Cette table ronde sest runie sous le thme Combler le foss: Spiritualit et durabilit en contexte urbains. Aprs le mot de bienvenue et les prires des Premires Nations, la prsidente Angela Hryniuk, directrice excutive, Interspiritual Center of Vancouver Society, a prsent une introduction et a encourag les participants emprunter le chemin spirituel avec des chaussures pratiques en ce qui concerne la durabilit.

Michael Hryniuk, Ecole de Thologie de Vancouver, a fait remarquer que la vision qui oriente le FUM3 prend sa source au-del de la rationalit technique et des programmes politiques. Enrique Pealosa, ancien maire de Bogot, Colombie, a dclar que la rsolution des problmes urbains implique non seulement des ressources financires mais galement un changement de notre mode de vie. Il a soulign que le bonheur des citoyens est la vraie mesure de la russite des villes.

Attirant lattention sur la promiscuit et sur la propagation du VIH/Sida Kampala, en Ouganda, Sam Luboga, Universit de Makerere, a parl de la manire dont les initiatives fondes sur la foi peuvent rsoudre les questions de durabilit et dinclusion et de cohsion sociales dans les zones urbaines. La modratrice, Gwendolyn Hallsmith, directrice excutive, Global Community Initiatives, a abord la question de savoir si, en dplaant les besoins des gens lextrieur du rgne matriel, on pourrait amliorer nos villes et nos socits.

Le dbat sest concentr sur la qute du contentement et de la connexion avec autrui, les types dexemples que lon donne aux jeunes, la ncessit de la paix dans le monde pour crer la durabilit, le choc spirituel provoqu par la dcouverte quon nest pas capable de passer son temps dans la nature, et le rle des espaces urbains dans laccueil des festivals spirituels qui donnent rflchir et ravivent le sentiment dmerveillement. Les dlgus ont galement appel une coopration entre les personnes qui se reconnaissent dans la spiritualit au sens large, les traditions religieuses et les perspectives humanistes.

Surinder Kumar, directeur gnral, Management Services Group, Sahara India Pariwar, Inde, a parl de la manire dont les projets axs sur la durabilit peuvent intgrer les principes spirituels. Avant de souligner limportance du bonheur et didentifier les aspects de la nature humaine qui vont lencontre de la durabilit, Mae-Chee Sunsanee Sthirasuta, religieuse bouddhiste et chef spirituelle, a invit les participants de la table ronde former, debout, un grand cercle et se masser mutuellement le dos.

Les remarques de clture prsentes par Phil Lane Jr., PDG et chef hrditaire, United Indians of All Tribes Foundation, a dcrit la vision dun bien-tre urbain clair par une comprhension spirituelle de la communaut humaine. La modratrice a fait observer que les besoins spirituels sont des besoins rels. Elle a soulign que les leaders civiques devraient systmatiquement prendre en considration la manire dont la signification, la finalit et la connexit qui guident la croissance spirituelle sont satisfaites au sein de la communaut. La prsidente de la table ronde, Mme Hryniuk, a appel une recommandation formelle dinscrire la spiritualit lordre du jour de chacune des confrences futures de ONU-Habitat.

TABLE RONDE DES MAIRES: Organise sous le thme Les administrations municipales un carrefour: Se rapprocher des objectifs du Millnaire pour le dveloppement grce linnovation et laction locale, cette table ronde tait coprside par Smangaliso Mkhatshwa, coprsident du CGLU et conseiller municipal de Tshwane, Afrique du sud, et Grald Tremblay, vice-prsident du CGLU et maire de la ville de Montral, Canada. Dans leurs dclarations liminaires, ils ont mis en relief les amliorations apportes dans les domaines des droits de lhomme et de lautonomie locale des villes mais ont dplor la crise financire qui empche les villes de concrtiser les OMD.

La modratrice, Dominique Dennery, Prsidente de Dennery Resources, a men une enqute auprs des maires sur la poursuite des OMD. Tout en admettant lexistence, dans lensemble, dune sensibilisation insuffisante du public aux OMD, 75 pour cent des 130 maires prsents ont dclar que les OMD sont des priorits dans leurs villes et seulement la moiti dentre eux ont dclar avoir particip un dialogue avec les gouvernements nationaux sur ce sujet. Les confrenciers ont suggr que les maires doivent communiquer leurs plans de manire plus efficace aux citoyens et aux gouvernements nationaux.

Quatre maires ont prsent des tudes de cas. Gloria Kovach, prsidente de la Fdration des municipalits canadiennes et Conseillre de la Ville de Guelph, Ontario, a prsent un travail de recherche montrant que la prise de conscience des citoyens engendre un soutien plus important en faveur des OMD.

Mary Jane Ortega, Maire de San Fernando, Philippines, a dclar que les associations de villes, en fournissant aux communauts une assistance technique, leur permettent de satteler la ralisation des OMD.

Kastharina Tarras-Walberg, maire adjointe de Stockholm, a prsent Stockholm comme une ville de la durabilit qui prend cur les objectifs environnementaux, tels que lnergie durable, le recyclage des eaux et des dchets et la rduction de la circulation automobile.

Abdel Minim Al-Avys, maire de Beyrouth, a dclar que la ville de Beyrouth sest fix les objectifs de sa reconstruction aprs des annes de guerre, notamment la reconstruction de ses canalisations dgouts, de ses rseaux dassainissement et de distribution deau et de son infrastructure de communication, et quelle investit dans lemploi et le dveloppement.

Dans le dbat qui a suivi, les maires de vingt villes ont prsent des exemples de programmes axs sur la ralisation des OMD, en particulier la valorisation des taudis et lamlioration des services dapprovisionnement en eau et autres. Petr Kopriva, prsident du conseil dadministration dONU-Habitat, a demand aux maires daider le Comit des reprsentants permanents prparer lordre du jour de CG-21. Mme Sierra a encourag les maires sengager dans des dialogues avec leur gouvernement national pour la facilitation des demandes de fonds destines aux programmes.

Dans leurs dclarations de clture, les coprsidents de la table ronde ont appel la mobilisation des rseaux dintervenants et de donateurs tels que la Banque mondiale pour obtenir le financement ncessaire pour la mise en oeuvre des OMD. M. Mkhatshwa a soulign quil est possible datteindre les OMD et a propos que les maires prsentent des rapports sur leurs accomplissements au FUM4 en 2008. 

A SUIVRE JEUDI

Sance de rseautage Habitat JAM
13 h 30 15h 30
Changement de salle : maintenant dans la salle de bal C 

Dialogue sur la forme des villes
10 h 12 h
Changement de salle : maintenant dans la salle de bal B & C 

Dialogue sur lnergie: Action locale, rpercussions locales
10 h 12 h
Changement de salle : maintenant dans le hall dexposition A
 

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Participants

National governments
US
Negotiating blocs
Group of 77 and China
Non-state coalitions
Youth