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Daily report for 1 December 1998

Delmar Blasco, Secrtaire excutif de la Convention de RAMSAR, dclara qu'un certain nombre de terres humides est situ dans des zones arides et encouragea la coordination des activits qui s'y rapportent, aux chelles nationales et au niveau international. L'orateur mit en relief le Protocole d'Accord labor pour les Secrtariats de RAMSAR et de la CCD. Evoquant, son tour, le Mmorandum de Coopration tabli avec la CCD, la reprsentante de la CDB souligna l'importance de la coopration pour la rduction des charges et l'optimisation des ressources limites des Parties et des Conventions. Elle nota l'interdpendance de la perte de la biodiversit, de la dforestation, de la dgradation des sols et de la dsertification. Elle mit en exergue plusieurs thmes et activits ayant rapports communs dans les Conventions et prcisa que la question des terres sches sera examine la CdP-5 de la CDB. Hama Arba Diallo, Secrtaire Excutif de la CCD, mit galement l'accent sur l'importance de la synergie des Conventions tous les niveaux.

L'ARGENTINE souligna la ncessit d'tablir un Secrtariat fort et efficace avec des fonctions claires diffrentes mais coordonnes avec celles du Mcanisme Mondial (MM) et appela une rpartition budgtaire quilibre entre les rgions. ISRAEL informa la confrence du relvement du niveau du 'Blaustein Institute for Desert Research', dont les travaux sont axs sur les pays en dveloppements touchs par la dsertification. Le dlgu indiqua qu'un financement a t accord pour la mise en place d'un centre d'information capable de produire des images satellitaires interprtes en temps rel des zones arides du Moyen Orient, d'Asie et d'Afrique. La FEDERATION DE RUSSIE, appuye par l'ARMENIE et l'AZERBAIDJAN, souhaita voir progresser la dfinition de la cinquime annexe de la CCD consacre aux Etats de l'Europe centrale et de l'Est. Le reprsentant indiqua que sa dlgation tait prte entreprendre des consultations officieuses sur ce sujet. L'ARMENIE nota les liens entre les Conventions de Rio et ses efforts visant concrtiser les obligations prises dans le cadre de chacune d'entre elles et, avec l'AZERBAIDJAN mit en relief l'importance de la coopration rgionale et interrgionale. Le dlgu devait indiquer que son pays a ratifi la CCD et qu'il a commenc l'laboration de son Programme d'Action National (P.A.N). Il ajouta que l'aggravation de la dsertification dans les pays de l'Est, est l'une des consquences des conflits arms qui y ont clat. Le reprsentant de la ROUMANIE dclara que son pays a ratifi la CCD et entam la mise en application de ses engagements et en particulier, la mise en place de son P.A.N. L'orateur nota par ailleurs que l'rosion des sols est devenue un vritable problme dans le sud de la Roumanie. La SYRIE mit en exergue les activits lies la lutte contre la dsertification entreprises l'chelle nationale et rgionale. Un P.A.N a t mis en place dans le cadre duquel trente deux projets sont actuellement en cours d'laboration. Le dlgu requit le financement de leur mise en excution. La LIGUE DES ETATS ARABES donna un aperu sur les efforts fournis par le Centre Arabe pour les Etudes des Zones Arides et des Terres Sches (ACSAD) pour le contrle des effets de la scheresse et de la dsertification et pour la rhabilitation d'un certain nombre de zones arides dsertiques. Le reprsentant souligna la ncessit de la coopration et de la participation des populations locales et des ONG dans la mise en œuvre de la CCD. L'IGAD (Intergovernmental Authority on Development) donna un aperu sur ses diverses activits et notamment: une tude de faisabilit concernant la cration d'un fonds de facilitation sous-rgional pour l'identification des ressources financires et l'tablissement de rserves financire accessibles, et une tude sur l'implication du secteur priv dans la mise en œuvre de la CCD. L'OMM appela la CdP insrer dans son ordre du jour les mcanismes de coopration entre la CCD, la CDB et le GIEC, et l'amlioration des dispositifs d'observation systmatique.

La FAO mit en relief les liens entre la CCD et la promotion de la scurit alimentaire. Le reprsentant indiqua que l'organisation est en train d'laborer un programme d'action focalis sur: l'assistance dans la mise en application des P.A.N; le soutien technique des rseaux spcialiss dans le domaine de la dsertification; la prparation et la diffusion des bonnes pratiques techniques; l'tablissement d'un systme d'information pour aider les prises de dcisions; et le soutien technique des organes de la CCD. L'UNESCO dclara qu'un protocole d'accord entre l'UNESCO et le Secrtariat de la CCD tait en cours d'laboration pour servir de cadre pour les activits conjointes, en particulier celles inscrites dans le mandat de l'UNESCO dans son programme d'ducation, science et culture. Le PNUE voqua les voies et moyens lui permettant d'aider les Parties combattre la dsertification, notamment: l'laboration d'tudes et de rapports environnementaux; la collecte et l'change de donnes scientifiques et techniques; la facilitation de la coopration rgionale et de la participation de la socit civile; l'aide au niveau de la synergie des Conventions; et la garantie du financement du FEM.

QUESTIONS RELATIVES A L'ORGANISATION DES TRAVAUX: Les dlgus devaient ensuite procder l'accrditation des OIG et des ONG listes dans le document ICCD/COP(2)/12.

Les dlgus approuvrent par ailleurs les neuf nominations prsentes par les groupes rgionaux et les groupes d'intrt pour les postes de Vice-Prsidents du Bureau: John Ashe (Antigua et Barbuda), Maria Julia Alsogaray (Argentine), Jafarov Ogtay (Azerbadjan), Samvel Baloyan (Armnie), Marc Gedopt (Belgique), Olivier Jalbert (Canada), Abdelmajid Khabour (Jordanie), Ali Saad Altokhais (Arabie Saoudite) et Hatem Ben Salem (Tunisie). Marc Gedopt fut dsign Prsident de la Grande Commission (GC) et Samvel Baloyan, Rapporteur.

Le porte-parole du GROUPE AFRICAIN dclara que le Groupe maintenait son intention d'tre reprsent par trois membres et que les concessions faites la prsente CdP n'impliquaient pas une quelconque renonciation. Le BRESIL offrit d'accueillir la CdP-3 Recife.

COMITE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE

Le Prsident du CST, Jabbari (Iran), ouvrit les travaux en notant que la Plnire a adopt l'ordre du jour du CST (ICCD/COP(2)/CST/1) lundi aprs-midi. Les dlgus devaient lire Guido Soto (Chili), Samuel Mutiso (Kenya) et Linda Brown (Royaume-uni) la vice-prsidence. Linda Brown servira galement en qualit de Rapporteur. La Roumanie, la Partie Est Europenne ne disposant pas encore de sige au sein du Bureau de la CdP-2, est susceptible de dsigner un quatrime vice- prsident.

FICHIER D'EXPERTS: Le Secrtariat introduisit la documentation concernant le fichier d'experts (ICCD/COP(2)/11 et Add.1). L'orateur rappela que dans la Dcision 19/COP.1, la CdP- 1 requit des Parties de soumettre des noms pour le fichier, en accordant une attention particulire l'quilibre des genres (masculin/fminin) et des disciplines et examiner la possibilit d'augmenter le nombre des experts issus des ONG et des OIG. Le fichier figure dans le document ICCD/COP(2)/11/Add.1, mis disposition sur le site web du Secrtariat et en format CD ROM. Il nota que les femmes reprsentent treize pour cent des nominations. Il ajouta que le CST pourrait souhaiter faire des recommandations concernant le dveloppement du fichier, notamment sur les mesures permettant de raliser un meilleur quilibre dans la reprsentation des genres et des disciplines et la rpartition gographique.

La NORVEGE, les PAYS-BAS et le ZIMBABWE firent remarquer que les noms qu'ils avaient soumis ne figuraient pas encore dans le fichier. Le Secrtariat rpondit que le fichier a besoin d'tre entretenu en permanence et demanda aux membres du CST de signaler les ventuelles erreurs. L'orateur nota que le format des soumissions n'tait pas toujours respect, causant ainsi des retards au niveau du traitement. Le dlgu de la FAO demanda si la candidature de reprsentants d'OIG pouvait tre propose. Le Secrtariat indiqua qu seuls les Etats membres pouvaient prsenter des noms. La TANZANIE nota l'importance d'inclure l'adresse lectronique et le numro de fax des experts.

ETUDE D'EVALUATION: Le reprsentant du PNUE rapporta que le programme tait en train de conclure des accords avec diffrents membres du consortium pour la conduite d'une tude d'valuation des rseaux, institutions, agences et autres organes disponibles, comme requis par la CdP-1 dans sa Dcision 23/ COP.1. L'orateur rapporta aussi qu'un questionnaire tait en cours d'laboration pour distribution avant la fin de la CdP-2, et que le rapport final sera prt en juillet1999 pour revue la CdP-3. Le Royaume-Uni et l'EGYPTE firent part de leur dception de ne pas avoir de rapport crit et d'avoir constater en consquence, que les dlgations ne pourront pas traiter la question avant la CdP-3. Le Royaume-Uni nota que les dates de la prochaine runion de la CdP n'taient pas encore fixes.

REPERES ET INDICATEURS: Le Secrtariat introduisit le rapport du groupe spcial sur les repres et les indicateurs (ICCD/COP(2)/CSD/3 et Add.1). Plus de vingt participants taient intervenus sur ce sujet, ce qui, selon le Prsident, tmoigne du niveau d'intrt qu'on y porte. L'ESPAGNE nota la ncessit d'valuer le cot de dsertification pour les dcideurs. La reprsentante mit par ailleurs l'accent sur le renforcement des capacits en matire d'application de la mthodologie des indicateurs d'impact. La FRANCE, appuye par le MAROC, dclara que la mthodologie doit tre teste dans les meilleurs dlais pour comprendre comment elle fonctionne. Le Royaume-Uni, soutenu par le JAPON, nota la ncessit d'harmoniser le travail avec celui men par les autres conventions. Le Comit Inter-Etats pour la Lutte contre la Scheresse dans le Sahel (CILSS) nota l'importance de la collecte et de l'change des donnes et du renforcement des capacits pour permettre aux pays touchs de connatre l'information disponible et la manire de l'utiliser dans la mise en œuvre.

L'ARGENTINE parla de son exprience dans l'application des indicateurs d'impact et plaida pour un passage rapide la seconde phase du processus. CUBA exprima le mme souhait et appela un soutien financier pour l'valuation de la mise en œuvre. La TUNISIE nota les implications conomiques et sociales de la mthodologie des indicateurs d'impact et appela une assistance financire aux pays, et en particulier ceux de la rgion.

Le dlgu des PAYS-BAS souligna la pertinence des indicateurs en rapport avec les P.A.N et demanda si le groupe spcial s'tait pench sur la manire d'utiliser le feedback tir du suivi. Le SENEGAL appuya l'ide de tester le systme mthodologique et affirma avoir atteint un stade qui lui permet de raliser des essais sur terrain. L'Observatoire Sahara/Sahel (OSS) souligna qu'il a facilit un certain nombre d'auto- valuations et partag les rsultats et les enseignements tirs des tests de la mthodologie mens par les pays africains. Le reprsentant du BURKINA FASO dclara que son pays a slectionn neuf indicateurs adapts aux conditions nationales et qu'il espre produire des rsultats d'ici 1999. Le CHILI nota que l'laboration des repres pouvait tre difficile et que la collecte des donnes impliquait des cots. La CHINE dclara que l'tablissement des repres et des indicateurs est utile pour la mise en œuvre.

Le PNUD dclara qu'une priorit doit tre accorde aux indicateurs applicables aux niveaux national et dpartemental, y compris au niveau communautaire, et mit en exergue la ncessit de traiter la question de l'accs aux donnes essentielles. Le KENYA appela les partenaires du dveloppement mobiliser des ressources pour le renforcement des capacits dans le domaine de l'laboration des indicateurs. L'ITALE souligna l'importance d'tablir un systme d'information permettant de vrifier l'impact des stratgies. L'ALLEMAGNE appuya l'ide de tester les indicateurs appropris au niveau national qui ncessitent un faible apport des sources extrieures. La MAURITANIE dclara que les indicateurs sont relatifs et ne sauraient tre appliqus partout. Le CENTRE ARABE D'ETUDE DES ZONES ARIDES ET DES TERRES SECHES dclara que les projets devraient aller du niveau rgional au niveau sous-rgional au niveau national et que les indicateurs doivent prendre en considration les effets socio- conomiques et les cots. CUBA dclara que les indicateurs doivent correspondre aux besoins des pays tout en ayant un caractre universel pour permettre l'valuation.

LES ORGANES CHARGES D'UN TRAVAIL SIMILAIRE A CELUI DU CST: Le Secrtariat introduisit le document ICCD/COP(2)/CST/4 qui compile l'information fournie par diverses institutions et conventions concernant les groupes menant un travail similaire celui envisag pour le CST. L'orateur prcisa que des ajouts ou des corrections pouvaient tre apports au document.

Le reprsentant d'une ONG souligna l'importance du CST pour les ONG oprant dans le domaine de la lutte contre la dsertification et suggra de se rfrer plutt la "science locale" qu'au "savoir local."

DANS LES COULOIRS

Les dlgus prs du CST ont fait part de leur dception de constater que l'tude d'valuation du PNUE sur les rseaux, institutions, agences et autres organes disponibles vient peine de commencer et qu'aucun rapport d'avancement des travaux n'tait inclus dans les documents de la CdP-2. Certains ont expliqu que les retards accuss au niveau des financements et des obligations des organisations collaboratrices comptaient parmi les raisons du dmarrage tardif. D'autres se sont dclars satisfaits du rythme des travaux depuis la finalisation des arrangements financiers voil un peu plus de deux moins. Ils attendent avec impatience la revue de la proposition que le PNUE a fait circuler de manire informelle au cours de la runion du CST mardi aprs-midi.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GRANDE COMMISSION: La GC se runira partir de 9h30 pour entamer le dbat sur les questions en suspens concernant notamment, le rglement intrieur, la revue de la mise en application au niveau rgional et le rapport du Mcanisme Mondial.

COMITE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE: Le CST tiendra un dbat sur le thme du savoir traditionnel tout au long des sances du matin et de l'aprs-midi dans la Salle B 012.

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