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SBSTTA-1

L'Article 25 de la CDB établit un Organe Subsidiaire chargé de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques (SBSTTA), pour donner à la CdP les conseils opportuns concernant la mise en oeuvre de la Convention. La première session du SBSTTA se déroula du 4 au 8 Septembre 1995 à Paris, France. Les délégués devaient y considérer les questions d'organisation ainsi qu'un certain nombre de questions de fond, notamment celles se rapportant à la biodiversité côtière et marine.

Les recommandations quant au modus operandi du SBSTTA étaient venues affirmer le rôle subsidiaire de la CdP et requérir une certaine flexibilité permettant de créer: deux groupes de travail non restreints, appelés à se réunir simultanément durant les futures réunions du SBSTTA; des Panels d'Experts Techniques Ad hoc en fonction des besoins; et une liste d'experts.

Les recommandations du SBSTTA-1 inclurent: les voies et moyens alternatifs pour la CdP de considérer les composantes menacées de la biodiversité; les voies et moyens de promouvoir l'accès aux technologies et leur transfert; l'information scientifique et technique devant figurer dans les rapports nationaux; l'élaboration par le Secrétariat d'un Aperçu sur la Biodiversité Mondiale; les contributions aux réunions de la FAO sur les ressources phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture (PGRFA); et les Aspects Techniques de la conservation et de la gestion durable de la diversité biologique côtière et marine. A propos de ce dernier point, le SBSTTA-1 devait identifier trois priorités: la gestion durable des ressources côtières et marines vivantes; la mariculture, et le contrôle des organismes étrangers. Faute de temps, on ne put examiner les questions d'éducation, de formation et de conscientisation publique, en tant que mécanismes au service de la conservation de la biodiversité côtière et marine et de la bioprospection des grands fonds marins. Bien que les recommandations concernant la biodiversité côtière et marine ait bénéficié d'une grande attention lors du SBSTTA-1, quelques Etats ont jugé utile de noter que les sources terrestres de la pollution marine n'avaient pas été suffisamment mises à l'indexe.

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