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Summary report, 26 May 2003

La troisime session du Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF-3) s'est droule du 26 mai au 6 juin 2003, au Palais des Nations Unies Genve, en Suisse. Au cours de cette runion de deux semaines, les dlgus ont examin l'tat d'avancement de la mise en application des propositions d'action du Groupe Intergouvernemental sur les Forts/Forum Intergouvernemental sur les Forts, consacres aux articles de fond ci-aprs: les aspects conomiques des forts; la sant et la productivit des forts; et le maintien du couvert forestier pour rpondre aux besoins prsents et futurs. La FNUF-3 s'est galement penche sur les moyens d'excution, notamment, le financement, le transfert des technologies cologiquement rationnelles, et le renforcement des capacits en matire de gestion forestire durable. Les dlgus ont examin aussi les points de l'ordre du jour, communs toutes les sessions du FNUF, notamment ceux portant sur: l'amlioration de la coopration et la coordination des politiques et des programmes; les expriences vcues par les pays et les leons apprises; les thmes mergeants pertinents la mise en uvre par les pays; les travaux intersessions, y compris la poursuite des discussions sur la question des groupes d'experts spciaux; le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports; la promotion de la participation publique; les programmes forestiers nationaux; le commerce international; et l'instauration d'environnements favorables.

Une session consacre au dialogue avec les diverses parties prenantes s'est tenue le mardi 27 mai. Au cours de la sance, les dlgus ont entendu les exposs des neufs principaux groupes sociaux reprsents auprs du FNUF, portant sur les trois domaines thmatiques ci-dessus mentionns. Les dlgus ont t galement invits traiter d'un ensemble de sujets prpars par les principaux groupes: sur la question de l'implication des principaux groupes dans l'laboration des programmes forestiers nationaux et dans les travaux mens par les organisations membres du Partenariat de Collaboration sur les Forts; sur les moyens de subsistance durables; sur les exemples positifs en matire d'laboration de politiques intersectorielles; sur la valeur des produits forestiers non-ligneux; et sur le renforcement des capacits.

La FNUF-3 a adopt six rsolutions concernant: l'amlioration de la coopration et de la coordination des politiques et des programmes; la sant et la productivit des forts; les aspects conomiques des forts; le maintien du couvert forestier aux fins de rpondre aux besoins prsents et futurs; le Fonds Fiduciaire du FNUF; et le renforcement du Secrtariat. La FNUF -3 a aussi approuv deux dcisions portant sur le format des rapports volontaires et sur l'attribution des tches des trois groupes d'experts spciaux, aboutissement d'un travail men depuis la FNUF -2. La question des attributions des tches des groupes d'experts spciaux chargs de recommander les paramtres du mandat de la mise en place du cadre juridique applicable tous les types de forts, a fait l'objet d'une proccupation particulire.

BREF HISTORIQUE DU FNUF

En octobre 2000, le Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC), dans la rsolution E/2000/35, a tabli le Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF), en tant qu'organe subsidiaire, avec pour principal objectif, la promotion de la gestion, de la conservation et du dveloppement durable de tous les types de forts. Le FNUF a russi un dialogue tal sur une priode de cinq ans (1995-2000) sur les politiques forestires, modr par le Groupe Intergouvernemental sur les Forts (GIF) et le Forum Intergouvernemental sur les Forts (FIF), convoqus sous les auspices de la Commission du Dveloppement Durable. Aux fins de lui permettre de raliser son principal objectif, un certain nombre de fonctions importantes ont t dtermines pour le FNUF, savoir:

  • faciliter la mise en application des accords ayant trait aux forts et favoriser une comprhension commune de la gestion forestire durable (GFD);
     

  • s'assurer du dveloppement continu des politiques et du dialogue entre les gouvernements, les organisations internationales et les principaux groupes identifis dans le Plan d'Action 21, et traiter des questions forestires et autres sujets de proccupation mergeants, de manire holistique, exhaustive et intgre;
     

  • impulser la coopration et la coordination des politiques et des programmes axs sur les questions forestires;
     

  • encourager la coopration internationale et le suivi, et procder l'valuation et l'tablissement de rapports sur l'tat d'avancement de la mise en uvre des fonctions et objectifs sus-mentionns; et,
     

  • renforcer l'engagement politique en faveur de la gestion, conservation et dveloppement durable de tous les types de forts.

Les processus GIF/FIF ont produit un ensemble de plus de 270 propositions d'actions orientes vers la GFD, rputes de manire collective, comme tant les Propositions d'Action des GIF/FIF. Ces propositions constituent la plate-forme du Programme de Travail Pluriannuel (PTPA) et du Plan d'Action du FNUF, dont les divers thmes sont examins aux sessions annuelles du FNUF. Les initiatives conduites par les pays et par diverses organisations ont galement contribu l'laboration des thmes du FNUF. En 2005, le FNUF envisagera de recommander les paramtres d'un mandat, pour la mise en place d'un cadre juridique applicable tous les types de forts. Il prendra galement les mesures ncessaires pour dgager les approches appropries au soutien des transferts financiers et technologiques, en vue de favoriser la mise en application de la GFD.

LA SESSION ORGANISATIONNELLE DU FNUF: La session organisationnelle du FNUF et les consultations officieuses menes sur le PTPA, ont eu lieu du 12 au 16 fvrier 2001, New York, aux Etats-Unis. Les dlgus y ont dcid que le Secrtariat du FNUF sera localis New York, et ont procd l'examen des progrs raliss vers l'tablissement du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF) et de la dure du terme des membres du Bureau.

LA FNUF-1: La premire session du FNUF (FNUF-1) s'est droule du 11 au 23 juin 2001, au sige des Nations Unies New York. Les dlgus y ont discut puis adopt des dcisions portant sur le PTPA du FNUF, le Plan d'Action de la mise en uvre des Propositions d'Action des GIF/FIF, et le travail du FNUF avec le PCF. Ils ont recommand aussi, l'tablissement de trois groupes d'experts spciaux chargs de fournir des avis techniques au FNUF concernant: les approches et les mcanismes du suivi, de l'valuation et de l'laboration des rapports (EEE); le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles (TER); et la considration de la charge consistant recommander les paramtres du mandat de l'laboration d'un cadre juridique applicable tous les types de forts ("groupe d'experts sur les paramtres").

LA FNUF-2: La FNUF-2 s'est tenue du 4 au 15 mars 2002, au sige des Nations Unies, New York. Les dlgus y ont adopt une Dclaration Ministrielle et un Message adress au Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD), ainsi que huit dcisions portant sur: la lutte contre la dforestation et la dgradation des forts; la conservation forestire et la protection des types uniques de forts et des cosystmes fragiles; les stratgies de rhabilitation et de conservation pour les pays dots d'un faible couvert forestier; la mise en valeur et la restauration des sols dgrads et la promotion des forts naturelles et des forts plantes; les concepts, la terminologie et les dfinitions; les critres particuliers de l'valuation de l'efficacit des accords internationaux sur les forts; les rvisions proposes au plan moyen terme des exercices 2002-2005; et les points divers.

COMPTE RENDU DE LA FNUF-3

Lundi 26 mai, Pekka Patosaari, Coordonnateur et Chef du Secrtariat du FNUF, a ouvert les travaux du FNUF-3. Les dlgus ont, ensuite, procd l'lection de Hossein Moeini Meybodi (Rpublique Islamique d'Iran), Prsident de la FNUF-3, et des membres du Bureau de la FNUF-3: Gustavo Eduardo Ainchil (Argentine), Conceio Ferreira (Portugal), Matia Mulumba Semakula Kiwanuka (Ouganda) et Pter Cska (Hongrie). Cska a t lu galement Rapporteur.

Dans sa dclaration d'ouverture, le Prsident Meybodi a mis en exergue l'objectif du FNUF, comme tant de fournir un cadre pour la coopration internationale visant la ralisation de la gestion forestire durable (GFD). Identifiant les principales tches de la FNUF-3, il a not l'importance de l'tablissement de groupes d'experts spciaux. Il a ensuite encourag l'ensemble des dlgus s'engager activement dans le dialogue avec les divers principaux groupes.

Pekka Patosaari, Coordonnateur du FNUF, s'est adress la runion, au nom du Sous-secrtaire Gnral de l'ONU, charg des Affaires Economiques et Sociales, Nitin Desai. Il a mis en relief la ncessit de traduire en actions concrtes les engagements internationaux pris en faveur des forts. Il a affirm que la russite ultime du FNUF dpendra de son aptitude mobiliser le soutien politique, financier, scientifique et technique en faveur de la GFD. Il a not le rle crucial des gouvernements, des organisations intergouvernementales et de la socit civile dans la ralisation de la GFD. Il a, enfin, soulign le besoin d'harmoniser les politiques sectorielles, aux chelons national et rgional, et l'chelle mondiale.

Intervenant ensuite, en sa qualit de Coordonnateur du FNUF, Patosaari a mis l'accent sur les progrs raliss travers le Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF) et les initiatives conduites par les pays. Il a identifi l'valuation des progrs de la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF, comme tant l'un des principaux dfis relever par le FNUF et a exhort les pays soumettre des rapports caractre volontaire et de fournir le feedback sur les processus d'tablissement des rapports.

Hosny El-Lakany, Prsident du PCF, a raffirm l'engagement du PCF en faveur des initiatives du FNUF et a donn un aperu sur celles conjointes menes par le PCF et le FNUF, notamment dans le domaine du financement de la GFD et de l'laboration des rapports relatifs aux forts. Accueillant favorablement les directives et les appuis apports par le FNUF, il a not que le rseau du PCF pourrait ne pas tre en mesure de mener toutes les tches susceptibles de lui tre confies.

Aprs avoir souhait aux dlgus la bienvenue en Suisse, l'ambassadeur Beat Nobs, de l'Agence Suisse de l'Environnement, des Forts et des Paysages, a mis en exergue l'aspect multifonctionnel des cosystmes forestiers et le caractre transversal de la GFD. Il a soulign le rle du FNUF dans le rapprochement des diffrentes perspectives ayant trait aux forts; dans la fourniture des grandes lignes directrices de la GFD; et dans la coordination des nombreuses institutions et processus traitant des forts.

Les dlgus ont adopt le calendrier des travaux et, moyennant quelques modifications mineures, l'ordre du jour provisoire (E/ CN.118/2003/1), et ont approuv l'admission de l'ensemble des observateurs (E/CN.18/2003/).

La FNUF-3 a consist en une srie de runions plnires tenues du 26 mai au 2 juin, 2003, avec, au milieu, un jour fri, le jeudi 29 mai. Mardi 3 juin, les dlgus se sont runis brivement en Plnire pour parachever le dbat ouvert sur le format des rapports volontaire. Les dlgus se sont galement runis de manire intermittente, partir du 27 juin, dans des consultations informelles-informelles pour finaliser les travaux sur les cahiers des charges des groupes d'experts spciaux. Du mardi 3 au jeudi 5 juin, un groupe de contact sur le thme de l'amlioration de la coopration, prsid par Hossein Moeini Meybodi (Iran), s'est runi pour travailler sur la rsolution. Du 3 au 5 juin toujours, le groupe de travail, prsid par Gustavo Ainchil (Argentine) a ngoci la rsolution concernant les AEF, et le groupe de travail prsid par Conceio Ferreira (Portugal) a dbattu de la rsolution concernant la sant et la productivit des forts. Le 5 juin, le groupe de travail modr par Gede Ngurah Swadjaya (Indonsie) a discut des questions du Fonds Fiduciaire du FNUF et du renforcement du Secrtariat. Les groupes de travail se sont runis le jeudi soir jusqu' 22 h 45, heure laquelle les dlgus ont tenu une consultation informelle-informelle pour traiter des questions restes en suspens dans les divers groupes de travail. Cette consultation informelle-informelle s'est tale jusqu' 5 h 30 du matin du vendredi 6 juin.

LES EXPOSES SUR LES TENDANCES NATIONALES: L'aprs-midi du lundi 26 mai, Pekka Patosaari a prsent les tendances nationales refltes dans les rapports des pays soumis au FNUF. Il a indiqu que des progrs ont t enregistrs, entre autres: dans l'tude, par les pays, des propositions d'action des GIF/FIF, appliques aux contextes nationaux; dans l'laboration des programmes forestiers nationaux (PFN); dans le processus de concertation inter-agences sur la formulation de politiques et le travail de planification; dans la participation des parties prenantes; dans la valorisation des forts; et dans l'application des instruments conomiques en faveur de la GFD. Il a parl du dclin de l'importance conomique du secteur forestier, et a not la demande accrue enregistre dans le domaine des services sociaux et environnementaux des forts.

LES DECLARATIONS D'OUVERTURE: Les dlgations de divers pays ont prsent leurs dclarations d'ouverture, le lundi 26 mai. Plusieurs intervenants ont remerci le Gouvernement Helvtique, pour l'accueil de la runion et du Secrtariat du FNUF, et ont flicit le Coordonnateur du FNUF, Patosaari, pour sa nomination.

Le Maroc, au nom du G-77/Chine, a recommand que le FNUF se focalise sur les moyens d'excution des propositions d'action des GIF/FIF sur les manires de s'assurer de l'avancement de la fourniture de l'aide financire, du transfert des technologies et du renforcement des capacits en matire de GFD, dans les pays en dveloppement. Il a soulign que la promotion de la GFD travers les activits du secteur priv ne doit pas s'effectuer au dtriment des Partenariats intergouvernementaux entre les pays industrialiss et les pays en dveloppement. Il a soulign aussi que le G-77/Chine attache une grande importance la question de la composition des groupes d'experts spciaux, et a ritr l'engagement du G-77/ Chine en faveur d'un change constructif la FNUF-3.

L'Inde a parl des tendances forestires positives enregistres au plan intrieur, et du succs des programmes conjoints de gestion forestire. Le reprsentant a soulign la ncessit d'une adhsion universelle dans le groupe d'experts spcial sur les paramtres. Mettant en exergue les rsultats probants du SMDD dans les questions ayant trait aux forts, y compris celle des partenariats forestiers, l'Afrique du Sud a fait tat de son engagement en faveur de l'unit des parties prenantes et a exprim l'espoir de voir la FNUF-3, parvenir des rsolutions concrtes et donner lieu un dbat efficace. Le Sngal a recommand qu'il y ait une reprsentation africaine au sein du Secrtariat du FNUF et a appel au soutien de la participation des pays africains dans les processus politiques forestiers internationaux. L'Indonsie a dclar que la lutte contre l'exploitation illicite, la prvention des feux de forts, la conservation et la mise en valeur des ressources, et la dcentralisation politique, comptent parmi ses plus hautes priorits. L'Equateur s'est engag pour le respect des obligations de la conservation forestire et de la GFD, et a not la contribution potentielle de la GFD dans l'amlioration de l'quit et de la qualit de vie. Le dlgu a galement plaid pour une modernisation des cadres et pour une occupation des sols alternative, comme l'cotoursime et l'agroforesterie. Le Brsil a parl de ses efforts dans la mise en uvre des propositions d'actions des GIF/FIF et s'est dclar prt ouvrir un dialogue constructif sur la question des groupes d'experts spciaux, prcisant que le groupe d'experts sur les instruments juridiques doit tirer profit des travaux des deux autres groupes d'experts.

L'Iran a dcrit les principales causes de la dforestation en Iran et a soulign le besoin d'une plus grande attention: aux aspects conomiques et sociaux de la problmatique forestire; la sant et la productivit des forts; et au renforcement des institutions participatives.

La Grce, au nom de l'UE et des pays accdant l'UE, a recommand que le FNUF promeuve et coordonne les actions prvues en matire de questions forestires. Le dlgu a accueilli favorablement les critres mis en place pour encadrer l'valuation de l'efficacit de l'accord international sur les forts conclu la FNUF-2. Il a soulign la ncessit de poursuivre la coopration entre le FNUF et le PCF. Il a aussi exprim l'espoir de voir aboutir de manire positive, le dbat sur la question des groupes d'experts spciaux. Il a enfin appel des recommandations claires concernant les principales questions ncessitant un engagement politique, ainsi qu' l'exploration de nouveaux thmes lis aux SER. L'Italie a attir l'attention sur la rcente runion sur les SER, tenue Viterbe, et a soulign le besoin de traduire les documents internationaux ayant trait aux forts, dans toutes les langues. La Rpublique de Core a annonc l'laboration de sa mthode d'valuation des avantages sociaux dcoulant de la prservation des forts. La Norvge a not que la GFD constitue un moyen efficace au service de l'radication de la pauvret. Soulignant l'importance de l'application des lois et de la lutte contre le commerce illicite. Le dlgu a indiqu qu'un secteur forestier conomiquement viable est ncessaire la GFD.

La Croatie a affirm que l'intgration de propositions d'action des GIF/FIF dans la lgislation nationale est une priorit majeure pour son pays. Le dlgu a identifi la certification volontaire comme tant un important outil, bas sur la loi du march, pour la promotion de la GFD. La Pologne a indiqu qu'il y a ncessit prilleuse d'aligner l'approche fonde sur la prise en compte de l'cosystme entier, avec la GFD, tout en veillant au maintien de la productivit forestire, des services forestiers et des opportunits d'emploi. Le dlgu a soulign que la GFD est un investissement prcieux qui amliore la qualit de vie, et a plaid pour des rgulations juridiques contraignantes. La Fdration de Russie a parl de son appui constant en faveur des principes de la GFD et des programmes rgionaux. Le reprsentant a not que nombre de parties prenantes internationales ne disposent pas de donnes concernant la sant des forts et les politiques forestires suivies dans la Fdration de Russie. Il a suggr de faire en sorte que les rapports nationaux soient obligatoires, et a encourag l'ensemble des dlgus participer plus activement dans le processus du FNUF.

Fidji, au nom du Groupe du Forum des Iles du Pacifique, a fait part de son appui en faveur du FNUF et a donn un aperu sur l'atelier rgional organis sur le thme de l'valuation de la mise en application des propositions d'action des GIF/FIF. Le reprsentant a appel la mise en place d'un Partenariat international, pour aider la rgion dans la ralisation de la GFD.

Le Japon s'est engag apporter un soutien la promotion de la GFD dans le monde, mettant en relief, le Partenariat Forestier Asiatique. Il a galement fait part de son souhait de voir les travaux du FNUF tirer profit des rsultats du Troisime Forum Mondial sur l'Eau, lesquels mettent l'accent sur le rle des forts dans la gestion de l'eau. La reprsentante des Etats-Unis a recommand que la FNUF-3 se focalise sur l'change des expriences vcues dans la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF. Elle a soulign l'importance des initiatives conduites par les pays; de l'change informel d'ides, durant les runions intersessions du FNUF; et des divers moyens innovants permettant de faire avancer le travail du FNUF. Elle a mis en exergue, entre autres, le lien entre les questions conomiques et celle de la sant du couvert forestier; la ncessit d'accrotre la loyaut et l'ouverture du commerce des bois tropicaux; et a fait l'loge des organisations membres du PCF, en particulier l'Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT). Mettant l'accent sur le besoin de faire passer le FNUF la phase de mise en application, le Canada a encourag la FNUF-3 se focaliser sur la comprhension des principales entraves dresses devant la mise en application des propositions d'actions des
GIF/FIF et a suggr l'laboration de critres pour la mesure de la russite. L'Australie, appuye par la Nouvelle Zlande et le Canada, a appel de nouveaux efforts dans l'tude de l'application des propositions d'action des GIP/FIF dans les contextes nationaux, et a propos la mise sur pied d'quipes de mise en uvre rgionales charges d'encourager la formulation et l'excution des politiques ncessaires la GFD. La Suisse a affirm que le FNUF se trouvait une phase critique de son histoire, aprs le dclin de sa dynamique, suite au fait que la FNUF-2 ne soit pas parvenue adopter quelque mandat pour les groupes d'experts spciaux. La reprsentante a suggr que la FNUF-3 se focalise sur la mise en uvre et sur les changes d'expriences. Elle a mis en exergue le rle potentiel du commerce international, dans la promotion de la GFD.

Melhciade Bukur, de la Convention sur la Lutte contre la Dsertification, a soulign l'importance des programmes d'afforestation et de reforestation. Il a recommand que le FNUF se focalise sur les pays faible couvert forestier (PFCF) et forts dgrades; a offert de soutenir les actions visant la protection de la productivit et de la sant des forts; et a appel une coopration internationale pour le traitement du problme de la pauvret, qui reprsente le plus grand dfi pos au maintien du couvert forestier.

Hamdallah Zedan, de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), a parl des liens entre la CDB et le FNUF, mettant en relief l'largissement du programme de travail du FNUF la biodiversit forestire. Il a appel une collaboration continue avec le FNUF et le PCF. Il a galement appel une contribution du FNUF dans les efforts visant concrtiser l'objectif de la CDB de rduire de manire importante le taux actuel des pertes de biodiversit, d'ici 2010.

LE DIALOGUE AVEC LES DIVERSES PARTIES PRENANTES

Mardi 27 mai, la FNUF -3 s'est engag dans des sances de dialogue avec les diverses parties prenantes (DPP), tales sur une journe entire. Le dialogue s'est poursuivi brivement dans la matine du mercredi 28 mai, pour entendre les derniers commentaires des pays. Dans leurs dclarations de clture, plusieurs dlgus ont fait part de leur satisfaction quant la qualit des changes. Ils ont not que les amliorations introduites ont confr ce DPP une certaine efficacit, par rapport au DPP de la FNUF-2.

Le Prsident Hossein Moeini Meybodi (Iran) a ouvert la sance de dialogue en encourageant les participants engager un dbat interactif. Pekka Patosaari, Coordonnateur et Chef du Secrtariat du FNUF, a introduit la note du Secrtariat Gnral de l'ONU concernant le dialogue avec les parties prenantes (E/CN.18/2003/ 2).

Les reprsentants de sept des neuf Principaux Groupes Sociaux les communauts scientifique et technologique, les femmes, les peuples indignes, le commerce et l'industrie, les agriculteurs et les petits propritaires forestiers, les enfants et les jeunes, et les organisations non gouvernementales (ONG) ont prsent des exposs sur les trois domaines de fond examins la FNUF 3, savoir: la sant et la productivit des forts (SPF), les aspects conomiques des forts (AEF ), et le maintien du couvert forestier (MCF). Les dlgus se sont penchs ensuite sur un ensemble de questions poses par les Principaux Groupes et portant sur: l'implication des principaux groupes sociaux dans l'laboration des PFN et dans les travaux des organisations membres des PCF; les moyens de subsistance viables; les exemples positifs d'laboration de politiques intersectorielles; les rgimes fonciers; la valeur des produits non ligneux; et le renforcement des capacits. Des tudes de cas ayant trait aux trois domaines de fond mentionns, ont t galement prsents.

LA SANTE ET LA PRODUCTIVITE DES FORETS: Alexander Buck, de l'Union Internationale des Organisations de Recherche Forestire (UIORF), reprsentant le groupe de la communaut scientifique et technologique, a labor sur les liens entre la sant des forts, la pollution atmosphrique, les changements climatiques, les feux forestiers, les espces invasives, et, les nuisibles et les maladies.

Sandra Kesse, de l'organisation Green Earth, reprsentant le groupe des femmes, a soulign la ncessit: d'une dfinition normalise de la sant forestire; d'une amlioration du suivi, de l'valuation et de l'tablissement des rapports (SER); d'un recours aux sciences pertinentes dans l'laboration des politiques; et de l'utilisation des savoirs locaux. Elle a recommand que les gouvernements, procdent, entre autres, l'laboration d'indicateurs et la divulgation des donnes concernant: la sant et la productivit des forts; encouragent la collaboration intersectorielle; uvrent la promotion du transfert des technologies; et renforcent les capacits dans le domaine de la recherche.

LES ASPECTS ECONOMIQUES DES FORETS: James Griffith, du Conseil Mondial des Syndicats Patronaux sur le Dveloppement Durable, reprsentant le groupe du secteur du commerce et de l'industrie, a soulign que l'ensemble des principaux groupes sociaux doit reconnatre la viabilit conomique des forts, comme tant un lment cl pour la ralisation de la gestion forestire durable (GFD). Il a soulign l'importance de s'assurer: de la garantie des droits de proprit et autres droits fonciers; de la rationalit des conditions du march et de la crdibilit des cadres juridiques; de la mise en place de mcanismes pour la compensation des propritaires forestiers et des communauts locales pour le cot des biens et services, non commercialiss, fournis; et de la mise en place de stratgies transversales pour la GFD. Marcial Aras, de l'Alianza Mundial de los Pueblos Indgenas y Tribales de los Bosques Tropicales', intervenant au nom des peuples indignes, a recommand que le FNUF et le PCF reconnaissent, entre autres: les droits des peuples indignes, notamment le droit la proprit foncire et le droit la participation dans les processus dcisionnels ayant trait aux forts, tous les niveaux et dans les processus des SER; les dispositions de la CDB, de l'Organisation Internationale du Travail et autres conventions pertinentes ayant trait aux peuples indignes; et la ncessit d'laborer des dfinitions et des concepts refltant les vues des peuples indignes.

Reprsentant le groupe des agriculteurs et des petits propritaires forestiers, Esa Hrml, de la Confdration des Propritaires Forestiers Europens, a mis l'accent sur l'importance de la recherche scientifique et sur les analyses du rapport cot- bnfice, et a indiqu que les populations dpendantes des forts ne disposent pas des donnes concernant les processus de politique et les mcanismes de march.

LE MAINTIEN DU COUVERT FORESTIER POUR REPONDRE AUX BESOINS PRESENTS ET FUTURS: Gareth Hinchley, de l'Association Internationale des Etudiants en Foresterie, reprsentant le groupe des enfants et des jeunes, a identifi les leons apprises durant la mise en uvre des divers projets des GIF/FIF, et a plaid, entre autres, pour: la garantie des droits de proprit foncire; l'utilisation des programmes forestiers nationaux (PFN) pour la ralisation de la GFD; la valorisation des biens et services forestiers; et l'investissement dans la recherche.

Reprsentant le groupe des organisations non gouvernementales, Andrei Laletin, de l'Association des Amis des Forts Sibriennes, a identifi les principaux problmes entravant le maintien du couvert forestier, et a fait tat d'un manque de collaboration entre le secteur forestier et les divers autres secteurs pertinents. Soulignant l'impratif d'une participation des parties prenantes dans les SER, il a not la faiblesse du soutien gouvernemental pour la GFD. Il a recommand, entre autres, l'identification des barrires dresses devant la coopration intersectorielle et la fourniture, aux pays, d'une assistance dans le domaine du renforcement de leurs capacits en matire de planification stratgique long terme.

LE DEBAT: La Finlande a soulign le besoin d'une dfinition normalise pour la question de la sant des forts. L'Autriche a dclar qu'il est besoin d'amliorer la prise de conscience sur les problmes forestiers. Le Sngal a mis l'accent sur les effets ngatifs des espces invasives et sur les pertes de biodiversit. L'Italie a affirm que la sant et la productivit des forts sont secondaires la conservation forestire. La Colombie a soulign la ncessit du maintien de la biodiversit, de l'utilisation de l'approche base sur l'cosystme, et de l'intgration des aspects socioconomiques dans les dfinitions de la sant et de la productivit des forts.

Le Canada a appel des politiques long terme pour le traitement des maladies naturelles, et a indiqu, qu'tant donn qu'il tire profit des forts de proprit prive, le public devrait apporter une contribution la gestion forestire. L'Allemagne a appel des activits de suivi focalises et a not les limites de l'implication des parties prenantes dans l'laboration des mthodes techniques ncessaires aux SER. Le dlgu des Pays-Bas a soulign le besoin d'une attention plus grande aux problmes de la biodiversit et aux liens entre les changements climatiques et la sant et la productivit des forts.

Le Lesotho a mis en exergue les contributions apportes par les femmes aux secteurs forestier et agricole. La Finlande, appuye par l'Autriche, la Norvge et la Nouvelle Zlande, a dclar que la viabilit conomique est une condition pralable de la GFD. La Norvge et le Canada ont appel davantage de coopration entre les gouvernements et les familles des propritaires forestiers. La Belgique a dclar que les propritaires forestiers doivent chercher tablir une coopration interactive avec la socit. La Nouvelle Zlande a soulign le rle potentiel des forts plantes dans la ralisation de la GFD. Le Prou a mis en relief les rles du secteur priv et du secteur tatique dans la rgulation de la gestion forestire, et le besoin d'un renforcement des capacits dans le domaine de l'application des lois. L'Iran a donn un aperu sur ses plans de gestion de l'occupation des sols.

LES QUESTIONS POSEES PAR LES PRINCIPAUX GROUPES: Au sujet des PFN, le Canada a dcrit ses approches dans les domaines de l'implication des parties prenantes, incluant la conduite d'une srie de consultations nationales et la cration d'une coalition forestire nationale.

Au sujet des moyens de subsistance viables, l'Inde a parl de ses efforts dans les domaines de la responsabilisation des communauts locales et de l'utilisation des valorisations conomiques visant accrotre la valeur des produits forestiers.

Le Sngal a dcrit sa lgislation ayant trait au secteur forestier et sa gestion forestire base communautaire. La Colombie a parl de ses accomplissements dans les domaines de la coopration intersectorielle et de l'implication de la socit civile dans l'laboration des plans forestiers et d'occupation des sols. Le Zimbabwe a dcrit la manire dont les concessions forestires les programmes d'utilisation, aident garantir des profits conomiques aux communauts locales. La Norvge a voqu ses efforts visant l'amlioration de la participation des parties prenantes, faisant tat d'une initiative du secteur priv dans le domaine de l'information et de la cration de comptences. L'UIORF a dclar que l'laboration des PFN doit constituer un processus d'apprentissage, caractris par la participation du public. Le dlgu des Etats-Unis a partag les expriences acquises dans son pays dans le processus d'laboration d'une stratgie nationale, impliquant l'ensemble des parties prenantes, pour la rduction des risques de feux forestiers. L'Inde a dclar avoir mis sur pied une commission nationale des forts consacre l'examen des questions intersectorielles ayant trait aux forts. L'Iran a soulign le rle des communauts locales et du secteur de l'industrie du bois d'uvre, dans la mise au point des stratgies de mise en application.

Au sujet du MCF, l'OIBT a voqu ses projets visant la promotion de la participation des femmes dans la GFD, au Ghana. La Finlande a recommand une focalisation plutt sur la restauration des cosystmes forestiers multifonctionnels que sur les plantations. Le Chili a indiqu que les plantations ont nombre d'effets positifs, et a remis en questions le point de vue selon lequel elles contribueraient la destruction des forts naturelles. Le Sngal a ajout que les plantations aident lutter contre la dsertification et les pertes de biodiversit. Le porte-parole du Mouvement Mondial pour les Forts Pluvieuses/Les Amis de la Terre a dclar que les plantations mono-culturales profitent aux industries de la pte papier, mais ont des incidences sociales et environnementales ngatives. La Nouvelle Zlande a affirm que les forts naturelles et les forts plantes ont toutes deux des fonctions importantes remplir.

Au sujet des rgimes fonciers, la Sude a mis en relief la participation accrue des femmes dans la gestion forestire dans bon nombre de pays. Le porte-parole de la Coalition Mondiale pour les Forts /Les Amis de la Terre a parl de l'exprience de la Nouvelle Zlande dans le domaine des droits fonciers des peuples indignes, et a affirm que les plantations n'apportent aucune protection aux forts autochtones. Le porte-parole du Programme des Peuples Forestiers/Les Amis de la Terre a not que la qualit de la participation dans la formulation des politiques est d'importance fondamentale.

Au sujet des services non-ligneux, le Royaume-Uni a dclar que la valeur des services non-ligneux, changent avec le temps, et a annonc l'laboration d'une tude nationale sur les valeurs non-conomiques des forts. Le dlgu des Etats-Unis a indiqu que les activits agro-forestires fournissent des services non ligneux importants. L'Inde a affirm que les programmes d'afforestation contribuent la rcration et l'emploi. Le Brsil a parl de ses activits visant la promotion de l'agroforesterie par les petits propritaires fonciers, y compris travers l'auto- certification, et a soulign l'impratif: de dfinir les droits fonciers dans le cadre juridique national; de s'assurer de la participation effective des petits propritaires fonciers dans les processus dcisionnels; et de reconnatre les aspects non-montaires de la pauvret.

Au sujet de la question du renforcement des capacits, l'Australie a mis en relief ses initiatives impliquant les peuples indignes dans l'laboration des stratgies forestires nationales. La Finlande, le Canada et d'autres Etats, ainsi que le reprsentant du Groupe des Enfants et des Jeunes, ont soulign la ncessit d'impliquer les jeunes dans le dbat international sur les politiques forestires, et d'amliorer la prise de conscience des jeunes sur les questions de durabilit. L'OIBT a identifi les programmes axs sur l'action, visant amliorer les capacits des membres, en coopration avec le secteur priv et la socit civile.

LES ETUDES DE CAS: Alexander Buck, de l'UIORF, a prsent une tude de cas portant sur le thme de la sant et de productivit des forts. Dans l'aperu qu'il a donn sur une tude axe sur le thme de la pollution atmosphrique, il a conclu: que l'tendue des zones forestires mondiales exposes au risque de la pollution atmosphrique est en expansion; que les stratgies de suivi doivent tre bases sur une approche co-centrique; et qu'une recherche multidisciplinaire et pluri-trophique est indispensable.

Sandra Kesse, de l'Organisation Green Earth, a prsent une tude de cas portant sur le thme du maintien du couvert forestier. Elle y a identifi l'amlioration des pratiques agricoles travers l'agroforesterie, l'accroissement de la prise de conscience quant la valeur de la conservation forestire, l'largissement des zones forestires productives et l'implication accrue des femmes, comme tant les principaux accomplissements du projet.

Markus Romer, de WBV-Kempten, a prsent une tude de cas sur le rle des Associations de Propritaires Forestiers, qui, l'chelle de la rgion, plaident pour l'utilisation du bois dans la production nergtique et qui rcoltent des profits conomiques de l'utilisation des forts.

Mercredi 28 mai, les dlgus ont parachev l'examen de la question du suivi, de l'valuation et de l'tablissement des rapports (SER). L'Ethiopie a parl des causes et des consquences de la dforestation, et a appel une aide financire pour l'amlioration de la reprsentation des pays en dveloppement dans les runions futures. Le Secrtariat des Pays Faible Couvert Forestier (PFCF) a mis l'accent sur la tenue de sa runion rgionale constitutionnelle. Le dlgu des Etats-Unis s'est flicit de la qualit du dialogue avec les diverses parties prenantes, men au cours de cette session. Le Rapport de Synthse du Prsident sur les SER (E/ CN.18/2003/ CRP.1) a t inclus dans le Rapport de la Session.

LE SECRETARIAT ET LE BUDGET (POINTS DIVERS)

Mercredi 28 mai, le Coordonnateur et Chef du Secrtariat du FNUF, Patosaari, a prsent un expos sur les activits du Secrtariat et la situation du budget du FNUF. Il y a indiqu que les activits du Secrtariat ont englob: l'organisation des runions du bureau; la participation dans les runions du PCF; la prparation de la documentation pour les sessions du FNUF; la production du bulletin d'information; et l'entretien du site sur la toile. Il a prcis que 983.000,00 dollars, provenant des contributions volontaires apportes aux Fonds Fiduciaire, sont disponibles, et a propos de les utiliser pour aider les pays en dveloppement prendre part aux sessions du FNUF Le Maroc, au nom du G-77/Chine, et le Sngal, ont fait part de leurs rserves concernant la faiblesse de la participation des pays en dveloppement la FNUF-3, et ont appel une aide pour le dplacement des dlgations de ces pays, aux fins de s'assurer d'une reprsentation quitable.

LE FONDS FIDUCIAIRE: Du lundi 2 au mercredi 4 juin, les dlgus ont dbattu, de manire officieuse, des questions ayant trait la possibilit d'utiliser le Fonds Fiduciaire du FNUF pour soutenir les frais de voyage et les 'per diem' des participants des pays en dveloppement aux sessions du FNUF et aux runions des groupes d'experts spciaux.

Le Secrtariat a prsent un rsum des rsolutions de l'assemble gnrale de l'ONU qui prcisent que les budgets rguliers des organes des Nations Unies peuvent servir la couverture des frais de voyage des participants des pays en dveloppement mais pas la couverture des 'per diem'. Un pays a estim que c'est l'interprtation de ces rgles qui est l'origine de la confusion. Des questions ont t poses sur les termes de rfrences (TR) du Fonds Fiduciaire du FNUF et sur la possibilit de d'assigner des fonds des fins particulires. Le Secrtariat a prcis que le Fonds Fiduciaire du FNUF opre sous l'gide du Fonds Fiduciaire Gnral de l'ONU, qui n'autorise pas les affectations de fonds particulires, et a suggr, par consquent, d'laborer une dcision du FNUF concernant les frais de voyage et les per diem.

Plusieurs pays ont soulign la ncessit de s'assurer que les donateurs puissent tre en mesure d'assigner des contributions des fins particulires. Dans le paragraphe du prambule, reconnaissant le Fonds Fiduciaire comme tant une ressource pour le soutien de la participation des pays en dveloppement, le Canada a plaid pour "encourager" la participation mais le G-77/CHINE a prfr "s'assurer." Les dlgus se sont accords sur le besoin de "s'assurer d'une participation accrue." Les dlgus se sont finalement accords sur "s'assurer de la participation accrue." Le projet de rsolution a t adopt au cours de la Plnire du vendredi 6 juin.Jeudi 5 juin, au cours du dbat du groupe de travail, les dlgus on examin le projet de rsolution concernant le Fonds Fiduciaire du FNUF, transmettre l'ECOSOC pour adoption. Il y a eu un certain dbat sur le point de savoir si le soutien des participants issus des pays en dveloppement "proviendra" ou "pourrait provenir" du Fonds Fiduciaire, pour ce qui est des frais de voyage et du per diem. Les dlgus ont galement dbattu, sans toutefois parvenir s'entendre, du point de savoir si ce Fonds Fiduciaire doit galement soutenir les participants des pays en transition conomique (PTE).

La Rsolution finale: Le texte final, entre autres, dcide que le soutien accord aux participants des pays en dveloppement, avec priorit pour les pays les moins avancs, ainsi qu'aux PTE, pourrait tre imput au Fonds Fiduciaire, pour ce qui est des frais de voyage, et un fonds assign une fin particulire, pour ce qui est des per diem.

LE RENFORCEMENT DU SECRETARIAT: Le jeudi 5 juin, les dlgus ont dbattu du projet de rsolution concernant le renforcement du Secrtariat travers l'tablissement de nouveaux postes temporaires. La rsolution a t adopte au cours de la plnire du vendredi 6 juin.

La Rsolution Finale: Le texte final, entre autres:

  • encourage les pays et les organisations apporter des contributions extrabudgtaires volontaires au fonds Fiduciaire pour le renforcement du Secrtariat;
     

  • requiert du Coordonnateur et Chef du Secrtariat d'acclrer les travaux d'identification et de proposer un processus dans les limites de la dure impartie au Secrtariat; et
     

  • requiert du Coordonnateur et Chef du Secrtariat de procder une mobilisation des ressources humaines, financires et techniques ncessaires.

AMELIORATION DE LA COOPERATION ET DE LA COORDINATION DES POLITIQUES ET PROGRAMMES

LES DECLARATIONS PLENIERES: Au cours de la Plnire du mercredi 28 mai, les dlgus ont examin la note du Secrtaire Gnral concernant l'amlioration de la coopration et de la coordination des politiques et des programmes (E/ CN.18/ 2003/6), puis se sont penchs sur le rapport concernant l'tat d'avancement des travaux du PCF (E/CN.18/ 2003/INF/1).

Le Maroc, au nom du G-77/Chine, a soulign le rle des partenariats dans la ralisation de la GFD et l'radication de la pauvret comme tant les dfis cruciaux relever. Le dlgu a appel l'amlioration du renforcement des capacits, au transfert des technologies et l'impulsion de la collaboration avec la Commission du Dveloppement Durable (CDD). La Grce, au nom de l'UE et des pays y accdant, a appel, entre autres: l'amlioration de la diffusion des donnes disponibles et l'harmonisation des dfinitions ayant trait aux forts, la rationalisation de l'tablissement des rapports et l'amlioration de la collaboration avec les diverses Conventions et organisations pertinentes des Nations Unies.

Plusieurs dlgus ont mis en relief les liens entre les politiques forestires, la GFD et l'allgement de la pauvret. L'Iran a soulign le besoin d'un soutien technique en faveur des PFCF. L'Egypte a remis en question l'efficacit du FNUF, compte tenu du fait que les pays en dveloppement ne disposent souvent pas des moyens qu'il faut pour assister aux sessions du FNUF. Le Sngal a propos la mise en place d'un fonds volontaire, avec la participation des pays en dveloppement. L'Inde a soulign la ncessit de ressources financires pour asseoir une coopration efficace. Les dlgus ont galement mentionn la ncessit du respect de la culture nationale et du niveau de dveloppement des pays, ainsi que des priorits politiques nationales; et le besoin de renforcer les liens intersectoriels, l'chelon national.

De nombreux dlgus ont encourag la poursuite de la coopration et l'accroissement de la coordination entre le FNUF et les diverses organisations et processus internationaux pertinents, notamment: la CDB, la CDD, la CCD, l'OMC et la Banque Mondiale. Dans leurs dclarations, les dlgus ont requis des membres du PCF:

  • d'viter la duplication des efforts;
     

  • de faire avancer leurs travaux dans le cadre des PFN;
     

  • d'assurer le suivi des rsultats du SMDD relatifs au thme des partenariats;
     

  • de poursuivre les travaux sur la question du financement avant la FNUF-4;
     

  • d'explorer les opportunits disponibles travers le Fonds de Dveloppement du Millenium; et
     

  • d'apporter aux pays, une assistance dans la facilitation de la certification volontaire.

L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a appel la conduite d'une valuation des efforts fournis dans le domaine de la coopration, la FNUF-4.

LES GROUPES DE DISCUSSION: Au cours du groupe de discussion du vendredi 30 mai, les dlgus ont entendu des prsentations sur les initiatives rgionales ayant trait au thme de l'amlioration de la coopration et de la coordination des politiques et des programmes, et notamment sur: les expriences rgionales menes dans le bassin de l'Amazonie; les approches adoptes en matire de GFD, en Amrique Centrale; et les initiatives de coopration rgionale en matire de GFD, en Europe.

Les dlgus ont mis en relief un certain nombre d'initiatives rgionales, notamment: le Partenariat Forestier Asiatique, le Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique et l'Initiative du Bassin du Congo, ainsi que la coopration pan-europenne en matire de GFD, dans les PTE.

LES NEGOCIATIONS: Le projet de rsolution concernant l'amlioration de la coopration a t examin dans une srie de runions de groupe de contact et de consultations officieuses prsides par Hossein Moeini Meybodi, tenues entre le mardi 3 et le jeudi 5 juin.

Au sujet du libell controvers portant sur les besoins en matire de moyens d'excution, le G-77/Chine a soulign la ncessit de mettre l'accent sur l'importance centrale de ce sujet dans le cadre de l'ensemble des domaines thmatiques du FNUF. Plusieurs dlgus ont souhait voir vite la ritration des propositions d'action des GIF/FIF. Les dlgus ont dcid de traiter cette question dans le groupe de travail sur les AEF.

Au sujet de la rfrence la CDB, la Suisse et la Grce, au nom de l'UE et des pays y accdant, ont apport leur appui au libell, encourageant fortement la coopration avec la CDB, en rponse la dcision pertinente de la cette dernire. D'autres dlgus ont mis en garde contre toute tentation de favoriser la CDB par rapport aux autres conventions. Au sujet du PCF, les dlgus ont approuv une proposition de texte des Etats-Unis, soulignant la ncessit d'actions stratgiques par les pays, aux fins de s'assurer que la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF bnficie d'une priorit au sein des organes directeurs du PCF. Au sujet de l'tablissement de partenariats axs sur la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF, le G-77/Chine a propos de souligner qu'ils doivent tre tablis conformment aux critres approuvs par la CDD. D'autres dlgus ont soulign que certains partenariats ne sont pas en liaison avec les rsolutions de la CDD. Les dlgus ont adopt le projet de rsolution au cours de la Plnire du vendredi 6 juin.

La Rsolution Finale: Dans la rsolution, le FNUF note avec apprciation, les initiatives de partenariats forestiers entreprises de manire volontaire, tenant compte de la dcision pertinente de la CDD. Il note galement avec apprciation la dcision de la CdP de la CDB concernant le soutien rciproque entre les propositions d'action des GIF/FIF et du programme de travail tendu de la CDB sur la biodiversit forestire.

Le FNUF, entre autres:

  • invite les membres du PCF poursuivre leurs travaux et leurs efforts visant rationaliser l'laboration des rapports ayant trait aux forts, et les encourage prendre des mesures concrtes pour l'tablissement de partenariats avec les gouvernements et autres parties prenantes pertinentes;
     

  • encourage les gouvernements dterminer, pour les organes directeurs des membres du PCF, les propositions d'action des GIF/FIF correspondant leurs domaines d'action prioritaires;
     

  • appelle les donateurs, les pays, les institutions financires internationales et les membres du PCF, faire avancer la mise en uvre des propositions d'action dans les domaines du financement, du commerce international, du transfert des technologies et du renforcement des capacits, y compris la mobilisation et le classement par ordre prioritaire des ressources financires et des allocations de l'aide publique au dveloppement (APD), en soutien la GFD;
     

  • requiert du Secrtariat du FNUF de collaborer avec les organisations, institutions et instruments pertinents, pour l'amlioration de l'change d'information et de la coopration;
     

  • accueille favorablement la requte de la CDB de collaborer sur les questions d'intrt commun et requiert du Coordonnateur du Secrtariat du FNUF, de rendre compte des expriences des GIF/FIF/FNUF en matire de GFD, aux runions pertinentes de la CDB;
     

  • invite le FNUF et les membres du PCF prsenter leurs points de vue au Secrtariat, d'ici fin fvrier 2004, et requiert du FNUF, de soumettre une compilation de ces vues, la FNUF -4;
     

  • invite le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) accorder une attention aux projets axs ayant trait aux forts;
     

  • souligne la ncessit de poursuivre la collaboration avec la CDD et autres commissions pertinentes de l'ECOSOC;
     

  • encourage les pays intgrer la GFD dans leurs stratgies nationales de rduction de la pauvret et dans leurs programmes de dveloppement nationaux;
     

  • invite les reprsentants des divers organes, institutions, et processus rgionaux participer dans les discussions du FNUF et encourage la poursuite de la coopration en matire de GFD, aux chelons sous-rgional et rgional; et
     

  • requiert du Secrtariat du FNUF de faciliter les activits intersessions.

LA SANTE ET LA PRODUCTIVITE DES FORETS

LES DECLARATIONS PLENIERES: Mercredi 28 mai, Tiina Vhnen, de l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), a prsent le rapport du Secrtaire Gnral concernant le thme de la sant et de la productivit des Forts (E/CN.18/2003/ 5). Mettant en exergue les programmes internationaux en cours axs sur la rduction de la pollution atmosphrique, la reprsentante a appel l'harmonisation des mthodes de suivi et d'laboration des rapports, et a soulign l'importance, entre autres: des approches prventives dans le traitement des menaces mergeantes; de l'attnuation des effets des changements climatiques; de la collaboration rgionale; et, du suivi et du travail en rseau.

La Grce, au nom de l'UE et des pays y accdant, a ritr l'engagement de l'UE rduire les missions de polluants atmosphriques et de gaz effet de serre, et a encourag la ratification du Trait de Kyoto. Le Maroc, au nom du G-77/Chine, a recommand que la FNUF -3, entre autres, renforce le texte consacr aux moyens d'excution dans ses propositions d'action. Le Sngal a appel une plus grande attention aux besoins et aux priorits des pays africains. La Rpublique de l'Equateur a soulign la ncessit d'un transfert des TER et de l'adoption d'une approche scientifique intgre, dans l'valuation des fonctions des forts. Le Guatemala a mis en relief l'importance des approches prventives, de l'ducation et des changes d'expriences l'chelle internationale. L'Argentine a appel l'accroissement des efforts fournis dans le domaine de la recherche. Le dlgu a aussi soulign le rle de son pays dans la promotion de la coopration rgionale, ainsi que les actions nationales visant faire face aux menaces mergeantes. Le Brsil, appuy par Cuba, a fait remarquer que le rapport n'est pas suffisamment focalis sur le transfert des technologies, le renforcement des capacits et la mobilisation des ressources, et qu'il est biais en faveur des pays industrialiss, ignorant l'historique de leurs missions.

LES NEGOCIATIONS: Conceio Ferreira a prsid le groupe de travail charg d'examiner le projet de rsolution concernant la sant et de la productivit des forts. Ce groupe de Travail s'est runi du mardi 3 au jeudi 5 juin. Les dlgus ont dbattu du point de savoir si les effets positifs ou ceux ngatifs, ou encore les deux la fois, des changements climatiques doivent tre reflts dans la rsolution. Au terme d'un long dbat, les dlgus ont dcid de mentionner les effets sans en prciser le caractre positif ou ngatif.

Au sujet des facteurs affectant les SPF, de manire efficace, le G-77/Chine a insist sur l'insertion d'une rfrence la ncessit de l'aide publique au dveloppement (APD) et de ressources financires nouvelles et supplmentaires crdibles. Le Canada, les Etats-Unis et l'UE ont propos de retenir une formulation d'ordre plus gnral pour rester en conformit avec les rsultats du SMDD.

Au sujet du contrle des nuisibles et des flaux, le dlgu des Etats-Unis, avec l'UE, le Mexique et la Nouvelle Zlande a soulign l'importance des approches prventives. Le G-77/Chine a indiqu que ces dernires ne doivent pas tre utilises comme barrires commerciales dguises. Au sujet de la rsistance des cosystmes aux facteurs ngatifs, l'UE a propos l'insertion d'une rfrence aux plantations forestires adaptes au site, et aux matriaux reproductifs appropris. Divers autres Etats s'y sont opposs.

Au sujet des donnes et de l'information concernant la sant des forts, les Etats-Unis et la Nouvelle Zlande ont appuy l'insertion d'une rfrence aux critres et indicateurs (C&I) pour la GFD. Le G-77/Chine s'y est oppos.

Il y a eu un long dbat autour de la rfrence au suivi. L'UE et les Etats-Unis ont plaid en faveur de cette rfrence, soulignant l'importance du suivi des stratgies de sant des forts, mises en place par les pays. Les dlgus ont finalement dcid de ne pas insrer cette rfrence, et le projet de rsolution a t adopt par la Plnire, le vendredi 6 juin.

La Rsolution Finale: Dans la rsolution, le FNUF, entre autres:

  • encourage les pays renforcer la coopration internationale dans les domaines des ressources financires, du transfert des TER et du renforcement des capacits, en particulier en faveur des pays en dveloppement et des pays en transition conomique (PTE);
     

  • invite les membres du PCF et autres organisations pertinentes faciliter la coopration rgionale, intergouvernementale et internationale;
     

  • encourage les pays, avec le soutien des organisations rgionales, intergouvernementales et internationales, poursuivre l'laboration des mesures intersectorielles prventives, qui visent rduire les effets ngatifs exercs sur la sant des forts; et
     

  • encourage les pays et les organisations rgionales et internationales poursuivre la collecte, l'analyse et la dissmination des donnes et des informations crdibles sur l'tat de sant des forts, et reconnat l'utilit de l'adoption volontaire de C&I pour la GFD.

LES ASPECTS ECONOMIQUES DES FORETS

Au cours de la Plnire du vendredi 30 mai, Jim Douglas, de la Banque Mondiale, a introduit le rapport concernant les AEF (E/ CN.18/2003/7). Il a dress une liste d'approches innovantes pour la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF, notamment: droits au dveloppement ngociables; partenariats entre les secteurs public et priv dans le dveloppement des plantations; et, instruments d'ajustement pour l'amlioration de la gestion forestire.

LE GROUPE DE DISCUSSION DES EXPERTS: Markku Simula, de l'organisation Indufor, a modr le groupe de discussion sur les questions conomiques ayant trait la GFD . Les experts y intervenaient en leur nom propre. Yilmaz Akyz, de la CNUCED, s'est focalis sur les inconvnients poss, par la concurrence, aux pays en dveloppement, dans l'exportation de leurs ressources forestires. Manoel Sobral Filho, de l'OIBT, a not que la GFD est moins comptitive que les autres options offertes dans le domaine de l'utilisation des sols. Il a affirm que l'absence de progrs dans la ralisation de la GFD n'est pas un problme de technologie, mais d'conomie. Achim Steiner, de l'UICN, a dclar que la mondialisation reprsente une opportunit saisir, en faveur de la GFD. Il a soulign que les avantages de la GFD sont autant d'ordre cologique et social que d'ordre conomique. Il a galement indiqu que l'approche base sur l'cosystme n'est pas biologique, mais qu'elle vise aussi crer une comprhension holiste des services offerts par les forts.

Au cours des plnires du vendredi 30 mai et du lundi 2 juin, les dlgus se sont engags dans des discussions sur le thme des AEF, mettant en exergue les proccupations prouves et partageant les expriences vcues. Le G-77/Chine, appuy par l'Inde et l'Indonsie, a qualifi le rapport de retour en arrire, arguant qu'il marginalise la question du financement public et la ncessit de ressources financires supplmentaires. L'UE a appel un renforcement du processus de la valorisation conomique des services environnementaux, une lvation des droits imposs sur l'utilisation des forts, et une meilleure apprciation des contributions apportes l'conomie des pays, par les forts.

Du mardi 3 au jeudi 5 juin, le groupe de travail prsid par Gustavo Ainchil, a planch sur le projet de rsolution concernant le thme des AEF.

LES NEGOCIATIONS: Plusieurs dlgus ont mis en garde contre le risque de voir certaines propositions figurant dans le projet de rsolution venir dupliquer les propositions d'action des GIF/FIF, et ont appel l'inclusion plutt de mesures concrtes visant faciliter la mise en application, que des exhortations d'ordre gnral.

La discussion du prambule a mis en exergue les leons apprises; le G-77/Chine a soulign le fait que dans les pays en dveloppement, la mise en uvre efficace reste tributaire du financement, du renforcement des capacits et du transfert des TER. Le Canada, l'UE et la Suisse ont fait part de leurs rserves concernant le rapport de causalit, jug trop fort, impliqu entre la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF et les considrations de financement, de renforcement des capacits et de transfert des TER. Les dlgus ont dbattu de l'opportunit d'inviter les organisations membres du PCF , entre autres: rendre oprationnelle la certification volontaire; fournir une assistance dans le domaine de l'intgration des cots de la chane de production et des mcanismes de recouvrement des services environnementaux; et, prendre en considration la recherche en cours sur le thme de l'accs des produits et services forestiers aux marchs. Les dlgus ont galement examin, entre autres sujets, ceux: des mesures incitatrices pour l'investissement priv et public, de la certification volontaire, de l'application des lgislations forestires et de la gouvernance (FLEG) et du commerce illicite. Au cours de la Plnire du vendredi 6 juin, les dlgus ont adopt le projet de rsolution concernant les AEF.

La Rsolution Finale: Dans la rsolution finale concernant le thme des AEF, le FNUF, entre autres:

  • encourage les pays, dans la mesure de leurs priorits et leurs capacits, intgrer la GFD dans leurs stratgies nationales de dveloppement et de rduction de la pauvret, notamment, travers les processus des PFN;
     

  • invite les organisations membres du PCF, apporter leur assistance dans la mise en uvre des propositions d'action des GIF/ FIF ayant trait au thme de l'intgration des cots la fois des produits ligneux et des substituts non-ligneux, entreprendre des tudes de marchs et des analyses conomiques de leurs implications sur la GFD et, mettre en place des mcanismes financiers aptes ouvrir de nouveaux marchs pour les services environnementaux;
     

  • appelle les pays entreprendre une action immdiate dans les domaines de l'application des lgislations forestires nationales et du commerce international illicite des produits forestiers, avec le soutien de la communaut internationale, y compris, le cas chant, travers les processus rgionaux, en tenant compte de leurs circonstances et de leurs priorits nationales;
     

  • requiert des pays, l'amlioration de l'accs des produits et des services forestiers au march international, la comprhension des besoins particuliers des pays en dveloppement et des PTE, travers la suppression des barrires tarifaires et non-tarifaires, de manire promouvoir simultanment le commerce et la GFD;
     

  • encourage les pays mettre en place de nouveaux partenariats volontaires, pour la promotion de la GFD;
     

  • invite les membres du PCF travailler pour la mise en opration des propositions d'action des GIF/FIF concernant la certification volontaire et l'tiquetage volontaire qui s'y rapporte, en vue de promouvoir la GFD, tout en se focalisant sur le renforcement des capacits et sans favoriser ni avaliser un schma de certification particulier; et,
     

  • exhorte les pays : intgrer dans leurs PFN, un soutien en faveur de l'habilitation des femmes; encourager une plus grande implication des communauts locales et indignes, et soutenir une participation largie des communauts de base et l'claircissement des droits de proprit, en conformit avec les lgislations nationales.

LE MAINTIEN DU COUVERT FORESTIER POUR REPONDRE AUX BESOINS PRESENTS ET FUTURS

LES DECLARATIONS DE LA PLENIERE: Au cours de la Plnire du lundi 2 juin, Pekka Patosaari, a introduit le rapport concernant le thme du MCF pour rpondre aux besoins prsents et futurs (E/ CN.18/2003/8). Le G-77/Chine a mis en exergue les liens entre le MCF et les autres lments du PTPA du FNUF. Le dlgu a soulign que la mise en uvre des propositions d'action des GIF/ FIF exige des ressources financires, un transfert des technologies cologiquement rationnelles, un renforcement des capacits et l'instauration de meilleures conditions pour le commerce international. L'UE a mis l'accent sur l'importance: de la garantie des rgimes fonciers et des droits de proprit; de la valeur des critres et indicateurs (C&I) en tant qu'outil au service de la gestion forestire durable (GFD); de la contribution des forts plantes dans l'radication de la pauvret et dans la prservation de la biodiversit.

Les dlgus ont soulign l'importance: des services forestiers non-ligneux; de l'allgement de la pauvret dans les communauts dpendantes des forts et des communauts qui y habitent; et de la mise disposition des moyens d'excution aux fins d'aider les pays en dveloppement dans leurs efforts de maintien du couvert forestier. De nombreux dlgus ont donn un aperu sur les efforts fournis par leurs pays dans le domaine du maintien du couvert forestier et celui de la sant et de la productivit des forts. Le Royaume-Uni a soulign sa participation active dans le Partenariat Mondial pour la Mise en Valeur des Paysages Forestiers. Le dlgu des ETATS-UNIS a soulign le rle des prvisions long terme, de l'volution des marchs de bois d'uvre, pour le MCF. Les dlgus ont galement not la ncessit de la collecte des donnes et de l'intgration des cots environnementaux des biens de consommation et des services forestiers. La Malaisie a recommand de parvenir un accord sur le concept de couvert forestier optimal.

LES NEGOCIATIONS: Le projet de rsolution concernant le thme du MCF a t examin dans une srie de runions du groupe de travail et de consultations officieuses, du mardi 3 au jeudi 5 juin, sous la conduite de Pter Cska.

Abordant le libell controvers consacr la question des moyens d'excution du MCF, les dlgus ont dcid de procder son examen, en prenant en ligne de compte, les dlibrations du groupe de travail sur les AEF. Le G-77/Chine a, lui aussi, soulev la question des moyens d'excution dans le paragraphe appelant au renforcement des efforts devant tre fournis pour la lutte contre la dforestation et la dgradation des forts. Les dlgus se sont, plus tard, accords sur un paragraphe de prambule, reconnaissant que le MCF requiert des actions nationales et une coopration internationale.

S'agissant du texte avanc par l'Australie, concernant la contribution apporte par les plantations forestires l'environnement et la rponse aux besoins prsents et futurs, le G-77/Chine a fait objection l'insertion d'une rfrence leur importance cologique. Le G-77/Chine a suggr de faire rfrence plutt la "conservation" qu' la "gestion durable" dans le libell du projet de rsolution. La Suisse a propos l'insertion d'une rfrence la GFD, en tant que concept communment compris. Quelques dlgus ont appel davantage d'attention aux forts naturelles existantes.

Au sujet de l'intgration des C&I dans les PFN et des propositions de l'UE concernant la pertinence des C&I pour l'laboration des rapports concernant le MCF, le G-77/Chine a suggr l'insertion d'un libell soulignant que les C&I doivent tre "adopts titre volontaire" et intgrs dans les PFN, sur une base volontaire, dans la mesure des capacits des pays. Le G-77/Chine a galement fait objection la proposition de prendre en ligne de compte l'ventail entier des "valeurs forestires" dans la planification long terme, et a suggr de faire plutt rfrence aux "produits et services forestiers." Les dlgus ont dbattu aussi du besoin d'insrer une rfrence particulire aux synergies avec la CDB, propose par l'UE, appuye par la Norvge. La Colombie a requis l'insertion d'une rfrence aux stratgies axes sur la biodiversit. La Nouvelle Zlande, appuye par les Etats-Unis, a suggr d'ajouter plutt une rfrence la GFD.

Au sujet de la proposition avance par les Etats-Unis appelant une mise en application efficace de la gouvernance des lgislations forestires, comme moyen de maintien du couvert forestier, les dlgus ont dcid de prendre en considration les dlibrations menes sur ce thme dans les autres groupes de travail. Au sujet de la proposition appelant la mise en place d'un mcanisme d'change d'information base sur l'Internet, les dlgus ont not le manque d'accs l'Internet dans les pays en dveloppement, et ont mis en garde contre la duplication des efforts fournis par la FAO cette fin. Les dlgus ont adopt le projet de rsolution au cours de la Plnire du vendredi 6 juin.

La Rsolution Finale: Le FNUF encourage les pays, dans le cadre de leurs PFN, renforcer les efforts en matire de lutte contre la dforestation et la dgradation forestire, tout en affirmant l'importance de la coopration internationale dans les domaines du financement, du transfert des TER et du renforcement des capacits en faveur des pays en dveloppement, ainsi que celle de la coopration et de la coordination intersectorielle. Il invite galement la FAO mener des valuations des ressources forestires mondiales et des tudes de perspectives rgionales.

Le FNUF encourage:

  • les pays, dans la mesure de leurs capacits, procder l'valuation des tendances long terme de l'offre et de la demande en matire de produits et de services forestiers et utiliser les rsultats dans l'laboration et la mise en application des PFN et des stratgies forestires;
     

  • les membres du PCF explorer les possibilits de mettre en place des mcanismes plus appropris pour la mise disposition de sources d'information concernant les couverts forestiers;
     

  • les efforts d'afforestation et de reforestation;
     

  • les efforts visant mettre les politiques de promotion des plantations en conformit avec les principes de la GFD;
     

  • les pays, dans la mesure de leurs capacits, intgrer les C&I pour la GFD dans les PFN, sur une base volontaire, en vue de renforcer les efforts visant prendre en ligne de compte la gamme entire de produits et de services forestiers dans la planification long terme, et examiner la pertinence des C&I pour la GFD, adopts titre volontaire, pour les propositions d'action des GIF/FIF;
     

  • les pays reconnatre l'importance du MCF dans la contribution l'radication de la pauvret et au besoin d'intgrer les questions forestires dans les stratgies nationales de dveloppement et de rduction de la pauvret; et
     

  • le soutien, en particulier en faveur des pays en dveloppement, de l'ducation, de la communication et du renforcement des capacits, des jeunes.

LE FORMAT DES RAPPORTS VOLONTAIRES

LES DECLARATIONS DE LA PLENIERE: Lundi 2 juin, Pekka Patosaari a prsent le format et les lignes directrices rgissant l'laboration des rapports volontaires soumettre la
FNUF -3, soulignant l'intention du Secrtariat produire un format structur mais souple pour l'tablissement des rapports sur l'tat d'avancement de la mise en uvre, intgrant les leons apprises et les difficults rencontres (E/CN.18/2003/4*). Notant le nombre limit des rapports soumis, la Suisse a recommand la simplification du format des rapports et son harmonisation avec les formats des processus troitement lis au processus forestier. Le Brsil, avec le Sngal et les Etats-Unis, a soulign la ncessit de mettre l'accent sur les avantages de la soumission des rapports pour les pays en dveloppement.

LES NEGOCIATIONS: Les dlgus ont poursuivis leur dbat dans des consultations officieuses et dans un groupe de travail prsid par Pter Cska, du mardi 3 au jeudi 5 juin. L'Indonsie a appel le Secrtariat lui apporter une assistance dans l'laboration du rapport. Le G-77/Chine a prsent un projet de rsolution alternatif sur ce thme, proposant les principes utiliser dans la prparation du format des rapports soumettre la FNUF -4. Les dlgus ont dcid d'inviter la PCF poursuivre ses efforts visant rationaliser les rapports ayant trait aux forts, et de placer ce paragraphe oprationnel dans le texte de la rsolution concernant l'amlioration de la coopration. Le dbat autour de la rfrence aux C&I pour la GFD, a t pris en charge par le groupe de travail sur MCF. Les dlgus ont adopt le projet de dcision au cours de la Plnire du vendredi 6 juin.

La Dcision Finale: La dcision, entre autres:

  • souligne les avantages offerts aux pays dans le cadre de l'tablissement des rapports, ainsi que l'importance de poursuivre le travail visant harmoniser et rationaliser les rapports ayant trait aux forts, de manire amoindrir le fardeau des pays;
     

  • requiert du Secrtariat du FNUF, l'laboration du format propos devant servir aux pays, comme plate-forme pour l'tablissement de leurs rapports sur la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF;
     

  • stipule que ce format doit prendre en ligne de compte, une srie de principes, notamment ceux de: simplicit, rationalit, souplesse, pertinence aux sujets et thmes transversaux de la FNUF -4, et, de disponibilit en temps opportun; et
     

  • encourage les pays et la communaut internationale apporter leur assistance aux pays en dveloppement et aux PTE, dans le renforcement de leurs capacits en matire d'laboration des rapports.

LES GROUPES D'EXPERTS SPECIAUX

Hossein Moeini Meybodi a prsid les consultations sur l'tablissement des attributions des tches (AT) des trois groupes d'experts spciaux (E.CN.18/ 2003/3). Il s'agit l d'un point rest en suspens et transmis par la FNUF -2. Les dlgus se sont runis dans des consultations officieuses le mardi 27 mai, le jeudi 29 mai et le jeudi 3 juin. Ils ont, en outre, tenu des consultations informelles-informelles entre le mardi 27 mai et le mardi 3 juin, pour dbattre des attributions des tches des groupes d'experts spciaux, par rapport aux approches et mcanismes de suivi, d'valuation et d'laboration des rapports (SER) et par rapport au financement et au transfert des technologies cologiquement rationnelles (TER); et, pour recommander les paramtres devant rgir le mandat consistant laborer un cadre juridique applicable tous les types de forts (les paramtres).

Les dlgus ont dbattu de la composition des trois groupes d'experts spciaux, et du nombre et du calendrier de leurs runions. Le G-77/Chine a insist que le groupe d'experts spcial sur les paramtres doive avoir en son sein une reprsentativit universelle et doive prendre ses dcisions de manire consensuelle. L'UE a argu que la participation universelle risque de miner l'efficacit du groupe d'experts, et a plaid pour la limitation de la composition. En fin de compte, il a t dcid que l'adhsion sera ouverte un expert pour chacun des pays du FNUF. Les dlgus ont galement dbattu du calendrier des runions. Le G-77/Chine a suggr que le groupe d'experts sur les paramtres entame ses travaux aprs la FNUF4. Certains pays industrialiss ont dclar prfrer voir les travaux commencer en 2003. Les dlgus ont eu quelques difficults s'accorder sur une proposition du groupe JUSCANZ appelant ce qu'un groupe de travail prpare les travaux du groupe d'experts sur les paramtres.

La Dcision Finale: Au cours de la Plnire du vendredi 6 juin, les dlgus ont adopt le projet de dcision, soumis par le Prsident Meybodi, concernant les travaux intersessions devant tre mens par les groupes d'experts, lequel:

  • tablit trois groupes d'experts spciaux sur le suivi, l'valuation et l'laboration des rapports, sur les TER et sur les paramtres;
     

  • procde la dsignation d'attributions de tches pour chacun des groupes d'experts spciaux, y compris le champ d'exercice et le programme de travail, les tches, la composition et la participation, l'assistance en matire de voyage, les membres du bureau, la dure des travaux, les runions, les propositions et les recommandations soumettre la considration du FNUF, les rapports et le Secrtariat;
     

  • invite chacun des cinq groupes rgionaux des Nations Unies nommer, d'ici le 15 septembre 2003, six experts nationaux pour le groupe d'expert sur le suivi, l'valuation et l'laboration des rapports, et six experts nationaux pour le groupe d'experts sur les TER;
     

  • invite tous les membres du FNUF dsigner, chacun, un expert national pour le groupe d'experts sur les paramtres, d'ici le 31 mars 2004;
     

  • invite les membres du FNUF soumettre leurs points de vue, et les membres du PCF, fournir l'information concernant les prparatifs de la runion du groupe d'experts sur les paramtres;
     

  • demande au Bureau de convoquer une runion officieuse d'une journe, New York, immdiatement aprs la runion du Bureau de la FNUF-4 et avant la tenue de la FNUF-4 proprement dite; et
     

  • stipule que le groupe d'experts sur les paramtres doit se runir une fois, aprs la FNUF-4, et doit parachever ses travaux trois mois avant la FNUF-5.

LA PLENIERE DE CLOTURE

DATES, LIEU ET ORDRE DU JOUR PROVISOIRE DE LA FNUF -4: Le vendredi 6 juin, les dlgus ont dcid que la FNUF-4 se tiendra du 3 au 14 mai 2004, et ont procd l'approbation de son ordre du jour provisoire.

ADOPTION DU RAPPORT: Le Rapporteur Pter Cska a introduit le rapport final de la FNUF-3 (E/CN.18/2003/L.1). Les dlgus l'on adopt sans amendements.

DECLARATIONS DE CLOTURE: Tous les dlgus ont prsent des dclarations de clture, remerciant le gouvernement helvtique pour l'accueil de la FNUF-3, et le Secrtariat, pour l'avoir organise.

Le Maroc, au nom du G-77/Chine, a appel une action multilatrale efficace en faveur de la ralisation de la GFD, a fait part de son regret quant au faible niveau de participation des pays en dveloppement, et a appel le FNUF passer du stade des prises de dcisions celui de la mise en application.

Le dlgu des Etats-Unis a mis en exergue l'esprit de coopration sans prcdent qui a anim les travaux de la FNUF-3, a affirm que des dcisions de haute facture ont t prises, et a encourag les participants travailler en perspective de la FNUF4, avec un enthousiasme orient vers l'action.

La Grce, au nom de l'UE et des pays y accdant, a dclar que les forts reoivent trop peu de reconnaissance, et a exprim l'espoir de voir les sessions futures du FNUF, continuer donner de l'lan la GFD.

Faisant part de sa satisfaction l'gard de la FNUF-3, la Suisse a dclar qu'elle s'engage apporter des contributions constructives au processus des politiques forestires mondiales. Le reprsentant a rappel aux dlgus que la politique forestire mondiale n'est pas limite aux runions du seul FNUF, notant l'importance des initiatives intersessions menes par les pays, telles que l'Atelier sur la Dcentralisation, qui doit se tenir avant la FNUF-4.

L'Inde a exprim son apprciation de l'occasion offerte pour partager les expriences vcues au cours des efforts nationaux fournis en faveur de la GFD, et a mis en relief l'importance du soutien financier, technique et technologique, de la part de la communaut internationale, des efforts fournis pour la ralisation de la GFD.

L'Indonsie a remerci les gouvernements du Japon et de la Suisse pour leurs importantes initiatives intersessions.

La Fdration de Russie a not que la FNUF-3 a contribu assurer: une comprhension plus profonde des efforts communs consentis en faveur de la GFD et, une identification des problmes les plus aigus traiter, tels que celui de l'exploitation forestire illicite, ainsi que des solutions ventuelles pouvant y remdier, telles que celle du recours au TER.

La Malaisie s'est associe aux expressions de gratitude l'endroit de tous les impliqus dans la FNUF-3. Cuba a not que l'tablissement des groupes d'experts spciaux a, dans une certaine mesure, rachet toutes les difficults auxquelles s'est trouve confronte la FNUF 2, et a fait part de ses rserves concernant la tendance vouloir viter toute rfrence explicite certains principes pourtant reconnus et jugs indispensables, tels que celui de la ncessit de l'APD.

Le Coordonnateur et Chef du FNUF, Patosaari, a soulign que la FNUF-3 a fait dmontrer la volont de nombreux pays mettre en application les propositions d'action des GIF/FIF, et a affirm qu'il y a une relle avance vers la concrtisation de la GFD. Soulignant que la FNUF-3 est venu marquer un tournant dcisif de l'histoire du FNUF, le dlgu a mis en relief la focalisation accrue sur les nouveaux partenariats, et a remerci les membres du PCF pour l'assistance apporte dans l'laboration des rapports du Secrtaire Gnral. Il a galement fait l'loge du talent du Prsident Meybodi dgager les points de convergence dans les questions difficiles, et a remerci l'ensemble des participants du FNUF, pour leur travail remarquable.

Le Prsident Meybodi a mis en exergue la volont politique qui anime les membres du FNUF pour aller de l'avant et pour faire avancer la mise en uvre des propositions d'action des IPF/IFF. Il a ajourn la troisime session du FNUF 17 h 45.

COMPTE RENDU DE LA FNUF-4

Immdiatement aprs la clture de la FNUF-3, le Prsident Meybodi a dclar ouverte la premire runion de la FNUF-4, dans l'objectif de procder l'lection de son Bureau. Les dlgus ont lu, par acclamation, les membres ci-aprs du Bureau de la FNUF-4: Xolisa Mabhongo (Afrique du Sud), Gede Ngurah Swadjaya (Indonsie), Yuriy Isakov (Fdration de Russie) et Stephanie Caswell (Etats-Unis). Les postes du Bureau de la FNUF-4 seront dtermins une date ultrieure. Le Prsident Meybodi a report l'lection du membre du Bureau, issu du Groupe Amrique Latine et Carabe, et la runion a t suspendue.

BREVE ANALYSE DE LA FNUF-3

A sa troisime session, le FNUF est pass une nouvelle phase, abordant, pour la premire fois, les questions fondamentales de gestion forestire. Les dlgus prs de la FNUF-3 sont finalement parvenus s'accorder sur les attributions des tches des trois groupes d'experts spciaux, sur une dcision qui dgage le forum de toutes les questions de procdure et qui, en mme temps, largit l'horizon des travaux intersessions. En rsultat, beaucoup ont commenc dresser le bilan du processus et commencent, dsormais, poser des questions sur ce quoi pourraient ressembler les deux annes venir du processus. A la lueur de ces dveloppements, la brve analyse ci-aprs procde une valuation des russites de la FNUF-3 et l'examen de quelques-uns des points forts et des points faibles du FNUF, avant d'avancer quelques gnralisations concernant le FNUF dans son volution vers 2005.

ENTRE REUSSITE ET FAILLITE: UN ETAT D'AMBIVALENCE

Dans sa dclaration d'ouverture la FNUF-3, le pays hte a affirm que le monde extrieur a les yeux braqus sur le processus du FNUF, avec l'esprit, une certaine confusion. Cela pourrait dcrire galement la perception partage par nombre d'initis du FNUF, en particulier, ceux qui sont ouvertement ambivalents l'endroit des ambitions du FNUF et quelque peu incertains quant la manire de jauger la russite de sa troisime session. Alors que certains sont satisfaits de l'accomplissement de la mise en place des groupes d'experts spciaux et que d'autres sont mcontents de l'absence de rsultats concrets d'ordre politique, focaliser l'objectif sur cette seule runion risque de s'avrer un angle trop troit pour scruter le FNUF. En effet, comme l'a expliqu l'un des dlgus, le FNUF possde plusieurs incarnations et doit tre jaug non seulement travers ses travaux de session, mais galement travers les actions des pays et autres organisations, susceptibles d'tre indirectement influences par le FNUF.

La FNUF-3 a dmarr sur une note optimiste, chacun tant virtuellement confiant qu'un accord sur la problmatique des groupes d'experts spciaux, sera atteint dans le courant de la premire semaine. Beaucoup ont sembl tre prt tout pour l'tablissement des groupes non pas uniquement parce que cela va dbarrasser la table des questions de procdure et permettre enfin de se concentrer sur les questions de fond, mais galement parce que les groupes s'attelleraient traiter des questions d'importance, telles que celles du financement, du transfert des technologies cologiquement rationnelles, et de la valeur que pourrait revtir une convention sur les forts. Beaucoup ont estim qu'un nouvel chec tablir les groupes constituera un camouflet fatal pour le FNUF. Et au moment o la plnire, moiti vide, poursuivait ses discussions routinires, les principaux acteurs taient, tout au long de la premire semaine et demie, occups dans des consultations officieuses qui duraient toute la journe et parfois jusqu' une heure tardive de la nuit. Sans tre vraiment une surprise pour personne, le principal point de litige a intress la question du groupe d'experts spcial sur les paramtres d'un instrument juridique contraignant. Et bien que d'aucuns aient t optimistes sur les perspectives d'un compromis, les accords se sont avrs vasifs, jour aprs jour.

LES RESULTATS: TRAITER LES QUESTIONS DE FONDS

Au moment o la FNUF-3 entamait sa deuxime semaine de travaux, les dlgus ont russi, mme si cela a t de manire lente, raliser nombre d'avances sur les questions de procdure, ainsi que sur certaines questions de fond situes au cur de la problmatique forestire. A la fin de la session, le forum a adopt un nouveau format pour l'laboration des rapports nationaux soumettre au FNUF, et des rsolutions portant sur les thmes des aspects conomiques des forts, de la sant et de la productivit des forts, et du maintien du couvert forestier. En dpit des appels persistants viter la duplication avec les dcisions existantes, les nouvelles rsolutions sont, dans une large mesure, des ritrations des propositions d'action disponibles, et ne sont point explicites quant aux mesures concrtes ncessaires la mise en application. Cela n'a pas manqu d'introduire une impression de 'dj vu', dans l'atmosphre de la FNUF-3. Certains ont carrment fait part de leur frustration l'gard des rsolutions, les considrant comme tant destines simplement faire croire quelques signes de vie l'intrieur du FNUF. Ils ont dcrit la FNUF-3 comme tant en train de reculer en rond vers le stade o en taient le GIF et le FIF, et ont ouvertement remis en question l'utilit de venir assister aux runions du FNUF.

Les pays en dveloppement ont ngoci de manire habile et ont russi obtenir la plupart des concessions qu'ils voulaient. En rsultat de quoi, certaines rsolutions placent un accent amoindri sur la biodiversit, minimise le rle de la gouvernance dans les paragraphes oprationnels et en mme temps embrasse le concept trs contest de "conditionalit" travers l'tablissement d'un lien entre la mise en place, par les pays, de politiques favorisant de la gestion forestire durable et la fourniture du financement et du transfert des technologies cologiquement rationnelles. A la consolation des pays industrialiss, toutefois, le G-77/Chine n'a pas t en mesure de faire accepter l'insertion de rfrences des "ressources nouvelles et supplmentaires."

Le jury ne s'est pas encore prononc sur la valeur relle de ces documents. Le temps et l'nergie dpenss les ngocier donnent croire que les acteurs les prennent au srieux, dans la mesure o ces documents viennent (r)enraciner les concepts et les ides dans le discours politique au sens large. Mais beaucoup en sont s'interroger sur l'tendue relle de leur influence sur les pratiques actuelles de la gestion forestire, serait-ce mme au sens large du terme.

DES HAUTS ET DES BAS

Cet aspect ngatif ne doit pas, toutefois, venir clipser le fait qu'il y a accord universel, dans les rangs des dlgus gouvernementaux et des reprsentants des ONG, que la FNUF -3 a constitu une nette amlioration par rapport la FNUF-2 et qu'elle est sans doute la session la plus probante jusque l. Si la FNUF-1 a formul les documents constitutionnels et si la FNUF-2 a t consacre aux questions de procdure et de politique de haut niveau, la FNUF-3 est pass de manire dcisive au traitement des problmes de fond. Beaucoup se sont dclars satisfaits du fait que l'ordre du jour ait englob trois des questions forestires les plus importantes, savoir: les aspects conomiques des forts, la sant et la productivit des forts, et le maintien du couvert forestier.

Certains ont fait remarquer, en outre, que les dbats de la FNUF-3 autour de ces thmes ont t plus dtaills et que le dialogue a t plus constructif, que par le pass. En effet, les participants ont maintenu un ton amical tout au long des deux semaines de travail, mme dans les moments difficiles de la ngociation des questions particulirement polmiques. De nombreux observateurs ont fait tat d'avances authentiques dans la manire dont les pays se parlent entre eux. Ils ont attribu la rsolution probante des questions en suspens, l'existence d'un engagement commun tangible aller de l'avant. Par del les styles de ngociation et les procdures empruntes par cette session, la majeure partie des acteurs s'est flicite des aspects la fois qualitatifs et quantitatifs des travaux entrepris par les organisations internationales formant le Partenariat de Collaboration sur les Forts, et les ont considrs comme autant de preuves de la valeur ajoute que le FNUF est capable d'apporter. Enfin, les dlgus ont dress la liste des points forts de la runion comme autant de marques d'amlioration du dialogue avec les diverses parties prenantes.

Reste toutefois, que les points faibles de cette session ont t aussi nombreux que ses points forts. Le faible taux de participation a t frappant dans le fait que la salle de confrence tait moiti vide, compte tenu de l'absence de nombre de pays en dveloppement disposant de forts importantes. Cela a constitu un sujet de proccupation pour tout un chacun et explique pourquoi tant d'efforts et de temps ont t dpenss dans la discussion des voies et moyens d'utiliser le Fonds Fiduciaire pour soutenir la participation des pays en dveloppement. Trois ONG uniquement taient reprsentes, et seulement durant la premire semaine, ce qui a amen certains s'interroger sur la valeur du FNUF aux yeux des groupes de citoyens. Et si beaucoup se sont flicits de la tenue du dialogue avec les diverses parties prenantes, d'autres ont dplor le fait qu'il y a eu, en ralit, peu de dialogue rel en dehors de la srie d'exposs des panlistes et des dclarations des pays.

BEAUCOUP DE MOTS ET PAS ASSEZ D'ACTION

La rhtorique permanente sur la ncessit de l'action, a contrast avec la rsistance dploye l'encontre de cette action. Beaucoup ont ouvertement dclar qu'ils risquent de perdre tout l'intrt qu'ils accordent au FNUF, si des changements fondamentaux ne sont pas introduits dans ses rouages. Ceci n'a pas empch l'unique proposition d'une initiative concrte, apte rendre le FNUF orient davantage vers l'action, de caler au cours de la premire semaine et d'tre abandonn au cours de la deuxime, aprs avoir rencontr une opposition inattendue de la part de ceux-l mmes qu'elle tait cense aider. La proposition a t circule titre de papier officieux par un pays industrialis et a cherch constituer des quipes rgionales charges de faciliter les divers avis, et par extension la mise en uvre. Mais, mesure que la semaine s'coulait, il est devenu de plus en plus vident que le papier officieux tait reu avec tideur et un scepticisme accru de la part des pays en dveloppement, circonspects l'gard des initiatives interventionnistes. Des coups indirects provenant de diffrentes directions ont t infligs par un autre pays qui, en plnire, a rappel plus d'une reprise la runion, que le FNUF n'est pas un organe apte s'engager dans l'action. Lorsque la proposition a t abandonne, certains ont soulign, non sans ressentiment, que les pays sont tellement souvent sur la dfensive qu'ils ne permettent aucune intervention extrieure, quant bien mme cette intervention est en leur faveur.

REGARDER VERS L'AVENIR: JONGLER AVEC LES BOULES DE CRISTAL

En parvenant un accord sur les attributions des tches des trois groupes d'experts spciaux, le FNUF est pass une nouvelle phase. L'accord a soulag bon nombre de participants qui estiment dsormais que le FNUF est enfin libre de se focaliser sur les questions de fond. D'autres dplorent le risque que le Forum ait sans doute dj perdu sa chance de montrer toutes ses potentialits, compte tenu qu'il ne reste gure qu'une seule session avant la tempte ventuelle autour de la question de l'instrument juridique contraignant, la FNUF-5. La FNUF-4 se focalisera-t-elle sur des questions de fond ou gravitera-t-elle autour des prparatifs ncessaires au groupe d'experts spcial sur les paramtres, reste encore voir.

Pour changer, la question omniprsente de la valeur que pourrait revtir une convention sur les forts, n'a pas t sur le devant de la scne au cours de cette session, mme si elle continue se faire sentir comme un courant souterrain puissant. Beaucoup affirmant que tout un chacun attend les dbats de la FNUF-5 autour du trait, la FNUF-3 pourrait bien avoir t une accalmie plaisante avant une certaine tempte en 2005. Certains signes indiquent que les appuis en faveur d'une convention risquent de diminuer, compte tenu de l'volution actuelle des positions nationales. Bien des acteurs, des deux cts de la barrire, sont devenus plus souples et se sont dclars prts considrer les diverses options offertes pour le futur, d'une manire plus quilibre et plus "coulante."

En fin d'analyse, s'il y a quelque chose qu'on puisse dire de la FNUF3, c'est qu'elle servira rappeler que les propositions d'action des GIF/FIF ne sont pas encore entirement mises en application. Ceci ne doit pas, toutefois, tre compris comme voulant dire que le FNUF a chou, cela n'tant pas du tout le cas. Le FNUF est un forum, et non une agence d'excution, et il doit tre jug en tant que tel. Mais cela laisse entirement pose, la question de savoir comment la communaut internationale s'y prendra-t-il pour mettre en uvre les propositions d'action. Le faire travers les initiatives partenariales, en conjonction avec le Partenariat de Collaboration sur les Forts, semble tre l'approche la plus expditive. Il se trouve cependant, que nombre de dlgus, la FNUF-3, tout en encourageant le FNUF ne pas rinventer les propositions d'action des GIF/FIF, ont galement fait remarquer qu'il est dsormais temps, pour les Etats membres du FNUF, de se demander si, oui ou non, ils sont satisfaits du status quo des politiques forestires internationales. Il est plus que probable que c'est la manire dont les pays rpondront cette question, qui dterminera dans une large mesure, les politiques constitutives du FNUF, au fur et mesure que le forum suivra son cours, ces deux prochaines annes.

A SUIVRE D'ICI LA FNUF-4

REUNION SUR LES FORETS DANS LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES MONTAGNES RISQUES ET GESTION DES LIGNES DE PARTAGE DES EAUX: Cette runion, organise par l'Union Internationale des Organisations de Recherche Forestire (UIORF), se droulera du 9 au 13 juin 2003, Galtuer, en Autriche. Pour de plus amples renseignements, contacter: Gernot Fiebiger, IUFRO; tel: +43-1-877-01-510; fax: +43-1-877-01-5150; e-mail: gernot.fiebiger@wlv.bmlf.gv.at; Internet: http://iufro.boku.ac.at.

ATELIER SUR L'INTERFACE SCIENCE/POLITIQUE FORESTIERE EN EUROPE, EN AFRIQUE ET AU MOYEN ORIENT: Cet atelier aura lieu du 23 au 27 juin 2003, Copenhague, au Danemark. Il doit couvrir les thmes de la gestion des forts naturelles et des forts plantes et des terres boises, pour les biens et services conomiques, sociaux et environnementaux, dans les rgions europenne, africaine et moyen-orientale. Pour plus d'information, contacter: John Parrotta, IUFRO Division 1; tel: +1-703-605-4178; fax: +1-703-605-5131; e-mail: jparrotta@fs.fed.us; Internet: http://www.flec.kvl.dk.

SEMINAIRE SUR LA GESTION DES ZONES PROTEGEES: Ce sminaire aura lieu du 3 au 7 aot 2003, Missoula, dans le Montana, aux Etats-Unis. Cette runion traitera de la planification intgre des zones protges, de l'implication des communauts, du tourisme, de la gestions des concessions et des visiteurs, et, de la communication, de la commercialisation et de l'ducation environnementale. Pour plus de dtails, contacter: Wayne Freimund; tel: +1-406-243-5148; fax: +1-406-243-6656; e-mail: wayne@forestry.umt.edu; Internet: http://www.fs.fed.us/global/is/ispam/welcome.htm.

SEMINAIRE INTERNATIONAL SUR L'ADMINISTRATION ET LA GESTION DES FORETS ET RESSOURCES NATURELLES: Ce sminaire est prvu du 24 aot au 11 septembre 2003, Denver, au Colorado, aux Etats-Unis. Les thmes du sminaire sont les perspectives mondiales, les politiques, les programmes, l'administration, la gestion durable, la recherche et le transfert des technologies. Pour plus d'information, contacter: Ann Keith, Seminar Coordinator; tel: +1-970-482-8098; fax: +1-970-490-2449; e-mail: IFS@cnr.colostate.edu; Internet: http://www.fs.fed.us/global/is/isfam/welcome.htm

SEMINAIRE SCIENTIFIQUE SUR LA RECHERCHE EN MATIERE DE FORETS TRANSFRONTALIERES: Ce sminaire, organis par l'Institut Europen pour les Forts, se tiendra les 28 et 29 aot 2003, Joensuu, en Finlande. Les thmes qui y seront examins, englobent le rle des forts dans la cration de la richesse, les effets des changements survenu dans le domaine de la GFD l'chelle mondiale, et l'information amliore au service de la bonne gouvernance forestire. Pour d'autres dtails, contacter: Anu Ruusila, European Forest Institute; tel: +358-13-252-0215; fax: +358-13-124-393; e-mail: anu.ruusila@efi.fi; Internet: http://www.efi.fi/events/2003/10AC/seminar.html.

COP-6 DE LA CCD: La Sixime Confrence des Parties de la Convention pour la Lutte Contre la Dsertification (CCD) aura lieu du 25 aot au 5 septembre 2003, La Havane, Cuba. Pour plus de renseignement, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898/99; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int/.

EUROPARC 2003: La runion de l'Assemble Gnrale d'Europarc est prvue du 27 au 31 aot 2003, Stryn, en Norvge. On y examinera les voies et moyens d'tablir un quilibre entre la conservation de la nature et le dveloppement conomique local, dans les zones protges en Europe. Les recommandations qui maneront de cette runion seront transmises au Congrs Mondial des Parks, prvu Durban, en Afrique du Sud, en septembre 2003. Pour plus d'information, contacter: Europarc 2003 Conference Office; tel: +47-57-877200; fax: +47-57-877201; e-mail: office@europarc2003.no; Internet: http://www.europarc2003.no.

CINQUIEME CONGRES MONDIAL SUR LES PARCS LES AVANTAGES PAR DELA LES FRONTIERES: Le Congrs Mondial sur les Parcs se tiendra du 8 au 17 septembre 2003, Durban, en Afrique du Sud. Le Congrs est organis une fois par dcennie, sous le parrainage de l'UICN. Pour de plus amples renseignements, contacter: Peter Shadie, IUCN Programme on Protected Areas; tel: +41-22-999-0159; fax: +41-22-999-0025; e-mail: pds@iucn.org; Internet: http://iucn.org/themes/wcpa/.

CONFERENCE SUR LES SAVANES TROPICALES ET LES FORETS A SAISONS SECHES L'ECOLOGIE, L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT: Cette confrence internationale sera convoque du 14 au 20 septembre 2003, Edinburgh, au Royaume-Uni. Pour de plus amples informations, contacter: the Edinburgh Centre for Tropical Forests; tel: +44-131-440-0400; fax: +44-131-440-4141; e-mail:
savanna-conference@ectf-ed.org.uk; Internet: http://www.nmw.ac.uk/ectf/events.htm#International.

12EME CONGRES MONDIAL SUR LES FORETS: Organis sous l'gide de la FAO, le Congrs se droulera du 21 au 28 septembre 2003, dans la ville de Qubec, au Canada. Le Congrs est ouvert tous ceux qui s'intressent au domaine de la gestion durable des forts. Pour plus de renseignements, contacter: World Forestry Congress 2003 Secretariat; tel: +1-418-694-2424; fax: +1-418-694-9922; e-mail: sec-gen@wfc2003.org; Internet: http://www.wfc2003.org/.

EVENEMENT SUR LA CERTIFICATION ET LA FORESTERIE DANS LE MONDE: Cette manifestation d'une journe est prvue le 25 septembre 2003, dans la ville de Qubec, au Canada. On y abordera le thme de la certification forestire et celui de l'approvisionnement public responsable, travers le monde. Pour d'autres informations, contacter: Candace Reimer, Conference Coordinator; tel: +1-877-273-5777; e-mail: info@CertificationWatchConference.org; Internet: http://www.certificationwatchconference.org/upcoming_events.htm.

CONFERENCE ET EXPOSITION INTERNATIONALES SUR LES FEUX DES CONTREES SAUVAGES: Cette confrence se tiendra du 3 au 6 octobre 2003, Sydney, en Australie. Elle est conue aux fins de stimuler l'industrie de la lutte contre les feux des espaces naturels et de donner de l'lan la coordination internationale. Pour plus de renseignements, contacter: Conference and Exhibition Managers; tel: +61-2-9248-0800; fax: +61-2-9248-0894; e-mail: wildlandfire03@tourhosts.com.au; Internet: http://www.wildlandfire03.com/home.asp.

CIBT-35: La trente-cinquime session du Conseil International des Bois Tropicaux se tiendra du 3 au 8 novembre 2003, Yokohama, au Japon, et sera immdiatement suivie par la deuxime session du Comit Prparatoire de la Ngociation de l'Accord Succdant l'AITB, 1994. Pour plus de dtails, contacter: ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: ittc@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp.

ATELIER INTERNATIONAL SUR LES ZONES FORESTIERES PROTEGEES: Cet atelier, parrain par la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), est prvu du 6 au 8 novembre 2003, Montral, au Canada. Pour plus d'informations, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org.

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA QUALITE DES PRODUITS EN BOIS DE TECK ISSUS DES FORETS GEREES DE MANIERE VIABLE: Cette confrence se droulera du 2 au 5 dcembre 2003, Peechi, province de Kerala, en Inde. Pour d'autres renseignements, contacter: K. M. Bhat, International Teak Conference 2003; tel: +91-487-2699037; fax: +91-487-2699249; e-mail: kmbhat@kfri.org; Internet:
http://www.kfri.org/html/k0500frm.htm.

ATELIER D'INTERLAKEN SUR LA DECENTRALISATION: LES SYSTEMES FEDERAUX EN MATIERE DE FORESTERIE ET LES PROGRAMMES FORESTIERS NATIONAUX: Cet atelier se tiendra du 27 au 30 avril 2004, Interlaken, en Suisse. Il consistera en une combinaison d'activits, menes dans des espaces intrieures et extrieures, ayant trait la dcentralisation, aux systmes fdraux en matire de foresterie et de PFN. L'atelier est une initiative d'ordre national, organise par les gouvernements helvtique et indonsien, le Centre International des Organisations de Recherche Forestire (CIFOR) et le FNUF. Pour davantage d'informations, contacter: Internet: http://www.buwal.ch/forst/d/index.htm.

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE TRANSFERT DES TER POUR LA GFD: Cette Confrence sur le Transfert des Technologies Ecologiquement Rationnelles (TER) pour la Gestion Forestire Durable (GFD), organise par la Rpublique du Congo et le Secrtariat du FNUF, en collaboration avec des donateurs potentiels, procdera: l'valuation des expriences vcues aux chelons rgional et national, dans le domaine de la GFD, l'examen des options disponibles pour l'amlioration du transfert des TER, et la dtermination des opportunits offertes pour la coordination et la coopration entre les membres du PCF, dans ce domaine. La confrence est prvue avant la FNUF-4. Pour plus d'informations, contacter: Barbara Tavora-Jainchill; UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-212-963-4260; e-mail: unff@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests.htm

FNUF-4: La quatrime session du Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF-4) se droulera du 3 au 14 mai 2004, Genve, en Suisse. Les dlgus y examineront, entre autres: les progrs raliss dans la mise en uvre, notamment dans la mise disposition des donnes ayant trait aux forts, les aspects culturels et sociaux des forts, le suivi, l'valuation et l'laboration des rapports, et les C&I pour la GFD; et les moyens d'excution. Pour plus de dtails, contacter: Mia Sderlund, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-212-963-4260; e-mail: unff@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests.htm  

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