Daily report for 8 September 2017

13th Session of the Conference of the Parties to the UNCCD (COP 13)

Les participants à la COP 13 de la Convention se sont réunis de nouveau dans le Comité de la science et de la technologie (CST) et dans le Comité pour l’examen de la mise en application de la Convention (CEAC) lors de sessions parallèles tenues le matin pour examiner des points de l’ordre du jour et la Grande commission s’est réunie en séance plénière l’après-midi. Les négociations dans les groupes de contact se sont poursuivies sur les projets de décision relatifs aux programmes de la COP, de la CRIC et du CST.

LE CEAC

MISE EN ŒUVRE EFFICACE DE LA CONVENTION AUX NIVEAUX NATIONAL, SOUS-RÉGIONAL ET RÉGIONAL: Sécurisation d’investissements supplémentaires et relations avec les mécanismes financiers: Le Secrétariat a présenté le document ICCD/CRIC(16)/4 et a invité le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à donner un aperçu plus détaillé de ses stratégies, programmes et projets de financement des coûts supplémentaires convenus des activités touchant à la lutte contre la désertification.

Chizuru Aoki, FEM, a indiqué que le rapport couvre les 2ème et 3ème année de la sixième reconstitution du Fonds fiduciaire du FEM (FEM-6), comportant des projets approuvés dans le domaine d’intervention de la dégradation des terres (DILDT) et apportant une contribution en faveur de près de 34 millions d’ha, représentant 28% de l’objectif de la FEM-6. Elle a fait mention de quelques conclusions du Bureau indépendant d’évaluation du FEM, qui a trouvé, entre autres, que ces projets étaient «hautement pertinents et efficaces pour la production d’avantages environnementaux à l’échelle mondiale».

Dans le débat qui a suivi, de nombreux pays se sont félicités de l’appui apporté par le FEM. Qualifiant le rapport de très informatif, l’UE s’est félicitée des progrès substantiels réalisés dans la mise en application des décisions de la COP 12. Le délégué a souligné, qu’en tant que l’un des plus importants contributeurs au FEM, l’UE accueillait avec satisfaction la réponse positive, et a indiqué que la CNULC bénéficiera d’une priorité dans le cadre de la FEM-7.

De nombreux pays, dont l’ÉGYPTE, l’ÉTHIOPIE, l’IRAK, l’ÉRYTHRÉE, le BHUTAN, le SRI LANKA, le BANGLADESH et la BOLIVIE, ont demandé un financement pour le suivi à la fin du programme de sélection des objectifs de neutralité de la dégradation des terres (NDT).La CÔTE D’IVOIRE et l’ARGENTINE ont demandé des éclaircissements sur les futures modalités de soutien.

L’ARMÉNIE, la SYRIE et l’ÉGYPTE ont souligné la nécessité de soutenir les programmes de lutte contre la sécheresse, mettant également en relief l’importance d’une plus grande souplesse dans le décaissement des fonds pour permettre des ripostes en temps opportun.

Le COSTA RICA a déclaré que le rapport montre l’importance de l’aide apportée par le FEM compte tenu des appels continus des parties, lancés au Secrétariat, pour un soutien supplémentaire. Le BHUTAN a déclaré que ses deux projets de gestion durables des terres (GDT), financés par le FEM ont été reconnus comme étant des pratiques exemplaires, fournissant une bonne base pour la mise en œuvre des projets de NDT.

Répondant à des questions posées sur les futures modalités de soutien, Aoki a déclaré que les pays sont libres de choisir parmi 18 organismes onusiens partenaires, ainsi que d’ONG internationales ou nationales. S’agissant des voies et moyens systématiques à retenir pour l’évaluation des organismes, elle a cité l’évaluation indépendante à long terme du DILDT.

PROCESSUS DE COMMUNICATION ET DE RÉEXAMEN DE LA CNULD EN VUE D’INTÉGRER LES OBJECTIFS ET CIBLES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA CNULD: Améliorer les procédures de communication des données ainsi que la qualité et les formats des rapports à soumettre à la COP: Le Secrétariat a présenté les documents pertinents ICCD/CRIC(16)/5 et ICCD/CRIC(16)/INF.1.

Sven Walter, Mécanisme mondial (MM), a présenté un exposé sur le soutien apporté par ONU-Environnement et le MM pour les communications de la CNULD, et a affirmé que la CNULD est devenue pionnière en matière de communication en ligne.

David Oswald, DE Design + Environment, a parlé du suivi environnemental intégré aux échelles nationales et régionales et de ses implications pour les communications de la Convention, pour la gestion des risques et pour la résilience, soulignant les enseignements tirés des Caraïbes.

L’UKRAINE, le KIRIBATI, la ZAMBIE et les PHILIPPINES ont remis en question la capacité des parties à compléter leurs rapports d’ici la CEAC 17, l’ARABIE SAOUDITE, la JORDANIE et la SYRIE demandant une prorogation du délai.

De nombreuses parties ont mis en exergue la nécessité de renforcer les capacités en matière d’élaboration des communications, le KIRIBATI proposant que, compte tenu de la diversité des régions, il est préférable d’orienter un tel soutien vers le niveau sous-régional. La ZAMBIE a souligné que le renforcement des capacités en matière d’élaboration des communications devrait être considéré comme étant un processus continu. SAINTE LUCIE a fait état des efforts visant à mettre au point un système national de suivi de l’environnement. Le VENEZUELA a soutenu que les rapports nécessitaient une simplification supplémentaire, conformément aux décisions antérieures de la COP.

En réponse, le Secrétariat a noté, entre autres, que le renforcement des capacités est un processus continu à travers des programmes tels que le Projet cadre et le Programme d’appui mondial. Expliquant qu’il a été décidé à la COP 12 que le calendrier de la soumission des communications coïncide avec la CEAC 17, l’oratrice a indiqué que le programme d’établissement des cibles de la NDT devrait aider les parties à concevoir le modèle à retenir pour la communication des données.

LA GC

MISE EN ŒUVRE EFFICACE DE LA CONVENTION AUX NIVEAUX NATIONAL, SOUS-RÉGIONAL ET RÉGIONAL: Procédures ou mécanismes institutionnels supplémentaires pour aider la COP à procéder régulièrement à l’évaluation de la mise en œuvre de la Convention - le mandat du CEAC: Le Président Nosipho Ngcaba (Afrique du Sud) a ouvert la session. Le Secrétariat a présenté le document ICCD/COP(13)/5 et a expliqué que les changements les plus importants proposés concernaient la fréquence des communications et les entités qui en sont chargées.

L’UKRAINE, avec l’UE, a apporté son appui au cycle quadriennal intérimaire proposé pour les communications, soulignant en outre le rôle du CEAC en tant qu’organe subsidiaire permanent de la Convention. L’UE a appelé à un débat plus approfondi sur l’organisation et l’orientation thématique des réunions intersessions.

Le président Ngcaba a déclaré que l’examen de ces questions se poursuivra dans le groupe de contact du CEAC.

Promotion et renforcement des relations avec d’autres conventions et organisations, institutions et agences internationales: Le Secrétariat de la CNULD a présenté les documents ICCD/COP (13)/19, ICCD/COP(13)/CRP.1 et ICCD/COP(13)/CRP.2, contenant les projets de cadres des politiques de plaidoyer sur le genre, de lutte contre la sécheresse et contre les tempêtes de sable et de poussière.

L’Afrique du Sud, parlant au nom du GROUPE AFRICAIN, soutenue, entre autres, par l’ARABIE SAOUDITE, Le LIBAN et la BOLIVIE, a appelé à un protocole contraignant sur le renforcement de la résilience, le renforcement des capacités et l’élimination de la pauvreté. La GUINÉE ÉQUATORIALE a suggéré d’y inclure la préparation aux inondations. L’UE a souligné l’importance des partenariats institutionnels pour, entre autres, améliorer l’expertise de la CNULD et le partage des bonnes pratiques. Le Canada s’est félicité de l’accent mis sur les femmes.

Le JAPON, la COLOMBIE, le VENEZUELA et CUBA ont recommandé de se concentrer sur la préparation. La BOSNIE-HERZÉGOVINE a souligné l’importance des mesures de prévention et d’adaptation dans les pays non-arides. ONU-Environnement, les FEMMES DES NATIONS UNIES et l’ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE ont offert leur coopération continue avec la CNULD sur ces questions.

QUESTIONS DE PROCÉDURE: Toute autre question jugée appropriée: L’UE et le SÉNÉGAL ont déposé un projet de décision sur une croissance et une stabilité durables et inclusives, reconnaissant le rôle de la GDT dans la prévention des conflits et des migrations. La proposition a bénéficié du soutien de l’ÉGYPTE, du BURKINA FASO, de la FRANCE, de la SOMALIE, de l’ITALIE, du NIGER, de la GAMBIE, de l’ARABIE SAOUDITE, du NIGERIA, du SOUDAN, de l’ALLEMAGNE et du CAP VERT. Le BRÉSIL a demandé un accès plus rapide au projet de décision et a déclaré qu’il ne considérait pas que la paix et la sécurité mondiale relèvent du mandat de la Convention, point appuyé par l’ARGENTINE et le PÉROU. L’URUGUAY et le VENEZUELA ont soutenu le Brésil sur le point de la procédure. L’AFRIQUE DU SUD a apporté un appui de principe au projet de décision, déclarant toutefois que sa portée était trop large. La BOLIVIE a ajouté que les décisions proposées exigeaient une révision du champ d’application de la Convention.

La GUYANE a déposé un projet de décision sur l’institutionnalisation du renforcement des capacités, point soutenu par SAINTE LUCIE, la GRENADE, la RÉPUBLIQUE DOMINIQUE et ANTIGUA ET BARBUDA.

Le président Ngcaba a proposé de créer un groupe d’Amis du Président ouvert à tous pour examiner ces propositions, mais l’AUSTRALIE, appuyée par plusieurs pays, dont la SUISSE, la TURQUIE, le CANADA et les ÉTATS-UNIS, s’est déclarée préoccupée par la charge de travail croissante soumise aux délégations.

La SUISSE a fait remarquer que les délégués devront également examiner le projet de texte de la déclaration ministérielle et a proposé de discuter de ces questions dans le groupe de contact de la GC sur les questions non budgétaires. Plusieurs pays ont suggéré qu’il ne devrait pas y avoir de chevauchement entre les différents groupes de contact.

En conclusion, le président Ngcaba a signalé que l’UE a désigné Patrick Wegerdt, Commission européenne, comme modérateur du groupe de contact budgétaire.

LE CST

L’INTERFACE SCIENCE-POLITIQUE ET LE PARTAGE DES CONNAISSANCES: Examen de l’interface science-politique et ses réalisations: Le Secrétariat a présenté ce point (ICCD/COP(13)/CST/6) et a souligné que l’évaluation externe de l’ISP a recommandé: la formalisation des interactions de l’ISP avec la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC); l’affinement des critères d’adhésion à l’ISP; et la limitation du programme de travail de l’ISP à 1 ou 2 sujets prioritaires.

Toutes les interventions ont fait l’éloge du travail accompli par l’ISP. Le MAROC a souligné l’amélioration de l’interface entre la politique et la science et donne aux parties une plus grande opportunité d’examiner les résultats de l’ISP. Les ÉTATS-UNIS ont souligné les avantages du soutien scientifique de l’ISP par rapport aux dispositions antérieures et ont encouragé la collaboration avec d’autres organismes plutôt que de fixer des priorités limitées pour son programme de travail. L’ARGENTINE, appuyée par la JORDANIE, le KYRGYZSTAN et l’AFRIQUE DU SUD, a suggéré d’améliorer l’équilibre régional au niveau de l’appartenance à l’ISP et, appuyée par la Géorgie, au nom de l’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE (CEE), avec la MICRONÉSIE, a souligné la nécessité d’améliorer la communication avec les correspondants nationaux. ISRAËL a mis en garde contre une forte augmentation des adhésions. Le JAPON a recommandé de se concentrer sur les priorités mondiales pour des résultats réalistes dans un délai limité, offrant une contribution de ses experts. L’UE a soutenu la prorogation du mandat de l’ISP jusqu’à la fin de la COP 16. Le MEXIQUE a appelé à l’élaboration de notes d’information sur les résultats de SPI pour les décideurs, alors que la JORDANIE a proposé d’améliorer les échanges entre les parties prenantes. La NORVÈGE a suggéré de s’appuyer sur les réseaux existants, et les OSC et l’IRAK ont appelé à un rôle plus important des OSC et à davantage d’opportunités pour leur participation.

Programme de travail de l’interface science-politique pour l’exercice biennal 2018-2019: Le Secrétariat a présenté les documents ICCD/COP(13)/CST/7 et ICCD/COP(13)/CST/INF.2. De nombreux pays ont exprimé leur appui au programme de travail de l’ISP pour l’exercice 2018-2019, l’AFRIQUE DU SUD faisant part de sa préoccupation au sujet du déficit budgétaire de 205 000 euros, et suggérant que le CST et la CNULD cherchent des recommandations pour combler ce déficit. La SUISSE, l’UE et les ÉTATS-UNIS se sont félicités de la coordination continue avec d’autres organismes scientifiques afin de renforcer les fondements scientifiques de l’ISP et de réduire les inefficacités.

Au sujet du point de focalisation du travail de l’ISP, le MEXIQUE, le SALVADOR, la BOLIVIE, le VENEZUELA et la NAMIBIE ont demandé une attention particulière à la recherche sur la sécheresse et sur la façon dont elle augmente la vulnérabilité, et le KOWEÏT et l’ARABIE SAOUDITE ont demandé une concentration sur les tempêtes de sable et de poussière. Les OSC ont demandé que les problèmes locaux soient pris en considération dans une plus grande mesure dans l’élaboration des directives sur la NDT.

Promouvoir l’analyse, la diffusion et l’accessibilité des bonnes pratiques et le Centre d’échange des connaissances de la CNULD: Le Secrétariat a introduit le document ICCD/COP (13)/CST/8 et a présenté le Centre d’échange des connaissances de la CNULD et la Base de données mondiale sur la GDT de l’Aperçu mondial des approches et technologies de conservation (WOCAT).

L’ARGENTINE a recommandé que les données non officielles figurant dans le Centre d’échange des connaissances soient distinctes des données officielles communiquées par les pays. L’AFRIQUE DU SUD a annoncé la création du WOCAT africain. Le délégué des ÉTATS-UNIS a souligné que le Centre d’échange des connaissances ne doit pas créer sa propre base de données, mais doit plutôt faciliter l’accès à celles existantes.

Le KENYA a suggéré l’utilisation des savoirs autochtones et des résultats des recherches antérieures menées en Afrique pour améliorer les communications sur la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse (DDTS). Le JAPON a proposé que chaque pays procède à une mise à jour de ses communications nationales directement par les correspondants nationaux. Le PAKISTAN a recommandé d’inclure les publications des ONG dans le WOCAT, et la CHINE a demandé que les ONG soient intégrées dans le centre d’échange des connaissances.

QUESTIONS DE PROCÉDURE: Programme de travail pour la quatorzième session du CST: Le président du CST, Čustovič, a présenté ce point de l’ordre du jour, qui n’a reçu aucun commentaire de la part des délégués.

LES GROUPES DE CONTACT

Groupe de contact de la GC sur les questions diverses: Les délégués ont entamé des délibérations sur l’intégration de l’ODD 15 et de la cible 15.3 dans la mise en œuvre de la CNULD.

Groupe de contact de la GC sur le budget: Le groupe de contact sur le programme et budget s’est réuni au cours de la journée.

CST: Les délégués se sont réunis pour examiner l’amélioration de l’efficacité de l’ISP, la coopération avec d’autres groupes et organes scientifiques intergouvernementaux et le programme de travail de l’ISP pour 2018-2019.

DANS LES COULOIRS

Alors que le premier vendredi de la COP 13 a été inauguré par des mélodies apaisantes familières de la musique traditionnelle d’Ordos, le Forum des jeunes battait son plein à l’extérieur des salles plénières, avec une touche de glamour supplémentaire fournie par la présence de la présentatrice TV native de la Mongolie intérieure, Liu Fangfei. Peut-être inspiré par l’humeur optimiste, les délégués du CST ont réussi à achever l’examen des principaux points de l’ordre du jour, un jour plus tôt, signe d’une satisfaction générale quant aux réalisations accomplies par l’ISP durant sa période d’essai depuis la COP 12. Néanmoins, aux yeux de certains délégués, les résultats scientifiques annoncés n’ont pas été sans un sentiment d’opportunité perdue pour l’ISP de jouer pleinement son rôle d’interface, comme prévu par la COP 12.

Maintenant, même les sérieux critiques des chiffres ont commencé à taper du pied contre les notes infectieuses, le groupe de contact sur le programme et budget ayant enfin trouvé un chef de bande et étant apparu déterminé à rattraper le temps perdu.

Pour ne pas être défait, le CEAC a navigué de manière efficace, procédant à l’examen du financement et des communications, même s’il y a des chances que certains pouvaient avoir souhaité de poursuivre le taraudage du format des communications après la CEAC 17.

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