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GRANDE COMMISSION

Le Bureau devait se réunir brièvement l'après-midi et choisir Louis CURRAT (Suisse), pour la présidence de la GC. Le Président CURRAT nota la nécessité pour la GC de fixer ses objectifs en vue de réaliser les visées de la CDB. Il souligna aussi le besoin de réguler l'utilisation du temps; appela à davantage de confiance mutuelle entre les Parties; et précisa que les objectifs doivent porter plutôt sur le long terme que sur le court terme.

Le Secrétaire Exécutif introduisit le rapport du Secrétariat concernant la biodiversité agricole (UNP/CDB/COP/3/14). Les G-77/CHINE, appuyé globalement par l'UE, proposèrent de créer deux groupes de travail, l'un sur les aspects financiers et juridiques de la CDB, l'autre, sur des questions telles que l'Article 8(j), l'agrobiodiversité, l'accès aux ressources génétiques, le partage des profits, et le transfert technologique.

Le SRI LANKA souligna le besoin de traiter des écosystèmes agricoles. L'UE mit en relief l'intégration des plans d'utilisation des terres pour minimiser les effets néfastes sur l'environnement. Le représentant souligna par ailleurs l'importance de la Conférence Technique de Leipzig et le PAM de le Plan D'Action Mondial de la FAO. Le ZIMBABWE parla du rôle des agriculteurs indigènes et des communautés traditionnelles dans la gestion des ressources naturelles et la réalisation de la sécurité alimentaire, comme discuté lors d'une récente réunion des Centres Internationaux des CGIAR. Le BRESIL déclara que l'agriculture doit constituer le pôle d'intérêt majeur de la CDB, et appela à un programme de travail portant à la fois sur: la conservation ex situ et in situ; l'accès; le transfert technologique; la biosécurité; la gestion durable; le partage des profits; et l'évaluation économique.

La NORVEGE nota la nécessité d'une approche intégrative dans l'agriculture. L'orateur souligna en outre l'importance de focaliser le travail décidé, et appela à une approche active face aux lacunes identifiées. Il affirma que le Plan d'Action Mondial de la FAO était opportun pour la Convention et pour le financement à travers le FEM, et suggéra d'envoyer un message à la FAO l'appelant à une reconnaissance sans délais de l'Entente Internationale. La MALAISIE regretta que le fragile consensus réalisé lors de la Conférence Technique de Leipzig ait diminué les chances de voir s'accomplir le Plan d'Action Mondial de manière effective. Les accords autour des Droits des Agriculteurs et du partages des profits comptent parmi les points qu'il estime avoir été couverts de manière inadéquate. Il souligna enfin le besoin de résoudre la question de l'accès aux collections ex situ, appelant à un mécanisme permettant leur utilisation de manière équitable.

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