Pekin+5 #2 BULLETIN DES NEGOCIATIONS DE LA TERRE PUBLIE PAR L'INSTITUT INTERNATIONAL DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (IIDD) Serveur WWW 'Linkages': http://enb.iisd.org CE NUMERO A ETE REDIGE PAR: Tonya Barnes Richard Campbell Wendy Jackson Violette Lacloche Wagaki Mwangi Gretchen Sidhu Edition numérique: Leila Mead Version Française: Mongi Gadhoum Editrice en Chef Pamela Chasek, Ph.D. Directeur de la Publication Langston James Goree VI "Kimo" Vol. 14, Num. 42 Mardi, 6 juin 2000 LES FAITS MARQUANTS DU PREPCOM DE PEKIN+5 LUNDI 5 JUIN 2000 Lundi 5 juin, l'AG a ouvert sa Vingt-troisième Session Extraordinaire, intitulée Femmes 2000: Egalité des Sexes, Développement et Paix pour le 21ème Siècle. La Grande Commission Spéciale (GC) s'est réunie le matin, l'après- midi et dans la soirée. Le Groupe de Travail I s'est réuni dans l'après-midi et dans la soirée pour l'examen des Chapitres II et III. Un groupe de contact a tenu des séances de travail le matin, l'après-midi et dans la soirée pour débattre des paragraphes consacrés aux thèmes des droits humains, de la fillette et des conflits armés. LA PLENIERE Theo-Ben Gurirab (Namibie), Président de la Session Extraordinaire, souhaita la bienvenue aux participants et, rappelant que la Conférence de Pékin de 1995 avait été baptisée conférence des engagements, appela à un nouvel engagement en faveur de l'égalité et de la promotion de la femme. Le Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan, souhaita la bienvenue à l'ensemble participants et mit en exergue les progrès réalisés depuis Pékin, notamment le nombre record de femmes aux postes de direction et de prise de décisions au sein des Nations Unies, une meilleure compréhension que l'égalité des femmes constitue un préalable pour le développement, et davantage de lois consacrés à la violence à l'encontre des femmes. L'orateur nota que beaucoup restait à faire sur des problèmes tels que celui du décalage économique entre les hommes et les femmes et de la violence à l'encontre des femmes dans de nouveaux types de conflits armés ciblant les populations civiles. Il souligna que la propagation du HIV/SIDA et la traite des blanches constituaient des défis exigeant une action immédiate. La Présidente du PrepCom Christine Kapalata (Tanzanie) appela à la pleine application de la plate-forme d'action (PFA), insistant sur la nécessité de l'assortir de moyens financiers provenant de sources comme l'APD. Elle mit en relief l'importance de la volonté politique et de la responsabilité des décisions politiques au moment où les délégations en seront à la clôture des négociations. Après l'adoption du rapport du PrepCom (A/S-23/2) et de l'ordre du jour provisoire (A/S-23/1), les délégués entendirent des déclarations d'ouverture portant sur l'évaluation des progrès réalisés dans la mise en oeuvre des 12 domaines de préoccupation critique de la PFA, données par deux Vice-Présidents, un Chef de Gouvernement, deux Vice Premiers Ministres, vingt Ministres, quatre Vice- Ministres et deux Chefs de Délégations. Les déclarations de la Plénière sont disponibles sur l'Internet au : http://www.un.org/ga/webcast/stat.htm. LA GRANDE COMMISSION SPECIALE La Présidente Kapalata ouvrit le GCS et souhaita la bienvenue aux délégués. Angela King, Conseillère Spéciale auprès du Secrétaire Général, chargée de la Question Féminine et de la Promotion de la Femme, fit l'éloge du travail fourni récemment par les délégués qui laisse prévoir un document fort, pratique et focalisé. Les délégués devaient procéder ensuite à l'élection des Vice- Présidents et du Rapporteur du Bureau de la GC et noter l'organisation des travaux. Après quoi, la GC entendit un bref débat général pour arranger les orateurs qui ne seront pas en mesure de s'adresser à la Plénière. Parmi ces derniers, le SADC, l'UNAIDS, le Programme Alimentaire Mondial, le FMI, l'Institut International des Nations Unies pour la Recherche et la Formation en matière de Promotion de la Femme, la FAO, le BIT, le Bureau de Contrôle des Stupéfiants et de Prévention du Crime, l'UNESCO, le All India Women's Conference, et la Commission Economique et Sociale pour l'Asie Occidentale. LE GROUPE DE TRAVAIL I CHAPITRE II: LES REALISATIONS ET LES OBSTACLES La Violence: Dans le paragraphe 11, consacré aux obstacles, la LIBYE, avec l'EGYPTE et l'IRAN, suggéra la suppression du libellé stipulant que la violence domestique, y compris celle sexuelle dans le mariage / le viol marital, est encore traitée comme une affaire d'ordre privé dans certains pays. L'AFRIQUE DU SUD, SLAC, SADC, l'UE et JUSCANZ s'y opposèrent. Le libellé resta crocheté. Les références à l'insuffisance de la prise de conscience, à la pornographie ciblant les enfants et à l'absence de stratégies de prévention furent approuvées. La proposition avancée par l'UE concernant la traite des blanche resta crochetée. L'Economie: Dans le paragraphe 14, consacré aux réalisations, les délégués acceptèrent les références à la maternité, à la paternité et au congé parental; et aux services de soins de l'enfant et de la famille. Dans le paragraphe 15, consacré aux obstacles, les délégués acceptèrent les références: aux "nombreuses" femmes confrontées à un décalage dans les salaires; au fait que l'égalité des "salaires" ne soit pas "entièrement" réalisée; et aux soins devant être accordés aux sein des familles, des ménages et des communautés. Le PAKISTAN, avec d'autres Etats, fit opposition à la référence à "l'égalité" dans la possession des ressources foncières, la propriété et l'héritage. L'EGYPTE pouvait accepter la référence à l'égalité des droits, à condition de remplacer "droit à l'héritage" par "droit d'hériter." SADC et l'AFRIQUE DU SUD s'y opposèrent, le SOUDAN y apporta son soutien et l'UE et le Mexique demandèrent un délai pour examiner la proposition, et le libellé resta crocheté. Le Pouvoir et les Processus Décisionnels: Dans les paragraphes 17 et 19, consacrés aux obstacles, les délégués adoptèrent les références: au dialogue et à la coopération avec les ONG; aux médias entravant l'intégration d'une perspective féminine, notamment, dans les sphères d'influence; à l'organisation et aux structures politiques capables d'habiliter toutes les femmes à participer dans toutes les sphères de prises de décisions politiques; et au manque de données sexo-spécifiques et de méthodes d'évaluation des progrès. La proposition de la Libye appelant à la suppression des références aux critères de sélection pour les postes décisionnels fut adoptée. Les Medias: Dans le paragraphe 23, consacré aux obstacles, SADC, JUSCANZ, la LIBYE, SLAC, le SAINT SIEGE et d'autres Etats débattirent de la référence à la pornographie. Le Président Mlacak suggéra l'insertion d'une formulation sur la pornographie / les matériaux pornographiques et autres matériaux obscènes. La référence resta crochetée. Les délégués s'accordèrent sur un libellé faisant référence: au traitement biaisé dans les femmes reste l'objet dans les médias; et à la pauvreté, au manque d'accès et d'opportunités, à l'analphabétisme, à l'analphabétisme informatique et aux barrières linguistiques. L'Environnement: Dans le paragraphe 24, consacré aux réalisations, les délégués acceptèrent les références au savoir écologique traditionnel des femmes autochtones. Dans le libellé faisant référence au lien entre égalité des sexes, éradication de la pauvreté, dégradation environnementale et développement durable, l'EGYPTE proposa l'insertion d'une formulation sur les différentes responsabilités des pays industrialisés et des pays en développement. La référence resta entre crochets. La Fillette: Dans le paragraphe 26, consacré aux réalisations, SLAC, appuyé par la TURQUIE et le NIGERIA, suggéra l'insertion du libellé appelant à des mécanismes de soutien pour les adolescentes enceintes et les adolescentes mères qui avait été approuvé dans le groupe de contact. Le SOUDAN et l'EGYPTE s'y opposèrent. La référence resta crochetée. CHAPITRE III: LES DEFIS ACTUELS Les délégués s'accordèrent sur le paragraphe 31 qui porte sur la science et la technologie en tant que composantes fondamentales du développement. Dans le paragraphe 32 qui appelle à une évolution dans les flux migratoires de la main d'oeuvre, les délégués acceptèrent la suppression de la phrase portant sur la séparation des familles. Les références aux formes de migration et à la liste des conséquences négatives de la migration restèrent entre crochets. Les délégués s'accordèrent sur une re- formulation du paragraphe 33, appelant à une collaboration avec la société civile, avancée par SLAC. LE GROUPE DE TRAVAIL II CHAPITRE IV: LES NOUVELLES ACTIONS ET INITIATIVES Les Actions Internationales: Au cours de la séance nocturne du 3 juin, les délégués s'entendirent sur le maintien du 138(a) qui appelle à la garantie d'un vieillissement actif et sain, et sur la suppression du 138 (b) qui porte sur la malnutrition. Les Actions Nationales: Le 5 juin, dans le paragraphe 102(n) qui appelle à des législations non-discriminatoires, l'IRAN proposa, et tous les participants appuyèrent, le remplacement de la référence aux systèmes incitatifs par un libellé appelant à la prise des mesures nécessaires à l'instauration d'un environnement favorable. Le sous-alinéa fut approuvé. Dans le 103(a) qui appelle à des législations protectrices, les délégués discutèrent d'une re-formulation avancée par CARICOM incluant des références, entre autres, à la revue et à la révision des législations en vigueur et, le cas échéant, à l'introduction de législations efficaces garantissant la protection et permettant le recours à la justice. L'IRAN suggéra de placer "le cas échéant" après "la revue et la révision." L'UE proposa de supprimer "en vigueur." Le texte fut approuvé. Dans le 103(c) appelant au renforcement des mécanismes du traitement de la violence domestique, tous les participants se déclarèrent pour la suppression de la référence à la famille. Le PAKISTAN suggéra, et les délégués approuvèrent, l'insertion d'une référence à "toutes les formes de" violence domestique. Le PAKISTAN, avec d'autres Etats, appela à la suppression de la référence au viol marital et à l'abus sexuel des femmes et des filles. SLAC, avec d'autres Etats, préféra son maintien. Aucun consensus ne put être atteint, et la référence resta crochetée. Dans le 103(d) appelant à l'éradication des pratiques coutumières ou traditionnelles préjudiciables, le NIGERIA ajouta une référence au mariage précoce. Le texte fut approuvé. Dans le 103(g), les délégués s'accordèrent sur la prise de mesures prioritaires pour le traitement de la violence à l'encontre des femmes autochtones. Dans le 103(i) appelant à l'adoption d'une approche holiste dans le traitement de la violence, aucun accord ne put être réalisé sur les références à l'élimination de toutes les formes de violence et d'abus, aux services et aux pourvoyeurs de soins sanitaires, aux filles et aux femmes handicapées, aux femmes vulnérables et marginalisées et à la perpétuation des attitudes et des rôles stéréotypés négatifs. Dans le paragraphe 104(a), consacré à la traite des blanches, les délégués ne parvinrent pas à s'accorder sur le libellé élaborant sur les formes d'exploitation. Dans le 106(b), consacré aux politiques agricoles, les délégués acceptèrent les références à la qualité de l'eau et aux technologies écologiquement rationnelles. L'ARGENTINE souhaita la suppression de référence à l'agriculture organique. L'UE y fit opposition. L'AFRIQUE DU SUD, avec d'autres Etats, appuya le maintien de la référence aux agricultrices. Les deux références restèrent entre crochets. Les délégués s'accordèrent sur le 109(b) proposé par SLAC et portant sur les investissements dans le secteur social, avec un amendement introduit par SLAC remplaçant le terme "investissements" par "ressources financières et autres." Les délégués adoptèrent également le 109(c) bis, portant sur les femmes dans la pauvreté, avec un amendement introduit par JUSCANZ remplaçant le terme "éliminer" par le terme "réduire." Dans le 110(a), portant sur la sécurité sociale, les délégués travaillèrent sur une formulation proposée par l'EU / JUSCANZ. Ils acceptèrent les références à : "toutes" les "femmes pauvres," aux formes de travail souples émergeantes, et à la nécessité de s'assurer que ces formes sont adéquatement couvertes par la protection sociale. Les délégués s'accordèrent sur le 112(b) qui appelle à une action en faveur de la poursuite de la promotion de la femme, sur le 112(c) qui appelle à la mise à la mise en place d'un arsenal national assorti de ressources en faveur de l'intégration de la perspective féminine, sur le 112(f) appelant à s'assurer de la sensibilité des gouvernements, des politiques et des stratégies, à la perspective féminine, et sur le 113(a) qui porte sur le soutien statistique. Les délégués adoptèrent le 114(a) qui appelle à la mise en place des programmes d'alphabétisation et de formation. Dans le 114(b) portant sur la collaboration, la référence à la collaboration avec les organes et les groupes religieux resta crochetée. Les délégués adoptèrent le 116(a), consacrer aux outils et aux indicateurs de l'intégration de la perspective féminine. Les délégués adoptèrent le 117(a)bis, portant sur la nomination des candidates femmes, et acceptèrent la suppression du 117(b), portant sur la désignation des femmes à des postes de haut rang. Les délégués s'accordèrent sur le déplacement du 118(a)bis, portant sur les institutions de micro-crédits vers le 127(e) bis. Ils adoptèrent le 118(c), consacré au développement des carrières et à la promotion des femmes, moyennant quelques amendements mineurs. Les délégués supprimèrent le 118(h) qui appelle à des mesures incitatrices pour le secteur privé, et adoptèrent le 118(i), consacré à l'éducation des filles, et le 118(k) consacré à la création d'emplois et à l'économie. Les Actions Internationales: Aucun consensus ne put être réalisé sur le point de savoir s'il fallait ou pas fusionner le 120(b) qui appelle au renforcement des capacités des ONG pour la mise en oeuvre de la PFA, avec le 136(a). Les délégués adoptèrent le 120(e) consacré au rôle des commissions régionales. Dans le 120(e)bis, qui appelle à des mesures d'allègement des effets des sanctions économiques, la référence aux effets "négatifs" resta crochetée. Les délégués adoptèrent le 121(a) qui appelle à l'intégration de la perspective féminine au sein des Nations Unies, moyennant quelques amendements mineurs. Ils décidèrent de retenir le 121(b) proposé par SLAC et qui porte sur la formation du personnel onusien en matière d'intégration de la perspective féminine, et d'insérer une référence à l'analyse de l'impact sur les droits humains. Les délégués supprimèrent le 121(d)appelant à l'établissement de liens entre la PFA et les conférences des Nations Unies, et adoptèrent le 121(e), consacré au rôle de la Commission sur le Statut de la Femme (CSW) dans la mise en oeuvre de la PFA, et le 121(g) appelant à une assistance en faveur des Parties dans la mise en application de la CEDAW. Les délégués ne parvinrent pas à s'entendre sur le point de savoir si fallait oui ou non insérer une référence à la dégradation environnementale dans le paragraphe 122(a) qui appelle à des réponses sensibles à la perspective féminine, dans les crises humanitaires. LES GROUPES DE CONTACT Des délégués ayant pris part aux groupes de contact rapportèrent que des progrès y ont été réalisés, notamment, dans la suppression des crochets entourant les paragraphes consacrés à la question des droits humains, avec un libellé appelant à l'égalité des sexes dans les foras internationaux. Dans les négociations autour de la question des conflits armés, certains participants ont confié que l'atmosphère des négociations est devenue plus "constructive." Ils ont, par ailleurs, fait part d'une absence de consensus autour du libellé consacré à la mondialisation, certaines délégations ayant préféré la mention des aspects positifs et négatifs de son impact. DANS LES COULOIRS Arrivés en masse cette semaine, certains représentants d'ONG ont fait part d'un sentiment de frustration. La contestation publique est à l'oeuvre; avec des voeux de voir les femmes avancer, nonobstant les réserves de leurs gouvernements. Certains activistes sont indécis quant à la publication d'une liste des pays jugés responsables du blocage du processus de Pékin+5, même si ce sujet commence à susciter la curiosité des médias internationaux. D'autres ont affirmé que certains pays sont en faveur de la cause, en apparence seulement, compte tenu du nombre de thèmes qui ont disparu dans le document. Dans l'intervalle, au moins, un observateur a estimé que les ONG passent trop de temps à parler entre elles-mêmes et pas assez de temps à parler avec leurs gouvernements... A SUIVRE AUJOURD'HUI PLENIERE: La Plénière se réunira à 10h et à 15h dans la Salle de l'Assemblée Générale. GROUPES DE TRAVAIL: Le GT-I se réunira dans la Salle de Conférence 6, à 10h, 15h et 20h. Le GT-II se réunira dans la Salle de Conférence 2, à 10h, 15h et 20h. GROUPES DE CONTACT: Le groupe de contact sur la mondialisation se réunira à 10h dans la Salle de Conférence 7 et à 15h dans une salle qui sera annoncée ultérieurement. Le groupe de contact sur la santé se réunira à 19h dans une salle qui sera annoncée ultérieurement. Ce numéro du Bulletin des Négociations de la Terre (c) a été rédigé par Tonya Barnes et Gretchen Sidhu . Edition Numérique: Leila Mead. Editice en Chef: Pamela S. Chasek, Ph.D. . Version Française: Mongi Gadhoum mongi.gadhoum@enb.intl.tn. Directeur de la Publication: Langston James Goree VI . Les principaux bailleurs de fonds du Bulletin sont: Le Ministère Néerlandais des affaires Etrangères, le Gouvernement du Canada (à travers l'ACDI et le DFAIT), les Etats-Unis (à travers l'USAID), l'Agence Suisse de l'Environnement, des Forêts et du Paysage (SAEFL), Le Département du Royaume-Uni chargé du Développement International (DFID) et la Commission Européenne (DG-ENV). Un soutien général a été accordé au Bulletin au titre de l'exercice 2000, par: les Ministères Allemands de l'Environnement (BMU) et de la Coopération pour le Développement (BMZ), le Ministère Danois des Affaires Etrangères, le Ministère Australien de l'Environnement, le Ministère Norvégien de l'Environnement, les Ministères Finlandais des Affaires Etrangères et de l'Environnement, le Gouvernement Suédois, le Gouvernement Australien, le PNUD, le FEM et BP Amoco. Un soutien Spécifique pour la couverture du processus Pékin+5 a été fourni par le Ministère des Affaires Etrangères des Pays- Bas et le Ministère des Affaires Etrangères du Royaume-Uni (DFID). La version Française est financée par l'Organisation Internationale de la francophonie (OIF). Le Bulletin est joignable à et au tel: +1-212- 644-0204; fax: +1-212-644-0206. L'IIDD peut être contacté par à et par courrier au 161, Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l'IIDD et des bailleurs de fonds. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés uniquement dans des publications non commerciales moyennant une citation appropriée. Des versions électroniques du Bulletin sont diffusées par courriel et sont disponibles à travers le serveur WWW Linkages à: http://enb.iisd.org/