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ORGANE SUBSIDIAIRE DE CONSEIL SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Le Président nota que les positions actuelles du SBSTA étaient difficiles à accepter mais se dit confiant quant à l'esprit de collaboration. Au cours de la revue du Plan d'Action, la FEDERATION RUSSE proposa un amendement pour noter "le recours à des" évaluations scientifiques. Le VENEZUELLA, appuyé par le Koweït, proposa la production d'un rapport écrit en accompagnement à leurs prises de décisions, car les rapports oraux peuvent laisser des éléments mal expliqués. Le Président répondit qu'il revenait au SBSTA de déterminer si un rapport écrit est nécessaires après les délibérations.

Le Secrétariat introduisit les documents relatifs à l'examen du SRE du PICC (FCCC/SBSTA/1996/7/Rev.1) et trois additifs. L'orateur fit également état du rapport de la seconde session (FCCC/SBSTA/1996/8). Il souligna deux paragraphes en particulier, l'un notant que certaines délégations ont attiré l'attention sur des résultats spécifiques, l'autre stipulant que quelques délégations ont estimé qu'il est prématuré pour le SBSTA de mettre en relief des éléments spécifiques.

Bert BOLIN, Président du PICC, déclara que le SBSTA ne doit pas travailler sur les conclusions mais débattre des implications liées à l'action et aux objectifs éventuels; Il nota l'importance de la prise en considération de différents points de vue concernant le SRE et ajouta que les délégués ne doivent pas procéder par soustraction et s'accorder sur des simplifications, mais doivent fournir leurs avis sur des mesures spécifiques.

L'UE rappela que les positions préliminaires des délégations concernant le SRE étaient consignées dans le rapport de la dernière réunion. Il exhorta la CdP à endosser le SRE et à l'accepter comme l'étude la plus exhaustive sur l'information scientifique disponible concernant l'évolution climatique. Plusieurs autres intervenants devaient exprimer aussi leur soutien au SRE et présenter des commentaires spécifiques, notamment les USA, le CANADA, la REPUBLIQUE DE COREE, la COLOMBIE, la NOUVELLE ZELANDE, le BANGLADESH, la NORVEGE, les ILES FIDJI, l'URUGUAY, les ILES MAURICES, le JAPON, le BENIN, MYANMAR, la BULGARIE, ainsi que GREENPEACE. SAMOA, au nom de l'APEI, soutint l'adoption du SRE et fit état de la conclusion stipulant que les PEID comptent parmi les plus vulnérables aux changements climatiques. La MICRONESIE, les MALDIVES, les ILES MARSHALL et NIUE plaidèrent la même cause.

Le COSTA RICA, au nom des G-77/Chine, déclara qu'un mécanisme clair doit être établi pour l'exploitation de l'information scientifique, et nota que le SBSTA ne doit pas être sélectif dans la présentation des éléments d'information. Il ajouta, par ailleurs, que le SRE fournissait une indication claire quant aux effets néfastes potentiels sur les pays en développement. La FEDERATION RUSSE affirma qu'il manquait dans le SRE une étude quantitative du niveau d'impact permissible sur le système climatique. L'ARABIE SAOUDITE, OMAN, le KOWEÏT, Les EAU, le VENEZUELA, l'IRAN, le NIGERIA et l'AUSTRALIE soutinrent qu'il était prématuré de faire des recommandations dans l'absence d'une certitude concernant les donnée du SRE. La POLOGNE déclara que le SBSTA doit se prononcer sur la manière dont l'information scientifique pourrait être utilisée pour la CCCC.

L'INDE déclara que le SBSTA ne doit pas baser ses recommandations sur le SRE uniquement et suggéra que le PICC examine de manière plus détaillée les effets de l'évolution climatique sur les pays non visés à l'Annexe I, causés par les activités extraterritoriales et la variabilité naturelle. Le Président rappela aux délégués que le SBSTA était mandaté de conseiller la CdP et les décideurs sur la base des résultats du PICC, mais qu'il pouvait demander et examiner des éléments supplémentaires. Le PAKISTAN mit en garde contre toutes généralisations et recommanda l'amendement du SRE pour mieux refléter les différences régionales en matière de changement climatique. Les PHILIPPINES, appuyés par l'Indonésie et le Brésil, déclarèrent que le SRE doit être utilisé comme un ensemble et non de manière sélective. La grande vulnérabilité des pays en développement et les préoccupation d'équité doivent être prises en considération davantage. La SUISSE était d'avis que le SRE ne devrait pas être utilisé de manière sélective et que par delà les mesures d'abattement qui n'engagent à rien, celles de faibles coûts doivent être appliquées sans délai. Le SRI LANKA mit en garde contre une simplification poussée des résultats du SRE, affirmant que les ambiguïtés découlent de l'utilisation de valeurs numériques "extrêmes."

La REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, appuyée par le Zimbabwe, appela à un additif au SRE notant les commentaires du SBSTA. La COREE suggéra que le PICC travaille de manière plus économique en évitant le double emploi des travaux et en améliorant les échanges d'information. La GEORGIE appela à l'analyse des incidences nationales et régionales, affirmant qu'à défaut, les mesures d'atténuation ne seraient pas possibles. Le Président du PICC nota la nécessité d'établir une distinction entre les évaluations scientifiques et les politiques qui en découlent et recommanda à la CdP de fixer des objectifs provisoires d'émission.

Le MEXIQUE, appuyé par la Corée, déclara que l'évolution climatique doit être traitée sur la base de responsabilités communes mais différenciées. La CHINE appela à la distillation du SRE dans une forme plus utile au SBSTA dans l'élaborations des recommandations, autrement le SRE doit être soumis dans son intégralité à la CdP. le Président du PICC rappela aux délégués que même si les recommandations doivent se fonder sur l'information scientifique, elles représentent en définitive des jugements politiques que le PICC n'a pas les moyens de faire.

Les délégués devaient entamer ensuite l'examen du Point 4(a) de l'Ordre du Jour, Communications nationales des Parties visées à l'Annexe I. Le Secrétariat introduisit le document portant sur l'éventuelle révision du plan directeur (FCCC/SBSTA/1996/9). Le JAPON, appuyé par les USA, proposa la tenue d'une session séparée, pour la discussion de la révision du plan directeur. La CHINE, soutenue par l'INDE, souligna l'importance du transfert technologique et appela à l'inclusion d'un libellé sur ce point dans le texte concernant les lignes directrices. L'UE approuva la fourniture du minimum requis d'information et recommanda d'inclure dans la révision du plan directeur une orientation sur les calendriers souhaités. La POLOGNE et la HONGRIE déclarèrent que les seconds rapports étaient en cours d'élaboration et que la modification des lignes directrices risquait de causer des retards. La SUISSE proposa de discuter les amendement sur la base d'une relecture paragraphe par paragraphe.

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