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Daily report for 13 February 2004

PROGRAMMES DE TRAVAIL THEMATIQUES: Les cosystmes aquatiques intrieurs: Le Secrtariat a introduit les documents pertinents (UNEP/CBD/COP/7/3, 12 and 12/Add.1, and INF/27).

Plusieurs participants ont appel au renforcement des capacits et des ressources financires, et l'tablissement de liens avec d'autres questions, en particulier, la biodiversit des montagnes et les changements climatiques. La CONVENTION DE RAMSAR a soulign la ncessit d'intgrer la gestion des eaux intrieures et des eaux ctires et, avec la NORVEGE, une amlioration de la prise de conscience.

Le Sngal, au nom du GROUPE AFRICAIN, a mis l'accent sur le besoin de dresser des inventaires, et la FRANCE a attir l'attention sur leurs cots levs. L'Irlande, au nom de l'UE et des Pays Accdants, la Bulgarie et la Roumanie (UE), a apport son appui la classification de la Convention de Ramsar sur les zones humides. Le VENEZUELA a fait part de ses rserves concernant les calendriers troits retenus pour les objectifs. La Colombie, au nom du GRULAC, a soulign la ncessit d'objectifs ralistes. Le KENYA a appel des moyens de vivre alternatifs pour les communauts locales et, avec l'INDONESIE, a soulign le besoin de supprimer les incitations perverses. Le BRESIL et l'ARGENTINE, contrs par l'UE et la NORVEGE, ont apport leur appui l'insertion de rfrences aux accords de commerce international.

Le BRESIL et l'AUSTRALIE ont fait objection l'insertion de rfrences la dcision VI/23 concernant les espces alines invasives (EAI). La THAILANDE a requis des rfrences aux stocks d'espces exotiques natives. La SUISSE a soulign l'importance de la gestion intgre des ressources en eau et, avec le CANADA et la FAO, de l'harmonisation des rapports nationaux.

La TURQUIE et HAITI ont suggr de placer un accent plus prononc sur les besoins et les rles humains. Le BOTSWANA a encourag la participation des autochtones dans l'valuation de la situation des eaux intrieures. La NORVEGE a appel la conduite d'tudes d'impact sur les effets cumulatifs. Le LIBERIA a suggr de traiter de la question des fleuves partags. Le FORUM INTERNATIONAL DES AUTOCHTONES SUR LA BIODIVERSITE (FIAB) a encourag une plus grande focalisation sur le problme de la fragmentation des cosystmes.

La biodiversit marine et ctire: Le Secrtariat a introduit les documents pertinents (UNEP/CBD/COP/7/12, 12/Add.2, and INF/24 to 26).

Plusieurs dlgus ont mis en relief la ncessit d'une cohrence avec le droit international et du consentement des Etats ctiers concernant la protection de la biodiversit dans les aires situes au-del des lignes de juridiction nationale, et soulign l'importance de la coopration rgionale. De nombreux dlgus ont appel au soutien de la mise en uvre du programme de travail, la GAMBIE requrant la mise en place de mcanismes financiers innovants et quitables. L'AUSTRALIE, appuye par les SEYCHELLES, la JAMAIQUE et la FRANCE, a appel l'accroissement de la rsistance au blanchiment du corail. Le COSTA RICA s'est oppos la rfrence aux aires situes au-del des lignes de juridiction nationale. Le GHANA, contr par la FEDERATION DE RUSSIE, a appel un moratoire sur la pche la trane en haute mer.

Plusieurs dlgus ont attir l'attention sur les lacunes constatables dans le domaine de l'information, le JAPON, la TANZANIE et le SENEGAL requrant que l'tablissement d'AP marines (APM) soit bas sur la science. Le GRULAC et le Royaume-Uni ont plaid pour l'adoption d'une approche de bas en haut, dans l'dification du rseau mondial d'AP. Le COSTA RICA a fait objection l'tablissement d'un rseau mondial d'APM et l'ARGENTINE a fait remarquer que ceci devrait tre trait par la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer. Le CHILI a soulign que la biodiversit marine et ctire peut tre protge par d'autres moyens que les AP. KIRIBATI a mis en exergue la conservation base sur les communauts. La THAILANDE a mis en relief le rle des pratiques locales et traditionnelles. PALAU et les PHILIPPINES ont mis l'accent sur la participation autochtone et locale.

La GAMBIE et l'INDE ont soulign le besoin de dterminer les priorits de la recherche. Le PEROU a mis en exergue la ncessit d'activits court et long termes. La SLOVENIE a souhait l'octroi d'une priorit la mise en uvre d'une gestion intgre des aires marines et ctires. L'UKRAINE a appel des valuations des risques poss par les activits militaires. Les PHILIPPINES, la SLOVENIE et HAITI ont parl de l'urgence qu'il y a, traiter des EAI, introduites par les eaux de ballast. L'ARGENTINE, contre par la FEDERATION DE RUSSIE, a suggr de supprimer la rfrence aux effets positifs de la mari-culture. Le TOGO et le CAMEROUN ont mis l'accent sur les effets dfavorables des activits trangres menes dans leurs eaux ctires.

GREENPEACE a appel au traitement des pches irrgulires, notamment travers un moratoire sur la pche la trane dans les hautes mers, l'UICN suggrant que l'Assemble gnrale des Nations Unies se penche sur cette question. L'UNESCO a propos un nouvel lment programmatique portant sur les thmes mergeants. Le FIAB a souhait voir affirmer que les droits autochtones en matire de pche, s'tendent jusqu'en hautes mers.

GROUPE DE TRAVAIL II

LA COOPERATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE ET LE CHM: Plusieurs dlgus ont mis l'accent sur les activits nationales et rgionales. De nombreuses Parties de la REGION ASIE-PACIFIQUE ont requis du Secrtaire excutif, l'organisation de leur runion rgionale consacre au CHM. La SUISSE a appel l'application de l'exprience acquise dans la mise en place du Centre d'change pour la prvention des risques biotechnologiques, pour l'amlioration de l'efficacit du CHM.

Le CANADA a requis la production d'un document explicatif sur les liens existant entre le CHM et les bases de donnes taxonomiques et, appuy par plusieurs intervenants, a fait part de ses rserves concernant les disparits entre les Parties, en matire de capacits de communication lectronique et de points focaux nationaux. Plusieurs pays en dveloppement-Parties ont appel de nouveaux efforts pour amliorer cette situation.

Le PEROU a souhait l'octroi d'une priorit l'amlioration des points focaux nationaux, tandis que la THAILANDE a appel la dsignation de points focaux rgionaux. La JAMAIQUE a recommand l'laboration d'un portail sur la toile, consacr la biodiversit des les. Le dlgu du BURKINA FASO a reconnu le financement accord par la Belgique pour la couverture d'activits ayant trait l'utilisation du CHM, dans son pays.

COMMUNICATION, EDUCATION ET CONSCIENTISATION DU PUBLIC: Le Secrtariat a introduit les documents pertinents (UNEP/CBD/COP/7/17/Add.4 and INF/10). S'interrogeant sur le besoin de maintenir le Groupe d'Experts Consultatif (GEC), la COLOMBIE, le PEROU et le BRESIL ont appel au soutien des initiatives nationales et locales. Le dlgu d'Antigua et Barbuda, au nom du GRULAC, a appel l'adoption d'approches rpondant aux besoins des pays. Palau, au nom des PETITS ETATS INSULAIRES EN DEVELOPPEMENT (PEID) a mis l'accent sur l'importance d'avoir des matriaux d'information et de formation dans les langues locales, notant l'accs limit aux outils bass sur l'Internet. La JAMAIQUE et BELIZE ont mis en relief l'importance de disposer d'outils adapts aux conditions locales, et CUBA, celle des stratgies nationales d'ducation.

L'UE a mis en exergue la coopration entre les points focaux nationaux et entre les points focaux et le GEC. Le CANADA a suggr de procder une compilation des rapports thmatiques sur les CECP. La NORVEGE et l'UICN ont appel l'inclusion des CECP dans les domaines thmatique et les programmes de travail de la CDB, la NORVEGE a propos de financer les CECP, partir du budget central de la CDB. L'UNESCO a soulign l'importance de l'intgration des CECP dans les stratgies de dveloppement.

RESSOURCES FINANCIERES ET MECANISME DE FINANCEMENT: Le Secrtariat a introduit les documents pertinents (UNEP/CBD/COP/7/ 18, 9, 17/Add.5 and INF/1). L'UE a reconnu le besoin d'un appui soutenu et d'un financement long terme partir de sources publiques et prives. Le JAPON a suggr d'viter la duplication des efforts, aux fins de parvenir une utilisation efficace des ressources. La NORVEGE a mis en relief la coordination entre les donateurs et le lien entres la biodiversit et les plans de dveloppement nationaux.

Le SENEGAL, appuy par plusieurs pays, a soulign le besoin d'un mcanisme de financement souple et d'un soutien financier opportun. Le CANADA, le PEROU, les ETATS-UNIS et l'AUSTRALIE ont appel l'engagement du secteur priv. La Colombie, au nom du GRULAC, a fait part de ses rserves concernant le manque de cohrence entre les directives de la CdP et les dcisions prises par le FEM en matire de financement. CUBA, appuy par le GRULAC, a signal que la rgion des Carabes n'est pas reprsente au Conseil du FEM en raison du refus des Etats-Unis d'mettre un visa pour le reprsentant cubain.

APA: L'OMPI a present son tude technique, sur les exigences en matire de communication de l'origine, requises par la CdP-6 (UNEP/CBD/COP/7/INF/17).

ARTICLE 8(j): L'UE a rapport que les consultations informelles n'ont pas abouti un accord sur les rfrences introductives au Droit international. La Prsidente du GT-II, Desh Depaak Verma (Inde) a dclar que la dcision n'a pas besoin de rfrences introductives, mais l'UE a insist sur leur inclusion.

ETABLISSEMENT DES RAPPORTS NATIONAUX: Le Secrtariat a introduit les documents pertinents (UNEP/CBD/COP/ 7/5 and 17/Add.2, and INF/6, 7, 8, 9 and 22). Plusieurs dlgus ont appel l'intgration des rapports relevant des conventions pertinentes. L'UE et le CANADA ont appel des rapports tourns vers des rsultats concrets, et ont accueilli favorablement la question concernant l'objectif 2010. Le CANADA a requis le maintien du cycle quadriennal des rapports et l'examen des questions ayant trait l'laboration d'un aperu gnral et l'tablissement des priorits, titre optionnel. La NOUVELLE ZELANDE a appel un format de rapport alternatif, ax sur les problmes rencontrs dans la mise en uvre et refltant le programme de travail pluriannuel. L'AUSTRALIE a fait remarquer que les indicateurs ne sont pas les seuls moyens permettant l'valuation des progrs. Le reprsentant d'ANTIGUA ET BARBUDA a fait tat du manque de donnes nationales sur la biodiversit. Plusieurs dlgus ont appel la cration de capacits. La MALAISIE, avec plusieurs pays, a appel le FEM simplifier ses procdures d'accs aux fonds destins l'laboration des rapports nationaux.

PLENIERE

Le Prsident du GT-I, Hans Hoogeveen (Pays-Bas) et la Prsidente du GT-II, Verma, ont prsent, chacun un rapport sur les progrs accomplis dans son groupe de travail respectif.

L'AUSTRALIE a raffirm sa volont de rsoudre la question des EAI, soulignant que cette question n'affectera en rien les dcisions sur les autres sujets.

Les dlgus ont lu les reprsentants rgionaux au sein du Bureau: Karen Brown (Canada) et Philip Buckley (Irlande), pour le GEOA; Moustafa Fouda (Egypte) et Sem Taukondjo Shikongo (Namibie), pour le Groupe africain; les dlgus de Kiribati et de Mongolie, pour le Groupe Asie - Pacifique; Alexander Shestakov (Fdration de Russie) et Zamir Dedej (Albanie), pour l'ECE; et, Dalia Salabarria Fernandez (Cuba) pour le GRULAC.

Qatar, au nom du G-77/CHINE, a appel les Parties raliser les objectifs de la CDB, dans le cadre de l'radication de la pauvret.

GROUPES DE CONTACT

BUDGET: Au sujet de la dtermination des cots partags entre la CBD et le Protocole de Bioscurit, les dlgus ont dcid de reporter l'tablissement d'un principe, en attendant l'accumulation de suffisamment d'expriences de fonctionnement avec des budgets spars. Au sujet de la procdure devant tre suivie dans l'adoption des budgets respectifs, les dlgus ont dcid de consulter un conseiller juridique.

APA: les dlgus ont dbattu des mesures devant tre prises par les pays utilisateurs, sans parvenir quelque consensus sur les rfrences crochetes la collaboration et aux liens avec l'OMPI. Au sujet du rgime international d'APA, les dlgus ont examin un document de travail rvis, incluant un projet de dcision et les termes de rfrence (TR) annexs devant rgir le Groupe de travail sur l'APA. Au sujet desTR, ils ont approuv le libell portant sur le processus manant des discussions menes dans le comit de rdaction. Un comit des Amis du Prsident a t tabli pour rsoudre des divergences de vue sur la porte et, notamment, le point de savoir si le rgime devait se focaliser sur le partage des avantages ou traiter galement des questions d'accs et de savoir traditionnel. Au sujet des lments des TR, les dlgus se sont accords sur le libell consacr aux exigences en matire de communication de l'origine, dans les applications brevetes. Un accord a galement t atteint sur la dcision concernant la participation des communauts.

AP: Au sujet des vises, les dlgus se sont accords sur le besoin de s'assurer de la participation pleine et effective des communauts autochtones et locales, d'ici 2008, dans l'tablissement et la gestion des AP, et ceux dans le respect de leurs droits et la reconnaissance de leurs responsabilits, de manire cohrente avec les lgislations nationales et des obligations internationales applicables. Ils se sont galement entendus sur l'tablissement de systmes de suivi nationaux et rgionaux, d'ici 2010. Les dlgus ont trait des activits proposes dans les domaines: de l'valuation et du suivi; de l'habilitation; et la gouvernance, de la participation, de l'quit et du partage des avantages. Un comit des Amis du Prsident a t tabli pour considrer les dfinitions.

DANS LES COULOIRS

Comme l'illustre bien la forte dclaration faite par l'Australie, au cours de la Plnire de vendredi, la question des EAI occupe encore bien des esprits. Les groupe rgionaux ont t maintenus actifs durant le week-end, essayant de parvenir un accord interne et explorant les options rdactionnelles offertes. Un dlgu a fait remarquer avec proccupation que les intrts commerciaux semblent rester un facteur dcisif. Un autre a not que le moment pourrait tre venu pour l'tablissement d'un cadre plus "formel" pour le traitement de ce sujet. Ceci pourrait servir d'indication quant la volont de rsoudre la question, dans le courant cette CdP.

Outre les EAI, la deuxime semaine de la CdP-7 va probablement tre domine par les ngociations autour de la biodiversit marine et ctire, l'APA et les AP. Plusieurs dlgus ont not que les progrs attendus sur les questions d'APA et d'AP, seront trs certainement accomplis travers des concessions mutuelles. Compte tenu des appels lancs par les pays en dveloppement Parties, dans le groupe de contact tenu, vendredi, sur l'APA, en faveur d'une focalisation exclusive sur le partage des avantages, les dlgus se prparent des ngociations ardues, cette semaine.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GROUPE DE TRAVAIL I: Le GT-I se runira 10h30 dans la Salle Dewan Nerdeka, pour se pencher sur: l'identification, le suivi, les indicateurs et les valuations; la biodiversit et les changements climatiques; et l'approche base sur les cosystmes. S'attendre la distribution des textes rviss du Prsident concernant les cosystmes aquatiques intrieurs, et la biodiversit marine et ctire.

GROUPE DE TRAVAIL II: Le GT-II se runira 10h30 dans la Salle TR4 pour dbattre de la responsabilit et de la rparation, des mesures d'encouragement et de la coopration avec d'autres conventions. S'attendre des PSC sur le CHM, les ressources financires, le CECP, les rapports nationaux et l'Article 8(j).

GROUPES DE CONTACT: Les groupes de contact sur le budget, les AP et l'APA se runiront probablement tout le long de la journe. 

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