Daily report for 16 August 2010

La Deuxième Conférence internationale sur le climat, la durabilité et le développement dans les régions semi-arides (CIID 2010) s’est ouverte le lundi 16 août 2010 à Fortaleza, Brésil, et s’y poursuivra jusqu’au 20 août. Les participants se sont réunis le matin pour la séance d’introduction, la cérémonie d’ouverture et le lancement de la Décennie des Nations Unies sur les déserts et la lutte contre la désertification. L’après-midi, les participants ont assisté à des réunions d’experts thématiques.

La CIID 2010 vise à rassembler des participants pour l’identification et la concentration sur les défis posés et les opportunités offertes aux régions arides et semi-arides de la planète. Plus de 70 tables rondes sont prévues et des participants venus de 100 pays, représentant gouvernements, institutions des Nations Unies, organisations intergouvernementales et non gouvernementales (ONG), universités, médias et autres groupes de la société civile, devraient y prendre part. Le thème principal la CIID 2010 "Le climat, la durabilité et le développement dans les régions semi-arides", sera traité à travers quatre sous-thèmes : l’information sur le climat, le climat et le développement durable, la gouvernance, la représentation, les droits, l’équité et la justice climatiques, et les processus politiques climatiques.

OUVERTURE DE LA CIID 2010

SEANCE D’INTRODUCTION: Le directeur de la CIID 2010, António Magalhães, a ouvert la Conférence en soulignant que celle-ci ne porte pas uniquement sur le changement climatique ou la désertification, mais plutôt sur l’examen des défis conjugués auxquels les régions semi-arides sont confrontées et sur la définition des opportunités offertes et de voies permettant d’aller de l’avant. Vinrent ensuite des mots de bienvenue d’un enfant de 10 ans représentant la jeunesse des régions semi-arides du Brésil et de la présentation du certificat de neutralité carbonique de la conférence.

Plusieurs institutions partenaires de la CIID 2010 ont présenté les rapports des réunions préparatoires. L’Ambassadeur Alan Charlton, Royaume-Uni, a décrit les réunions organisées en Afrique par le Département britannique pour le développement international (DFID) sur la protection de l’agriculture face aux incertitudes climatiques. Michel Laurent, Directeur général de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), a parlé des partenariats Nord-Sud dans le domaine de la recherche, qui permettent la production de connaissances sur le développement durable des régions arides. Jesse Ribot, de l’Université de l’Illinois, a souligné que l’apprentissage et les discussions sur le changement climatique, sur les phénomènes météorologiques extrêmes et leurs effets doivent se poursuivre.

José Sydrião de Alencar Júnior, du Banco do Nordeste, a souligné la prise de conscience accrue de la désertification dans tous les secteurs, du fait de la CIID 2010. Eduardo Martins Sávio, de la Fondation Ceará de météorologie et ressources en eau, Brésil, a souligné que les connaissances sur l’adaptation sont importantes et qu’une structure est nécessaire pour intégrer ces connaissances. Luiz Antonio Elias, du ministère de la science et de la technologie, a parlé des réunions préparatoires qui ont permis de discuter de stratégies pour l’éducation, la planification, la gestion publique et de la maitrise du zonage pour s’assurer d’une gestion efficace de l’eau.

Dalton Melo Macambire, du ministère de l’environnement et des ressources hydrauliques, Piauí, a décrit les partenariats antérieurs pour la mise en valeur des terres dégradées et a fait part de son appréciation de la mise à disposition de ressources financières et du partage des bonnes pratiques. José Almir Cirilo, du secrétariat d’état chargé des ressources en eau, Pernambuco, Brésil, a souligné l’importance de la coopération régionale sur des questions d’adaptation au, et d’atténuation du changement climatique, mais a déploré le fossé existant entre la volonté politique et les discussions scientifiques.

En conclusion, Hervé Théry, de l’Université de Campinas, Brésil, a présenté un exposé global détaillé sur les déserts et la désertification, soulignant que la préoccupation la plus pressante est la rapidité du rythme de la désertification.

CEREMONIE D’OUVERTURE DE LA CIID 2010 & LANCEMENT DE LA DECENNIE DES NATIONS UNIES SUR LES DESERTS ET LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION: Antônio Magalhães, a donné un aperçu des séances plénières de la semaine, soulignant que le résultat de la Conférence, la Déclaration de Fortaleza, remplira l’objectif prioritaire de la conférence qui consiste à influencer l’ordre du jour de l’édition 2012 de la Conférence des Nations Unies pour le développement durable (Sommet de la Terre de Rio +20). Le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CCD), Luc Gnacadja, a lu la déclaration du Secrétaire général Ban Ki-moon, proclamant la Décennie des Nations Unies sur les déserts et la lutte contre la désertification. Un représentant des jeunes de 13 ans a exhorté les participants à la Conférence à dire "non à la désertification et oui à la vie," pour ses enfants. Gnacadja a exprimé l’espoir de voir, tout comme la CIID I avait contribué à stimuler en 1992, les négociations du Sommet de Rio sur la CCD, la CIID 2010 apporter une contribution essentielle sur les questions des terres arides au Sommet de la Terre de Rio +20. Il a indiqué que l’héritage de la CIID 2010 devrait être un changement de paradigme permettant de toucher le cœur et l’esprit des décideurs et de dissiper l’ignorance et les perceptions erronées communes sur l’érosion et la désertification, en particulier l’idée fausse selon laquelle "elle représente juste une préoccupation de dimension locale, plutôt qu’une préoccupation de dimension mondiale.

Le député fédéral Eduardo Vieira Ribeiro, Chambre des Représentants, Brésil, a souligné que la CIID 2010 est un forum de collaboration entre les décideurs et les scientifiques, permettant la tenue de discussions importantes. Il a indiqué que le Nordeste brésilien repose sur l’agriculture qui est à l’origine de la déforestation et la dégradation des terres. Il a mis en relief l’importance de la mise en place de structures et de plans visant à y faire face.

José Machado, secrétaire exécutif, ministère de l’environnement, Brésil, a souligné l’importance de la science pour la conservation et l’amélioration des ressources environnementales. Cid Ferreira Gomes, gouverneur de Ceará, Brésil, a souligné l’importance de la poursuite des efforts dans les domaines de l’adaptation et de la lutte contre le changement climatique. SEANCES THEMATIQUES

SEANCE 1.3.2 LA DESERTIFICATION – LE DEFI POSE PAR LA DESERTIFICATION ET LE DEVELOPPEMENT DANS LES REGIONS SEMI-ARIDES: La séance consacrée au défi de la désertification et le développement durable dans les régions semi-arides a été présidée par Luc Gnacadja, secrétaire exécutif de la CCD.

Au sujet de la dégradation des terres et la désertification dans la région arabe, wadide Erian, du Centre arabe d’études des zones arides et des terres sèches, a souligné qu’une grande partie de la population est touchée et que les sécheresses sont en augmentation. Il a fait état des travaux d’adaptation en cours dont, notamment, la plantation de variétés de cultures résistantes à la sécheresse et la gestion des crues éclairs.

Sahibzada Kahn, département de la planification et du développement des provinces frontalières du Nord-ouest, Pakistan, a décrit, dans son exposé sur la gestion des rares ressources en eau dans les zones arides du Pakistan, les efforts visant à mettre en valeur les terres dégradées à l’aide de fossés creusés aux flancs des collines, de travaux de stabilisation des dunes de sable et de tranchées de conservation. Il a souligné que les défis à relever portent sur les systèmes de pâturage libre, les interventions fondées sur des incitations élevées, les stratégies de mobilisation sociale vieillies, le consensus des communautés et les approches régionales par rapport à celles locales.

Ricardo Marques, Projet de développement hydro-environnemental (PRODHAM), parlant de la mise en place du projet hydro-environnemental dans la municipalité de Canindé, Ceará, Brésil, a signalé que la région souffrait d’un déficit en eau pendant les saisons sèches et qu’elle dépendait de l’agriculture et de l’élevage pour ses revenus. Il a mis en exergue les techniques utilisées dans le projet dont, notamment, les barrages, les murs et les terrasses renforcés, ainsi que les incitations à passer à une agriculture plus durable, à fournir des efforts de reboisement dans les forêts secondaires et à l’édification de mini-barrages. Il a indiqué que cela a conduit à une amélioration de l’infrastructure routière et à la création d’une pépinière arboricole.

SEANCE 1.3.3 L’ADAPTATION ASSORTIE D’UNE VISION A LONG TERME – PROMOTION DE LA CAPACITE DE RESISTANCE: Le président de la séance, Don Nelson, de l’Université de Georgia, a ouvert la séance, mettant l’accent sur la nécessité de considérer la capacité de résilience à travers la lentille de la trajectoire du développement.

Carol Roncoli, de l’Université d’Emory, a présenté un exposé sur le changement climatique, la pauvreté rurale et la politique de résilience au Kenya. Elle a souligné plusieurs facteurs nécessaires au rétablissement de la mémoire et à la restauration de la confiance, qui permettant ainsi de générer la capacité d’adaptation. Elle a décrit une étude portant sur les cinq districts du pays et a conclu qu’une vision à long terme sur l’adaptation exige une "compréhension de la vulnérabilité comme étant une crise enchevêtrée".

Line Gordon, du Centre de résilience de Stockholm, a parlé de la capacité de récupération grâce à des innovations des systèmes d’eau dans les zones arides, signalant que dans la plupart des zones arides du monde vivent des populations sous-alimentées ou mal nourries. Elle a souligné que les innovations des systèmes d’eau sont utiles dans toutes les projections modélisées, et en particulier en Afrique sub-saharienne, mais que les technologies appropriées et les «collaborateurs pertinents" varient.

Au sujet de l’avenir du maïs au Mexique, Hallie Eakin, de l’Université de l’Arizona, a réaffirmé la nécessité de prêter attention aux trajectoires futures du changement, en termes d’adaptation, aux fins de mieux influencer les types de capacités d’adaptation futurs. Elle a fait état de l’évolution des tendances dans la gamme des choix de mode de production, qui ont été favorables aux producteurs de maïs commercial, mais qui ont causé des changements de mode de vie parfois défavorables aux petits producteurs de maïs.

SEANCE 1.3.6 LE CLIMAT, LA DESERTIFICATION ET DEVELOPPEMENT DURABLE: Cette séance a été présidée par José Geraldo Souza Sobrinho, de l’Université de Brasilia. Maria Manuela Morais, de l’Université d’Evora, Portugal, a parlé de la question de la disponibilité de l’eau. Elle a indiqué que le manque d’eau est déjà une réalité dans certaines régions, constituant une menace pour l’humanité et la biosphère, posant des risques pour la santé et entravant le développement économique et social. Maria do Carmo Sobral, de l’Université fédérale de Pernambuco, Brésil, a parlé d’une étude sur la protection des micro-bassins du Plateau de Borborema, lieu de naissance de six rivières importantes. Elle a suggéré qu’en utilisant des unités d’utilisation durable (UUD) à la place et lieu de zones de protection permanente (ZPP), les principaux micro-bassins pourraient être protégés tout en permettant une occupation et une exploitation humaines. Manoel Serrano Pinto, de l’Université d’Aveiro, Portugal, a soutenu que les décideurs et les responsables politiques devraient prendre en compte les contributions de géo-scientifiques dans l’élaboration des politiques publiques relatives aux géo-ressources (les minéraux, l’eau, le sol et le paysage physique).

SEANCE 1.4.1 LES ENSEIGNEMENTS TIRES DE L’EXPERIENCE BRESILIENNE: Cette séance a été présidée par Egon Krakhecke, du ministère brésilien de l’environnement (MMA). José Machado, secrétaire exécutif, MMA, a décrit les efforts fourni par le ministère pour lutter contre la déforestation, pour surveiller le biome de la Caatinga du nord-est du Brésil par satellite, pour promouvoir l’accès à l’eau et le développement durable des ressources en eau, et pour mettre en œuvre le Plan d’action national contre la désertification. Il a également fait valoir la création d’une commission nationale présidée par le MMA, chargée de coordonner les nombreux ministères et organismes qui s’occupent des régions semi-arides aux niveaux fédéral et étatique.

Adoniram Sanches Peraci, du ministère du développement agricole, a parlé des efforts du ministère visant à promouvoir l’agriculture familiale dans les régions semi-arides, grâce à un financement et des crédits spéciaux, à l’assurance agricole, à l’assistance technique et à la prévision de marchés pour les produits par le biais du Programme national d’alimentation scolaire. Il a indiqué que beaucoup de travail reste à accomplir dans l’amplification de la couverture et l’amélioration des mécanismes de compensation environnementale.

Athadeu Ferreira da Silva, de la société pour le développement des rivières de San Francisco et de Paraiba (CODEVASF), a parlé des efforts fournis par son entreprise pour la mise en valeur des terres dégradées et la maitrise de l’érosion.

Igor Arsky, du ministère du développement social, a parlé des programmes visant à construire des citernes dans les écoles et les zones rurales des régions semi-arides, l’accès à l’eau pour les exploitations familiales pour les cultures alimentaires, et la promotion des systèmes de captages des eaux, des systèmes de petits barrages et des barrages souterrains.

José Luiz de Souza, du ministère de l’intégration nationale, a souligné les efforts fournis par son ministère pour créer des ensembles d’information géographique pour les municipalités de la partie ouest semi-arides de Bahia, pour pousser à la régularisation de l’enregistrement des propriétés rurales des régions semi-aride, en partie pour déterminer les responsabilités environnementales et pour promouvoir, à travers le nord du Brésil, des projets d’eau qui assureraient un accès à l’eau régularisé.

SESSION 1.4.2 L’ENERGIE DURABLE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DES TERRES SECHES: Larry Simpson, de la Banque mondiale, a souligné que beaucoup estiment que l’énergie renouvelable n’est pas fiable. Il a soutenu que pour une utilisation à grande échelle des énergies renouvelables, l’énergie doit être stockée et récupérée avec des pertes d’énergie raisonnable, précisant que les batteries ne sont pas réalisables. Il a souligné la pertinence éventuelle des énergies renouvelables pour les zones rurales arides car elles peuvent nécessiter peu d’entretien.

Renato Rolim, du secrétariat d’état chargé de l’infrastructure, Ceará, Brésil, a retracé l’histoire de l’énergie renouvelable dans le panier énergétique de l’Etat du Ceará. Notant que les incitations sont nécessaires pour adopter des technologies renouvelables, il a indiqué que l’énergie des vagues pourrait être utilisée pour le dessalement de l’eau de mer, ce qui serait utile pour les régions semi-arides du Ceará. Il a mis en relief les liens de la production d’énergie renouvelable avec les consommateurs et avec l’environnement. Emilio Rovere, de l’Université fédérale de Rio de Janeiro, présentant un rapport sur le programme pilote de lutte contre la désertification et la dégradation des terres du nord du Brésil, a présenté les objectifs du projet, y compris la modernisation des systèmes de production, la recherche appliquée sur les stratégies d’adaptation possibles, la création de canaux de commercialisation pour les intrants agricoles et l’assistance technique. Il a précisé que les prochaines étapes du projet allaient consister en l’accroissement de la capacité d’adaptation, du suivi et de l’évaluation des projets en cours et en la consolidation des méthodes utilisées.

SESSION 1.4.3 LE CHANGEMENT CLIMATIQUE, L’ADAPTATION ET LA GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR DE L’EAU: Jamie McEvoy, de l’Université de l’Arizona, a présidé la session sur l’adaptation au changement climatique et la gouvernance dans le secteur de l’eau.

Maria Carmen Lemos, de l’Université du Michigan, a expliqué le rôle du développement et de la gestion des risques dans les ripostes aux catastrophes, de la planification agricole et de la gestion de l’eau en réaction à la sécheresse dans le Ceará, Brésil. Elle a souligné la nécessité de passer du "cercle vicieux" de l’adaptation inefficace au "cercle vertueux" de l’adaptation efficace.

Abordant la question de savoir si le dessalement est une réponse adaptée ou une réponse inadaptée aux changements climatiques, Jamie McEvoy a mis en exergue les impacts indirects du dessalement dont, entre autres: un renforcement du lien eau-énergie, un accroissement du développement et une centralisation accrue des processus politiques. Elle a indiqué qu’en s’assurant d’abord de la mise en œuvre de mesures de conservation, le dessalement solaire et le développement de meilleures pratiques de gestion pourraient réduire les risques.

Barbara Lynch, de l'Institut de technologie de Georgia, a parlé des défis posés par la fonte des glaciers, l’augmentation de la pollution et la demande accrue dans le bassin des fleuves Puna et Quebrada Hondo, au Pérou. Elle a souligné que les problématiques de la demande et de la qualité de l’eau doivent être abordées, en plus de la focalisation singulière actuelle sur celle de l’offre. Lynch a soutenu que la gouvernance de l’eau deviendrait plus équitable si les plus vulnérables "parlaient très fort".

Au sujet de la vulnérabilité, de l’adaptation et de l’accès concurrentiel aux ressources en Bolivie, Julia McDowell, de l’organisation Agua Sustentable, a décrit les multiples contraintes rencontrées par les communautés agricoles dans le bassin de la rivière bolivienne Choquecota, et de leurs différentes stratégies d’adaptation. Elle a mis en garde qu’une stratégie d’adaptation à un facteur de stress peut ne pas être adaptée à un facteur de stress futur.

Le Bulletin de la CIID est une publication de l’Institut international du développement durable (IIDD) <info@iisd.ca>, éditeurs du Earth Negotiations Bulletin © <enb@iisd.org>. Ce numéro a été rédigé par Tallash Kantai, Kate Louw, Keith Ripley, et Anna Schulz. Edition numérique: Angeles Estrada. Traduction française: Mongi Gadhoum. Chef de la rédaction: Leonie Gordon <leonie@iisd.org>. Directeur du Service Information de l’IIDD: Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Le financement de la couverture de cette réunion a été fourni par l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA). L’IIDD peut être contacté au 161, Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada, tél: +1-204-958-7700; fax: +1-204-958-7710. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l’IIDD. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés dans d’autres publications moyennant une citation appropriée. Les versions électroniques du Bulletin sont transmises par courriel aux listes de distribution (format HTML et PDF) et sont accessibles sur les liens du serveur WWW à <http://enb.iisd.org/>. Pour plus de précisions sur le Bulletin, y compris pour ce qui est des demandes de prestation de services, contacter le Directeur du Service information de l’IIDD par courriel à <kimo@iisd.org>, par téléphone au +1-646-536-7556 ou par voie postale au 300 East 56th St., 11A, New York, New York 10022, Etats-Unis d’Amérique. L’équipe de l’IIDD à la CIID 2010 est joignable par courriel à <anna@iisd.org>.

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