Daily report for 9 July 2007

La deuxime runion du Groupe de travail sur l'examen de l'application (GTEA 2) de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB) s'est ouverte lundi au sige de l'UNESCO, Paris, France. Les dlgus se sont runis en sance plnire pour entendre les dclarations liminaires, traiter les question d'organisation et examiner les questions touchant la mise en uvre des stratgies et plans d'action nationaux relatifs la biodiversit (SPANB) et les domaines prioritaires en matire de renforcement des capacits.

PLENIERE

Le prsident du GTEA, l'ambassadeur Antnio Jos Rezende de Castro (Brsil), au nom du Prsident de la CdP, Marina Silva, a appel les dlgus raffirmer leur engagement en faveur de la concrtisation des trois objectifs de la CDB et de l'objectif de 2010 relatif la biodiversit et conclure les ngociations autour d'un rgime international sur l'accs et le partage des avantages (APA) avant la CdP 10. Il a invit la GTEA 2 : dterminer les progrs accomplis dans l'application de la Convention; renforcer la mise en uvre par toutes les parties; et s'assurer que les pays en dveloppement ont accs aux ressources financires, humaines et techniques ncessaires.

 Evoquant les interconnexions entre la biodiversit et les changements climatiques, le secrtaire excutif de la CDB, Ahmed Djoghlaf, a accueilli avec satisfaction l'engagement renouvel des dirigeants du G8 la ralisation de l'ojectif de 2010 relatif la biodiversit, appelant des mesures permettant de contre-agir aux prdictions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'volution climatique sur l'rosion de la biodiversit, due au changement climatique. Il a encourag les dlgus la GTEA 2, institutionnaliser la nouvelle phase de la CDB de mise en uvre amliore, par exemple, en utilisant les SPANB comme vecteurs pour l'intgration des considrations de la biodiversit dans les stratgies de dveloppement. Accueillant avec satisfaction la participation du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), il a soulign le besoin de ressources financires supplmentaires pour la mise en application.

 Walter Erdelen, directeur gnral adjoint charg des sciences naturelles, a mis en relief trois points cruciaux pour la mise uvre de la CDB, savoir: la communication, la sensibilisation et la conscientisation du public dans l'intgration des messages de la Convention; l'application universelle de l'approche par cosystme (AE); et les partenariats visant renforcer la coopration.

Faisant tat de l'intention du FEM de revitaliser le dialogue avec la CDB, la prsidente directrice gnrale du FEM, Monique Barbut, a souhait voir les engagements en faveur de la biodiversit galer ceux en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Elle a parl aussi des rcentes rformes approuves par le Conseil du FEM, dont, notamment: un cycle de projet plus court et plus efficace; un programme de partenariats publics-privs; et un secrtariat restructur pour faciliter l'intgration chez les correspondants.

QUESTIONS D'ORGANISATION: Les dlgus ont lu Mary Fosi (Cameroun) rapporteur de la runion et ont adopt l'ordre du jour et organisation des travaux (UNEP/CBD/WG-RI/2/1 et Add.1), avec un amendement suggr par le CANADA et d'autres, concernant la squence des points de l'ordre du jour.

ETAT D'AVANCEMENT DE LA MISE EN APPLICATION DES SPANB: Le prsident Rezende de Castro a introduit les documents pertinents portant sur l'tat d'avancement des SPANB et de leur mise en uvre, la fourniture de ressources, et la dtermination des obstacles (UNEP/CBD/WG-RI/2/2, Add.1, et INF/1, 4, 7, and 9).

Le Portugal, au nom de l'UE, a appel l'amlioration des changes de donnes et de la communication des rsultats pour mieux comprendre l'impact des SPANB, et a mis en exergue les outils rgionaux pour la promotion de la mise en uvre. Il a appel galement l'intgration des proccupations de la biodiversit dans l'laboration de la coopration et l'intgration des conclusions de l'Evaluation du millnaire relative aux services des cosystmes lors de la rvision des SPANB. La SUISSE a qualifi le manque d'intgration de la biodiversit dans les secteurs de dveloppement comme principale barrire entravant la mise en uvre, appelant un mcanisme pour l'valuation conomique de la biodiversit, et les mesures d'encouragement conomiques. Appuy par la NORVEGE, le dlgu a galement propos un mcanisme volontaire de revue par les pairs pour les SPANS. L'INDE a recommand une planification cyclique de la biodiversit et des mises jour priodiques des SPANB, pour y intgrer l'objectif de 2010 en matire de biodiversit et, avec la THALANDE, l'AE.

Plusieurs pays en dveloppement ont dplor l'inadquation des ressources financires, des capacits et des technologies pour l'valuation et la mise en uvre des SPANB. L'ARGENTINE a soulign le besoin d'obtenir des ressources nouvelles et supplmentaires, nationales et internationales, pour la mise en uvre et KIRIBATI a propos une recommandation dans ce sens, la CdP 9. Le MEXIQUE a appel les initiatives appliquer le Consensus de Monterrey sur le financement du dveloppement. Le YEMEN a suggr que le financement des dcisions devrait tre fond sur les considrations de rduction de la pauvret, appelant la participation de la socit civile et, avec le QATAR, l'utilisation des ressources financires et humaines locales. Faisant tat de sa dpendance de l'expertise trangre, le dlgu des MALDIVES a accord une priorit au renforcement des capacits humaines dans les pays en dveloppement et des PEID.

L'EQUATEUR a soulign l'importance du renforcement des liens avec le FEM et d'autres conventions. SAINTE LUCIE a fait part de ses rserves quant au financement rduit disponible pour les PEID dans le nouveau Cadre d'affectation des ressources du FEM, encourageant une plus grande prvisibilit des fonds.

Le BRESIL a propos que le secrtariat de la CDB tablisse un dpositoire des SPANB, fasse en sorte que les donnes soient en ligne et tablisse un  mcanisme de consultation travers le mcanisme d'change d'informations (MEI). Appuy par l'AUSTRALIE et d'autres, le dlgu a soulign le besoin de soutenir les parties dans l'laboration et la revue des SPANB. Avec la COLOMBIE et la TANZANIE, il a galement appel la pleine intgration des APA dans les SPANB. HATI a attir l'attention sur les conflits arms en tant que barrires entravant la mise en uvre.  

L'INDONESIE a soulign l'importance des objectifs nationaux dans la mise en uvre des SPANB, et le MALAWI, le besoin d'une coopration rgionale et sous-rgionale; Tous deux ont soulign la communication, la sensibilisation et la conscientisation du public pour l'intgration des proccupations en biodiversit et, l'amlioration de la volont politique. La TUNISIE a remis en question le besoin d'laborer des plans d'action locaux et sous-rgionaux. La MALAISIE a soulign l'importance de la conscientisation des responsables politiques au niveau local. La CHINE, le CANADA, l'EQUATEUR et d'autres ont plaid pour le partage des expriences.

Plusieurs parties ont prsent des rapports sur l'laboration et la mise en application des SPANB, Soulignant la ncessit de les mettre jour de manire rendre compte, entre autres, de l'AE, de l'objectif de 2010 et des considrations touchant aux changements climatiques. La ZAMBIE et d'autres ont fait tat de l'inadquation des capacits nationales pour l'laboration d'un cadre juridique. L'ETHIOPIE a prsent l'absence de prise de conscience au niveau local, les lacunes en matire de connaissances et les dispositions institutionnelles faibles comme autant d'obstacles entravant la mise en uvre des proccupation de la biodiversit. L'OUGANDA a apport son appui au renforcement de ces dispositions, y compris, travers des comits consultatifs des parties prenantes nationales. le TCHAD a propos de prendre en considration l'accs au, et le partage des avantages touchant au savoir traditionnel dans les SPANB.

Mettant en exergue l'approche Une des Nations Unies, la NORVEGE a encourag la FAO et le PNUD apporter leur contribution la mise en uvre des SPANB. La FAO a suggr la coopration dans la mise en uvre du Trait international sur les ressources phytogntiques destines l'alimentation et l'agriculture, comme contribution la ralisation des objectifs de la CDB. La CONVENTION SUR LES ESPECES MIGRATRICES a parl des efforts fournis pour aider les parties dans l'intgration des dispositions relatives aux espces migratrices dans les SPANB.

Signalant que les communauts autochtones savent beaucoup de choses sur la biodiversit et peu de choses sur la CDB, la FONDATION TEBTEBBA a encourag la tenue de sminaires rgionaux sur la mise en uvre de la CDB, pour les communauts autochtones. Le FOREST PEOPLES PROGRAMME a soulign qu'une valuation raliste des SPANB requiert la participation des communauts autochtones et de la socit civile.

DIRECTIVES CONCERNANT L'ELABORATION, LA MISE EN UVRE ET L'VALUATION DES SPANB: Le prsident Rezende de Castro a introduit le document consacr aux directives concernant  l'laboration, la mise en uvre et l'valuation of NBSAPs (UNEP/CBD/WG-RI/2/3).

Exprimant un large soutien en faveur des projets de recommandations figurant dans le document, Le MEXIQUE et d'autres ont fait tat de chevauchements avec ceux appelant aplanir les obstacles poss la mise en uvre des SPANB (UNEP/CBD/WG-RI/2/ 2/Add.1) et a suggr la consolidation de ces recommandations. L'UE a soulign l'importance, entre autres, de: la fourniture de directives sur la manire de combler les lacunes de la mise en uvre; de l''intgration d'un plan de communication dans les SPANB; d'une communication l'adresse de tous les secteurs de la socit; et l'laboration d'indicateurs de la biodiversit. Le BRESIL a indiqu que les SPANB devraient tre fondes sur les principes des dclarations de RIO. La THALANDE a fait tat des lacunes constates sur la mise en application. L'ARGENTINE a demand de ne pas tablir de liste des parties prenantes particulire ou des menaces poses la biodiversit dans le projet de recommandation. L'OUGANDA a demand l'intgration des activits sur la restauration des cosystmes rods, dans la mise en uvre des SPANB: l'laboration de normes pour la mesure des progrs accomplis dans la mise en uvre rgionale et sous-rgionale; la fourniture de profits palpables pour les communauts; et l'entreprise d'une valorisation conomique de la biodiversit. le CANADA a accord une priorit la dtermination des performances, dans l'examen de l'tat d'avancement de la mise en uvre.

La MALAISIE a demand qu'une annexe examinant les dcisions concernant la fourniture aux parties de directives concernant les SPANB soit attache la recommandation, et a appel l'insertion d'un libell appelant l'alignement des SPA sur les diverses stratgies touchant la biodiversit.

Le WWF a favoris l'utilisation du cadre de planification de la mise en uvre des Monts marins dans l'laboration et la rvision des SPANB. ECOROPA a appel la dtermination des causes indirectes de l'rosion de la biodiversit. L'UICN a encourag la prise en compte des questions de parit dans l'laboration des SPANB.

Un texte rvis sera examin mercredi.

DOMAINES PRIORITAIRES RELATIVEMENT AU RENFORCEMENT DES CAPACITES: Le prsident Rezende de Castro a introduit les documents portant sur les domaines d'action prioritaires, l'accs et le transfert des technologies et la coopration dans le domaine de la technologie (UNEP/CBD/WG-RI/2/2/Add.1 and INF/2, 3 and 11).

La NOUVELLE ZELANDE a suggr que les activits de conscientisation et d'intgration devraient tre en cohrence avec la Dclaration de Paris sur l'efficacit de l'aide et que le secrtariat travaille en troite collaboration avec le PNUE et le PNUD. Le GABON a appel une plus grande coopration entre les instituts de recherche et une assistance dans l'tablissement des cadres administratif et juridique ncessaires la mise en uvre des SPANB.

Le CANADA a mis l'accent sur le transfert des technologies qui crent des synergies dans la mise en uvre des accords environnementaux multilatraux (AEM), plaidant pour une meilleure coordination et une implication amliore des institutions d'excution. Signalant que la coopration scientifique et technique tablie dans le cadre de la CDB, a manqu de crer des capacits de mise en application adquates, le BRESIL a suggr l'laboration d'indicateurs pour le transfert des technologie. Le MEXIQUE a demand de poursuivre l'examen avant de faire une recommandation la CdP. L'UE a mis en relief l'analyse des besoins et priorits locaux, les stratgies intgres nationales et la prise en considration des proccupations des parties prenantes comme pralables au renforcement des capacits et au transfert des technologies.

Mettant en exergue le rle critique du secteur priv dans le transfert des technologies et la coopration, La CHAMBRE INTERNATIONALE DU COMMERCE a appel : un accs la technologie facilit; des cadres juridiques stables; ce que les gouvernements apportent leur soutien aux programmes et aux investissement; et des mesures d'encouragement de l'implication de l'industrie.

DANS LES COULOIRS

Une srie de runions du weekend a t organise en marge de la deuxime runion du Groupe de travail de la CDB sur l'examen de l'application (GTEA 2) sur une note productive, plusieurs  participants ont fait part de leur apprciation des ides stimulantes changes l'atelier sur les SPANB et la session informelle sur l'APA, bien que l'absence des dlgus de certains pays trs riches en biodiversit cette dernire ne soit pas passe inaperue. D'autres ont exprim l'espoir de voir l'APA tre un sujet prioritaire pour le FEM et que l'actuelle priode de reconstitution des fonds aboutisse des dveloppements positifs pour respecter la date butoir de 2010 pour les ngociations.

Beaucoup ont prdit que les sujets qui seront sous les projecteurs, cette semaine, seront la stratgie pour la mobilisation des ressources  et les directives d'intgration pour le FEM. Avec des directives limites l'intention du FEM, provenant actuellement de toutes parts, il est difficile d'tablir les priorits o les fonds limits affects la biodiversit devraient tre dpenss. L'ide d'une rforme de ce processus a t accueillie favorablement par beaucoup, tout comme l'a t l'examen  de la manire de traduire les dcisions en pratique ce que plusieurs estiment tre une vraie entrave empchant la ralisation de l'objectif de 2010. De nombreux dlgus ont soulign que le GTEA et d'autres organes de la CDB offrent peu d'occasions d'examiner les manires dont l'information reue travers l'valuation des SPANB, peut tre traduite en action concrte dans les pays qui connaissent des difficults avec la mise en application. Un dlgu a suggr que la simple articulation des problmes rencontrs dans la mise en uvre, dans les recommandations, ne ralisera pas le tout premier objectif du GTEA, qui consiste faire en sorte que la Convention fonctionne de manire plus intelligente.  

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