You are viewing our old site. See the new one here

BNT:04:75 [Page suivante] . [Page précédente] . [Table des matières]

COMPTE RENDU DE LA SEPTIEME SESSION

La septième session du CIND s'ouvrit l'après-midi du Lundi 7 Août 1995. Les deux semaines de cette session ont vu se tenir quatre sessions plénières; les deux groupes de travail ont tenu leurs premières réunions préparatives de la première Conférence des Parties.

Au cours de la Plénière d'ouverture, le Président du CIND, Bo KJELLEN (Suède), présenta l'agenda provisoire des deux semaines, disant qu'il espérait conclure les travaux (A/AC.241/32). La Plénière devrait par ailleurs accréditer dix nouvelles organisations non gouvernementales (A/AC.241/9/Add.9 et Add.10).

KJELLEN devait faire ensuite sa déclaration d'ouverture dans laquelle il fit noter que les conclusions de la troisième session de la CDD représentent le signe politique clair que la Conférence fait désormais partie intégrante du suivi de Rio et qu'elle permet de faire ressortir les liens entre les problèmes des zones arides, l'utilisation des terres, la sécurité alimentaire et d'autres facteurs socio-économiques. Il ajouta que la discussion d'un Secrétariat Permanent et des Règles de Procédure était un sujet complexe qui pourrait tirer profit du travail accompli dans d'autres conventions. Le Mécanisme Mondial, les articles concernant la coopération scientifique et technique, l'approche partant de la base vers le sommet ,et les participation et action locales sont des innovations importantes par-delà cette Conférence pour le développement dans sa pratique et sa théorie. Le Secrétaire Exécutif, Hama Arba DIALLO, déclara dans son rapport que 107 Etats et organisations d'intégration économique régionale ont signé la Conférence. Cinq Etats, Cap Vert, Egypte, Mexique, Pays-Bas et Sénégal ont déposé leurs instruments de ratification et un certain nombre d'autres pays ont entamé le processus de ratification.

Il rapporta aussi que le Secrétariat Intérimaire a compilé sept documents, (de A/AC.241/33 à A/AC.241/39), couvrant les sujets que le Comité envisage d'aborder.

Le Directeur Exécutif du PNUE serait honoré d'abriter le Secrétariat mais pense qu'il n'est pas le mieux équipé pour accueillir le Mécanisme Mondial. Il est mieux à même de contribuer au développement d'une base de connaissances et d'indicateurs scientifiques, de faire pression pour que la dégradation des terres soit prise en ligne de compte dans les principaux critères du FEM, d'identifier, d'évaluer et de publier les expériences probantes de lutte contre la désertification et de soutenir le Comité dans le domaine des sciences et technologies.

Le Directeur du PNUD/UNSO, Sam NYAMBI ,au nom de l'Administrateur du PNUD, James Gustave SPETH, déclara que l'Agence était disposée à accueillir le Mécanisme Mondial.

L'UNSO apporte son soutien à tous les pays touchés et pas seulement en Afrique, et l'Organisation a changé de nom pour devenir l'Office de la Lutte contre la Désertification et la Sécheresse, mais a maintenu son acronyme inchangé.

Le FIDA fit noter que les programmes d'action nationaux (PAN) ne devraient pas être de simples listes d'achat, mais des plans dynamiques évoluant constamment avec l'expérience.

L'Espagne, au nom de l'Union Européenne, déclara que l'UE attache la plus grande importance à la CLD et encourage l'accélération du processus d'entrée en vigueur. L'UE pourrait essayer de remettre toutes ces ratifications sans outre délai. La Suisse, au nom de l'Australie, Canada, Japon, Mexique, Norvège, Suisse, Turquie et Etats Unis, déclara que ces pays sont fermement engagés pour une mise en oeuvre effective de la CLD. Leurs autorités nationales sont à pied d'oeuvre pour assurer une ratification rapide de la Convention. Le Pakistan, au nom du G-77 et de la Chine, déclara qu'il percevait le Mécanisme Mondial, comme une institution de mobilisation de ressources pour la Convention. Cuba déclara que son gouvernement est prêt à coopérer dans les domaines scientifiques et techniques; Le Bangladesh rapporta que son gouvernement avait décidé de ratifier la Convention.

CONGAC, au nom des ONG, souligna l'importance de voir les fonds du Mécanisme Mondial atteindre les échelons de base.

La représentante ajouta que les ressources nécessaires doivent être fournies pour permettre l'implication des ONG et des organisations communautaires de base (OCB) dans les processus décisionnels et dans l'élaboration des P.A.N.

[Return to start of article]