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TABLE RONDE OFFICIEUSE DU GROUPE SPECIAL SUR LE MANDAT DE BERLIN

INCIDENCES SUR LES PARTIES PAYS EN DEVELOPPEMENT: La Table Ronde organisée par le Groupe Spécial sur le Mandat de Berlin devait examiner l'incidence des mesures de l'Annexe I sur les pays en développement. Le Président Kilaparti RAMAKRISHNA (USA) céda la parole aux panélistes pour leurs commentaires sur les considérations de coût-efficacité et on nota les interventions des Philippines, de l'Arabie Saoudite, des USA, de Trinité et Tobago, et du Brésil. Ils appelèrent tour à tour, à partager le fardeau des effets découlant des actions prises dans le cadre de l'Annexe I, tels que le ralentissement de la croissance et les pressions inflationnistes. On ne sait pas encore si les mesures économiques de court terme n'aboutiraient pas à un ralentissement.

Les mesures de réponses pourraient stimuler l'innovation technologique, favorisant les profits économiques et la prospérité. On y discuta aussi : des limites de la modélisation économique; des considérations des coûts de l'inaction, y compris des implications non économiques; et de la manière dont l'adoption de mesures économiques souples et adaptées dans les pays importateurs de combustibles fossiles pourraient donner lieu à des effets positifs.

Les participants devaient ensuite se pencher sur le ratio coût/bénéfice différentiel de l'action et de la non action quant à la mise en oeuvre du Mandat de Berlin. On était en général d'accord que le recours à la seule imposition de mesures "punitives", telles que la taxation sur le carbone, aurait un effet disproportionné sur les économies des pays en développement, en particulier ceux qui sont dépendants du pétrole. Un représentant de l'industrie affirma que les modèles économiques prévoient pour les débuts, un impact négatif minime des limitations d'émission, avec une baisse de croissance d'environ O.5%.

De nombreux orateurs devaient suggérer que le processus de réduction des émissions était susceptible de construire une base nouvelle pour la croissance économique mondiale incluant les pays en développement. Un participant se référa spécifiquement à l'adoption de politiques souples et basées sur le marché, permettant un maximum d'innovations. D'autres mirent l'accent sur les principes d'équité et de responsabilité commune mais différentiée.

Au cours du débat qui s'en suivit, il fut noté que l'étude du ratio coût/bénéfice sur 20 ans de l'US Clean Air Act avait produit un chiffre dépassant 16 sur 1. Un orateur fit remarquer que malgré cela, le secteur des affaires s'opposa à la prorogation de cette loi. On discuta par ailleurs: du recours à la compétitivité pour la diffusion des nouvelles technologies; de la nécessité pour les pays de l'Annexe I ayant des liens avec les territoires du Pacifique, de tenir compte de l'impact des changements climatiques sur leurs intérêts régionaux.

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