You are viewing our old site. See the new one here

BNT:09:55 [Page suivante] . [Page précédente] . [Table des matières]

BREF HISTORIQUE DE LA CONVENTION

La Convention sur la diversité biologique, négociée sous l'égide du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), entra en vigueur le 29 Décembre 1993. A ce jour, plus de 160 pays en sont devenus Parties. Les trois objectifs de la Convention consistent à promouvoir "la conservation de la biodiversité, la gestion durable de ses composantes, et le partage juste et équitable des profits tirés de l'utilisation des ressources génétiques."

CdP-1: La première réunion de la CdP eut lieu à Nassau, aux Bahamas, du 28 Novembre au 9 Décembre 1994. Parmi les décisions les plus importantes prises par la CdP-1, il y a lieu de citer: l'adoption d'un programme de travail à moyen terme; la désignation du Secrétariat permanent; l'établissement du MEI et du SBSTTA; et la retenue du Fonds pour l'Environnement Mondial comme structure institutionnelle intérimaire pour le mécanisme de financement.

SBSTTA-1: L'Article 25 de la CDB établit un Organe Subsidiaire chargé des Avis scientifiques, Techniques et Technologiques (SBSTTA) pour fournir à la CdP "les avis opportuns" concernant la mise en oeuvre de la Convention. La première session du SBSTTA se déroula du 4 au 8 Septembre 1995 à Paris, France. Les délégués devaient y considérer les questions d'organisation ainsi qu'un certain nombre de questions de fond, notamment celles se rapportant à la biodiversité côtière et marine.

Les recommandations quant au modus operandi du SBSTTA étaient venues affirmer le rôle subsidiaire de la CdP et requérir une certaine flexibilité permettant de créer: deux groupes de travail non restreints, appelés à se réunir simultanément durant les futures réunions du SBSTTA; des Panels d'Experts Techniques Ad Hoc en fonction des besoins; et une liste d'experts.

Les recommandations du SBSTTA-1 inclurent: les voies et moyens alternatifs pour la CdP de considérer les composantes menacées de la biodiversité; les voies et moyens de promouvoir l'accès aux technologies et leur transfert; l'information scientifique et technique devant figurer dans les rapports nationaux; l'élaboration par le Secrétariat d'un Aperçu sur Biodiversité Mondiale; les contributions aux réunions de la FAO sur les ressources phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture (PGRFA); et les Aspects Techniques de la conservation et de la gestion durable de la diversité biologique côtière et marine. A propos de ce dernier point, le SBSTTA-1 devait identifier trois priorités: la gestion durable des ressources côtières et marines vivantes; la mariculture, et le contrôle des organismes étrangers. Faute de temps, on ne put examiner les questions d'éducation, de formation et de conscientisation publique, en tant que mécanismes au service de la conservation de la biodiversité côtière et marine et de la bioprospection des grands fonds marins.

Bien que les recommandations concernant la biodiversité côtière et marine ait bénéficié d'une grande attention lors du SBSTTA-1, quelques Etats ont jugé utile de noter que les sources terrestres de la pollution marine n'avaient pas été suffisamment mises à l'indexe.

CdP-2: La seconde session de la CdP se réunit à Jakarta, Indonésie, du 6 au 17 Novembre 1995. Parmi les décisions clés prises par la CdP-2: l'élection du domicile du Secrétariat à Montréal, Canada; l'accord sur l'élaboration d'un protocole sur la biosécurité; l'adoption d'un programme de travail financé par un budget conséquent; la désignation du FEM pour continuer à servir de structure institutionnelle intérimaire pour le mécanisme de financement; l'examen de sa première question de fond, la biodiversité côtière et marine; et l'entente sur le traitement de la question forêts et biodiversité et sur l'élaboration d'une déclaration de la CDB à l'adresse du Panel Intergouvernemental sur les forêts (IPF) de la Commission du Développement durable.

La CdP-2 entérina le programme de travail à moyen terme du SBSTTA pour 1996-97 et se pencha par ailleurs sur la question des PGRFA, adoptant une déclaration encourageant la contribution à la Quatrième Conférence Technique Internationale de la FAO sur les PGRFA (ITCPGR-4). La déclaration note l'importance des autres conventions pour les trois objectifs de la CDB, encourage les différents fora internationaux à aider à la réalisation de ces objectifs dans le cadre général de la CDB, et invite la F.A.O. à présenter à la CdP-3 les résultats de l'ITCPRG-4.

[Haut de la page]