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AUTRES REUNIONS PLENIERES

La Plénière devait se réunir dans la matinée du jeudi 5 Septembre pour discuter des points de l'Ordre du Jour ayant trait à l'organisation et aux procédures.

MODUS OPERANDI: Le Président introduisit le point 4 de l'Ordre du Jour, modus operandi (UNEP/CBD/SBSTTA/2/16). Concernant la fréquence et le calendrier des réunions, le CANADA et la SUISSE appelèrent à des intervalles plus importants entre les réunions de la CdP. De nombreux pays appelèrent à des réunions plus avancées du SBSTTA, en prenant soin de fixer des dates ne coïncidant pas avec d'autres réunions. La plupart des pays souhaitaient avoir des réunions de cinq jours pour le SBSTTA, mais la GUINEE EQUATORIALE et la REPUBLIQUE POPULAIRE du LAOS appelèrent à une extension. Un certain nombre de pays exhortèrent le Secrétariat à faire circuler les documents un peu plus tôt. La COLOMBIE, la FRANCE, la CÔTE d'IVOIRE, MONACO, le MEXIQUE, la GUINEE EQUATORIALE et le COSTA RICA appelèrent à des documents en Espagnol et/ou en Français. La CHINE suggéra une diffusion "on line" des documents. L'ALLEMAGNE, le ROYAUME-UNI et la MALAISIE appelèrent à des approches thématiques pour les réunions futures. La FRANCE était défavorable à des points d'Ordre du Jour fixes, et plusieurs pays appelèrent à l'établissement d'un ordre prioritaire.

L'ALLEMAGNE, l'INDE, le ROYAUME-UNI et SAMOA recommandèrent que le Secrétariat assiste aux réunions des autres processus en cours. Le ROYAUME-UNI et la COLOMBIE recommandèrent de renforcer la teneur scientifique du SBSTTA et de laisser les considérations politiques à la CdP. L'ALLEMAGNE, la MALAISIE, SAMOA, la SUISSE, l'INDONESIE et la COREE du SUD souhaitaient que les élections du Bureau s'effectuent à l'issue des réunions du SBSTTA. SAMOA, la SUISSE, l'INDONESIE, le JAPON, la CÔTE d'IVOIRE et la NOUVELLE ZELANDE appelèrent à des réunions du Bureau avec le Secrétaire Exécutif après les réunions de la CdP. Plusieurs pays étaient en faveur d'un travail durant les périodes intérimaires; l'INDE y était opposée.

La MALAISIE fit objection au concept du "sceau d'approbation" du SBSTTA pour les initiatives de recherche. La NOUVELLE ZELANDE et les USA soutenaient la tenue de panels scientifiques et techniques en marge des réunions du SBSTTA. Plusieurs pays appelèrent à une sélection attentive des experts, et la COLOMBIE souligna l'importance de la transparence. S'agissant du travail des experts, l'ALLEMAGNE proposa la mise en place de réseaux électroniques informels et la collaboration du mécanisme de redéploiement avec d'autres organisations.

La MALAISIE, SAMOA, la COLOMBIE, les ILES MARSHALL, le ROYAUME-UNI et la SUISSE se déclarèrent défavorables à la prolifération des panels ad hoc. La COLOMBIE, la NORVEGE, la CÔTE d'IVOIRE et le JAPON soutinrent la création de groupes de liaison officieux non restreints. Des lignes directrices et des termes de référence étaient requis pour les groupes de liaison. SAMOA demanda une assistance financière pour couvrir sa participation et permettre l'équilibre de la représentation. Les ILES MARSHALL suggérèrent que les nominations des experts par les Parties englobent des experts d'ONG. Un certain nombre de délégations s'opposèrent aux propositions des PAYS-BAS préconisant la limitation des panels d'experts à dix membres et la suppression des réunions régionales.

La COLOMBIE, les ILES MARSHALL, la NOUVELLE ZELANDE, la PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE et SAMOA apportèrent leur soutien à la tenue d'ateliers régionaux.

La COLOMBIE s'opposa à la recommandation de créer des "centres d'excellences". La FRANCE exprima sa préoccupation concernant les dépenses découlant de la prolifération de nouveaux groupes et se déclara défavorable à la création d'un comité spécial pour servir de liaison avec d'autres institutions. La NOUVELLE ZELANDE déclara que la demande concernant la traduction et la circulation des documents dans des délais avancés risquait d'avoir des répercussions sur la qualité de leur élaboration. Le délégué appela par ailleurs à une représentation des populations autochtones dans les groupes d'experts.

Les USA suggérèrent d'impliquer les sociétés scientifiques dans la revue des documents.

Le MALAWI attira l'attention sur les difficultés causées par la récente réélection du domicile du Secrétariat à Montréal. L'AUSTRALIE et la SUISSE proposèrent la création d'un calendrier global des réunions institutionnelles pertinentes. Les ONG invitèrent le SBSTTA à tenir compte de l'expertise des OIG, ONG, mais aussi des processus institutionnels internationaux en rapport et des sociologues, et à focaliser son attention sur les dimensions sociales, politiques et culturelles des causes profondes de la perte de la biodiversité. Le PEROU suggéra la tenue de panels techniques pour augmenter les capacités du SBSTTA. Le Président invita le Secrétariat à préparer le texte révisé concernant le modus operandi et réunit un groupe d'Amis du Président pour la résolution des propositions contradictoires.

PROGRAMME DE TRAVAIL A MOYEN TERME: La Plénière devait ensuite se pencher sur le programme de travail à moyen terme (UNEP/CBD/SBSTTA/2/17). Plusieurs délégations appelèrent à un programme focalisé sous la conduite de la CdP. Le CANADA, le MALAWI et la COLOMBIE suggérèrent les écosystèmes aquatiques terrestres comme sujets à mettre en relief dans le cadre de la focalisation thématique de l'année prochaine sur la biodiversité terrestre. L'INDONESIE et la SUEDE proposèrent pour leur part, les forêts. L'AUTRICHE demanda des éclaircissements concernant les priorités. On proposa que les Bureaux du SBSTTA et de la CdP communiquent étroitement pour classer les tâches par ordre prioritaire. Le ROYAUME-UNI demanda une certaine flexibilité dans les réponses aux décisions de la CdP.

ORDRE DU JOUR PROVISOIRE DE SBSTTA-3: La Plénière examina, par ailleurs, l'ordre du jour provisoire pour le SBSTTA-3 (UNEP/CBD/SBSTTA/2/18). L'INDE suggéra d'établir des priorités et la COLOMBIE demanda un meilleur équilibre pour l'ordre du jour du SBSTTA-3 en y incluant tous les objectifs de la CDB. Le Président accepta d'assister à la prochaine réunion du Bureau de la CdP.

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