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INVENTAIRE ET EVALUATION DES TECHNOLOGIES

Les délégués devaient examiner ensuite le premier rapport concernant l'inventaire et l'évaluation des techniques et l'établissement d'une base de données sur les inventaires technologiques (FCCC/SBSTA/1996/4 and Add.1). La CdP-1, le GAMB-1 et le SBSTA ont demandé au Secrétariat d'élaborer l'inventaire et l'évaluation des techniques écologiquement rationnelles, économiquement viables et des savoir faire en matière de mitigation et d'adaptation au changement climatique. Le Secrétariat conçut une base de données susceptible d'organiser l'information; elle englobe des matériaux écrits, des rapports techniques, des articles de presses, des publications et les compte-rendus des conférences et ateliers organisés autour de la question. Des renseignements y sont également disponibles sur les institutions, les centres d'information, les bases de données et les sites sur Internet. En introduisant le document, le Secrétariat demanda au SBSTA de lui fournir une orientation quant à l'objectif des futures évaluations, l'utilisation de l'information et les types de rapports jugés utiles puis posa la question de savoir si les travaux sur les technologies d'adaptation devaient bénéficier des apports du PICC ou du Panel Consultatif Technique Intergouvernemental, et tiré profit des techniques en stade de recherche et de développement et de l'identification des futurs travaux.

L'ONUDI présenta l'étude menée pour les pays en développement concernant l'impact des mesures de réponse au changement climatique sur leur développement industriel. Une équipe d'experts multidisciplinaires est en train de déterminer les options économiquement viables permettant de réduire les taux d'augmentation des émissions de GES tout en maintenant la croissance économique. L'étude portera sur quatre tâches: une analyse comparative des modèles d'utilisation énergétique, une revue des scénarios aux échelles nationale et mondiale pour les secteurs de la production et de l'énergie, un inventaire des mesures de conversion des combustibles et d'efficacité énergétique industrielle, et un cadre d'analyse pour l'amélioration de l'efficacité énergétique dans les pays en développement.

Le délégué des PAYS-BAS, au nom l'OCDE, présenta un rapport sur la Climate Technology Initiative (CTI), établie pour aider les pays intéressés à réaliser leurs objectifs relevant de la CCCC. Les récents développements comprennent de nouvelles initiatives nationales en matière d'échange d'expériences à travers des accords volontaires; un atelier international sur les méthodes et les approches de détermination des besoins technologiques; l'expansion du système d'information de l'AIE, GREENTIE, et le branchement avec le réseau CC:INFO; et l'amélioration accrue de la coopération en matière de recherche et d'arrangements. L'UE réaffirma la focalisation du SBSTA sur les questions d'évaluation et d'identification et déclara qu'une priorité devrait être accordée aux technologies pouvant servir aux pays en développement dans la mise en oeuvre de leurs programmes nationaux, compte tenu de leur faisabilité. L'Inde mentionna plusieurs autres sources d'information disponibles, incluant des bases de données et des bulletins d'information, et souligna l'importance de l'information électronique.

La MALAISIE déclara qu'il serait difficile d'utiliser pleinement les données disponibles. Le délégué appela à l'établissement d'un panel intergouvernemental sur la création d'un guichet d'information unique et à bon rapport coût/efficacité pour servir les Parties, et recommanda l'élaboration de lignes directrices pour l'évaluation et les développements futurs de la base des données. Bien que des catalogues exhaustifs de techniques soient disponibles, de nombreux pays en développement n'ont pas les moyens de faire des recherches à travers les centaines de sites et un bon nombre d'entre eux n'a pas d'accès à Internet. Le JAPON, mit en exergue les activités accomplies dans le cadre de la CTI et des AMOC. Les AMOC sont importantes en raison de la promotion du transfert technologique et des contributions au développement économique régional qu'elles permettent. Le délégué évoqua le Cinquième Séminaire de la Région Asie-Pacifique sur les Changements Climatiques, qui s'est déroulé du 23 au 25 Janvier 1996, à Senday au Japon, et nota enfin les propositions qui y ont été présentées, incluant la formulation d'inventaires, l'utilisation des centres locaux et régionaux, et le transfert technologique. Le CANADA déclara que l'élément prioritaire reste la préparation des communications nationales. Le délégué apporta son soutien à l'établissement de rapports annuels sur les évaluations techniques entreprises. Concernant les mesures d'adaptation, le SBSTA devrait se focaliser sur les Parties n'appartenant pas à l'Annexe I.

La CHINE déclara ne pas approuver la suggestion disant que le transfert technologique doit être lié aux AMOC, parce les AMOC sont des activités supplémentaires effectuées à titre volontaire, tandis que le transfert technologique est un impératif. Le délégué rappela que la Décision 13 de la CdP-1 appelle à l'établissement d'un rapport d'avancement ventilé sur les Parties de l'Annexe 1, et exhorta les Parties qui ne l'on pas encore fait, à inclure dans leurs communications nationales, les efforts fournis en matière de transfert technologique. Il suggéra aux Parties n'appartenant pas à l'Annexe I de préciser les technologies dont ils ont le plus besoin.

Les USA appelèrent à l'élaboration d'un plan de travail continu sur les technologies et à l'examen de l'organisation d'accueil qui pourrait y contribuer. Il exhorta les Parties à s'accorder sur la répartition du travail technique entre divers organes, tels que le PICC, la CTI et les PCT. Le délégué mit, par ailleurs, l'accent sur la structure de la base des données et sur l'importance des soumissions du secteur privé. Il ajouta, enfin, que le rapport a démontré la nécessité de fournir des efforts en matière d'information spécialisée.

L'IRAN déclara que l'information devrait être conçue pour répondre à la demande des différents pays. Le délégué appela à la mise en place d'un réseau d'information et d'une base de données mondiales et au renforcement des réseaux existant au sein des différents pays. Le Président nota que plusieurs commentaires ont insisté sur l'examen du transfert technologique; il ajouta que cette tâche revenait à l'Organe Subsidiaire chargé de la Mise en Oeuvre (SBI), mais que les lignes directrices, à l'usage des Parties de l'Annexe II, devaient être fournies par le SBSTA. Il fit état, par ailleurs, du message "clair" disant qu'une étude approfondie était nécessaire. Dans ses concluions, le SBSTA demande aux Parties de fournir au Secrétariat, les informations et les bases de données sur les techniques et les savoir faire, demande au Secrétariat de poursuivre ses activités dans ce domaine, et identifie les sources d'information ainsi que les lacunes des centres d'information techniques, dans l'objectif d'élaborer un plan de création de centres spécialisés. Ces conclusions demandent enfin au Secrétariat d'élaborer pour le SBSTA, un papier sur les termes du transfert technologique.

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