Daily report for 23 April 2004

Le matin, dans la Salle de Confrence 1, les dlgus ont planch sur le thme des tablissements humains, se focalisant sur le financement et sur la gouvernance urbaine. Dans la Salle de Confrence 2, les dlgus se sont penchs sur le thme de l'assainissement, se focalisant sur l'hygine, l'assainissement et la gestion de l'eau, et les technologies. L'aprs-midi, dans la Salle de Confrence 1, les dlgus ont entendu des rapports sur l'tat d'avancement de la mise en uvre dans la rgion de l'UNECA, et des dclarations gnrales sur l'valuation de la mise en application du plan d'action 21, du Programme de la suite de la mise en uvre du Plan d'action 21, et du PMAJ. Dans la Salle de Confrence 2, les dlgus ont trait des tablissements humains, se focalisant sur les partenariats et les stratgies de dveloppement, de reconstruction et de rhabilitation des villes.

SALLE DE CONFERENCE 1

DISCUSSION THEMATIQUE SUR LES ETABLISSEMENTS HUMAINS: Cette session du matin tait prside par le Vice-prsident Bolus Paul Zom Lolo (Nigeria).

Financement du dveloppement des tablissements humains: Mark Hildebrand, de l'organisation 'Cities Alliance', a parl des manires de rpondre au besoin accru de ressources financires, travers, entre autres, les partenariats locaux, la scurit des rgimes fonciers, et l'accs au crdit. Dinesh Mehta, UN-HABITAT, s'est focalis sur les conditions pralables du financement durable, a dclar que le financement international doit jouer un rle catalytique, et a appel rendre les pauvres banquables. Joel Bolnick, de l'organisation sud-africaine 'Slum Dwellers International', a soulign l'importance de l'pargne communautaire.

Le Dbat: De nombreux dlgus ont dcrit les contraintes nationales et les programmes visant traiter les problmes du logement. Plusieurs pays ont soulign la ncessit de mcanismes de financement innovants. L'IRAN a parl des diffrences entre l'approche base sur les droits et l'approche base sur le dveloppement, et a mis en garde contre le dpassement des dispositions approuves dans le PMAJ. L'INDE a dclar que le droit au logement n'est pas un concept agr l'chelle intergouvernementale. Le porte-parole des ONG a parl de la situation difficile des femmes et des effets dfavorables exercs par les multinationales. Le CANADA a mis en relief la rhabilitation des logements existants, comme tant une approche cologiquement rationnelle pour la fourniture de logements abordables. Le PAKISTAN a identifi le manque de terrains en zone urbaine, comme tant un obstacle.

La gouvernance urbaine: Amos Masondo, du Conseil International des Initiatives Environnementales Locales, a dclar que le dveloppement durable des tablissements humains exige une bonne gouvernance locale, la dcentralisation et des ressources adquates. Arputham Jockin, de la fdration nationale indienne des habitants des bidons-villes, a mis en exergue les capacits et l'ingnuit des habitants des bidons-villes, et a soulign qu'ils sont les acteurs qui raliseront le dveloppement durable.

Le Dbat: Plusieurs dlgus ont dcrit leurs expriences nationales. La NOUVELLE ZELANDE a dclar qu'il est indispensable de traiter les problmes des villes dans les pays industrialiss. La SUEDE a parl des voies et moyens de mobiliser des ressources pour la rhabilitation des bidons-villes. La FINLANDE s'est focalise sur la scurit des rgimes fonciers pour amliorer le caractre banquable des pauvres. Le porte-parole des SYNDICATS a suggr l'OIT comme partenaire des stratgies de logements. Le reprsentant des PEUPLES AUTOCHTONES a rendu compte des problmes dcoulant de la relocation des terres traditionnelles. Le ROYAUME-UNI a suggr d'exploiter les aptitudes des habitants des bidons-villes, et le BURKINA FASO et la COLOMBIE ont appel la dcentralisation. L'UE a mis l'accent sur la bonne gouvernance urbaine, les partenariats et la subsidiarit. La porte-parole des FEMMES a dclar que les demandes des IFI de rduire les rgulations gouvernementales, dans les pays de l'ex-Union Sovitique, a donn lieu des sans-abri. CUBA a appel un accroissement de l'APD, et le KENYA a encourag les pays donateurs honorer leur engagement en matire d'APD et mettre en application le recyclage de la dette dans le soutien du dveloppement urbain. Les ETATS-UNIS et l'UE ont encourag la dissmination des outils de gestion et les bonnes pratiques urbaines.

SESSION REGIONALE DE L'UNECA: Cette session de l'aprs-midi tait prside par le Vice-prsident Lolo. Josue Dione, de l'UNECA, a dclar que la Commission de Dveloppement Durable de l'ECA servira de principal forum de la rgion pour les futures sessions valuatives de la CDD. Francis Babu, ministre ougandais de l'habitat et du dveloppement urbain, a prsent les conclusions de la runion rgionale sur la mise en uvre, tenue Addis Abba, en dcembre 2003. Shehu Yahaya, de la Banque africaine de dveloppement, a mis en relief les programmes initis par la BAD, en rponse la mise en uvre des ODM et des objectifs du PMAJ. Thomas Fofung Tata, de l'Instance de la socit civile africaine pour le dveloppement durable, a appel les gouvernements africains reconnatre le rle de la socit civile dans le soutien du renforcement des capacits. Ibrahim A Gambari, sous-secrtaire gnral et conseiller spcial sur l'Afrique, a dclar que la CDD-12 vient marquer un tournant important, dans lequel les paroles sont traduites en actions concrtes.

Le Dbat: Plusieurs pays ont dcrit leurs efforts nationaux dans la mise en uvre des buts et objectifs des ODM et du PMAJ, et ont soulign la ncessit de l'assistance financire et du transfert des technologies. Le NIGERIA a mis en relief les contraintes exerces par les niveaux levs de la dette extrieure et l'AFRIQUE DU SUD, a appel un environnement international favorable au traitement du dveloppement durable. Le SIERRA LEONE a dcrit les dfis auxquels les pays en situation de post-conflits, se trouvent confronts, dans la mise en uvre des ODM. Le PNUE a exhort les gouvernements tablir des objectifs annuels de prestation de services pour les ODM. Plusieurs pays donateurs ont dcrit les initiatives pertinentes et les partenariats mis en place dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, en Afrique.

LEVALUATION GENERALE: L'UE a appel au renforcement des synergies au sein du systme des Nations Unies, s'est dclare d'accord avec le besoin de donnes crdibles concernant les partenariats, et a soulign l'importance des indicateurs. Le G-77/CHINE a identifi, entre autres obstacles entravant la mise en uvre, l'absence de ressources financires adquates, de transfert de technologies et de cration des capacits, ainsi que la faiblesse des flux de l'APD et la stagnation des partenariats. Il a mis en garde contre de nouvelles interprtations politiques ou de directives additionnelles, outres celles figurant dans le PMAJ, et a soulign la primaut de la CDD. Le reprsentant a appel, par ailleurs, la considration des questions thmatiques travers le prisme des trois piliers du dveloppement durable. L'AUSTRALIE a mis en relief le renforcement des capacits et des approches bases sur le march en vue d'une affectation efficace des ressources. La NORVEGE a mis en exergue le suivi de l'tat d'avancement des travaux et  la cohrence l'chelon national et l'chelle internationale. La TURQUIE a rappel Habitat II, et l'INDE a soulign que des arrangements bilatraux existent pour la gestion des cours d'eau transfrontaliers. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE a appel l'amlioration des connaissances interdisciplinaires. Le dlgu des ETATS-UNIS a mis en relief la dynamique continue des partenariats, a fait rfrence au rle catalytique de l'APD et aux outils financiers innovants, et a suggr la libration des capitaux des sources intrieures. Le Royaume-Uni a dclar que les partenariats sont un lment important de la mise en uvre.

SALLE DE CONFERENCE 2

DISCUSSION INTERACTIVE SUR L'ASSAINISSEMENT: Cette session du matin tait prside par le Vice-prsident Toru Shimizu (Japon).

L'hygine, l'assainissement et la gestion de l'eau aux niveaux des mnages et des communauts: Yasumoto Magara, de l'Universit de Hokkaido, a prsent un rapport sur la manire dont le Japon a accru la couverture en assainissement et en approvisionnement en eau, et a russi radiquer les maladies associes aux points d'eau et accrotre l'immunit publique contre les agents pathognes. T.V. Luong, du bureau rgional Est-asiatique et Pacifique de l'UNICEF, a dcrit l'approche adopte par la Thalande pour la ralisation de la couverture universelle en assainissement, mettant en relief, entre autres lments de la russite, l'engagement fort du gouvernement et la mobilisation sociale. Edgar Quiroga, de l'organisation colombienne CINARA, a soulign le besoin de former et de soutenir les agents du changement.

Le Dbat: Plusieurs dlgations ont prsent les donnes concernant leurs expriences nationales, soulignant le besoin: d'tablir des programmes ducationnels; de fournir des installations sanitaires aux coles; de crer une demande en matire d'assainissement; de lancer des initiatives; d'appliquer une approche tenant compte des femmes, dans les prestations de services sanitaires; de faciliter une gestion dcentralise des services; d'accrotre la collecte des eaux de pluie; et de dissminer l'information aux praticiens de la sant. L'OUGANDA a dclar qu'il est besoin de traiter la lgislation et la mise en application. Dcrivant sa politique dans le domaine de l'eau, la SUISSE a soulign l'importance de la gestion intgre des ressources en eau (GIRE) dans l'tablissement d'un lien entre la protection environnementale et la sant. Le porte-parole des JEUNES a dclar que la sant des enfants peut tre utilise en guise d'indicateur de la sant communautaire et environnementale. Le porte-parole des ONG a identifi le manque de coordination entre les administrations locales et centrales, la communaut internationale, les ONG et les communauts, comme tant un obstacle entravant la ralisation de l'objectif sanitaire.

Les Technologies potentialits offertes et les principaux obstacles poss, l'augmentation et au marketing de l'assainissement: Quiroga a mis l'accent sur la rsistance sociale l'co-assainissement, et a plaid pour l'laboration de stratgies visant promouvoir les nouveaux concepts et les nouvelles technologies. Christine Werner, du GTZ, a dcrit les principes, les avantages et les dfis de l'co-assainissement, et a soulign le besoin de mettre en uvre des projets urbains de grande chelle pour montrer ses avantages. Mi Hua, du Rural Water and Sanitation Program Office, Guangxi, en Chine, a parl des progrs accomplis par la Chine dans la promotion de l'co-assainissement, mettant en relief, l'acceptation culturelle, l'engagement politique et la faiblesse des cots, comme tant les facteurs de la russite.

Le Dbat: Plusieurs dlgus ont soulign l'importance de l'ducation et de la conscientisation quant l'importance de l'hygine. La SUEDE a not que l'co-assainissement s'appuie sur l'approche base sur le traitement intgral des cosystmes, et a soulign son rle dans la promotion de la sant, de la scurit alimentaire, de la protection environnementale et de la gnration de revenus. La porte-parole des FEMMES mis l'accent sur le rle des hommes, outre celui des femmes, en tant qu'agents du changement, dans la promotion de l'assainissement. La SUISSE a dcrit l'co-assainissement comme tant une stratgie qui n'est pas limite une technologie particulire. La FRANCE a dclar que les technologies devraient tre simples et adaptes aux besoins des populations locales. Le dlgu des ETATS-UNIS a soulign le rle de la petite entreprise et l'importance de l'approche fonde sur la loi du march. L'OUGANDA a voqu le besoin de subventions structures dans la promotion d'une utilisation rpandue de l'co-assainissement au niveau des mnages. Le ROYAUME-UNI a mis en garde contre l'utilisation de subventions pour l'infrastructure des mnages.

DISCUSSION INTERACTIVE SUR LES ETABLISSEMENTS HUMAINS: Planification durable des villes: Cette session de l'aprs-midi tait prside par le Vice-prsident Shimizu. Pietro Garau, du Groupe de travail des OMG, sur les habitants des bidons-villes, a cit des exemples de planification durable des villes, se focalisant sur le Brsil. Il a identifi, entre autres, le leadership, la vision au-del du court terme, et la participation active des citoyens, comme tant des lments cruciaux pour la russite. Krishnaswamy Rajivan, du Fonds Tamil Nadu pour le dveloppement urbain, en Inde, a fait tat des dfis auxquels les villes se trouvent confronts dans les domaines de l'amlioration de l'infrastructure, de la dcentralisation et de l'obtention des financements. Il a encourag que les plans d'investissement des villes soient bass sur le consentement des populations. Adepoju Onobukun, du Centre africain des tudes sur le dveloppement des tablissements humains, a dclar que les stratgies durables requirent l'adoption d'une approche de planification holiste et intgre, propre amliorer les capacits des gouvernements locaux, et utilisant les principes du partenariat et de la participation.

Le Dbat: De nombreux dlgus ont dcrit leurs expriences dans le domaine de planification durable des villes, plusieurs d'entre eux soulignant l'importance de la participation de la socit civile. Le dlgu du BRESIL a dclar que son pays reproduit les bonnes pratiques et accorde une priorit aux franges les plus pauvres de la socit. Le CANADA a parl des mesures concrtes prises pour l'expansion de leur programme de villes durables. Le ROYAUME-UNI a dcrit les procdures rgissant l'valuation de la durabilit et de l'engagement communautaire. Le dlgu des ETATS-UNIS a plaid pour une budgtisation dcentralise. Le VENEZUELA a appel la diffusion des technologies d'information, et la CHINE a dcrit la manire dont les initiatives urbaines sont values et reproduites.

La reconstruction et la rhabilitation aprs les conflits et les catastrophes naturelles: Cette session tait prside par le Vice-prsident Lolo. Teodor Antic, consultant indpendant, a prsent l'exprience de l'aprs-guerre de la Croatie. Notant que les dfis poss taient de nature la fois matrielle et psychologique, il a dcrit les rles critiques du gouvernement et des communauts. Nabeel Hamdi, de l'Universit Oxford Brooks, au Royaume-Uni, a dclar qu'il n'est pas ncessaire d'tablir un lien entre les phases de l'aide humanitaire et de dveloppement de la reconstruction. Il a soulign que la plupart des institutions ont une plate-forme sectorielle mais que la reconstruction requiert un travail intersectoriel.

Le Dbat: Plusieurs pays ont identifi les voies et moyens de grer les catastrophes et d'attnuer les risques, notamment travers la planification de l'utilisation des sols, et de la prparation avance. Les dlgus ont galement mis en relief le renforcement des capacits et le rle des femmes. L'IRAN a appel la CDD examiner la manire dont elle peut contribuer l'valuation dcennale de la Stratgie de Yokohama pour la Rduction des Catastrophes, et a appel la mise en place d'un centre de collaboration rgional pour la gestion des catastrophes. L'INDE a mis l'accent sur l'laboration de la cartographie des risques, sur la formulation des normes de construction, et sur l'intrt accru pour l'habitat traditionnel aprs les catastrophes. Le porte-parole des SYNDICATS a soulign le besoin de reconstruire l'infrastructure sociale aprs les catastrophes et les conflits. La CROATIE a encourag le comblement du foss entre l'aide humanitaire et le dveloppement. Hamdi a plaid pour des plans d'action au niveau micro et pour le rtablissement de la confiance des communauts, travers la prise de mesures pratiques. Onobukun a favoris les objectifs faisables et pragmatiques sur les normes idales. Garau a mis en garde contre la ngligence des normes de construction et a soulign que le besoin que les rgulations soient adaptes aux circonstances locales.

DANS LES COULOIRS

La fin de la premire semaine de la CDD-12 a vu des ractions mitiges s'exprimer l'gard du nouveau format. L'valuation des discussions termine, certains dlgus ont fait part de leurs doutes quant l'utilit des palabres techniques. D'autres se sont flicits de l'occasion qui leur est offerte pour rencontrer d'autres experts et interagir avec eux.

Ce que nombre de dlgus chevronns ont l'esprit, sont les questions qu'ils se posent sur le rapport de synthse du Prsident, en particulier, ce qu'il contiendra et la manire dont il rendra compte des thmes voqus dans les dbats de la semaine coule. Un certain nombre de pays en dveloppement ont fait part de leur embarras d'avoir eu constater que parmi les stratgies qui ont fait surface, en guise de recommandations, plusieurs vont au-del des engagements approuvs au SMDD et dborde sur des considrations de souverainet nationale. Certains estiment qu'un examen approfondi du rapport de synthse est indispensable. Les participants sont galement en train de voir comment le rapport de synthse traitera des prparatifs intersessions de l'anne consacre au politiques, nombre de dlgus suggrant que l'organisation des runions politiques rgionales est sans doute rgle.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

SALLE DE CONFERENCE 1: Le matin, les dlgus entendront des rapports sur l'tat d'avancement de la mise en uvre dans les rgions de l'UNECLAC et de l'UNESCWA. L'aprs-midi, ils discuteront des liens entre les trois thmes, se focalisant sur le rle des collectivits locales, et sur les approches bases sur les droits.

LA FOIRE AUX PARTENARIATS ET LE CENTRE D'APPRENTISSAGE: Les exposs concernant les partenariats auront lieu dans l'Auditorium de la bibliothque Dag Hammerskjld. Le Centre d'Apprentissage droulera ses travaux dans la Salle de Confrence D. Consultez 'CSD Today' ou visitez http://www.un.org/esa/sustdev/csd/csd12/csd12.htm pour les dtails.

Further information

Participants

Tags