Daily report for 4 September 2007

Les dlgus la CdP 8 de la CLD se sont runis en session plnire du matin pour complter l’lection des membres du Bureau de la CdP, suite quoi ils se sont runis en sances de la Grande Commission (GC) et du Comit sur la science et la technologie (CST), pour le reste de la journe.

LA PLENIERE

Le vice-prsident de la CdP 8, Ji Hlavek, a invit les dlgus slectionner le reste des vice-prsidents de la CdP. Hamdi Aloui (Tunisie), Kenneth Roach (Trinit et Tobago) et Ariel Rusignol (Uruguay) ont t lus par acclamation et se sont joints aux vice-prsidents slectionns lundi : Sem Shikongo (Namibie), Siddharth Behura (Inde), Khaled al-Sharaa (Syrie), Ji Hlavek (Rpublique tchque), Yurie Kolmaz (Ukraine) et Mary Rowen (Etats-Unis d’Amrique). Hlavek a ensuite dsign Ositadinma Anaedu (Nigeria) comme prsident de la GC. La dsignation du rapporteur est reste en suspens.

LA GRANDE COMMISSION

La Commission, prside par Ositadinma Anaedu (Nigeria), a adopt ses ordre du jour et organisation des travaux tels que figurant dans le paragraphe 11 de l’ordre du jour provisoire et les annotations (ICCD/COP(8)/1), sans amendement. La GC a galement convenu d’examiner le programme du CRIC concernant l’examen exhaustif des activits du secrtariat ainsi que le document ICCD/CRIC(6)/2 portant le mme intitul. Le secrtariat a introduit les points de l’ordre du jour portant sur le suivi du rapport de l’UIM et de l’laboration de la stratgie pour le renforcement de la mise en œuvre de la Convention (ICCD/COP(8)/10 et ICCD/ COP(8)/INF.5) et sur les units de coordination rgionales (ICCD/ COP(8)/13). Le prsident du GTII, Sem Shikongo (Namibie), a introduit le point 10 de l’ordre du jour, le rapport, sur la base de l’examen effectu par le GTII du rapport tabli par l’UIM, y compris la meilleure manire de traiter les recommandations qui s’y trouvent (ICCD/COP(8)/10/Add 1), et les projets des plan et cadre stratgiques pour l’amlioration de la mise en œuvre de la Convention (2008-2018) (ICCD/COP(8)/10/Add.2). Le dbat s’est concentr sur l’adoption de la stratgie, le ramnagement du Mcanisme mondial (MM) Bonn, les units de coordination rgionales (UCR) et la cration d’un groupe de contact.

Plusieurs dlgations ont apport leur appui la mise en application du plan stratgique dcennal. L’UKRAINE, au nom de l’Europe centrale et orientale, a apport son appui aux propositions concernant la rorganisation. Pour la mise en opration de la stratgie, le MAROC, le CHILI, l’IRAN et d’autres participants ont appel un programme prioritaire pour la mi-parcours, des objectifs mesurables et des indicateurs quantitatifs, y compris sur les cots du programme et les contributions financires. L’INDE a appel des ressources adquates, substantielles, supplmentaires et prvisibles, et au renforcement des UCR. L’ARGENTINE a dclar que l’alignement de la stratgie et de la CLD changerait la manire dont la CLD travaille. Le BRESIL a soulign le besoin d’adopter la stratgie par consensus. Le ZIMBABWE a indiqu que l’approche tourne vers des rsultats requiert des ressources adquates pour le secrtariat. L’AUSTRALIE a dclar que l’adoption de la stratgie doit prcder le dbat autour de “ la manire d’y parvenir.”

La THALANDE a plaid pour une mise en œuvre dcentralise de la stratgie. Le LESOTHO a appel une acclration de la mobilisation des ressources. La CHINE et l’ARABIE SAOUDITE ont soulign le besoin d’un mcanisme efficace pour sa mise en œuvre. Le dlgu des ETATS-UNIS d’AMERIQUE a apport son appui l’adoption du plan stratgique, tout en reconnaissant qu’il renferme des lments qui ne sont pas cohrents avec les dcisions disponibles. L’OUGANDA, au nom du Groupe africain, a dclar que le projet de plan est en phase avec les attentes du Groupe, notant toutefois qu’il n’a pas de budget, de calendrier et d’actions prioritaires, et a recommand que la CdP labore et adopte un plan  de mise en œuvre assorti d’une estimation des cots travers la dtermination d’actions prioritaires pour les quatre premires annes. La TUNISIE a soulign le besoin d’institutions pour le plan stratgique et la ncessit de le financer. La SUISSE a dclar que le plan est un instrument utile pour le dialogue politique aux niveaux national et international, a encourag l’tablissement de liens entre ce plan et d’autres, tels que ceux de la rduction de la pauvret, et a plaid pour la mise disposition de ressources. HATI a mis l’accent sur la collaboration avec les populations locales. DRYNET, au nom des ONG europennes, a apport son appui la stratgie et a not qu’elle place les terres sches dans le cadre du dveloppement et pas simplement dans celui de l’environnement.

Plusieurs pays, dont le QATAR, le MEXIQUE, la CHINE, l’ARABIE SAOUDITE, le GABON, le HONDURAS et HATI, ont plaid pour le renforcement des UCR. L’UE a suggr de considrer les UCR dans le cadre plus large de la direction stratgique. L’OUGANDA, au nom du Groupe africain, a exhort la CdP 8 renforcer et institutionnaliser les UCR en tant qu’outil pour le soutien de la mise en application des PAN, des PAR et des PASR. Le PARAGUAY, au nom du Groupe Amrique Latine et Carabes, a soulign le besoin d’une architecture institutionnelle rgionale pertinente. Le KENYA a appel une dcision ferme de la CdP 8 concernant les UCR, compte tenu du fait qu’elle est attendue depuis la CdP 3. L’AFRIQUE DU SUD a mis en exergue la ncessit d’une coordination entre les institutions de la CLD et le besoin d’un nouveau mandat pour les UCR. Faisant objection aux UCR, le JAPON a dclar que la dcentralisation n’est pas la manire d’optimiser les ressources. Le dlgu des ETATS-UNIS a mis en relief l’efficacit et l’utilit des UCR.

Le BRESIL, le SWAZILAND et d’autres ont appel au ramnagement du MM Bonn. D’autres pays, dont le GABON et la TANZANIE, ont soulign la ncessit pour le secrtariat et le MM de travailler ensemble. La CTE D’IVOIRE a appel une tude sur le ramnagement propos. La MAURITANIE et la TUNISIE ont souhait voir le MM tre renforc avant la considration de son ramnagement. La GUINEE a propos de dterminer la valeur ajoute du ramnagement du MM. L’ETHIOPIE, mettant en exergue la complmentarit, a indiqu qu’une fusion du MM et du secrtariat “n’est pas la meilleure approche.” Le LIBAN a dsapprouv la sparation du MM du FIDA, compte tenu de la contribution importante apporte par le FIDA en matire de ressources. La GUINEE BISSAU et le RWANDA ont suggr d’adopter une dcision d’intgrer le MM dans le secrtariat. La SYRIE a dclar que le MM n’a pas t la hauteur des attentes et a suggr d’tablir un nouveau mcanisme de financement placer au sein du secrtariat.

Le SWAZILAND a propos l’tablissement immdiat d’un groupe de contact pour l’examen des implications financires de la mise en œuvre de la stratgie et le ramnagement du MM, et a t appuy par nombre de dlgations, y compris le Groupe africain et le Groupe Amrique Latine et Carabes.

Rpondant aux dlgus, le prsident du GTII, Shikongo, a expliqu l’approche de gestion fonde sur des rsultats et a apport son appui un tablissement prcoce du groupe de contact de la GC pour complter le travail rest en suspens du GTII. Avant l’ajournement, le prsident de la GC, Anaedu a fait observer qu’il n’y avait pas d’objection l’tablissement d’un groupe de contact et que les dlgus ne sont pas d’accord uniquement sur le moment de son tablissement. Il a indiqu qu’une courte session de la GC serait convoque mercredi matin 5 septembre, pour prendre la dcision concernant le groupe de contact et la manire dont il devrait procder.

LE COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE

Le prsident du CST, William Dar (Philippines) a ouvert la CST 8 et a encourag le Comit se concentrer plutt sur une approche fonde sur la science que sur une approche fonde sur le processus et ne pas “se drober” des rformes.

ELECTION DES VICE-PRESIDENTS: Le Comit a lu comme vice-prsidents: Michel Sedogo (Burkina Faso), Uladzimiz Sauchanka (Bilorussie), Richard Escadafal (France) et Maria Nery Urquiza Rodriguez (Cuba). Rodriguez sigera galement comme rapporteur.

ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DES TRAVAUX : Le secrtariat a introduit l’ordre du jour du CST (ICCD/COP(8)/CST/1), y compris une nouvelle disposition des thmes concernant le rapport du Groupe d’experts. Le PORTUGAL, au nom de l’UE, a demand que les implications du GTII sur le CST soient examines. Le prsident Dar a indiqu que cette suggestion sera prsente au Bureau de la CdP. Le CST a adopt l’ordre du jour et organisation des travaux (ICCD/COP(8)/ CST/1) tels que rviss oralement.

AMELIORATION DE L’EFFICACITE ET DE L’UTILITE DU CST: RAPPORT FINAL DU GROUPE D’EXPERTS: Le secrtariat a introduit le rapport final du Groupe d’experts’ (GdE) (ICCD/COP(8)/CST/2, Add.1-9). Le Coordinateur du GdE, Alejandro Len (Chili), a parl du travail accompli par le GdE. L’ITALIE, au nom de l’UE, a not que le mandat du GdE tait large et a prcis que son mandat tait tendu davantage, il devrait laborer les trois articles prioritaires dtermins par la CdP 7: les repres et indicateurs, la stratgie de communication et d’information et la stratgie pour l’rosion des terres et la pauvret. Les dlgus ont ensuite procd l’examen des tudes particulires effectues par le GdE, sous la conduite de l’expert qui a modr chacune des tudes.

Maurizio Sciortino (Italie) a prsent “La stratgie de communication : mise en place d’un mcanisme pour un rseau interactif et thmatique de donnes/mtadonnes – THEMANET” (ICCD/ COP(8)/CST/2/Add.2). Il a recommand que le CST mandate la finalisation du prototype avec un budget propos de _75000. Plusieurs parties ont reconnu l’importance de l’outil, tandis que d’autres ont souhait avoir des claircissements, entre autres, sur : les liens avec d’autres bases de donnes, les thmes couverts, les langues utilises et l’intgration des savoirs traditionnels. La NORVEGE, l’ARABIE SAOUDITE et la FRANCE ont pos la question de savoir qui allait couvrir les cots d’entretien et de fonctionnement. D’autres ont soulign que l’impact souhait de THEMANET doit tre clairci, y compris l’audience cible. Le dlgu des ETATS-UNIS a encourag les parties considrer l’tablissement d’un ordre de priorit des projets du GdE endosser, compte tenu de la limite des fonds disponibles.

Anders Hjort-af-Orns (Sude) a prsent “ Mthodologie d’valuation intgrative pour la pauvret et l’rosion des terres ” (ICCD/COP(8)/CST/2/Add.3). Le rapport labore une mthodologie intgre permettant de dterminer les liens existants entre un grand nombre de projets ou de donnes. Il a indiqu que les tapes suivantes portent sur : la dtermination et la classification des projets qui pourraient utiliser la mthode d’valuation, l’laboration d’une base de donnes, la conduite d’enqutes rapides et la transformation des donnes en ensembles de connaissances. En rponse des questions poses sur la manire dont les pays o l’tude a t mene ont t slectionns, il a indiqu que l’tude est focalise sur l’laboration de la mthodologie. L’ARABIE SAOUDITE a suggr que le CST et le CRIC devraient se runir de manire simultane. Une ONG a suggr d’utiliser les indicateurs dtermins par le dpartement charg du dveloppement international, du Royaume-Uni, et d’autres indicateurs, tels que l’indicateur “spirituel”.

Alejandro Len a prsent “dtermination des carts perus entre les connaissances biophysiques, socioconomiques et culturelles et les activits de la lutte contre la dsertification, leurs causes et les manires de les liminer” (ICCD/COP(8)/CST/2/ Add.7), tude qui renferme des recommandations de promouvoir un transfert des sciences et technologies, fond sur la demande. Plusieurs parties ont fait l’loge du travail accompli par le GdE et le dlgu de l’ITALIE a not la cration, par son pays, d’un centre du savoir traditionnel. Plusieurs parties ont soulign l’absence de ressources pour l’acquisition et la diffusion des connaissances traditionnelles et modernes et pour le transfert des technologies. Le BRESIL a mis en relief les droits de proprit du savoir traditionnel. Le KENYA s’est enquis des droits de proprit intellectuelle associs au transfert des technologies. L’EQUATEUR a souhait en savoir davantage sur la manire dont le rapport rendait compte du rle des politiques dans la dtermination de l’application des connaissances modernes. Les ONG ont soulign la ncessit d’impliquer les communauts travers le cycle du projet.

Elena Abraham (Argentine) a prsent “Repres et indicateurs pour la surveillance et l’valuation de la dsertification” (ICCD/ COP(8)/CST/2/Add.1). Elle a expliqu que le rapport propose la dtermination d’un petit ensemble d’indicateurs basiques, communment utiliss et appropris pour tous les pays, suivie par la dtermination d’indicateurs rgionaux et enfin, d’approches particulires aux pays. Les dlgus ont attir l’attention sur les ressources ncessaires la cration et la mise en application de repres et indicateurs et ont mis en exergue les projets en rapport tablis au niveau des pays. Le BRESIL a fait part de ses rserves concernant l’adoption de modles qui ne sont pas particuliers un pays, prcisant qu’ils peuvent tre une contrainte pose la souverainet. Le PORTUGAL, au nom de l’UE, a suggr d’examiner les indicateurs et repres dans le cadre du GTII. Les ONG ont soulign la ncessit d’impliquer les parties prenantes. La ROUMANIE a rappel que ce sujet avait donn “des maux de tte” au Bureau de la CST 6 et a propos de faire avec les indicateurs disponibles.

Les dlgus ont reu chacun une copie du rapport intitul “Les opportunits de synergie entre les Conventions environnementales : Rsultats des sminaires tenus aux niveaux national et local,” qui a t produit en relation avec le travail du GdE sur la “Cration de synergies avec d’autres conventions” (ICCD/COP(8)/CST/2/ Add.4). Le dlgu du BRESIL a introduit un projet en rapport, pour lequel son pays avait labor des indicateurs pour montrer comment les trois Conventions de Rio pouvaient tre utilises pour atteindre un objectif.

DANS LES COULOIRS

La GC a rgl la question de savoir si un groupe de contact devait tre tabli, mais la question de savoir quel moment il devrait tre tabli a t prise dans les couloirs et dans des concertations de groupes informels tenus suite l’ajournement de la GC, tt mardi aprs-midi. Les participants ont laiss entendre que le dilemme tait en rapport avec le point de savoir si le groupe de contact devait tre tabli avant ou aprs les runions du CST et du CRIC. Ceux en faveur de l’ide de l’tablir tard, auraient argument que les questions qui resteraient en suspens aprs les runions du CST et du CRIC pourraient ainsi tre transmises ce groupe, tandis que ceux en faveur de l’ide de l’tablir tt, craindraient de voir d’importantes questions risquer d’tre abordes trop tard dans la session. 

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