Read in: English

Daily report for 22 June 2006

JEUDI 22 JUIN 2006

Jeudi, les participants la troisime session du Forum Urbain Mondial (FUM3) ont tenu, le matin, une sance plnire consacre au thme Croissance urbaine et environnement, suivie par deux sances de dialogue. Laprs-midi a vu se drouler plus de 40 sances de rseautage axes sur divers aspects du dveloppement urbain durable. Le soir, les participants ont assist un concert donn par le Global Hip-Hop Mainstage avec des artistes internationaux de hip-hop et de la musique mondiale qui, travers la musique et autres expressions artistiques, ont aid lamlioration de la prise de conscience lgard des objectifs du Millnaire pour le dveloppement (OMD).

PLENIERE

Organise sous le thme Croissance urbaine et environnement, la session tait prside par Chris Leach, prsident, Institut canadien des urbanistes. Dans sa dclaration liminaire, il a parl des mthodes de planification et de gestion en tant que facteurs importants du dveloppement urbain durable au Canada et, notamment, de la ncessit de rseaux des parties prenantes pour veiller la ralisation des objectifs dans les domaines de lassainissement, du transport, de la croissance intelligente, de leau et de lenvironnement. Il a prsent un rapport sur la runion du Congrs mondial de lurbanisme qui sest droule plus tt dans la semaine et au cours de laquelle 17 membres ont pris lengagement de former un rseau consacr la lutte contre la pauvret, les changements climatiques et les catastrophes naturelles.

Eveline Herfkens, Coordonnatrice Excutive, Campagne du Millnaire, Nations Unies, a rappel la formule de lancien Directeur Excutif du PNUE, Klaus Toepfer, qui disait que la pauvret est le plus grand pollueur et a dclar quil est essentiel de sattaquer aux racines de la pauvret en travaillant la ralisation du dveloppement durable. Mettant laccent sur la ncessit dune croissance durable, participative et favorable aux pauvres, Herfkens a indiqu que les OMD reprsentent un ensemble dobjectifs mondiaux appels tre mis en application lchelon local et que lerreur de la communaut des donateurs, dans le pass, tait de considrer les pauvres comme uniquement des clients et non comme partenaires du dveloppement. Soulignant quil sagit l de la premire gnration disposant des connaissances et des ressources ncessaires pour mettre fin la pauvret, Herfkens a appel la tenue des promesses faites au plus haut niveau politique et placer les dirigeants face leurs responsabilits de btir un monde plus durable.

Enrique Pealosa, ancien maire de la ville de Bogot, Colombie, a dclar que dans les pays en dveloppement, le nombre de citadins sera au-del de deux milliards dans les quelques annes venir et que ces villes ont besoin de lexprience acquise par les pays industrialiss dans le domaine de lamnagement et de lurbanisme. Il a indiqu que pour raliser la durabilit, les pays en dveloppement doivent trouver un modle de croissance diffrent. Se rfrant lexprience de la ville de Bogot o la circulation automobile a t rduite et o parcours verts, pistes cyclables et couloirs dautobus ont t amnags, il a soutenu que par-del les avantages environnementaux, ces lments ont donn lieu de grandes amliorations en matire de justice sociale.

Des participants ont fait observer que les zones urbaines sont les plus exposes aux grands dfis poss dans les domaines de la sant et de la nutrition et que les villes colombiennes sont confrontes des problmes graves tels que la violence, linadquation de lassainissement et le chmage. Les participants ont encourag une concentration sur la cible des OMD, consacre lamlioration des taudis.

Au sujet de lchelle du changement requis pour la ralisation du dveloppement durable, Herfkens a encourag les participants ne pas se laisser intimider par le caractre rvolutionnaires des transformations ncessaires. Pealosa a dclar que les ressources sont souvent disponibles, mais que cest la volont politique qui manque encore pour la ralisation de politiques durables, et a appel la mise en place des premires petites mesures qui mneront ces grands changements.

Faisant tat de la lacune du FUM3 de reconnatre les engagements forts pris, voil 30 ans, la premire Confrence de Habitat, un participant a appel avec passion la mise en application de la vision de lhistorienne Barbara Ward qui voulait que lon sassure que personne au monde ne soit priv deau potable. Il a t soulign que cette vision de lavenir ne saurait tre ralise par un changement opr par petites touches.

DIALOGUES

LA FORME DES VILLES: Urbanisme et gestion: Cette sance de dialogue a t modre par Steve Bradshaw, Producteur du programme Panorama la BBC. Retraant lhistoire de lurbanisme en Amrique du nord depuis les annes 1950 ce jour, John Friedmann, de lUniversit de la Colombie Britannique, a dclar que lurbanisme technocratique est devenu obsolte. Il a parl de la ligne de dmarcation qui spare les citadins riches et les citadins pauvres et a affirm que les outils de planification nont pas t en mesure de placer la croissance dans un cadre durable.

Au sujet de ltablissement de passerelles entres les programmes environnementaux verts et bruns, Ossama Salem, Capacity Building International, Egypte, a parl de la manire dont les questions environnementales poses aux chelons mondial et local peuvent tre concilies dans le cadre de ladministration dune ville. Au sujet des dcalages entre les programmes environnementaux des pays en dveloppement et des pays industrialiss, Tasneem Essop, ministre de lenvironnement, du plan et du dveloppement conomique, gouvernement de la province du Cap occidental, Afrique du sud, a dclar que ce sont les pauvres qui portent le poids de la dgradation environnementale cause par la surconsommation des riches et a encourag ladoption dune approche plurifonctionnelle dans le domaine de lurbanisme.

Charles Choguill, Rdacteur en chef de Habitat International, a soulign que lurbanisme na pas encore intgr tout fait le concept relativement nouveau de la durabilit. Il a parl des difficults rencontres dans ladaptation aux municipalits du sud, des bonnes pratiques utilises dans les pays du nord, comme celle consistant btir des agglomrations intelligentes.

Herbert Girardet, Consultant en environnement et conseiller principal auprs de lco-ville de Dontang, a prsent le modle urbanistique adopt par la Chine, qui place lcologie au centre du dveloppement. Il a dcrit les plans de construction de la ville insulaire de Dontang, situe au large des ctes de Shanghai, qui accueillera la fin du projet 500000 personnes ou plus. Soixante pour cent de la surface de Dontang seront rservs aux espaces verts, et la ville sera caractrise par une circulation automobile limite et par lutilisation de lnergie renouvelable. Il a prcis que ses premiers rsidents seront issus de diverses franges socio-conomiques et a annonc llaboration de plans de construction de nouvelles co-villes.

Dritan Shutina, directrice excutive, Co-PLAN, Institut du dveloppement de lhabitat, a parl des traits de la durabilit dans les pays en transition conomique, comme lAlbanie, mettant laccent sur les conditions tragiques et les incertitudes dans lesquelles se trouvent les biens publics et sur limportance de la dcentralisation.

Cliff Hague, prsident de lAssociation des urbanistes du Commonwealth, a expliqu comment les plans de dveloppement commencent souvent par tre prometteurs avant de seffondrer. Il a parl des dix principes de base de la durabilit et, notamment, de lurbanisme intgr, de la reconnaissance de la diversit, de ladoption de stratgies favorables aux pauvres et de la transparence.

David Siegal, prsident, American planning association, a fait lloge du rle jou par les FUM dans lexposition des urbanistes des pays du nord la ralit de la grave pauvret qui svit dans les pays du sud et des crises environnementales qui y sont provoques par un dveloppement incompatible avec la conservation des ressources. Il a clos son expos en mettant en exergue les objectifs du Plan daction de synthse labor par le Rseau mondial des urbanistes.

Le dbat qui a suivi sest concentr sur: lcart entre la parole et laction; les problmes de surconsommation et la ncessit de changements dans les modes de vie; le besoin dune participation plus importante des pauvres et des jeunes; la ncessit, pour les universits, dintgrer de nouvelles manires de concevoir leurs programmes; la responsabilit des mdias; et le rle des secteurs financiers et privs.

ENERGIE: Action locale, rpercussions mondiales: Le modrateur Kevin Newman, News Anchor, Global national, Canada, a ouvert cette sance de dialogue en mettant en relief la manire dont la technologie est en train daider la rsolution du problme de la finitude des ressources.

Au sujet des problmes nergtiques les plus significatifs, Vijay Modi, Columbia university, a dclar que lnergie ncessaire la cuisson alimentaire est insignifiante dans les statistiques globales mais quelle reprsente un grand besoin pour les pauvres, et a suggr de se concentrer sur les technologies qui ont fait leurs preuves, pour la rsolution de ce problme.

Harriette Amissah-Arthur, Directrice, Kumasi Institute of technology and environment (KITE), a dclar que labsence de leadership tous les niveaux au Ghana est un gros problme, et a soulign la ncessit dune planification long terme et dun leadership gouvernemental.

Anumita Roychoudhury, Centre des sciences et de lenvironnement, a dclar que les solutions techniques ne rgleront pas les problmes environnementaux causs par la circulation et que les politiques fiscales devraient soutenir une planification caractre global.

Mark Jaccard, Universit Simon Fraser, a dclar que certaines solutions proposes aujourdhui risquaient de crer de gros problmes demain et que nous devons prendre des dcisions intelligentes aptes contrecarrer les risques poss. Modi a dclar que tant quelles ciblent les pauvres et quelles ne sont pas captes par les riches, les subventions devraient tre maintenues dans lassortiment des options offertes. Pealosa a dcrit la russite des subventions croises mises en place en Colombie. Mary Jane Ortega, maire de San Fernando, Philippines, a dclar que les initiatives locales dans le domaine du transport ont un impact important et a dcrit la manire dont la sensibilisation et le soutien de la cause peuvent encourager les oprateurs des tricycles urbains passer des modles moins polluants.

Todd Litman, Institut des politiques de transport de Victoria, a soulign que les pratiques actuelles en matire durbanisme font pencher les dcisions vers loption de lutilisation des vhicules et a plaid pour une correction des distorsions du marchs, en soutien la croissance intelligente. Jaccard a affirm que nous nous loignons de plus en plus de lre du ptrole facile et a propos de recourir, dans un proche avenir, aux technologies des combustibles fossiles propres, la mise au point des sources dnergie renouvelables. En rponse des questions qui lui ont t poses, il a indiqu que ces combustibles propres peuvent rduire, voire liminer les polluants et, notamment, le dioxyde de carbone, et permettre la diffusion de lnergie dans les pays en dveloppement.

Dans le dbat qui a suivi, Pealosa a dclar que les taxes devraient tre rorientes vers les utilisateurs de linfrastructure et Litman a encourag la transformation des frais fixes imposs la possession de vhicules, en frais variables calculs sur la base de la frquence de leur utilisation, et a suggr des rformes de march qui dcouragent lexpansion urbaine tentaculaire. Modi a indiqu que la contribution des postes de cuisson au charbon la charge carbonique de latmosphre est moins de un pour cent. Au sujet de la diffusion de lnergie aux pauvres, Pealosa a dclar que des subventions structurelles ciblant les pauvres et une rduction de lutilisation des vhicules privs permettraient davantage dquit.

Roychowdhury a soulign que les pauvres ont davantage de frais de sant dus la pollution et quen Inde, les taxes pnalisent souvent les moyens de transport publics et les vhicules cyclables. Pealosa a dclar quau lieu dtre sur le problme des embouteillages, la concentration devrait tre sur la cration de parcs et autres espaces publics. Ortega a signal que le maire de Seattle, Greg Nickels, se trouve la tte dun effort fourni par 300 maires des Etats-Unis pour la concrtisation des objectifs du Protocole de Kyoto, montrant ainsi que les gouvernements locaux peuvent prendre en charge des causes qui ne sont pas lordre du jour des gouvernement nationaux. Au sujet de la proposition du Forum mondial de la jeunesse de rendre les villes conviviales pour les pitons, Roychowdhury a cit lexemple des efforts fournis par le gouvernement indien pour la mise en place de passerelles et dalles pitonnes.

En rponse une question concernant la primaut des gouvernements rgionaux et nationaux sur les gouvernements locaux, Ortega a soulign que ONU-Habitat soutient le principe de dcentralisation et dautonomie locale. Au sujet des quartiers haute densit familiale, Litman a indiqu quil est ncessaire que les vieux quartiers de la ville intgrent les nouvelles banlieues et rendent loccupation mixte des espaces plus attrayante pour les familles.

SEANCES DE RESEAUTAGE

HABITAT JAM: Cette sance a comport la projection en premire du film Habitat JAM. Le modrateur Charles Kelly, Commissaire Gnral du FUM3, a expliqu que Habitat JAM est un programme de communication du FUM3, appuy par IBM technology, dans lequel 39000 participants de 158 pays se sont runis pour une session de trois jours de rseautage sur lInternet, consacre des changes dides sur la manire de rsoudre quelques-uns des problmes urbains mondiaux les plus cruciaux.

Mettant en exergue les thmes de linclusion des parties prenantes et des ides fonctionnelles, qui ont merg au FUM3, Chris Gibbon, Vice-prsident, Global social services and social security, IBM, a cit des exemples de la manire dont des technologies, comme la World community grid de IBM qui met lnergie non utilise de plus de 300000 ordinateurs personnels et dentreprises au service du renforcement de lnergie dont dispose la recherche sur le HIV/Sida et autres problmes globaux, peuvent apporter leur soutien.

Mettant laccent sur le foss dans le domaine numrique, Jockin Apurtham, prsident de la Fdration nationale des habitants des taudis, a fait remarquer que lui-mme et de nombreux autres habitants des taudis sont analphabtes en matire dordinateurs, reconnaissant cependant que le JAM a donn une voix aux citadins pauvres.

Dans un message vido, Lars Reuterswrd, ONU-Habitat, a expliqu que Habitat JAM vise atteindre de nouveaux groupes cibles travers les mdias informels, comme les blogs, pour les informer du programme de Habitat.

Mike Wing, Vice-prsident, Strategic communications, IBM, a t prsent comme tant le pre du jamming. Expliquant que les jams ont merg de la technologie intranet de IBM, il a accueilli avec satisfaction lide de mettre cette technologie au service dune cause vraiment importante.

Jan Peterson, fondateur et prsident du secrtariat de la Commission Huairou, a fait lloge de lengagement du Canada en faveur de la dmocratie vidente dans linitiative de lHabitat JAM et a encourag sa poursuite au cours du FUM4.

Robert Neuwirth, auteur de Shadow Cities et modrateur de lHabitat JAM, a dclar que les solutions sont dans la rue, pas en ligne, et a fait tat des problmes techniques quil a rencontrs au cours de sa participation au JAM. En rponse, Wing a voqu le caractre exprimental du logiciel et des mthodes utilises. Neuwirth a soulign limportance de lintgration de lHabitat JAM dans les travaux du FUM4, en tant que moyen de dmocratisation du monde en ligne censur en Chine.

Kevina Power, Manager, World urban cafs, Nairobi, Kenya, a dclar que Habitat JAM et son associ World urban cafs sont un exemple de lintgration des voix des jeunes dans ONU-Habitat.

Vasudevan Suresh, prsident directeur gnral de Aerens goldsouk et modrateur de lHabitat JAM, a soulign le caractre dmocratique du JAM, a appel sa transformation en une manifestation annuelle ou biannuelle avec des thmes focaliss et des groupes cibles, et a dclar quil pourrait progresser pour devenir une confrence vido mondiale.

Les dlgus ont mis laccent sur le soutien financier de la participation communautaire dans le JAM et ont avanc de nombreuses suggestions pour sassurer de la durabilit de linitiative, soulignant la difficult de trouver des moyens de connecter le monde des citadins pauvres exprime durant le JAM aux actions entreprises par les dcideurs politiques. Au sujet de la retenue de lHabitat JAM pour le FUM4, Kelly a dclar que des discussions prliminaires sont en cours et que le gouvernement canadien et dautres sont en train dexaminer la possibilit de fournir des aides.

LA CULTURE DES VILLES INCLUSIVES: Cette sance de rseautage a explor le thme de lagriculture urbaine travers la prsentation de quatre tudes de cas.

La modratrice Dinesh Mehta, ONU-Habitat, a soulign le potentiel dont disposent les citadins pauvres pour parvenir la scurit alimentaire grce lagriculture. Henk de Zeeuw, directeur, Resource Centre on Urban Agriculture and Forestry (RUAF), a livr, de la part de Sybilla Dekker, ministre de lhabitat, de lamnagement du territoire et de lenvironnement des Pays-Bas, un message mettant en garde contre la perception des mondes rural et urbain comme tant des entits spares, et encourageant ladoption dune approche participative pour favoriser la mise en place de plans politiques.

De Zeeuw a ensuite prsent le programme de la Fondation RUAF et a soulign que lagriculture urbaine est une partie intgrante mais mconnue des villes, prcisant quelle produit 15 20 pour cent des denres alimentaires produites dans le monde. Il a indiqu que certaines villes rsistent lintroduction de lagriculture urbaine cause des risques sanitaires qui y sont perus et de la comptition pour les terres et pour les ressources.

George Matovu, partnership for east and southern Africa (MDP-ESA), Zimbabwe, a dcrit lvolution de lagriculture urbaine dans son pays, soulignant quelle nest interdite par aucune loi de manire explicite, mais que les cadres rglementaires rigides et la comptition foncire posent obstacle. Il a dcrit la manire dont le gouvernement local a apport son soutien lagriculture urbaine, en en faisant une partie intgrale de lconomie urbaine, au lieu dune activit marginale.

Raquel Barriga Velasco, Conseillre, Villa Maria del Triunfo, Prou, a dcrit les russites enregistres grce lintroduction de lagriculture urbaine dans sa municipalit appauvrie, notamment, au plan de la scurit alimentaire et de la conversion de la ville lcologie. Elle a mis en exergue la diffusion de linformation et linstitutionnalisation de lagriculture dans ladministration municipale.

Gayathri Devi, International water management institute (IWMI), a dcrit les avantages de lutilisation des eaux uses dans lagriculture urbaine, notamment, lamlioration de la nutrition, la rsistance aux scheresses et lvitement des produits agro-chimiques. Elle a soulign quil existe des moyens de rduire au minimum les risques sanitaires et environnementaux associs cette pratique, comme la diarrhe et les infections intestinales vermineuses, et la contamination des sols et des eaux souterraines.

El Hadji Oumar Sissokho, Provania, a dcrit les efforts fournis par Provania pour le dveloppement de lagriculture urbaine Dakar, au Sngal, mettant laccent sur les contraintes rencontres, telles que laccs leau et les droits dexploitation des terres, et sur les avantages offerts, tels que la formation, le compostage et le renforcement des associations dagriculteurs. Il a identifi la ncessit dun engagement public accru, dun renforcement des capacits et de lintgration des femmes dans les processus dcisionnels.

Les participants ont discut: des stratgies permettant de parvenir la reconnaissance juridique de lagriculture urbaine; des avantages associs la baisse de lutilisation des combustibles fossiles et des pesticides et lamlioration de la diversification de la dite; du marachage sur les terrasses; du biofiltrage des eaux uses avant leur utilisation dans lagriculture; de la perte des terres arables au profit de lexpansion urbaine; et de la logistique de la production alimentaire de subsistance en milieu urbain.

RENFORCER LES DECISIONS POUR LES ENERGIES PROPRES DANS 213 PAYS A TRAVERS LE MONDE: Au cours de cette sance de rseautage interactive, Alexandre Monarque, Natural Resources, Canada, a prsent le logiciel RETScreen, un outil danalyse des projets dnergies propres, conu pour aider les villes mieux rpondre aux demandes en matire dnergie, dans le futur, et mettre en uvre des projets axs sur lnergie renouvelable et sur lefficacit nergtique. Le confrencier a soulign que plus de 80000 personnes dans 213 pays utilisent cet outil.

Il a soulign que RETScreen rduit les cots des tudes de faisabilit pralables et fournit une plate-forme commune pour les discussions entre les dcideurs politiques et les rgulateurs, les urbanistes, les bailleurs de fonds, les promoteurs et les fournisseurs de produits. Monarque a dcrit comment, en raison du fait quil est disponible en plus de 20 langues, RETScreen peut faciliter le dialogue entre les pays.

Monarque a procd une dmonstration du logiciel RETScreen et a montr comment il dtermine et value la viabilit des projets potentiels. Il a fait tat des nombreux facteurs qui affectent la viabilit des projets, notamment: la disponibilit de ressources nergtiques dans le site du projet; la performance de lquipement; le cot initial du projet; les crdits par cas, accords des quipements tels que pour les gnrateurs fonctionnant au diesel pour les sites distants; les frais permanents et les frais priodiques comme ceux de nettoyage des pales des turbines des oliennes; les frais nergtiques vits; les termes du financement; lquipement et limpt sur le revenu; les subventions et les crdits environnementaux, tels que les crdits relatifs aux gaz effet de serre; et les seuils de rentabilit fixs par les dcideurs politiques. Il a termin son expos en soulignant limportance de lpargne des utilisateurs et en prcisant que RETScreen est mis disposition sur lInternet, titre gracieux.

SMART URBAN FABRICS - un concours international dides pour des villes ne dpendant pas du ptrole: Mrten Lilja, secrtaire dEtat, ministre sudois du dveloppement durable (MDD), a dclar que les changements climatiques constituent le dfi le plus important auquel le monde se trouve confront, et a suggr que des solutions nouvelles soient labores pour la concrtisation des objectifs de la ville durable. Il a annonc le lancement dune initiative sudoise portant sur un concours dides nouvelles permettant de dgager des solutions nergtiques compatibles avec la croissance conomique durable.

Reuterswrd a dclar que lnergie, en particulier celle ncessaire aux foyers, occupe une place prioritaire dans le programme de ONU-Habitat et, avec Inga Klevby, directrice excutive adjointe, ONU-Habitat, a fait part de son soutien en faveur du concours.

Prsentant linitiative, Rolf Lindell, Directeur, MDD, a dclar que partout dans le monde, les villes sont confrontes la difficult de sadapter aux exigences du dveloppement durable non dpendant du ptrole. Il a ajout que la ncessit de dgager des solutions nergtiques durables pour le dveloppement des villes est fondamentale pour surmonter les difficults, et a indiqu que ce concours vise trouver des ides innovatrices qui permettront aux villes de relever le dfi. Les domaines de focalisation englobent le transport et autres activits consommatrices dnergie ainsi que les questions touchant au mode de vie citadin, dune manire gnrale.

Ola Glransson, MDD, a donn un aperu sur le concours et a prcis que les participants sont appels produire et prsenter une proposition de dveloppement pour une ville ne dpendant pas du ptrole, en accordant une attention la forme urbanistique, aux transports, linfrastructure et au mode de vie citadin. Les gagnants seront annoncs au FUM4, Nanjing, Chine, en 2008.

Per Hultn, du Royal institute of technology, et Hague ont prsent leurs observations sur les propositions du concours et ont indiqu que chaque proposition sera juge sur sa russite dans la manire de dcrire la transition de la ville de sa situation actuelle une situation future meilleure, un horizon situ entre 2030 et 2050.

Au cours du dbat qui a suivi, quelques participants ont suggr que la comptition devrait inclure les tudiants, les professionnels, les ONG et le secteur priv. Dautres ont propos que le thme ne devrait pas se limiter visualiser une ville ne dpendant pas du ptrole, mais ne dpendant pas non plus du gaz naturel. Lilja a apport son appui ces suggestions.

LES POLITIQUES URBAINES ET LE DROIT A LA VILLE: VERS LA BONNE GOUVERNANCE ET LA DEMOCRATIE LOCALE: Cette sance de rseautage tait organise par lUNESCO et ONU-Habitat et modre par Raquel Rolnik, Secrtaire, Secrtariat national brsilien des programmes urbains.

Pierre San, directeur gnral adjoint de lUNESCO, a parl des initiatives internationales et nationales des entreprises dans le domaine du dveloppement du concept du droit la ville, et Wataru Iwamoto, de lUNESCO, a encourag la transition de lapproche fonde sur les besoins une approche fonde sur les droits, dans le domaine de lurbanisme.

Faisant tat de laugmentation de lexclusion et de lalination dans les villes, Paul Taylor, ONU-Habitat, a dfini le droit la ville comme tant le droit pour tous les habitants de la ville de jouir pleinement de la vie citadine avec tous ses services et tous ses avantages. Il a galement fait remarquer que ce droit a pris, la fois, une forme juridiquement contraignante et une forme volontaire.

Rolnik a prsent lexprience du Brsil dans la mise en application du concept du droit la ville travers des rformes juridiques et de la gouvernance et des programmes de rgularisation des situations foncires.

Grald Tremblay, maire de Montral, a prsent la Charte des droits et devoirs de Montral qui entre en vigueur en janvier 2006, soulignant limplication du public dans son laboration et limportance gale pour tous les citoyens la fois dacqurir les droits et dassumer les devoirs relatifs la vie citadine.

Henrique Ortiz, Habitat International Coalition, a prsent le projet de texte de la Charte mondiale du droit la ville. Zenaida Moya, maire de Belize, a mis en exergue le Programme dAberdeen adopt par le Forum des gouvernements locaux du Commonwealth en 2005, qui promeut le concept du droit la ville, en soulignant quil aide localiser les OMD.

Maria Fides Bagasao, Commission Huairou, a prsent la dclaration des femmes des communauts de base, encourageant la promotion des femmes des communauts de base et la mise de ressources financires leur disposition pour lapplication du programme du droit la ville.

Fransesc Rovira, Centre interreligieux de Barcelone, a parl de cohsion religieuse dans les villes, soulignant le besoin de politiques affirmatives pour les questions religieuses par les autorits locales et mettant en relief le rle des conseils interreligieux locaux dans la rsolution des conflits.

Ivan Vlachos, Universit de lEtat du Colorado, a parl des causes profondes des conflits urbains sur les ressources en eau, indiquant quil est essentiel de grer, de valoriser et de partager leau de manire approprie et a appel un processus de promotion, de visualisation et de transposition.

Marcello Balbo, Universit de Venise, a mis laccent sur les effets de la dynamique de la migration internationale sur le dveloppement conomique et social des villes, indiquant que la migration sera un problme dans les annes venir et appelant la participation des migrants dans la gouvernance urbaine.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont mis en exergue: les droits et lintgration des communauts autochtones urbaines; le comblement du foss entre les droits dclars et les droits dans la ralit, la mise en application des dispositions de la Charte par les municipalits; la ncessit dune focalisation politique et dun soutien plus importants; et le rle de la socit civile dans la mobilisation et la conscientisation du public.

JOURNAL DE LA VIE DANS LES TAUDIS: Coprside par Brenda Kelly, productrice excutive, Television for the Environment, et Susan Nosov, responsable du marketing, National film board of Canada (NFB), cette sance de rseautage a mis en prsence des habitants des bidonvilles, des metteurs en scne, des bailleurs de fonds potentiels et des tldiffuseurs pour un dbat sur le rle des mdias participatifs dans les changements sociaux. Les exposs prsents au cours de la sance ont englob la projection de plusieurs courts-mtrages documentaires.

Tom Perlmutter, NFB, a appel les dlgus se servir de lart comme dun marteau. Shelia Patel, Slum Dwellers International, a soulign limportance de la transformation de le limage que ce sont deux-mmes les personnes qui vivent dans des tablissements non conventionnels. George Ndiritu, Mathare Youth Sport Association Childrens Project, Kenya, a parl de son exprience dans le domaine des mdias en progression dans les bidonvilles situs lest de la ville de Nairobi. Il a prcis que les vues des habitants des taudis et, en particulier, celle des jeunes, sont rarement reprsentes et a soulign que moins que les lions apprennent crire, les chasseurs criront toujours leurs histoires.

Namrata Bali, Self employed womens association, a prsent Videosaver, une association cooprative de femmes analphabtes et semi-analphabtes qui produit des documentaires en Inde. Elle a labor sur la valeur de la ralisation des films dans la cration dun sentiment auto-identitaire et de reconnaissance de soi chez les habitants des tablissements humains non conventionnels. Nettie Wild et Fiona Gold du Street Nurse Program, Vancouver, ont parl de la manire dont un nouveau DVD est en train de prparer des infirmires interagir de manire respectueuse avec les drogus. Daniel Cross, Homeless Nature, et Peggy Holter, Al Jazeera International, ont attir lattention sur limportance de faire parvenir les voix rarement entendues aux grands mdias et ont mis en relief le rle grandissant des sites web.

Dans le dbat qui a suivi, les dlgus: ont parl du soutien et de la documentation de lhistorique travers les films; ont soulign limportance de montrer les effets de la ralit vue de prs des projets multimdia aux bailleurs de fonds; ont appel la cration dopportunits de stages de formation; et se sont enquis de la manire dont les documentaires raliss par les habitants des bidonvilles pourraient tre mis disposition dans des archives de dimension mondiale, peut-tre en utilisant lInternet comme forum et en fournissant potentiellement une source de revenus aux ONG communautaires de base. Wild a appel la tenue, dans le futur, de runions des ralisateurs sur ce thme.

LOGEMENTS ET VIH/SIDA EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE ET DANS LES COLLECTIVITES ABORIGENES: Aprs une prire de bienvenue pour guider les participants, le modrateur Barry Pinsky, directeur excutif, Rooftops Canada, a ouvert cette sance de rseautage en mettant en relief lobjectif de la session consistant parvenir une meilleure comprhension de limpact du VIH/Sida sur lhabitat et vice versa. Il a soulign que dans sa forme, la sance est organise sur la base de mthodes de formation conues pour aider les groupes communautaires rflchir sur les implications du VIH/Sida et quelle permettrait ainsi de former des formateurs.

Ken Clement, directeur excutif, Healing our spirit, a commenc son expos par lobservation dune minute de silence en mmoire de ceux et celles que le VIH/Sida a fait disparatre. Il a expliqu la manire dont la fragmentation des communauts, le manque de ressources et les priorits de leur utilisation, les taux dinfection alarmant et dautres problmes affectent les aborignes du Canada.

Barbara Kohlo, directrice Excutive, Housing People of Zimbabwe, a dclar quil est difficile pour les coopratives de logement de grer limpact du VIH/Sida et a expliqu limportance de lamlioration de la prise de conscience, de ladoption dune approche globale et de la cration de rseaux pour aider les coopratives faire face aux problmes ardus tels que lhrdit et lincapacit de fournir des soins de sant domicile aux sans abri atteints de VIH/Sida.

Les participants se sont rpartis en petits comits qui ont prsent les rapports sur les effets du VIH/Sida sur leurs organisations et sur les rponses potentielles. Au sujet du traitement des effets motionnels et financiers, les participants ont recommand: llaboration dune stratgie pour la satisfaction des besoins de base tous les niveaux administratifs; la garantie du soutien culturel et spirituel; ltablissement des droits de proprit; la fourniture dun assortiment de logements; et la sensibilisation du public au sujet du VIH/Sida.

Au sujet du traitement des besoins physiques, les participants ont recommand la fourniture: dun habitat stable et sr; de rseaux alimentaires et sociaux; et dun dispositif de conseil pour les patients et les soignants. Les dlgus ont galement recommand llaboration de politiques dhabitat intgrant le VIH/Sida et ltablissement de liens avec les organisations dotes dune expertise approprie. Ils ont galement soulign limportance du soutien de la famille spirituelle et de la famille tendue et de la rduction de lisolation, et dclar que ONU-Habitat devrait fournir davantage defforts pour reconnatre le lien direct entre les problmes du VIH/Sida et de logement.

RESEAUX DE VILLES: Locomotives de la durabilit urbaine: Joo Avamileno, maire de Santo Andr, et Secrtaire Excutif, Mercosur Network, Brsil, a dcrit la coopration des rseaux avec les responsables locaux dans le domaine du dveloppement conomique et social de leurs villes.

Alberto Kleiman, Conseiller spcial la coopration internationale auprs de la prsidence brsilienne, a dclar que le rseau Mercosur est en train de passer sa focalisation du ple de lintgration conomique celui de la coopration politique et sociale, en particulier la coopration transfrontire.

Patricia Durn de Jager, directrice excutive, Fdration des municipalits de lIsthme dAmrique centrale au Guatemala, a dcrit la susceptibilit de lAmrique Latine aux catastrophes naturelles et la ncessit dune gestion des risques travers les rseaux de villes. Elle a dclar que le Centre international des projets de recherche sur le dveloppement aide les villes dAmrique centrale intgrer leurs politiques sociales et environnementales travers la coopration technique.

Gilberto Toro, Prsident de la Fdration des municipalits colombiennes, a dcrit lassistance technique fournie travers les sminaires et les ateliers et les projets de renforcement des capacits, en particulier, dans le domaine de la gestion des risques.

Dans le dbat qui a suivi, les participants ont demand des prcisions sur la mcanique de la formation des rseaux, en particulier, entre les jeunes et les communauts autochtones, et sur leur rle ventuel dans la normalisation des politiques et rglementations municipales. Certains ont souhait avoir des claircissements sur le rle des rseaux et des accords commerciaux dans le dveloppement durable. Durn de Jager a rpondu que le rseautage est un outil qui doit tre quitable en terme de respect mutuel et que le rseautage et les accords de commerces ne russiront que sils sont mis au service du dveloppement commun.

GOUVERNANCE INCLUSIVE EN ZONES URBAINES DE CONFLITS: Cette sance de rseautage a prsent les conclusions dune tude mene sur la question de savoir pourquoi certains pays seffondrent dans la priode postrieure au conflit, tandis que dautres parviennent rsister et se reconstruire.

Jo Beall, London School of economics and political science (LSE), a dcrit le cas de Durban, Afrique du sud, indiquant qu la sortie des conflits, la plupart des villes passent pas des degrs de difficults et de contestations, avec des diffrents niveaux de violence. Elle a prcis que les villes qui ont vcu un conflit passent par les mmes contraintes: une administration locale faible; des difficults budgtaires; une surdtermination des capitaux; un taux de chmage lev; et des politiques factionnelles.

Rappelant les expriences tires de Freetown, de Sierra Leone et de Kabul, Afghanistan, Daniel Esser, LSE, a soulign que la coopration locale sur les questions de scurit russit lorsquelle est labore sur la base des problmes traiter et concentre sur laspect de la scurit humaine. Esser a indiqu que les villes sont en train dhabiliter les environnements franchir les frontires ethniques, et dencourager une collaboration plus importante. Au sujet de la coopration locale en progression dans les villes en priode post-conflit, Esser a soulign le besoin dtablir des liens entre les zones urbaines et les zones rurales et de confronter la multiplicit institutionnelle travers linteraction et non la concurrence.

Jason Sumich a dcrit le cas de Maputo, au Mozambique et a soulign que la transition post-conflit a t ralise avec un cot social lev.

Les participants ont prsent leurs observations concernant le point de savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas dans le contexte de la coopration multisectorielle dans les villes dans les priodes postrieures aux conflits. Les similitudes et les diffrences au Luanda, en Angola et Maputo ont t examines. Un participant a indiqu qua la sortie de la guerre, le Luanda a vcu des conflits sur le rgime foncier et le droit doccupation et de proprit, et la criminalisation de la pauvret.

Une rfrence a t faite au travail sminal de Jane Jacobs qui a mis en exergue les consquences humaines et sociales de la croissance urbaine. Un participant a parl de la manire dont la la forme architecturale affecte le renforcement des institutions et de la dmocratie et a mis en exergue limportance de lart dans ltablissement de la coopration dans les villes sorties des conflits.

Laura Petrella, ONU-Habitat, a annonc le lancement dun nouveau programme en coopration avec la Commission conomique et sociale des Nations Unies pour lAsie-Pacifique, pour llaboration dune approche de la scurit urbaine applicable en Asie.

ATTEINDRE LES CIBLES 7/11 DES OMD DANS LES PAYS ASIATIQUES: Noli de Castro, vice-prsidente, Philippines, a prsent le programme de dlocalisation Northrail, mis en place par son gouvernement, en le qualifiant de contribution la ralisation de la cible 11 des OMD, consacre lamlioration des taudis. Au cours de la runion, quelques participants des Philippines ont fait part de leur opposition aux mthodes de dlocalisation et ont remis au prsident des Philippines une lettre appelant larrt de la dlocalisation.

Alison Barrett, Office of local partnerships for urban poverty alleviation project, a introduit un projet en cours de ralisation depuis 2001, conjointement avec le PNUD, ONU-Habitat et le gouvernement du Bangladesh, impliquant 11 grandes et petites villes. Elle a indiqu que le projet vise promouvoir les collectivits urbaines pauvres aux chelons local et national, travers des efforts gouvernementaux et allger la pauvret et amliorer les conditions de vie.

Noer Soetrisno, ministre indonsien de lhabitat, a parl du rle du microcrdit dans le logement des citadins pauvres, dans son pays. Il a indiqu que les institutions de microfinancement soutiennent la rduction de la pauvret et le dveloppement conomique local qui, leur tour, mnent la promotion du dveloppement de lhabitat. Il a galement renseign les participants sur: le Plan National de Dveloppement de lHabitat au titre de 2005-2009; le renforcement des capacits locales; les politiques de dveloppement de lhabitat; le renforcement du soutien de ladministration municipale en faveur des projets damlioration des logements sociaux des pauvres; la promotion dune allocation du fonds de responsabilit sociale du secteur de lentreprise aux programmes de logements sociaux, par les entreprise prives et tatiques; et lencouragement des institutions de microfinancement fournir des crdits logement et en faire une partie intgrante de leurs activits.

Michael Lindfield, de la Banque asiatique de dveloppement, a donn aux participants un aperu sur les projets mis en place par la Banque dans les domaines de la rduction de la pauvret et du dveloppement de lhabitat dans les zones urbaines asiatiques.

COMPTE RENDU FINAL DU FUM3: Le compte rendu final de lIIDD consacr la troisime session du Forum Urbain Mondial sera disponible en ligne partir du lundi 26 juin 2006, http://enb.iisd.org/crs/wuf3/
 

Further information

Participants