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La Convention sur la Diversité Biologique fut ouverte lors du Sommet de la Terre, au Brésil, le 5 Juin 1992. Elle entra en vigueur le 29 Décembre 1993. Elle renferme trois obligations à léchelon national: conservation, utilisation durable et partage des profits de la diversité biologique.
Les négociations officielles commencèrent en Novembre 1988, lorsque le PNUE organisa une série de réunions de groupes dexperts comme suite aux décisions 14/26 et 15/34 prises en 1987 par son Conseil dAdministration. Les premières sessions furent nommées réunions du "Groupe de Travail Ad Hoc des Experts en matière de Diversité Biologique". Vers lété 1990, un nouveau "Sous-Groupe de Travail sur la Biotechnologie" fut établi pour lélaboration des termes de référence du transfert biotechnologique. Différents aspects de la biodiversité y étaient inclus, tels que: la conservation in situet ex situdes espèces sauvages et apprivoisées; laccès aux ressources génétiques et à la technologie, y compris la biotechnologie; les ressources financières nouvelles et supplémentaires; et la sécurité en matière de lâchers ou dexpérimentations sur les organismes génétiquement modifiés (également connus sous le nom de "biodiversité"). En 1990 le Conseil dAdministration du PNUE établit un "Groupe de Travail Ad Hoc dExperts Juridiques et Techniques" pour la préparation dun nouvel instrument juridique international pour la conservation et lutilisation durable de la diversité biologique. Lancien Directeur Exécutif du PNUE, Mostafa TOLBA, prépara le premier projet officiel de Convention sur la Diversité Biologique qui fut examiné en Février 1991 par un "Comité Intergouvernemental de Négociation" (CIN). La première réunion du CIN fut aussi connue comme étant la troisième session du Groupe de Travail Ad Hoc des Experts Juridiques et Techniques. Le CIN se réunit quatre fois encore entre Février 1991 et Mai 1992, avant de parvenir à ladoption du texte final de la Convention, à Nairobi, Kenya, le 22 Mai 1992.
En Mai 1993, le Conseil dAdministration du PNUE établit le Comité Intergouvernemental pour la Convention sur la Diversité Biologique (CICDB), en préparation à la première réunion de la Conférence des Parties (CdP) et pour assurer la mise en oeuvre effective de la Convention dès son entrée en vigueur. Lancien Directeur Exécutif du PNUE, Mostafa TOLBA, établit quatre panels dexperts pour apporter conseil au premier CICDB: Panel 1 - les Priorités du Programme dAction et de Recherche; Panel 2 - Implications Economiques et Estimation des Ressources Biologiques; Panel 3 - Transfert Technologique et Ressources Financières; et, Panel 4 - Transfert, Manipulation et Utilisation Sans Risques des Organismes Vivants Modifiés Résultant de la Biotechnologie.
En outre, le Gouvernement Norvégien et le PNUE organisèrent une Conférence dExperts sur la Biodiversité, tenue à Trondheim - Norvège, du 24 au 28 Mai 1993, pour alimenter les travaux du CICDB.
La première session du CICDB se réunit à Genève du 11 au 15 Octobre 1993. Après un démarrage difficile, dû à des problèmes de procédure découlant des seize mois dintervalle entre la dernière session du CIN et celle-ci, le CICDB accomplit certains progrès en abordant la longue liste des tâches qui lui étaient assignées. Le CICDB établit deux groupes de travail. Le Groupe de Travail I se pencha sur la conservation et lutilisation durable de la diversité biologique; le travail scientifique et technique entre les réunions; et la biodiversité. Le Groupe de Travail II traita des questions du mécanisme financier, du processus destimation des besoins de financement, de la signification du "coût différentiel total", des règles de procédure pour la CdP, et de la coopération technique et développement des potentialités humaines. En dépit de plusieurs sessions de débat de fond, les Groupes de Travail ne parvinrent pas à produire des rapports susceptibles dêtre approuvés par la Plénière. Comme solution de dernière minute, la Plénière adopta deux décisions seulement: la constitution dun Comité Scientifique et Technique qui se réunirait avant la seconde session du CICDB et une requête au Secrétariat dutiliser les rapports non adoptés des groupes de travail comme ligne dorientation, durant la période intersessionelle.
La seconde session du CICDB se réunit à Nairobi du 20 Juin au 1er Juillet 1994. Au cours des deux semaines de la session, les délégués abordèrent un certain nombre de questions en préparation à la première CdP. Parmi celles-ci: des questions dordre institutionnel, juridique et procédural; des questions dordre scientifique et technique; et des questions liées au mécanisme financier. On fit des progrès sur des sujets tels que: les règles de procédure; le corps subsidiaire de conseil scientifique, technique et technologique (CSCSTT); et le mécanisme de redéploiement. Toutefois, plusieurs délégués estimaient quon avait trop rapidement différé les négociations sur des questions importantes telles que: la nécessité dun protocole de biosécurité; la propriété des, et laccès aux ressources génétiques ex situ; les droits des agriculteurs; et le mécanisme financier.