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L'ORGANE SUBSIDIAIRE DE CONSEIL SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Le SBSTA reprit ses discussions sur les activités de mise en oeuvre conjointe (AIJ) à la suite d'une réunion des G-77/CHINE. L'UE suggéra que les dispositions concernant l'établissement des rapports soient standardisées, simplifiées et reflétant davantage le rapport coût-efficacité des projets, et encouragea la tenue d'ateliers. Les G-77/CHINE, appuyés par la Colombie, l'Inde et l'Uruguay, notèrent la nécessité d'établir une distinction entre les projets AIJ et ceux mis en ouvre en commun par les pays visés à l'Annexe I. Le financement et le transfert technologique doivent venir en supplément de ce qui est stipulé par la CCCC. La REPUBLIQUE TCHEQUE encouragea l'adhérence au cadre établi pour les projets adoptés à la CdP-1 et soutint, par ailleurs, l'établissement d'un format uniforme pour l'établissement des rapports.

L'AUSTRALIE et le PANAMA soutinrent la tenue d'ateliers sur les AIJ et un format de rapport qui ne soit pas onéreux pour les pays en développement. Les PHILIPPINES, appuyés par le Salvador, souligna l'importance du transfert technologique, du développement des capacités et de l'analyse d'impact dans les projets AIJ et appela à la transparence dans les rapports. La NORVEGE déclara qu'il serait prématuré de tirer des conclusions de la phase pilote et proposa l'établissement d'un forum sur les AIJ à la session de Décembre 1996 du SBSTA. Le NICARAGUA apporta son soutien à la proposition de la Norvège et plaida pour l'uniformité des dispositions d'établissement des rapports.

La MALAISIE, appuyée par la Chine, recommanda de reporter les ateliers sur les AIJ en attendant la tenue de la CdP-3, pour éviter que les décisions ne soient basées sur des informations inexactes. Le délégué demanda, par ailleurs, des détails sur les implications financières de la tenue d'un forum sur les AIJ. Le Président réunit un groupe de contact pour l'élaboration des conclusions concernant ce point de l'ordre du jour.

Au Point 8(a) de l'Ordre du Jour (liste des experts), les G-77/CHINE déclarèrent ne pas avoir encore examiné le point et réservèrent leur position. L'UE soutint l'établissement d'une liste intérimaire d'experts pour permettre une phase d'apprentissage en matière de conseils techniques spécialisés. Le délégué approuva, par ailleurs, l'ajout de la question des techniques d'adaptation à la liste des sujets potentiels. Le CANADA, le JAPON, l'AUSTRALIE et l'APEI apportèrent leur soutien à l'établissement d'une liste d'experts. La FEDERATION RUSSE déclara que le SBSTA ne doit pas se focaliser sur les caractères spécifiques et que l'utilisation de données scientifiques est une question importante pour ce qui est des experts. KIRIBATI demanda de mentionner spécifiquement la pêche comme sujet à examiner. Le délégué US déclara que le sujet doit être reporté en attendant que le SBSTA éclaircisse la tâche des experts de manière à ce qu'il n'y ait pas double emploi avec d'autres fora.

Le SBSTA reprit ses travaux dans l'après-midi pour examiner le Point 8(d) de l'Ordre du Jour (travail à long terme du SBSTA). le Président introduisit le texte et les délégués l'approuvèrent. Au Point 8(c) (coopération avec le PICC), plusieurs délégations dont l'UE, l'AUSTRALIE, les USA, le CANADA, MYANMAR et les ILES MAURICE devaient endosser le PIC. La FÉDÉRATION RUSSE encouragea l'éclaircissement des liens entre le SBSTA et le PICC en matière d'exploitation des données. Le BURKINA FASO appela le PICC à élargir la recherche sur les émissions de GHG régionales. L'ICAO plaida pour de nouvelles recherches sur les effets atmosphériques de l'aviation. le Président présenta un libellé sur ce point de l'ordre du jour, lequel fut approuvé.

Concernant le Point 8(b) (recherche et observations systématiques), l'ARGENTINE, au nom du Groupe VALDIVIA, appela à l'intensification des recherche sur la variabilité climatique naturelle dans la région st sur les effets océaniques. L'IRAN souhaita l'amélioration de la collecte des données aux niveaux régional et sous-régional. L'UNESCO/IOC évoqua son intention d'approfondir la recherche sur le rôle des océans dans l'évolution climatique. Le CANADA, la FEDERATION RUSSE, les USA et l'AUSTRALIE apportèrent leurs soutien à la recherche sur les changements climatiques menée par les OIG et par les gouvernements nationaux, et en particulier au domaine du développement des capacités en la matière. L'OMM exprima sa volonté de répondre aux requêtes de recherche spécifiques et de coopérer avec le SBSTA dans le domaine du développement des capacités. La COLOMBIE plaida pour l'augmentation du soutien financier destiné à la recherche et au développement des capacités au niveau national.

S'agissant du mécanisme consultatif spécifique au monde des affaires, la NOUVELLE ZELANDE présenta un rapport sur les résultats provisoires du groupe de contact chargé de cette question. Le texte propose que le Secrétariat procède à une exploration approfondie des mécanismes et procédures disponibles pour l'amélioration de l'efficacité.

Au Point 7 (transfert technologique), les délégués examinèrent le premier rapport d'inventaire et d'évaluation des technologies (FCCC/SBSTA/1996/4/Add.2) et le rapport de suivi des questions technologiques (FCCC/CP/1996/11) . L'UE déclara qu'une priorité doit être accordée à l'identification des besoins en la matière et que le Secrétariat doit se focaliser sur les centres de systèmes d'information disponibles. L'IRAN appela à l'établissement d'un pool d'information sur le transfert technologique. La MALAISIE exprima sa déception et déclara que le rapport reflétait clairement l'indifférence des pays. industrialisés.

Les Pays-Bas et l'AGENCE INTERNATIONALE DE L'ENERGIE donnèrent un aperçu sur l'Initiative Technologique Climatique, effort coopératif pour le soutien de la CCCC. La CHINE suggéra au Secrétariat d'élaborer une proposition concernant le format des communications des pays visés à l'Annexe II en matière de transfert technologique. Le CANADA déclara que les gouvernements se doivent de créer un environnement favorable à l'implication du secteur privé pour la facilitation du transfert technologique.

Les PHILIPPINES demandèrent l'accélération de l'exécution des évaluations et du transfert technologique. Les USA notèrent la nécessité d'améliorer les rapports concernant le transfert technologique. Le délégué suggéra l'établissement de centres "virtuels" d'information technique et d'une fonction de centre de redéploiement pour la CCCC renforcée par des contributions du secteur privé.

Le Président présenta le projet de texte produit par les "amis du Président" concernant le SRE. Ce même groupe a produit également un projet de rapport de synthèse du Président. Le délégué US annonça que le groupe de contact sur les communications des Parties non visées à l'Annexe I se réunira de nouveau Vendredi matin.

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