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AGENDA ITEM 1: ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET DU PROGRAMME DE TRAVAIL

Le Président Bo KJELLEN, après avoir souhaité la bienvenue aux délégués, présenta un aperçu sur l'organisation des travaux ainsi qu'un résumé des réalisations accomplies à ce jour. Il donna ensuite le détail du programme prévu pour le CIND-7. Le président suggéra que les groupes régionaux déterminés par les annexes de la Convention se réunissent Mercredi matin pour discuter des annexes régionales et des actions qui s'y rapportent ainsi que des sujets et problèmes liés à la période intérimaire, et de présenter leurs rapports à la Plénière du Mercredi après-midi. Il déclara, par ailleurs, qu'il espérait terminer les travaux, une journée plus tôt que prévu, soit le Jeudi 17 Août. L'ordre du jour provisoire et l'organisation des travaux (A/AC.241/32) furent adoptés.

KJELLEN a fait noter que les conclusions de la troisième session de la CDD constituent un signe politique clair que la Convention a été intégrée au suivi de Rio et qu'elle permet la mise en relief des rapports entre les problèmes des zones arides, et les considérations liées à l'utilisation des terres, à la sécurité alimentaire et aux autres facteurs socio-économiques. Il a ajouté que le CIND s'engage dans une nouvelle phase de travail, dans laquelle les groupes de travail vont devoir aborder la question des préparatifs de la Conférence des Parties (CdP) et la Plénière, examiner les questions intérimaires, en particuliers celle de l'action d'urgence pour l'Afrique. Il a précisé que les discussions sur les sujets de secrétariat permanent et des règles de procédure seront complexes et qu'il y a lieu de s'inspirer du travail des autres conventions. Les sujets liés au mécanisme mondial, aux articles concernant la coopération scientifique et technique, à l'approche allant de la base vers le sommet et à la participation et action de l'échelon locale sont autant d'innovations qui confèrent à la CLD, une importance dans ses développements pratiques et théoriques.

KJELLEN devait encore déclarer que les rapports concernant la sécheresse en Afrique, soulignent l'importance de l'action dans les zones arides Africaines. Il attira l'attention sur le rôle de la Convention qui met en relief les points forts du développement Africain et la solidarité des autres pays avec l'Afrique, dans leur considération des différentes régions. KJELLEN ajouta que des millions de personnes vivant dans les zones arides, attendent de la CLD une réelle amélioration de leurs conditions. Les délégués n'ont pas le droit à l'échec.

Le Secrétaire Exécutif, l'Amb. Hama Arba DIALLO mentionna dans son rapport que 107 Etats et Organisations Régionales d'Intégration Economique ont signé la Convention. Cinq Etats, le Cap Vert, L'Egypte, le Mexique, les Pays-Bas et le Sénégal ont déjà remis leurs instruments de ratification au dépositaire, et de nombreux autres pays ont entamé les procédures de ratification.

Conformément à la décision du Comité, prise lors de sa dernière session, le Secrétariat Intérimaire a compilé sept documents, A/AC.241/33 à A/AC.241/39, couvrant les sujets que le Comité entend traiter. Chacun de ces documents sera introduit par le Secrétariat lorsque les Groupes de Travail aborderont le sujet. Le document A/AC.241/40 comprend un rapport sur l'application de la résolution sur l'Action d'Urgence pour l'Afrique, et couvrant également les autres régions; ce rapport est compilé à partir des informations fournies dans les délais, par les gouvernements. Le document A/AC.241/41 récapitule la situation des fonds extrabudgétaires. La situation, à la fois, des fonds volontaires et des fonds fiduciaires est préoccupante.

Concernant la résolution sur l'Action dUrgence pour l'Afrique, le Secrétariat a facilité la tenue de deux réunions régionales en Afrique de l'Est et de l'Ouest. Celles prévues pour les régions Nord et Sud de l'Afrique, seront tenues d'ici la fin 1995. Aux niveaux nationaux, des journées de sensibilisation ont été organisées dans 13 pays Africains. A l'occasion de la Journée Mondiale de la Lutte contre Désertification, diverses activités, incluant des séminaires, des fora et des publications, ont été entrepris par les agences onusiennes, avec la collaboration du Secrétariat. De nombreuses ONG ont accompli de même, avec l'appui du PNUE, plusieurs activités à cette occasion.

Le Vice Président du FIDA, chargé du Département des Politiques Economiques et Ressources Stratégiques, Shigeaki TOMITA, fit noter que la convergence entre les opérations du Fonds en matière de lutte contre la pauvreté dans les zones arides et les dispositions prises par la CLD, implique que le FIDA est appelé à jouer un rôle important dans leur mise en oeuvre. Le FIDA se doit par conséquent de mener des programmes innovants pour apporter l'aide nécessaire aux populations pauvres des écosystèmes fragiles et de continuer à mobiliser les ressources à cet effet. Il souligna aussi que le Fonds a contribué, sous diverses formes, à la prise de conscience. Par exemple, il a collaboré avec le secrétariat Intérimaire et avec le Centre for or Commun Future, à l'élaboration d'une version simplifiée de la CLD. Il devait ensuite souligner que les PNA (Plans d'Action Nationaux) ne doivent pas être de simples listes d'achat, mais des plans dynamiques, évoluant avec l'expérience. A cet effet, le FIDA a lancé un Programme pilote de Subvention et d'Assistance Technique pour aider les pays Africains à mettre en oeuvre la CLD; ce programme vise, en particulier, les groupes marginalisés. Il est important de s'assurer que les financements arrivent au niveau des communautés. TOMITA à fait également noter que le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) ne doit pas se limiter à un rôle de redéploiement de fonds, mais chercher à faciliter la participation des institutions financières et du secteur privé dans la mise en oeuvre de la CLD.

L'Espagne, au nom de l'UE, a déclaré que l'UE attache la plus haute importance à la CLD et encourage la célérité de son entrée en vigueur. Le délégué ajouta que l'UE pourrait essayer de procéder à l'ensemble des ratifications, en un seul coup. Le CIND doit progresser dans la détermination du rôle du Secrétariat quant au fond et à la forme des rapports d'avancement des réalisations. Il précisa aussi que la région pourrait partager l'expérience des pays du bassin méditerranéen.

L'Espagne cherche, par ailleurs, à é [Return to start of article]