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Daily report for 19 December 2000

La Plnire se runit toute la journe pour le segment spcial sur la mise en uvre de la Convention et entendit 38 dclarations faites par des fonctionnaires de haut rang et des reprsentants dagences des Nations Unies et dorganes spcialiss. Le groupe de travail ad hoc sur la revue de la mise en uvre de la CCD (GTAH) se runit pour examiner le rapport rgional Asiatique et six rapports de pays. Des consultations informelles sur lannexe additionnelle de mise en uvre rgionale la Convention et le groupe de travail sur les programme et budget se poursuivirent.

PLENIERE

Le Directeur Excutif du PNUE dclara que la CCD est une opportunit pour le Nord et le Sud dentrer dans un accord mondial pour assurer notre futur commun. Le FONDS MONDIAL POUR LENVIRONNEMENT (FEM) labora six propositions rpondant la requte du Conseil du FEM de novembre 2000 dun papier pour sa runion de 2001 concernant les meilleures options pour renforcer le soutien du FEM la mise en uvre de la CCD.

LAUTORITE INTERGOUVERNEMENTALE SUR LE DEVELOPPEMENT dclara que le dveloppement dun Programme dAction Sous-Rgional (SRAP) avait souffert de linsuffisance des ressources. La COMMISSION EUROPEENNE appela au renforcement du Mcanisme Mondial (MM) et dclara que des organes supplmentaires ne ferait qutirer davantage les ressources. La TABLE RONDE DES PARLEMENTAIRES appela une nouvelle fentre du FEM pour le financement de la mise en uvre de la CCD. LUNION DU MAGHREB ARABE (UMA) et la LIGUE DES ETATS ARABES mirent en exergue leur soutien ces rgions. LUMA proposa la proposition dun rapport pour Rio+10 sur la mise en uvre de la CCD en Afrique.

La plupart des pays dvelopps touchs, revirent, dans leurs dclarations, les effets de la dsertification et leurs activits pour la contrer, y compris le processus du Programme dAction National (PAN). Le SENEGAL, lOUGANDA, le BURUNDI, lEGYPTE et lARABIE SAOUDITE soulignrent la ncessit dune fentre du FEM sur la dsertification. La TANZANIE dclara que le montant total allou la prparation de rapports nationaux Africains sur la CCD taient quivalents lallocation du FEM un seul pays pour llaboration de rapports dans le cadre de la Convention sur les Changements Climatiques. Le SWAZILAND dclara que la CCD tait la plus marginalise des Conventions de Rio, du point de vue financement. LARABIE SAOUDITE ne vit aucune justification lexclusion de la CCD des bnfices du FEM, moins que la CCD ne soit quune petite proccupation pour la communaut internationale, et devrait ainsi tre rebaptise la convention des pauvres. La TUNISIE dclara que la CCD ntait pas une convention pour les pauvres, mais un effort mondial auquel les pays du Nord doivent contribuer. LERYTHREE mit laccent sur la ncessit de soutenir le combat contre la dsertification en tant que problme mondial, et non rgional ou national. Le MALAWI appela un soutien adquat de la part des donateurs pour accrotre la mise en uvre future la CCD. Le SENEGAL et le BURKINA FASO appelrent ltablissement dun organe subsidiaire pour valuer les progrs dans la mise en uvre de la CCD. LALGERIE dclara que les pays en dveloppement touchs doivent rallouer les ressources actuellement dtournes aux activits qui ne sont plus garanties en temps de paix. La GUINEE souligna les rpercussions de sa guerre civile de dix ans et appela un soutien international, tant la source de plusieurs rivires desservant la rgion. Le TOGO nota que lingalit conomique, le fardeau de la dette, et le flau du HIV/SIDA sont des fardeaux supplmentaires pour les nations, restreignant leurs moyens de combattre la dsertification. Le MOZAMBIQUE nota sa vulnrabilit aux changements climatiques et appela un soutien pour le renforcement des capacits. Le MALI attira lattention sur la Dclaration adopte par les participants sur la Deuxime Confrence dAfrique et dAmrique Latine tenue au Mali et appela les dlgus la soutenir.

La COREE dclara que lassistance tait ncessaire pour contrer la dsertification dans cette rgion. LINDE dclara que lexcution de leurs engagements dans la mise en uvre de la CCD par les Parties devrait tre rapporte Rio+10. Le KIRGHIZSTAN dcrivit linitiative rgionale pour la prparation dun SRAP pour le Bassin de la Mer dAral et lOUZBEKISTAN nota la participation active du FEM. Le TADJIKISTAN fit lloge des activits du Secrtariat et de lUNITAR (Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche), dans la rgion.

La REPUBLIQUE TCHEQUE encouragea lendossement dune cinquime annexe de la CCD pour lEurope Centrale et de lEst. Notant la faible participation des petits Etats insulaires en dveloppement dans la CCD, les ILES COOK appelrent le Secrtariat prparer une stratgie rgionale long terme et organiser un atelier en 2001.

Les pays dvelopps dcrivirent, dans leurs dclarations, leur soutien aux activits de la Convention. La SUISSE souleva quatre proccupations, y compris la lassitude apparente des dlgus dans le rythme de la mise en uvre de la CCD. La GRECE soutint le rle du FEM et dclara quil tait temps dutiliser le savoir existant pour agir. La NOUVELLE ZELANDE, une nouvelle Partie la CCD, dcrivit son soutien aux pays dans la rgion Pacifique. La NORVEGE mit laccent sur le besoin de donner des pouvoirs aux populations marginalises et appela remplir leurs engagements. Le DANEMARK promit une nouvelle contribution de 3 millions de Couronnes Danoises au FEM. Avec le JAPON, le reprsentant dclara que laide des donateurs ne pourrait jamais se substituer aux efforts des pays touchs, tandis que la FINLANDE ajouta quelle ne pouvait remplacer les ressources financires prives. Le LUXEMBOURG entend atteindre lobjectif de lAOD de 0,7% du PNB et fit valoir le besoin de cohrence entre le PAN et les politiques dallgement de la pauvret.

GROUPE DE TRAVAIL AD HOC SUR LA MISE EN UVRE

RAPPORT REGIONAL : Le RAPPORT REGIONAL ASIATIQUE souligna les activits des rseaux de programmes thmatiques sur la surveillance et lvaluation des (TPN1) et sur la foresterie et la conservation des sols dans les zones arides, semi-arides et sub-humides (TPN2) et les conclusions de la troisime runion rgionale sur les points centraux de la CCD. Les conclusions incluaient la ncessit : daccords de partenariat cohrents avec les agences des Nations Unies et autres partenaires, dun soutien des organisations de base, des ONG et des organisations de base communautaire ; et dune meilleure comprhension des caractristiques des repres et indicateurs de la CCD.

Les dlgus discutrent ensuite de limportance du partage des expertises, de la manire dont les efforts rgionaux ont des rpercussions sur les pays et dont la reconnaissance de lAsie Centrale en tant que nouvelle sous-rgion touchera les travaux en cours. Les pays donateurs furent invits soutenir les rseaux de programmes thmatiques.

RAPPORTS NATIONAUX : Le GTAH examina les rapports nationaux prsents par le Tadjikistan, lOuzbekistan, le Turkmnistan, la Mongolie, le Laos et la Chine. Ces rapports soulignaient les rsultats dans la mise en uvre des PAN, les dfis et contraintes et les solutions pour y remdier.

LE TADJIKISTAN souligna lavancement de son PAN et dclara que tandis que la mise en uvre du PAN avait t retarde, des mesures pour combattre la dgradation des sols, de grer la salinisation des sols, et daborder lrosion par leau, ont t prises. Le TURKMENISTAN souligna ses activits comprenant ltablissement dune commission dEtat sur la mise en uvre de la CCD, avec la reprsentation de la parties prenante ; de comits de coordination pour les autres conventions environnementales ; une compagnie de protection de la ceinture forestire autour des centres habits ; et dun centre thmatique rgional pour lutter contre la dsertification.

LOUZBEKISTAN souligna les projets pilotes de niveau communautaire pour valuer et dvelopper des mthodologies pour combattre la dsertification. Le reprsentant souligna que lOuzbekistan avait des capacits scientifiques et techniques nationales, mais manquait de ressources financires.

La MONGOLIE dcrivit son plan daction de 1992 pour combattre la dsertification, notant des mesures dimplication des parties prenantes, de dcentralisation avance et de rforme foncire, et de ralisation des synergies environnementales. Le LAOS discuta de ses actions nationales initiales visant la mise en uvre de la CCD, soulignant quelles taient intgres au dveloppement et lradication de la pauvret. La CHINE dcrivit ses mesures institutionnelles pour combattre la dsertification et nota la coordination entre, et les activits par, de nombreuses agences sectorielles. Concernant les contraintes rencontres par le processus du PAN, les prsentateurs notrent le manque de ressources financires dans la mise en uvre des projets pilotes et invitrent les donateurs fournir leur soutien lamlioration des activits en cours. Le TURKMENISTAN nota quen dpit des efforts dentamer des activits pour combattre la dsertification, les ractions des donateurs ntaient pas encourageantes.

Dans les discussions qui suivirent, les dlgus mirent en relief les liens avec dautres programmes de coopration sous-rgionale, tels que le Programme de la Mer dAral, ltablissement et le renforcement de structures lgales et de structures dimplication des acteurs intresss dans le processus de planification, ainsi que la ncessit de renforcer les ressources humaines et la capacit institutionnelle. LALLEMAGNE exprima son intrt dans le soutien dun programme participatoire rgional qui renforce les programmes nationaux.

Les dlgus notrent galement que la socit civile, les systmes fonciers, ainsi que les systmes de fourniture de leau sont nouveaux ou en phase de dveloppement dans lex-Union Sovitique.

En rponse une question pose par le ROYAUME-UNI, lOUZBEKISTAN souligna les projets pilotes petite chelle comme moyens de sensibilisation au niveau de base de la CCD. Les interventions provenant de lassistance soulignrent davantage la ncessit de combiner la politique de rforme des terres la sensibilisation au niveau local, et de complter la surveillance technique par la surveillance socio-conomique.

En rponse une question sur les instruments juridiques pour rguler la mise en uvre de la CCD, le TADJIKISTAN dclara que ces derniers existent mais sont souvent insuffisants, et nota les efforts en cours pour promulguer dautres lois et dvelopper une rgle sur lutilisation des sols. Concernant le respect des obligations, le TURKMENISTAN dclara avoir mis en place une commission d'Etat pour aborder la mise en conformit avec les obligations dictes par plusieurs conventions environnementales.

Concernant la participation des donateurs au travail du GTAH, l'IRAN exprima sa dception quant au nombre restreint de pays donateurs reprsents durant les discussions. Le dlgu proposa d'octroyer du temps aux prsentations des pays dvelopps, notant que l'on devait accorder tous les rapports le mme traitement. L'INDE exprima sa dception quant au nombre restreint de propositions faites dans le cadre du GTAH, concernant la manire d'aborder les questions financires et techniques souleves par les rapports des pays touchs. Le Mali encouragea les donateurs dans le cadre du GTAH fournir des lignes directrices quant la manire d'atteindre les synergies et les partenariats ncessaires la mise en uvre des actions dictes dans les rapports nationaux.

Les discussions abordrent galement le besoin de coordonner le calendrier de dveloppement pour incorporer explicitement les objectifs de la CCD, et pour arriver aux sources des causes de la dsertification en se focalisant sur l'radication de la pauvret.

CONSULTATIONS ET GROUPES DE TRAVAIL INFORMELS

Jeudi soir, le groupe informel concernant le programme et le budget, examina une dcision prliminaire propose par le Prsident de la GC qui inclus des requtes faites au Secrtariat Excutif pour: rapporter la CdP-5 tout rsultat concernant le travail pour tablir des services administratifs communs Bonn, tenant compte des caractristiques uniques de la Convention; continuer les consultations avec les dpartements des Nations Unies concerns, pour assurer plus de ressources provenant du budget gnral pour les charges administratives; soumettre au Programme du Budget de la CdP-5 pour la biennale 2002-2003; et faire des rapports la CdP-5 concernant l'tat des Fonds de Confiance en conformit avec les rgles financires.

Les consultations informelles concernant la mise en uvre additionnelle de l'annexe pour les pays d'Europe Centrale et de l'Est avancent lentement. Le mdiateur prit contact avec de nombreux dlgus provenant de rgions diffrentes pays et attend maintenant que le G-77/Chine dsigne un coordinateur pour participer aux consultations.

DANS LES COULOIRS

Durant le segment spcial, plusieurs dlgus des pays touchs proposrent de dsigner le FEM comme tant le mcanisme financier de la CCD, rallumant un dbat qui a menac la conclusion de la Convention en 1994. D'aprs certains observateurs, la question n'est pas de savoir si le FEM reprendra le rle de fournisseur d'assistance, mais plutt de savoir quand il le fera, et qu'elle sera l'tendue des ressources. Ils argurent que la dcision faisant du FEM le mcanisme financier de la rcente Convention sur les Polluants Organiques Persistants (POP) prsentait une nouvelle opportunit de lier la CCD au FEM. Comme la runion quadriennale de l'Assemble du FEM, qui doit se tenir en 2002, examine la Convention sur les POP, ils esprent une chance d'inverser "l'erreur historique" faite lorsqu'on n'alloua pas la CCD son propre mcanisme financier.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: La Plnire se runira 10h00 pour complter le segment spcial et 15h00 pour la deuxime session de dialogue avec les ONG.

LA GRANDE COMMISSION (GC): La GC se runira brivement 12h30 pour examiner les thmes l'ordre du jour concernant le Mcanisme Mondial, et les lments en suspens relatifs l'examen de la Rgle 47 des rgles de procdure.

GROUPE DE TRAVAIL AD HOC: Le groupe se runira dans la Salle du Comit 10h00 pour entamer l'examen des rapports des pays d'Amrique Latine et des Carabes (GRULAC), incluant le rapport rgional du GRULAC concernant la mise en uvre de la CCD, et les rapports nationaux des pays du Nord de la Mditerrane.

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