You are viewing our old site. See the new one here
En cette deuxième journée du PrepCom III, le Groupe de Travail I se pencha sur les arrangements relatifs à la Conférence Habitat II. La sous-commission A du Groupe de Travail II se réunit en matinée et discuta de la section A du Plan dAction Mondial (PAM). La sous-commission B se réunit matin et après-midi. Les délégués présentèrent leurs commentaires généraux sur un certain nombre de sections avant de soumettre les amendements par écrit.
Le Président MBOYA invita les représentants des organisations partenaires de la Conférence à présenter leurs activités. Drew HORGAN, du Comité Directeur des Autorités Locales auprès de Habitat II donna un aperçu sur la préparation dune Assemblée Mondiale des Autorités Municipales et Locales, assortie dune déclaration à Istanbul. Zekaï BALOGLU, Vice-Président de la Fondation Turque du Secteur Tertiaire, déclara que le Forum de la Fondation initiera durant la Conférence le dialogue mondial, approuvera une déclaration de la Fondation et mettra sur pied une task force. Seyhan ERDOGD, de lInternational Federation of Building and Woodworkers, décrivit les préparatifs du Forum des Syndicats. Jorge WILHEIM, du Secrétariat de Habitat, expliqua quil y aura deux ensembles dactivités extérieures parallèlement à la Conférence. Dautres activités incluront des expositions, une foire, et des manifestations culturelles importantes à louverture et la clôture de Habitat II.
I. PREAMBULE: Plusieurs délégués étaient davis que le Préambule devait se référer spécifiquement aux efforts de développement des potentialités, aux partenariats, à la gestion urbaine stratégique et au développement durable. La nécessité de renforcer le libellé concernant les liens entre zones urbaines et rurales et dinclure des références spécifiques à dautres conférences onusiennes fut souvent mentionnée. Certains délégués firent noter labsence de références spécifiques à la vulnérabilité des femmes, des enfants, des personnes âgées et des populations indigènes. Nombre de pays en développement déclarèrent que leurs besoins doivent y figurer comme élément essentiel. Les commentaires spécifiques portèrent sur ce qui suit:
LUE exprima certaines préoccupations quant à la référence aux droits humains et sociaux et a prévu de soumettre des amendements se référant spécifiquement à dautres conférences onusiennes. Lorateur proposa des amendements pour éclaircir les liens entre zones urbaines et zones rurales. LUE recommandera également des références spécifiques à la perspective féminine en utilisant le libellé approuvé à Pékin. Le Canada souligna que le Préambule devrait énoncer, dans le paragraphe 1, les buts et les motivations justifiant la tenue de la Conférence, et dans le paragraphe 2, les problèmes liés aux établissements humains. La Norvège mit laccent sur le besoin dy aborder les préoccupations concernant les femmes, les enfants et les jeunes.
Le délégué des USA souligna les principes spécifiques à la durabilité, au développement des potentialités et aux partenariat. Concernant le niveau de vie adéquat, il déclara que principe dérivait de la charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des droits de lHomme. Lagenda doit proprement mentionner ces accords, au lieu de les reformuler de manière à risquer de causer des problèmes juridiques et autres. Un représentant dadministration locale déclara que plus de 1300 administrations provenant de 31 pays ont établi un Agenda 21 local et Habitat II devrait accorder plus de soutien à cet effort. Le délégué des Philippines proposa une référence aux besoins des émigrés.
LUNICEF fit noter que le Préambule ne faisait pas référence aux droits des enfants. La Colombie déclara que la référence à lengagement civil devrait être remplacé par une référence aux citoyens. LInde déclara que le Préambule traite des établissements humains comme un problème de transition de la zone rurale à la zone urbaine et ignore les problèmes posés par les établissements ruraux restants. Le Comité des Femmes déclara que nombre de ces problèmes sont dûs aux transformations que connaît léconomie mondiale, qui affectent de manière disproportionnée les femmes. La liste des problèmes les plus graves auxquels les villes sont confrontées doit inclure la montée de la violence à lencontre des femmes.
II. BUTS ET PRINCIPES: Dans leurs commentaires généraux, les délégués mentionnèrent plusieurs sections nécessitant un libellé plus spécifique, telles que léradication de la pauvreté, la paix, la famille, lengagement civile et les partenariats. Ils soulignèrent, par ailleurs, nombre de questions à inclure ou à élaborer davantage, telles que légalité des sexes, la diversité sociale, le rôle de la science et de la technologie, limportance des communautés et les principes des responsabilités communes mais différenciées.
Les commentaires Généraux se déroulèrent comme suit: lUE se préoccupa de légalité des droits entre lhomme et la femme, de laccès aux ressources économiques, et du droit de tous à lhéritage. Le Canada mit laccent sur la paix, les droits de lHomme, les espaces ouverts, la femme et la participation aux processus décisionnels. Les USA mirent en relief les principes de durabilité, de développement des potentialités et du partenariat. La Hongrie suggéra un paragraphe traitant du rôle des sciences et technologies. Le Nigeria déclara que "léradication de la pauvreté" lui paraissait utopique et suggéra dutiliser un objectif plus à la portée comme "allégement". Le Brésil souligna que les partenariats doivent renforcer les liens entre les secteurs public et privé et suggéra une référence à des responsabilités communes mais différenciées. LInde déclara que le développement contribue à la paix alors que le document mentionne que la paix contribue au développement.
Plusieurs délégations, dont lAlgérie, lIran et la Chine, remirent en question lintention du Secrétariat dinclure dans la compilation les amendements proposés par les ONG et exprimèrent leur préoccupation de voir se constituer un précédent. Certaines autres délégations, comme le Nigéria, le Sénégal et les USA se déclarèrent disposées à entendre les points de vue des ONG. Le Président nota le consensus opposé à linclusion de lapport des ONG.
Le Saint Siège recommanda dajouter la responsabilité parentale à la responsabilité gouvernementale dans le paragraphe 19 (engagement civil et responsabilité gouvernementale). La Norvège proposa dajouter une référence aux initiatives publiques et privées. LUNESCO déclara que le droit à un logement adéquat doit être reconnu comme droit humain et recommanda dajouter "léducation en matière des droits humains" après "léducation universelle" dans le 19. LOIT déclara que le paragraphe 20 (partenariats) devrait inclure les travailleurs et les employeurs en qualité dacteurs et recommanda dajouter un libellé sur lemploi. La République de Corée suggéra lajout du transfert technologique et léchange dinformation à "ressources nouvelles et supplémentaires" dans 22 (coopération et coordination internationales).
III. DISPOSITIONS: LItalie proposa linclusion des réfugiés dans 25(h) (logement) et la mise en relief des femmes et des groupes vulnérables et défavorisés dans 27(b) (secteur informel). LUNICEF souligna la nécessité dincorporer les intérêts des enfants et recommanda linclusion des handicapés dans 25(h) .
Le Maroc ajouta une référence à lamélioration des zones rurales outre celle des zones urbaines. Le Japon soutint lobjectif O.7% pour lAOD mais appela à la coordination dans lutilisation des financements. Les USA déclarèrent quils se focaliseront sur la non- discrimination et légalité dans laccès au logement et quils feront des propositions sur les politiques visant à résoudre ces problèmes. LInde appela à mettre laccent sur la coopération internationale, et dans le paragraphe 35 (UNHCS), appela cette agence à "apporter son assistance à" et non "assurer le suivi de la" mise en oeuvre de lAgenda de Habitat. Dans 27(i) (impact des catastrophes), lUNESCO ajouta une référence à "guerres civiles." Dans 25 (logement adéquat pour tous), le Canada ajouta des références aux populations indigènes, aux personnes handicapées et à lutilisation efficiente des technologies.
IV. PLAN DACTION MONDIAL: STRATEGIES DE MISE EN OEUVRE: Le Président ouvrit la discussion des Sections E (coopération et coordination internationale) et F (mise en oeuvre et suivi du Plan dAction Mondial). LInde, appuyée par le Pakistan, nota un déséquilibre entre les engagements internationaux dans cette section et les engagements nationaux dans les autres sections du texte. Il appela à un document dressant une liste spécifiant les aptitudes du lUNCHS dans la mise en oeuvre. Le Comité des Femmes mit laccent sur les questions omises dans cette section, comme les corporations transnationales et lallégement de la dette bilatérale et multilatérale, la réduction des dépenses militaires et la taxation des transactions financières internationales. Les USA mentionnèrent que depuis Rio, les conférences internationales se sont focalisées sur le démarrage du travail à léchelon national et à élargir les actions dun Etat à lautre. LAustralie se focalisera sur le renforcement des mécanismes pour les engagements nationaux et sur le suivi régional.
Section B. Logement adéquat pour tous: La République de Corée remplaça la première phrase du paragraphe 44 (droits au logement) par une référence au besoin humain fondamentale daccéder à un logement adéquat et à la responsabilité des gouvernements datteindre lobjectif dun logement adéquat pour tous et de promouvoir de bonnes conditions de vie. Le Japon ajouta quon devait se conformer à la Déclaration Universelle des Droits de lHomme. LInde préféra retenir le libellé sur le développement des potentialités.
Dans 56(a) (mécanismes de remise des terres), le Sénégal remplaça "remise" par "répartition". La Croatie appela à une référence aux destructions de la guerre. Le Mexique déclara que le texte ne reflétait pas la diversité des schémas et des situations foncières. LArgentine nota que les paragraphes portant sur laccès à la terre (55-59) doivent rendre compte des différentes réalités des systèmes fonciers.
GROUPE DE TRAVAIL II: La sous-commission A se réunira à 11h en Salle 2, pour entamer les négociations sur le Préambule. Une séance daprès-midi est probable. La sous-commission B commencera, probablement, les négociations sur la Section A (Introduction) se rapportant au Plan dAction Mondial, à 10h en Salle 3. Il est probable quelle tienne une autre séance dans laprès-midi.
AUTORITES LOCALES: Une séance dinformation pour les autorités locales se déroule quotidiennement à lHôtel Tudor à 18h. Jeudi ,à 15h se tiendra en Salle 1, une réunion organisée par lAssociation Internationale des Autorités Locales.