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PROGRAMME DE TRAVAIL FUTUR EN MATIERE DE DIVERSITE BIOLOGIQUE TERRESTRE (POINT 10 DE L'ORDRE DU JOUR)

CONTRIBUTION DU PANEL INTERGOUVERNEMENTAL SUR LES FORETS: Le jeudi 7 Novembre, le Secrétariat introduisit le document traitant des questions liées aux forêts et à la diversité biologique (UNEP/CBD/COP/3/16) et le Secrétariat du Panel Intergouvernemental sur les Forêts (IPF) de la Commission du Développement Durable présenta le rapport d'avancement des travaux (UNEP/CBD/COP/3/17). Les délégués discutèrent: de la relation entre la CDB et l'IPF; de l'établissement d'un programme de travail pour la conservation de la biodiversité forestière; et, du rôle de la CDB dans la conservation de la biodiversité forestière. Plusieurs délégations devaient endosser la poursuite de la coopération entre la CDB et l'IPF. L'ARGENTINE mit en garde que la CDB ne doit pas négliger son travail concernant l'aspect forestier en comptant sur l'IPF. La MALAISIE souhaita voir un instrument international sur les forêts traités à travers l'IPF, pour s'assurer que les multiples fonctions des forêts sont reconnues. La SUISSE appela la CDB à utiliser les instruments disponibles pour la conservation de la biodiversité forestière et, avec le BRESIL, souligna la nécessité d'éviter le double emploi. De nombreuses délégations apportèrent leur appui à la formulation d'un programme de travail à moyen terme pour l'élaboration et la mise en oeuvre de méthodes de gestion forestière durable. L'AUSTRALIE et la SUISSE soulignèrent le besoin d'analyser les causes des pertes de la biodiversité. La RUSSIE et CUBA mirent l'accent sur l'analyse et l'atténuation de l'impact des activités humaines sur la biodiversité forestière. CUBA plaida également pour l'évaluation économique des composantes de la biodiversité. La THAÏLANDE, la FINLANDE et d'autres appelèrent à l'élaboration et à l'utilisation de critères et d'indicateurs.

L'INDONESIE encouragea la CdP à combler les lacunes liées à la question des connaissances en matière de biodiversité forestière. La LATIN AMERICAN FOREST NETWORK appela à la reconnaissance de la CDB comme l'unique instrument juridique international apte à traiter de la question des pertes de la biodiversité forestière. Le SRI LANKA recommanda à la CdP d'élaborer un mandat sur les forêts similaire au Mandat de Jakarta sur la Biodiversité Marine et Côtière.

Les délégués devaient se réunir le lundi 11 Novembre dans un groupe de contact officieux pour examiner le projet de décision du Président concernant les liens entre la CDB et l'IPF dans le domaine de la biodiversité forestière. Parmi les questions controversées, la nécessité d'établir une distinction entre le rôle des forêts de plantation et des forêts naturelles dans la conservation de la biodiversité et le besoin de mettre en place un programme de travail initial pour le SBSTTA. Par souci d'efficacité, le programme de travail initial du SBSTTA fut limité à l'élaboration des méthodologies de mise en oeuvre des critères et des indicateurs de la conservation de la biodiversité et à l'analyse de l'impact des activités humaines, du point de vue des pertes de la biodiversité. Les délégués recommandèrent toutefois au SBSTTA d'envisager le traitement des causes de la déforestation, de l'introduction des espèces non autochtones et des modèles de paysages écologiques. Les délégués appelèrent également au développement de priorités communes et d'un programme de travail focalisé pour la CDB et l'IPF.

Le texte final (UNEP/CBD/COP/3/L.8) affirme que "certaines forêts" peuvent jouer un rôle crucial dans la conservation de la biodiversité et que la CDB souhaite travailler de manière complémentaire avec l'IPF et d'autres fora liés à la forêt. Il entérine la Recommandation II/8 du SBSTTA, laquelle limite le programme de travail initial du SBSTTA à la mise en place de méthodologies pour l'élaboration des critères et des indicateurs de la gestion forestière durable et à l'analyse de l'impact des activités humaines sur la perte de la biodiversité biologique forestière. Une annexe transmet ces décisions à la quatrième session de l'IPF.

PROGRAMME DE TRAVAIL FUTUR EN MATIERE DE DIVERSITE BIOLOGIQUE TERRESTRE A LA LUEUR DES DELIBERATIONS DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE (CDD): Le Secrétariat introduisit le jeudi 7 Novembre le document traitant de la biodiversité des écosystèmes terrestres (UNEP/CBD/COP/3/18). Le rapport reconnaît la nécessité d'une approche intégrée dans la planification et la gestion des ressources terrestres et réaffirme l'importance de la diversité biologique des écosystèmes terrestres. La GAMBIE encouragea l'assistance aux gouvernements nationaux dans le développement et la gestion des pratiques durables en matière d'utilisation des terres. Le CANADA souligna le travail du Forum Mondial de la Biodiversité et de l'Institut des Ressources Mondiales quant à l'avancement de la planification régionale. La CHINE appela le FEM à identifier et à financer des projets de biodiversité terrestre. L'AFRIQUE DU SUD mit en relief les écosystèmes des parcours comme un sujet à considérer à la fois par l'IPF et par le SBSTTA. la TUNISIE appela à la reconnaissance de la biodiversité dans les écosystèmes arides et semi arides.

Plusieurs sujets liés à la biodiversité terrestre furent traités dans des groupes de contact officieux sur les forêts. La décision (UNEP/CBD/COP/3/L.4) encourage la complémentarité avec les activités en rapport inscrits dans le cadre de la CDB et appelle le SBSTTA à: coopérer avec la Convention sur la Lutte contre la Désertification, dans les questions liées à la diversité biologique et aux montagnes; et, prévoit l'établissement d'un rapport à la CdP-4 sur l'état des lieux et les tendances de la biodiversité dans les écosystèmes aquatiques intérieurs.

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