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ETAT DE LA RATIFICATION

Le Secrétaire Exécutif, Hama Arba DIALLO, déclara que cinq pays, Cap Vert, Egypte, Mexique, Pays Bas et Sénégal ont déposé leurs instruments de ratification. Par ailleurs, le Secrétariat croit savoir que la Tunisie a terminé ses procédures nationales et que les documents sont en chemin. Le Secrétariat attend aussi la communication d'un certain nombre de pays engagés dans le processus de signature des instruments. La Mauritanie, le Mali et le Liban espéraient que la Convention aura été ratifiée chez eux d'ici la fin 95. La France, le Pérou, l'Allemagne, le Portugal et l'Inde espèrent qu'il en sera de même pour eux, d'ici la fin 1996. Bien que l'Iran, la Colombie et le Maroc aient entamé le processus de ratification, ils ne donnèrent pas de date précise quant à son achèvement.

ACTION D'URGENCE POUR L'AFRIQUE ET ACTIONS DANS LES AUTRES REGIONS

Ce point de l'ordre du jour fut examiné durant deux sessions plénières. La première fut entièrement consacrée aux rapports sur la mise en oeuvre de la Résolution d'Action Urgente en Afrique.

la seconde session, tenue durant la deuxième semaine, offrit l'opportunité de présenter le rapport du travail accompli dans les autres régions, sur la base des annexes de mise en oeuvre régionales. Les pays couverts par les diverses annexes de mise en oeuvre régionales, tinrent une demi-journée de consultations officieuses, avant la Plénière. Au cours de la Plénière de clôture, KJELLEN fit circuler un papier renfermant ses conclusions concernant ce sujet (A/AC.241/CRP.15).

ACTION D'URGENCE POUR L'AFRIQUE: KJELLEN déclara que le débat avait pour objectif de permettre aux délégués de tirer enseignement des expériences Africaines en utilisant le Mali, la Namibie, et la région du CILSS comme exemples majeurs. Ces pays présentèrent leurs activités dans le détail. L'Amb. DIALLO passa, par ailleurs, en revue le rôle du Secrétariat dans les activités nationales et régionales en Afrique, à savoir: la facilitation de deux réunions sous-régionales et de séminaires nationaux dans 13 pays d'Afrique; l'élaboration de kits d'information et d'une version simplifiée de la Convention; et, la participation dans les célébrations de la Journée Mondiale pour la Lutte contre la Désertification. Les Ministres de l'Environnement de la République Centrafricaine et du Sénégal et un Vice-Ministre de l'Erythrée firent également des déclarations. Présentant un rapport au nom des pays couverts par l'Annexe de Mise en Oeuvre Régionale pour l'Afrique, l'Ouganda se felicita de la priorité accordée à la région et de l'assistance fournie à ce jour. Le délégué déclara que la focalisation sur l'Afrique n'entame en rien le caractère mondial de la Convention. Entre autres activités, le Niger, l'Egypte, le Maroc et l'Ouganda ont tenu divers types d'ateliers de conscientisation. Le Kenya, l'Ethiopie, la Mauritanie et le Cap Vert présentèrent aussi les différentes activités entreprises chez eux. Les sous-régions du CILSS, de l'IGADD, de l'UMA et du SADC présentèrent des rapports sur les progrès réalisés, en particulier dans la préparation des programmes d'action sous-régionaux. Le Niger, le Kenya et l'Ouganda travaillent sur les processus de ratification.

Le Bénin et le Mali pensent pouvoir ratifier la Convention d'ici la fin 1995. ENDA, au nom des ONG, et l'OUA présentèrent aussi un rapport sur leurs activités régionales.

Par ailleurs, des pays développés ont témoigné de leur soutien pour l'Afrique. L'Espagne, au nom de l'UE, fit remarquer que les projets liés à la désertification reçoivent une grande partie du montant total de l'aide allouée par l'UE aux projets de développement. Les Pays Bas déclarèrent que leur ratification précoce de la CLD démontre leur engagement. Le pays co-financera le réseau d'ONG, RIOD, pendant trois ans. L'Australie déclara qu'un fonds de 250.000$US a été établi pour les activités dans les régions Est et Sud d'Afrique, avec lesquelles elle a des points communs. La France peut: aider dans la recherche; soutenir les pays membres du CILSS par le financement et la facilitation des plans d'action; apporter une assistance en matière d'information, d'observation et de suivi; et, aider à mobiliser les ONG. La Suisse rapporta qu'elle était en train de réaliser des activités d'information et de conscientisation et de soutenir les ONG dans des régions diverses.

Le Club du Sahel apportera son appui à un dialogue, prévu en Novembre, pour la coopération régionale en matière de paix et de développement durable. Le Canada apporte son soutien aux P.A.N, à la recherche, aux systèmes d'information et dans le domaine des indicateurs de progression, tout autant que la conscientisation en Afrique. Dans son rapport, la Suède fit savoir qu'elle a apporté son appui à 30 projets liés à la diversification, au cours de ces dix dernières années et qu'en consultation avec l'IGADD, quatre programmes thématiques ont été élaborés.

ACTIONS DANS D'AUTRES REGIONS: Annexe de Mise en Oeuvre Régionale pour l'Amérique Latine - Plusieurs délégations y compris la Colombie, la Bolivie, le Brésil, le Pérou et le Mexique soulignèrent la nécessité de soutenir l'action dans la région d'Amérique Latine et Caraïbes. La Colombie, au nom du groupe, déclara qu'étant donnée l'aggravation du problème de la désertification dans cette région, il est nécessaire d'entreprendre une action maintenant ,pour éviter la nécessité d'une action urgente plus tard. Elle ajouta qu'il y avait tendance à se focaliser sur une seule région au détriment des autres. Un atelier est prévu du 28 Août au 3 Septembre 1995 pour discuter et examiner l'Annexe de Mise en Oeuvre Régionale. Le délégué espéra voir se manifester des signes de soutien dans les conférences à venir pour garantir le caractère international de la CLD.

La Bolivie, le Brésil, le Pérou, le Chili et l'Argentine rapportèrent avoir commencé à travailler sur leurs Programmes d'Action Nationaux et présentèrent certaines activités liées à ces programmes. La Bolivie déclara espérer ratifier la Convention d'ici fin Août. Cuba déclara qu'une conférence des Ministres de l'environnement, prévue au mois de Septembre à La Havane, fournira l'occasion d'insérer une formulation de soutien aux activités de la CLD, dans le document de la Conférence. Le Mexique plaida la nécessité de convoquer une réunion pour la détermination des progrès réalisés à l'échelle régionale, quant aux plans d'action déjà en cours.

Annexe de Mise en Oeuvre Régionale pour l'Asie - Présentant un rapport au nom des pays couverts par l'Annexe de Mise en Oeuvre Régionale pour l'Asie, l'Inde déclara espérer soumettre un concept paper orienté vers l'action, lors du CIND-8. Le Groupe Asiatique organisera des réunions d'experts avant la prochaine session. La Chine présenta aussi un rapport sur les activités qu'elle a entamées. La Fédération Russe, l'Ouzbékistan et le Kazakhstan appelèrent à un soutien financier pour redresser les problèmes liés à la sécheresse et à la désertification dans leur région. La République de Corée déclara être encouragée dans la mise en oeuvre de la Convention. La Turquie déclara que la Conférence, tenue à Almeria en Espagne du 26 au 28 Juin 1995, a permis d'établir un dialogue susceptible de faciliter la coordination des P.A.N. Le délégué ajouta que les groupes des annexes régionales devraient être représentés au sein du Bureau. Les gouvernements doivent désigner un point focal pour la mise en oeuvre des P.A.N. Des réseaux régionaux d'information doivent être établis.

Israël exposa un projet sous-régional conjoint au Moyen Orient, avec la Jordanie et la région autonome Palestinienne pour la mise au point d' options développementales, ne présentant pas de risque de désertification.

Dans leurs rapports sur leurs activités, le Liban et l'Arménie déclarèrent s'attendre à ce que la ratification de la CLD soit terminée respectivement en Octobre et en Décembre 1995. L'Iran rapporta qu'au cours de sa dernière session l'ESCAP avait apporté son soutien au renforcement du réseau régional Asiatique de formation et de recherche en matière de désertification, et fournit des fonds à son bureau à Téhéran. L' ESCAP a également demandé la convocation d'une réunion de haut niveau pour élaborer un programme d'action régional pour le réseau. TEMA, ONG Turque ,déclara que les ONG ont été impliquées dans les programmes de conscientisation.

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