BULLETIN DES NEGOCIATIONS DE LA TERRE PUBLIE PAR L'INSTITUT INTERNATIONAL DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (IIDD) Serveur WWW 'Linkages': http://enb.iisd.org CE NUMERO A ETE REDIGE PAR: Gudrun Henne Stas Burgiel Leanne Burney leanne@iisd.org Jessica Suplie suplie@pik-potsdam.de Elsa Tsioumani . Edition Numérique: Ken Tong Distribution Electronique: Gaby Hailu (zhailu@iisd.org) Coordination: P J Goldfeder (PJGold14@aol.com) Editrice en Chef Pamela Chasek, Ph.D. pam@iisd.org . Directeur de la Publication Langston James Goree VI "Kimo" (kimo@iisd.org) Vol. 09, Num. 139 Mardi, 1 février 2000 LES FAITS MARQUANTS DU SBSTTA-5 LUNDI 31 JANVIER 2000 Les délégués se sont réunis en Plénière pour entendre les déclarations d'ouverture, adopter l'ordre du jour et convenir du calendrier des travaux. Le débat de fond devait être entamé sur les thèmes de la coopération avec d'autres organes, de l'Initiative Taxinomique Mondiale, de la biodiversité des milieux aquatiques intérieur, du Mécanisme d'Echange d'Information et des lignes directrices devant encadrer les seconds rapports nationaux. LES DECLARATIONS D'OUVERTURE Le Président du SBSTTA-5, Cristián Samper (Colombie), ouvrit la réunion et mit en exergue l'importance du Protocole de Biosécurité récemment adopté. Il nota que la prochaine étape pour la CDB consistait à combler l'écart entre la science et la politique, puis donna un aperçu sur les principaux points à l'ordre du jour de la réunion. Paul Chabeda, au nom de Klaus Töpfer, Directeur Exécutif du PNUE, mit en relief un certain nombre de préoccupation spécifique, dont: la perte de biodiversité et l'érosion génétique; la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité, en particulier dans la perspective de la mondialisation de l'économie; le partage équitable des avantages, avec attention aux communautés indigènes et locales; et le renforcement des capacités aux plans régional, national et local. Hamdallah Zedan, Secrétaire Exécutif de la CDB, nota la responsabilité du SBSTTA dans l'élaboration des recommandations concernant l'approche basée sur les écosystèmes et souligna l'importance de la Conférence Norvège/Nations Unies sur l'Approche Ecosystémique. L'orateur évoqua la collaboration avec la Convention sur la Lutte Contre la Désertification (CCD) dans l'élaboration des documents d'information générale concernant les zones arides, comme exemple de l'utilisation des synergies potentielles entre les conventions environnementales. LE CALENDRIER DES TRAVAUX Le Secrétariat présenta l'ordre du jour (UNEP/CBD/SBSTTA/5/1) et l'ordre du jour provisoire annoté (UNEP/CBD/SBSTTA/5/1/ Add.1), lesquels furent entérinés par la réunion. Le Président Samper requit des groupes régionaux, la soumission de la liste de leurs représentants désignés pour le Bureau du SBSTTA. La Plénière devait ensuite adopter le calendrier des travaux qui établissait deux groupes de travail. Le Président Samper proposa Mary Fosi (Cameroun) comme Présidente du Groupe de Travail I, David Brackett (Canada) pour le Groupe de Travail II et Jan Plesnick (République Tchèque) comme rapporteur de la réunion et ces nominations furent adoptées. LA COOPERATION AVEC D'AUTRES ORGANES Le Secrétariat introduisit la note d'information générale (UNEP/CBD/ SBSTTA/5/2). La FAO présenta un rapport de synthèse sur ces programmes pertinents et mit en relief la coopération établie dans le cadre de la l'application de la CDB dans le domaine de l'agriculture, affirmant qu'il y avait lieu d'étendre cette collaboration à d'autres domaines tels que celui du contrôle des espèces non natives. L'orateur souligna que des pratiques agricoles durables pouvaient améliorer la biodiversité et mit l'accent sur l'importance du premier rapport sur l'Etat des Ressources Génétiques Animales de la Planète. L'UNESCO mit en exergue les liens entre la diversité culturelle et celle biologique et parla du réseau mondial de l'UNESCO des Réserves de la Biosphère. Le représentant devait noter, par ailleurs, les travaux en cours ayant rapport avec l'ordre du jour du SBSTTA-5 et touchant notamment à l'approche écosystémique, à la taxonomie, à la biodiversité marine et côtière et aux espèces non autochtones. La CCD parla du Mémorandum d'Entente conclu avec le Secrétariat de la CDB et mit l'accent sur les liens entre la désertification, la biodiversité et les changements climatiques, avec la promotion d'approches durables, basées sur les ressources et intégrant les connaissances traditionnelles. La CONVENTION DE RAMSAR mit l'accent sur la seconde version du plan de travail conjoint concernant les écosystèmes aquatiques intérieurs, élaboré avec le Secrétariat de la CDB, notant que cette collaboration pouvait servir de modèle. L'orateur indiqua que les groupes de travail de Ramsar se devaient de coopérer avec les experts techniques envisagés. DIVERSITAS souligna l'importance des investigations au niveau des interconnexions entre les fonctions écosystémiques des milieux aquatiques intérieurs et la biodiversité, et fit état des diverses études pilotes menées sur les zones humides et les zones lacustres africaines. Le délégué des PAYS-BAS nota le besoin d'établir une coopération avec la Commission de l'UICN sur l'Education et la Communication, et avec les Conventions d'Oslo et de Paris sur la biodiversité marine et côtière. Au sujet du Fonds Mondial pour l'Information en matière de Biodiversité (GBIF), l'orateur devait, avec la CE, faire part de ses réserves concernant l'inadéquation du cadre institutionnel destiné à permettre de s'assurer de la participation des pays en développement et des pays en transition économiques. Le PEROU souligna la nécessité d'une plus grande transparence et disponibilité des données au sein du GBIF. La CE suggéra l'insertion de la question du GBIF comme point thématique/focal dans le thème du Mécanisme d'Echange d'Information (MEI). La NORVEGE, appuyée par le BRESIL, le Mexique et le PEROU, proposa d'accroître la coopération avec l'Evaluation Ecosystémique du Millénaire. Le délégué des ETATS-UNIS plaida pour la coopération avec le Programme Mondial sur les Espèces Envahissantes et les différents organes internationaux pertinents traitant des forêts et de la biodiversité marine et côtière. L'EVALUATION DE L'INITIATIVE TAXINOMIQUE MONDIALE Le Secrétariat introduisit le papier d'information générale sur l'ITG (UNEP/CBD/SBSTTA/5/4) qui incluait: les initiatives taxinomiques de base proposées et leurs éléments; les objectifs globaux, les approches et les principes directeurs; et l'identification de la structure de coordination. Concernant ce dernier point, la SUEDE déclara que l'administration doit être minimisée; le BRESIL nota le besoin d'une meilleure clarification; et le Mexique appela à une représentation accrue des autres agences de l'ONU. Le ZIMBABWE requit l'implication des groupes opérant dans le domaine de l'utilisation durable et la conservation. L'INDE suggéra la détermination des voies et moyens de soutenir les initiatives nationales. La NORVEGE souhaita voir des méthodes établies pour le soutien du financement des projets taxinomiques menés par les institutions locales. L'ARGENTINE requit une plus grande clarté dans les stratégies nationales. Le GHANA déclara que les initiatives taxinomiques étaient susceptibles de créer des emplois et d'attirer les étudiants. Le délégué des PAYS-BAS nota que le plan stratégique ne devait pas promouvoir une approche unique. Le BRESIL indiqua que la mise en œuvre de l'ITG doit être axée sur le renforcement des capacités, l'accès à l'information et le rapatriement des données. LA DIVERSITE BIOLOGIQUE DES MILIEUX AQUATIQUES INTERIEURS Le Secrétariat introduisit le document sur la biodiversité des milieux aquatiques intérieurs (UNEP/CBD/SBSTTA/5/6). Les PAYS-BAS, la SLOVENIE, le COSTA RICA, la FRANCE et la FINLANDE apportèrent leur appui à la proposition du "Plan de Travail Conjoint 2000 – 2001 de la CDB et de la Convention sur les Zones Humides (Ramsar)" (UNEP/CBD/SBSTTA/5/INF/12). Le délégué des PAYS-BAS déclara que le plan de travail servait de modèle à suivre pour les autres thèmes et souligna la nécessité de coopérer avec les organes internationaux pertinents opérant dans les domaines touchant à la biodiversité des milieux aquatiques intérieurs. La SLOVENIE mit en relief les liens avec le Mandat de Djakarta. L'IRAN mit l'accent sur les activités de Ramsar ayant trait au cadre stratégique et aux lignes directrices devant encadrer l'établissement de la liste des terres humides d'importance internationales. Le CANADA mit en exergue quatre initiatives internationales: le Plan d'Action Mondial pour les Terres Tourbeuses; l'Evaluation des Ecosystèmes d'Eau Douce Mondiaux menée par l'Institut des Ressources Mondiales; l'Evaluation Mondiales des Eaux Internationales par le PNUE; et les Politiques et Stratégies du PNUE dans le domaine de l'Eau. L'EQUATEUR fit part de ses réserves concernant l'absence de l'élément sensibilisation du public dans le plan d'action proposé. Le délégué des ETATS-UNIS appela à la collaboration avec les ONG et les institutions académiques, et recommanda l'intégration de la biodiversité des milieux aquatiques intérieurs dans les programmes de développement et les projets de l'eau. Le représentant du CENTRE MONDIAL DE LA BIODIVERSITE déclara que l'approche écosystémique et la biodiversité doivent être intégrées dans la gestion des bassins versants et annonça l'Initiative Bassin Versant qui sera lancée à la CdP-5. LA DIVERSITE BIOLOGIQUE FORESTIERE Le Secrétariat introduisit l'article biodiversité forestière (UNEP/ CBD/SBSTTA/5/8). Le délégué des PAYS-BAS, appuyé par la NORVEGE et l'EQUATEUR, fit part de ses réserves concernant le manque de progression, en particulier dans le domaine des activités conjointes. Le BRESIL, l'EQUATEUR, la FINLANDE, HAITI, l'INDE, l'INDONESIE, la SUEDE, la SUISSE et la TURQUIE appuyèrent la mise en place d'un groupe d'experts spécial sur la biodiversité forestière. La NORVEGE recommanda aux Parties, aux organisations forestières internationales et à différents autres organes de présenter des études de cas et d'utiliser les rapports nationaux pour éclairer le programme de travail. La FINLANDE reconnut la nécessité d'aider le SBSTTA et le Secrétariat à achever le travail sur l'état des lieux, les tendances et les options offertes, et appela à une meilleure utilisation des rapports nationaux. Le délégué des ETATS-UNIS nota que les travaux préliminaires sur l'état des lieux et les tendances, fournissaient un cadre utile pour une évaluation plus détaillée. L'EQUATEUR encouragea les Parties à prendre des mesures concrètes. Le JAPON et le BURKINA FASO soulignèrent la nécessité d'éviter le double emploi et la NOUVELLE ZELANDE suggéra l'analyse des lacunes éventuelles dans le travail en cours. La NOUVELLE ZELANDE et le BRESIL souhaitèrent voir l'attention portée également sur la création des forêts et le rôle des plantations. Le BANGLADESH appela à un moratoire sur le défrichement et l'examen de la foresterie de plantation aux fins de satisfaire la demande en matière de produits ligneux. Le MALI fit part de ses réserves concernant le rôle du reboisement et des plantations et, avec HAITI, requit l'examen des causes profondes des pertes de la biodiversté forestière. La TURQUIE et la SUISSE attira l'attention sur la gestion forestière à l'extérieur des zones protégées. L'INDE souligna que des indicateurs doivent être utilisés en guise d'outil de repère et suggéra la documentation d'études de cas sur la gestion forestière des gouvernements locaux et des communautés de base. Le BURKINA FASO mit en relief les liens avec les zones semi-arides. L'ARGENTINE nota le travail en cours mené dans le cadre du GIEC et recommanda l'établissement d'une collaboration. La SUISSE souligna la nécessité d'examiner les critères de biodiversité susceptible d'être appliqués aux projets de séquestration du carbone. LA PHASE PILOTE DU MECANISME D'ECHANGE D'INFORMATION Le Secrétariat introduisit la note d'information générale (UNEP/CBD/ SBSTTA/5/3) qui incluait: les synergies avec les initiatives d'information en rapport; l'évaluation de la phase pilote; le plan stratégique; et le programme de travail à long terme. Guy Rochon (Canada), Président du Groupe Consultatif Informel sur le MEI, présenta les thèmes additionnels éventuels: les questions de normalisation; la définition des critères; les priorités stratégiques; les liens avec les réseaux d'information disponibles; et l'identification des sources de financement pour le renforcement des capacités. Ces suggestions furent, d'une manière générale, soutenue par le BRESIL, la COLOMBIE, le COSTA RICA et les ETATS-UNIS. La NORVEGE, appuyée par le ZIMBABWE, appela à l'insertion d'un libellé traitant des obligations des Parties dans la mise à disposition d'une assistance technique au profit des pays en développement. La CHINE appela à des plans de travail concrets et à l'accroissement des ressources financières. L'ETHIOPIE nota l'absence de points focaux du MEI dans bon nombre de pays en développement et déclara que les bénéfices de la participation doivent être explicites. La POLOGNE requit davantage d'orientations spécifiques pour les points focaux nationaux. La SUISSE déclara que le champ d'application du MEI doit inclure les décideurs gouvernementaux. L'ITALIE souhaita le voir englober l'ensemble des détenteurs des enjeux. La BELGIQUE et la CE mirent en exergue les partenariats bilatéraux. La NOUVELLE ZELANDE requit une focalisation accrue sur le partenariat avec les Parties en vue d'élaborer de meilleures approches en matière de gestion des données. L'oratrice indiqua que la mise en place de site Web était jugée peu appropriée dans son pays. Le délégué des PAYS-BAS, appuyé par l'ALLEMAGNE, déclara que le MEI ne devait pas être utiliser pour rapatrier l'information. La CE mit l'accent sur les liens avec les ONG disposant de bases de données et sur le rôle du grand public en tant qu'usager. Le FEM demanda aux Parties d'examiner son rapport soumis au Secrétariat de la CDB. LES LIGNES DIRECTRICES DEVANT ENCADRER LES SECONDS RAPPORTS NATIONAUX Le Secrétariat introduisit le papier sur les lignes directrices devant encadrer les seconds rapports nationaux (UNEP/CBD/SBSTTA/5/14). Le ROYAUME-UNI, suivi par la NOUVELLE ZELANDE, l'OUGANDA, la FEDERATION DE RUSSIE, le JAPON, le MAROC, les SEYCHELLES, la NORVEGE, les PAYS-BAS, l'INDE, le CANADA, CUBA, le CAMEROUN, le BRESIL, le KENYA, la FRANCE, HAITI, la SUISSE et la TUNISIE, appuya l'idée de soumettre les rapports nationaux tous les quatre ans, tandis que la COLOMBIE et le BURKINA FASO suggérèrent, tous les deux ans. Le ROYAUME-UNI, l'ALLEMAGNE, la NORVEGE, les PAYS-BAS, la COLOMBIE, CUBA, la SUEDE et le BRESIL appuyèrent l'examen des articles thématiques figurant à l'ordre du jour de la CdP-5. Le ROYAUME-UNI et le PORTUGAL soulignèrent la nécessité de s'assurer que les pays en développement seront en mesure de mettre en application les décisions de la CdP-5 concernant les rapports nationaux. Le ROYAUME-UNI, la SLOVENIE et le PORTUGAL soulignèrent l'importance d'harmoniser les rapports élaborés dans le cadre des conventions touchant à la biodiversité. La FRANCE plaida en faveur de la présentation de rapports conjoints, et BIRDLIFE INTERNATIONAL proposa une approche modulaire pour l'élaboration des rapports conjoints. La FINLANDE, la FRANCE, l'IRLANDE, le PORTUGAL et la TUNISIE souhaitèrent une focalisation sur les domaines thématiques. La NOUVELLE ZELANDE se déclara défavorable à l'élaboration d'un ensemble central d'indicateurs. L'ALLEMAGNE et la SLOVENIE soulignèrent l'importance du projet pilote pour l'établissement d'un rapport permanent à travers le MEI et, avec la FEDERATION DE RUSSIE, pour les rapports de dimension régionale. L'OUGANDA et le KENYA mirent en exergue le besoin du renforcement des capacités nationales en matière d'élaboration des rapports. Le MAROC, la CHINE et le CAMEROUN suggérèrent de présenter à la CdP, une recommandation sur l'assistance financière du FEM aux pays en développement. HAITI et la SUISSE souhaitèrent inclure des éléments touchant aux stratégies et aux plans d'action nationaux (SPAN). Le PNUE nota que les résultats de l'évaluation des SPAN et des rapports nationaux seront présentés à la CdP-5. DANS LES COULOIRS Nonobstant la pléthore de systèmes d'information, de réseaux et d'évaluations, les délégués ont mentionné la nécessité davantage de contributions scientifiques plus englobantes et plus accessibles. Certains ont fait part de leurs réserves concernant le risque de voir la dépendance des initiatives régionales ou indépendantes, venir compromettre la transparence et la participation, en particulier, dans les pays en développement. Une attention a été également prêtée à l'utilité, la compatibilité des intérêts qui se trouvent derrières les GBA, GBO, l'Evaluation du Millénaire (a.k.a. MA), le GBIF, l'IABIN, l'IBIN et autres outils d'information et d'évaluation. A SUIVRE AUJOURD'HUI PLENIERE: La Plénière se réunira à 10h pour entendre les présentations d'Ambouta Karima sur l'utilisation durable, la biodiversité agricole et les terres sèches, et de Daniel Janzen sur l'approche écosystémique. GROUPES DE TRAVAIL: A la suite de la Plénière, le Groupe de Travail I abordera le thème des zones arides et le Groupe de Travail II se penchera sur celui de l'approche écosystémique. Ce numéro du Bulletin des Négociations de la Terre (c) enb@iisd.org a été rédigé et édité par , Gudrun Henne, Stas Burgiel , Leanne Burney , Jessica Suplie and Elsa Tsioumani . Editrice en Chef: Pamela Chasek, Ph.D. pam@iisd.org . Directeur de la Publication: Langston James "Kimo" Goree VI kimo@iisd.org . Edition Numérique: Ken Tong .Version Française: Mongi Gadhoum mongi.gadhoum@enb.intl.tn . Le financement de base du Bulletin a été assuré par le Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères, les Gouvernements du Canada (à travers le CIDA) et des Etats-Unis d'Amérique (à travers l'USAID), l'Agence Suisse de l'Environnement, des forêts et des paysages, le Département du Développement International du Royaume-Uni (DFID) et la Communauté Européenne (DG-XI). Un soutien général pour l'exercice 2000 a été accordé par le Ministère Fédéral Allemand de l'Environnement (BMU) et le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération et du développement (BMZ), le Ministère Danois des Affaires Etrangères, le Ministère Autrichien de l'Environnement, les Ministères Norvégiens de l'Environnement et des Affaires Etrangères, les Ministères Finlandais des Affaires Etrangères et de l'Environnement, le Gouvernement Suédois, le PNUD et le FEM. La version Française est financée par l'ACCT/IEPF avec l'appui du Ministère Français des Affaires Etrangères. Le Bulletin peut être joint par courriel enb@iisd.org par tel: +1-212-644-0204 et par fax: +1-212-644-0206. L'IIDD peut être contacté par courriel info@iisd.ca , par courrier postal au 161, Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada; tel: +1-204-958- 7700; fax: +1-204-958-7710. Les opinions exprimées dans le Bulletin des Négociations de la Terre appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l'IIDD et des autres donateurs. Des extraits du Bulletin des Négociations de la Terre peuvent être utilisés dans d'autres publications moyennant une citation appropriée. Pour toute permission d'utiliser ce matériau dans des parutions commerciales, contacter le Directeur de la Publication. 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