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SESSION EXTRAORDINAIRE DU SBI

Au cours d'une session extraordinaire tenue le 8 Mars 1996, le Président introduisit un additif au projet de rapport de la Réunion, renfermant son projet de conclusions sur les arrangements pour la CdP-2 (FCCC/SBI/1996/L.1/Add.4). Les conclusions notent que le SBI a accueilli favorablement la désignation de Chen CHIMUTENGWENDE, Ministre de l'Environnement et du Tourisme du Zimbabwe, à la présidence de la CdP-2. Le SBI s'est félicité, par ailleurs, du soutien accordé à la tenue d'un segment ministériel de la CdP-2 et a fixé sa programmation pour les 17 et 18 Juillet 1996. L'ARABIE SAOUDITE, soutenue par le VENEZUELA et le KOWEIT, objecta qu'aucun sujet nouveau ou substantiel n'a été épuisé pour pouvoir être discuté et s'interrogea sur ce qui pouvait bien justifier une présence ministérielle à cette réunion. Il proposa, par souci de flexibilité, la tenue d'un "segment de haut niveau" plutôt que ministériel. L'UE informa que ses Ministres s'étaient déjà réunis à Bruxelles et se déclara quand même favorable à un segment ministériel. Le délégué ajouta que la participation ministérielle permettra de renforcer l'engagement politique. Le délégué US déclara que les Ministres devront réfléchir sur les résultats du PICC et attirer l'attention publique sur cette question.

Le GHANA, au nom du Groupe Africain, déclara que la Convention a pris un certain élan depuis la CdP-1, et qu'un segment ministériel permettra de conforter cet élan. SAMOA, au nom de l'APEI, déclara que les Ministres devront revoir les progrès réalisés et apporter leur assistance pour de nouvelles avancées.

Le Japon affirma que de nombreux pays Asiatiques sont en faveur d'un segment ministériel. L'OUGANDA déclara qu'un segment ministériel permettrait un échange de points de vue et d'expériences et conférerait aux Parties la volonté d'aller de l'avant, pour ce qui est des responsabilités liées à la Convention. Le Président devait ensuite suspendre le débat pour permettre l'examen d'un certain nombre d'autres questions.

Les conclusions notent, par ailleurs, que le SBI a reçu les candidatures pour siéger au Bureau de la CdP-2: Le groupe Africain a désigné l'actuel Président du SBI, le Groupe de l'Europe de l'Est a désigné un vice Président (Fédération Russe) et l'actuel Président du SBSTA. Les conclusions notent que le Groupe Asiatique, le Groupe d'Amérique Latine et Caraïbes et le Groupe de l'Europe de l'Ouest et autres Etats (GEOA) ne furent pas à même de présenter leurs candidats pour le Bureau de la CdP-2. Le SBI a également pris note qu'aucune nomination n'a été reçue pour le poste de Rapporteur, assujetti à une rotation géographique. Le Président de la CdP est invité à mener de nouvelles consultations concernant l'élection des Membres du Bureau. La TURQUIE, au nom du GEOA, déclara que le Groupe maintiendra la candidature de l'actuel Vice Président du SBI. Pour le Bureau de la CdP-2, le représentant désigna Tony CLARK (Canada) et Cornelia QUENNET-THEILEN (Allemagne). Le délégué de TRINIDAD et TOBAGO, au nom de l'APEI, désigna Tuiloma Nairobi SLADE (Samoa). L'IRAN, au nom du Groupe Asiatique, informa que son Groupe a déjà un candidat et a également demandé un siège de Vice Président à la CdP. Le délégué sollicita du Président d'édifier le Groupe quant aux règles à suivre en pareille situation.

Le Président déclara qu'il enregistrait les intentions du GEOA et du Groupe Asiatique concernant les différents postes mais que le paragraphe stipulera que le Groupe Asiatique et le GRULAC n'ont pas, à ce stade, présenté leurs candidats et qu'ils sont requis de désigner ces derniers avant le 18 Avril 1996. Il ajouta que la CdP ne fait qu'appliquer les règles et que ces dernières sont claires. Il y a onze membres au Bureau: le Président, les deux présidents des organes subsidiaires, sept Vice-Présidents et un Rapporteur.

L'ARABIE SAOUDITE déclara que du fait qu'il s'agit d'appliquer simplement les règles, il ne devrait y avoir aucune contrainte et il revient à la plénière de prendre une décision sur les suggestions des groupes régionaux. Le délégué rappela la renomination du Président du SBI par le Groupe Africain et déclara que la question restait ouverte. Le Président répondit que cela était correct. Le SBI devait ensuite adopter le document.

Le Secrétaire Exécutif déclara que la décision concernant l'organisation de la Conférence facilitera le travail du Secrétariat. Il annonça ensuite qu'un nouveau document allait être circulé avec une compilation des conclusions du SBSTA et du SBI (FCCC/SB/1996/L.1). Le seul élément à n'y être pas inclu, est la décision concernant les finances et la budgétisation. Il rappela au Parties que les quote-parts au budget central étaient dues à la date du 1er Janvier et que le compte du fonds volontaire spécial destiné à la couverture de la participation, était loin d'être fourni. Le SBI devait ensuite être ajourné.

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