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Daily report for 28 February 1997

GROUPE DE TRAVAIL INTERIMAIRE: DE LA CDD: VENDREDI 28 FEVRIER 1997

Les dlgus participant au Groupe de Travail Intrimaire de la CDD devaient complterdurant la sance de la matine leur discussion sur les questions institutionnelles et sur leformat de la Session Spciale. Les Co-Prsidents procderont l'intgration des dbatsde la premire semaine dans le projet de texte qui sera distribu lundi matin, 3 Mars.

QUESTIONS INSTITUTIONNELLES ET FORMAT DE LA SESSION SPECIALE

QUESTIONS INSTITUTIONNELLES DES NATIONS UNIES: Les dlgusdes G-77/CHINE dclarrent que les mandats ainsi que les dcisions prises par les autresorganes intergouvernementaux doivent tre respects. Ils ajoutrent que toute propositionde revue et de rforme de la structure institutionnelle de quelque organe que ce soit doittre entreprise au sein du forum appropri, tel que l'ECOSOC ou l'AGNU. L'EGYPTEtait d'avis avec le BRESIL qu'il n'est pas du rle de cet organe de dcider de la structurede quelque organe des Nations Unies que ce soit, et recommanda le renforcement duPNUE de manire lui permettre de s'acquitter des responsabilits qui lui sont assignesdans le cadre du Plan d'Action 21. La NORVEGE appela l'amlioration de lacoordination des activits de terrain des Nations Unies et prcisa que les commissionsoprationnelles, telles que la CDD, ont un rle crucial remplir sous l'gide d'uneECOSOC renforce. L'orateur ajouta que le processus de rforme du PNUE doit treremis en route et que le PNUE doit devenir un Centre d'Excellence pour les activitsenvironnementales au sein du Systme des Nations Unies. L'AUSTRALIE souligna lancessit de renforcer et d'intgrer l'ECOSOC et d'viter le double emploi dans lesdiscussions de ses diffrentes commissions.

L'INDONESIE dclara que le rle du PNUE et son Conseil d'Administration doit treamlior et renforc. La REPUBLIQUE de COREE appela au renforcement de lacontribution du PNUE dans l'laboration d'une lgislation environnementaleinternationale, dans le suivi de l'tat de l'environnement et dans l'valuation de la miseen application des accords rgionaux. Le PAKISTAN dclara que le PNUE doit semaintenir en tant qu'agence leader au sein du systme des Nations Unies pour le suivi dudossier environnemental, en suggrant les options politiques et en servant de catalyseur l'action internationale visant la protection de l'environnement. L'orateur affirma qu'il n'yavait pas de chevauchement entre les mandats de la CDD et du PNUE mme si desclarifications taient ncessaires. Le PAKISTAN et la SUISSE proposrent que laSSAGNU endosse la Dclaration de Nairobi issue par la 19me session du Conseild'Administration, qui appelle au renforcement et la revitalisation du mandat du PNUEet un financement stable et prvisible de ses activits. L'IRAN dclara que le PNUEdispose d'un mandat clair et doit tre renforc moyennant les ressources ncessaires.

Les G-77/CHINE dclarrent que le FEM doit tre revu dans l'objectif d'en largir lemandat, et ses fonds doivent tre accrus. L'URUGUAY souhaita l'envoie d'un messageclair au FEM quant aux thmes dbattus chacune des sessions de la CDD et dclara quele FEM se devait de procder des changes d'information avec la Commission del'OMC sur le Commerce et l'Environnement travers un mcanisme appropri. L'IRANplaida pour l'largissement du mandat du FEM par del ses actuels ples d'intrt, desdomaines tels que la dgradation des sols et la dsertification. Le PAKISTAN soutint laproposition d'une augmentation annuelle des ressources du FEM et du financement mis la disposition des Secrtariats des diffrentes conventions, et notamment de la conventionsur la dsertification.

MANDAT DE LA CDD: Les G-77/CHINE dclarrent que la CDD a accompliun travail apprciable et qu'elle devait continuer servir de forum pour la coordinationpolitique en matire d'environnement et de dveloppement. La NOUVELLE ZELANDEvoqua la ncessit de traiter des chevauchements de certains organes suranns desNations Unies. Le JAPON dclara que la SSAGNU doit raffirmer la CDD en tant queforum central pour l'institution et la revue des objectifs et des stratgies de long terme etpour la discussion des politiques et des stratgies de haut niveau. La SSAGNU doit notergalement l'importance de la mise en oeuvre rgionale du dveloppement durable. Ledlgu des ETATS-UNIS soutint la CDD en tant qu'organe principal d'valuation de lamise en oeuvre du Plan d'Action 21 et des politiques et des programmes dudveloppement durable et affirma qu'elle tait en mesure d'absorber les devoirs assigns d'autres commissions, telles que la Commission sur les Ressources d'EnergieNouvelles et Renouvelables et de l'Energie au service du Dveloppement. LaREPUBLIQUE de COREE, le PAKISTAN et la SUISSE apportrent galement leurappui la CDD en tant que forum pour le suivi de la mise en oeuvre du Plan d'Action 21.La SUISSE ajouta que la CDD serait mme d'impulser un lan ncessaire l'avancement de certains domaines cls pour peu que ses recommandations soient plusconcrtes et plus orientes vers l'action.

PROGRAMME ET METHODE DE TRAVAIL DE LA CDD: LaREPUBLIQUE de COREE, le PAKISTAN et les PHILIPPINES appelrent l'amlioration de la coordination et de la coopration en vue de renforcer l'efficacit etd'viter le double emploi. La SUISSE souligna la ncessit pour la CDD de travailler demanire coordonne, de collaborer plus troitement avec les institutions de BrettonWoods et avec l'OMC, et de renforcer la coopration avec les conventionsenvironnementales internationales sans dupliquer leurs efforts. L'AUSTRALIE appela :des interconnections plus fortes avec les diffrents organes pertinents, en particulier avecla Commission sur l'Energie, qui devrait rendre compte directement la CDD; uneinteraction plus prononce avec le Conseil Consultatif de Haut Niveau; et la possibilit detenir des sessions de la CDD qui soient plus courtes, avec des segments de haut niveauplus interactifs.

Le JAPON et les USA appelrent galement au renforcement des liens, respectivementavec diffrentes organisations internationales, avec les organes des conventions desNations Unies, avec le PNUD et avec les banques multilatrales de dveloppement. Ledlgu des PHILIPPINES nota la ncessit de mettre en place un mcanisme permettantde s'assurer que le travail de la CDD et celui des autres organisations soient pluscomplmentaires. La reprsentante affirma que l'courtement des sessions de laCommission tait une ide intressante mais qu'elle risquait de mener des runionsintrimaires plus frquentes et plus longues, ce qui pourrait tre dsavantageux pour lespays en dveloppement. Elle suggra de combiner les sessions intrimaire et les sessionsrgulires.

Les G-77/CHINE plaidrent pour la couverture de toutes les questions sectorielles etintersectorielles importantes, et attachrent un intrt particulier la mise en applicationdes accords aux questions des ressources et de transfert technologique, de commerce etd'investissement, ainsi que celle de l'radication de la pauvret. L'EGYPTE mentionna:l'eau douce, les ocans, l'atmosphre, les ressources terrestres, l'nergie et le transport,l'agriculture, l'industrie, le tourisme, le financement, le commerce et le transferttechnologique, le renforcement des capacits, l'ducation et la science, et l'information.Le Co-Prsident suggra de considrer les sujets du commerce et des modles deconsommation et de production, ensemble. La NORVEGE plaida pour: les ocans et lesressources marines vivantes; les POP et le consentement clair pralable; la gestion del'eau douce; l'radication de la pauvret; et les modles durables de consommation et deproduction. Le PAKISTAN appela une focalisation sur l'radication de la pauvret, letransfert technologique, la coopration et le renforcement des capacits, les modesdurables de consommation, et l'ducation et la conscientisation publique.

La REPUBLIQUE de COREE dclara que le futur programme de travail doit tredavantage ax sur les questions mergentes, et particulirement sur les attentes nonsatisfaites. L'AUSTRALIE appela un programme de travail orient vers l'action et axsur les questions mergentes. La SUISSE dclara que la CDD doit se focaliser sur lesdomaines qui ne sont pas pris en charge dans les processus en cours et qui ncessitent undialogue intergouvernemental. La reprsentante appela un programme de travailfocalis sur un nombre limit de sujets. Elle recommanda: que l'ducation et la sciencesoient discutes en concomitance avec l'information au service des processusdcisionnels; que le thme intersectoriel de l'an 2000 porte sur les finances, le commerceet l'investissement. que dans l'examen du chapitre sur l'atmosphre en 2001, on sefocalise sur les questions d'nergie et de transport; et que la pollution de l'air, dans sadimension locale et transfrontalire, figure l'ordre du jour.

La NOUVELLE ZELANDE appela un agenda plus focalis et au recours des sessionsintrimaires pour identifier les principaux rsultats esprs des runions de la CDD. Lesreprsentants des organisations NEW YORK CITY BAR et INTERNATIONALFEDERATION OF SETTLEMENTS appelrent une focalisation sur les Etats, lesespces, et les groupes humains vulnrables et suggrrent la tenue d'un panelintergouvernemental sur la pauvret, avec l'implication des commissions de l'ECOSOC.

L'EGYPTE tait d'avis avec le CANADA que la CDD doit pouvoir bnficier de laparticipation des ministres des finances et des diffrents secteurs et pas seulement de celledes ministres de l'environnement. La NORVEGE apporta son appui ce dernier point, etplaida par ailleurs pour une participation accrue des groupes majeurs. L'INDONESIEsuggra que les acteurs du terrain doivent pouvoir apporter une contribution la CDD. Ledlgu des ETATS-UNIS affirma qu'une focalisation sur la mise en oeuvre nationaleserait plus attrayante que celle sur les ministres d'environnement. Le PAKISTANsouligna que la participation des groupes majeurs doit tre poursuivie avec plus devigueur. La SUISSE appela l'intensification du dialogue avec l'ensemble des concernspertinents, et en particulier avec la communaut des affaires. L'oratrice ajouta que laquestion du dialogue avec les groupes majeurs doit tre intgre dans les domaines, aulieu de figurer comme un point spar dans l'agenda. Le dlgu des PHILIPPINESsoutint la participation active des groupes majeurs. Le JAPON mit en exerguel'importance de la participation des groupes majeurs et proposa: que les sessions de laCDD soient aussi brve que possible; qu'une runion de haut niveau se charge de meneren 2002, une deuxime valuation gnrale de la mise en oeuvre du Plan d'Action 21; etque les ministres des dpartements de l'environnement et du dveloppement participent.

Le dlgu des ETATS-UNIS dclara que la CDD doit continuer utiliser les rapportsnationaux et employer les indicateurs susceptibles d'enrichir et d'amliorer les rapports.Il se dclara dfavorable l'tablissement de nouveaux organes intergouvernementauxofficiels mais reconnut que les groupes de travail d'experts ont accompli un travail utile.L'AUSTRALIE et la SUISSE suggrrent la simplification des conditions exiges pourles rapports. La SUISSE recommanda que les rapports nationaux soient focaliss sur lesquestions figurant l'ordre du jour de cette session particulire, plutt que de chercher tout englober. L'orateur appela l'assouplissement du systme des rapports pourpermettre au pays de se focaliser sur les meilleures pratiques.

RESULTATS DE LA SSAGNU: L'EGYPTE dclara que l'ventuelledclaration doit venir raffirmer la dclaration de Rio et non lui servir de rplique. Ledlgu souligna que le Plan d'Action 21 n'est pas ouvert la rengociation et se dclarasatisfait de l'appel lanc par l'UE en faveur d'engagements oprationnels. Le Co-Prsident dclara que le Bureau prvoyait un seul texte, mais il pourrait tre divis endeux. La NOUVELLE ZELANDE dclara que la SSAGNU n'a pas carter lesquestions qui ne figurent pas dans l'agenda immdiat de la CDD et le rsultat doit avoirdeux volets, l'un politique et l'autre oprationnel. La REPUBLIQUE de COREE souhaitavoir adopter deux documents, savoir, une dclaration politique et un autre document de10 15 pages refltant un certain quilibre entre les questions sectorielles et cellesintersectorielles. Le PAKISTAN fit cho l'appel en faveur d'un ensemble d'objectifsralisables.

DANS LES COULOIRS

Les observateurs ont indiqu que nombre de dlgations Europennes sont en train defaire circuler des suggestions visant rehausser le profil de la CDD et de la mise enoeuvre du Plan d'Action 21 auprs du public. L'ventail des ides va de la prsentationmdiatique de certaines initiatives tmoignant d'une application probante desrecommandations de la CNUED, au recrutement de personnalits des mondes duspectacle, des sports et de l'intelligentsia au titre d'ambassadeurs de bonne volont.Certains estiment qu'il existe un lien entre le besoin de prendre plus au srieux, la CDD,les considrations d'image publique et de communication, et la reconnaissance que ladurabilit exigera de profondes transformations dans les systmes de valeur personnels etcollectifs, dans le sens des recommandations politiques manant de la CDD. Lesdiscussions prives ont semble-t-il dj engendr quelques nominations pour le titred'ambassadeur de bonne volont. Ainsi, les observateurs croient savoir que parmi lesparticipants la discussion, il existe au moins un fan de Bruce Springsteen.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GROUPE DE TRAVAIL: Le Groupe de Travail se runira brivement lundipour recevoir le projet de texte des Prsidents. Les dlgations discuteront du texte ausein de leurs groupes d'intrts et rgionaux durant le reste de la journe. Mardi matin,les dlgus se runiront dans la Salle de Confrence 4 10h00 et traiteront d'abord desquestions intersectorielles et institutionnelles.

Participants

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