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L'ORGANE SUBSIDIAIRE SUR L'APPLICATION

Le SBI reprit le Point 4 de l'Ordre du Jour, qui porte sur la coopération financière et technique (FCCC/CP/1996/8&9 et FCCC/SBI/1996/10). Les G-77/CHINE appelèrent à l'harmonisation des stratégies du FEM avec celles de la CCCC, en particulier pour ce qui est de la souplesse des procédures; la clarification des coûts marginaux; la suppression des conditions préalables des négociations du réapprovisionnement du FEM; et, l'élimination des critères liés au rapport coût-efficacité et l'évitement du double emploi dans le financement des communications nationales. Le délégué soumit plus tard un projet de révision concernant ce point.

Plusieurs délégations de pays industrialisés devaient endosser le texte du Président sur le mécanisme de financement. La SUISSE et le CANADA appelèrent à une exécution rapide du financement des communications nationales. La FRANCE suggéra aux Parties de soumettre leurs doléances éventuelles concernant les performances du FEM pour examen lors des futures sessions de la CdP. Le KENYA déclara que de nombreux pays Africains sont , au niveau de certains projets, soumis à des retards excessifs et des conditions opérationnelles non requises par la CCCC.

La MICRONESIE déclara que les petits Etats insulaires souhaitent voir le FEM accorder une priorité aux activités d'habilitation et faire preuve de plus de responsabilité. Le Japon se déclara opposé au Moratoire d'Entente approuvé par le Conseil du FEM. Le KOWEÏT déclara que la CdP est l'organe suprême comme le stipule l'Article 11.1 de la CCCC, et non le FEM. La CHINE souhaita voir le FEM accélérer les processus d'approbation des projets. Le Délégué US admit les problèmes de retard concernant les lignes directrices mais s'opposa à la suggestion disant que le rapport coût-efficacité ne doit pas être un critère. Il découragea la gestion micro-économique du FEM. L'AUSTRALIE plaida en faveur de l'harmonisation des efforts. Le MEXIQUE apporta son appui au Moratoire d'Entente et son Annexe. La TUNISIE rapporta certains retards dans le processus d'approbation des fonds du FEM. Le Président fit état d'un engagement du Conseil du FEM pour l'accélération des processus décisionnels. Il invita les Parties à référer les projets de décision à un groupe officieux présidé par John ASHE. (Antigua et Barbuda).

Le Président devait introduire ensuite le Point 3 de l'Ordre du Jour (communications nationales), incluant la seconde compilation des premières communications des Parties visées à l'Annexe I (FCCC/CP/1996/12 and Add.1) ainsi que l'inventaire des émissions et les projections établies pour l'an 2000 (Add.2) et le calendrier des rapports (FCCC/CP/1996/13). Les G-77:CHINE exprimèrent leurs préoccupations de voir que peu de pays industrialisés envisagent de réduire leurs émissions à leurs niveaux de 1990 d'ici l'an 2000. La FEDERATION RUSSE appela à l'approfondissement de l'analyse des émissions de gaz à effet de serre (GHG). L'UE, appuyée par l'Australie, déclara que les documents sont la source principale de l'évaluation des progrès. Les USA appelèrent à une réduction des émissions à des niveaux encore moins importants que ceux de 1990 et à des politiques d'action plus engagées.

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