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COOPERATION AVEC LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES PERTINENTES

Le 25 Février, le Secrétariat introduisit le document sur la coopération avec les organisations, internationales pertinentes (FCCC/SBSTA/1997/2). Le rapport traite de la coordination entre le SBSTA et des organisations internationales, telles que l'Organisation Méthodologique Mondiale (OMM) et la Commission Océanographique Internationale (COI). Le rapport souligne l'agenda climatique comme étant un cadre pour la coordination des activités et des programmes de recherche internationaux sur le climat. Les principaux partenaires de cet agenda englobent l'OMM, le PNUE, l'UNESCO, la COI, l'OMS et la FAO. L'OMM introduisit l'Annexe du document (FCCC/SBSTA/1997/2) concernant la coordination internationale des programmes de recherches et d'observation systématique qui renferme un rapport de système sur les activités relatives à l'Article 5. (Recherche et Observation Systématique). L'OMS/OMM/PNUE intitulé "Changements Climatiques et Santé Humaine" et introduisit le Réseau Inter-Agences sur le Climat et la Santé Humaine.

Certaines délégations, y compris TRINIDAD ET TOBAGO, agissant au nom de l'Alliance des Petits Etats Insulaires (AOSIS) et le ZIMBABWE, soulignèrent l'importance de l'Article 5 pour les pays en développement. La MALAISIE qualifia l'Article 5 de pierre de soutènement de la Convention et exhorta le SBSTA à en prendre la mise en oeuvre en main. La représentante US souligna la nécessité d'une plus grande clarté sur le rôle prévu pour le FEM concernant l'Article 5. Plusieurs pays dont les PHILIPPINES, le KOWEIT et le CANADA, déclarèrent que le SBSTA ne doit pas inviter le FEM à soutenir les efforts d'amélioration des systèmes d'observation. Le délégué des PHILIPPINES déclara que les organisations internationales ne sont pas responsables du renforcement des capacités. La représentante US nota la confusion sur le point de savoir si le SBSTA devrait fonctionner comme un centre d'information, une agence de mise en oeuvre ou une source de financement. La CHINE demanda que la question de la coopération entre les organisations internationales soit traitée par la CdP, avec l'assistance du SBSTA.

L'ARGENTINE, les USA et l'IRAN exprimèrent des réserves concernant la participation des pays en développement dans les programmes scientifiques. L'ARGENTINE nota par ailleurs le manque d'information sur les effets de l'évolution climatique dans l'hémisphère Sud. La MALAISIE appela à l'établissement de stations de suivi climatique à long terme dans les pays en développement. L'UE suggéra de placer la recherche et l'observation systématique dans le chapitre consacré au renforcement des capacités et à la formation. La SUISSE se déclara préoccupée que le rapport de synthèse de l'OMM n'ait pas abordé adéquatement les aspects économiques et humains de l'évolution climatique. Le CANADA et l'AUSTRALIE encouragèrent la poursuite de l'élaboration des programmes nationaux.

Le Président de l'IPCC, Bert BOLIN, donna un aperçu sur l'état d'avancement des prochains rapports de l'IPCC et introduisit deux papiers techniques sur les modèles climatiques et sur la stabilisation atmosphérique des gaz à effet de serre. Un autre papier technique sur les implications des propositions de limitation et de réduction des émissions, sera achevé en Septembre 1997. Il présentera une synthèse des données existantes et ne demandera pas de nouvelles recherches. Le KOWEIT, appuyé par le NIGERIA et le VENEZUELA, déclara que, plutôt que l'IPCC, ce sont les Parties qui doivent déterminer la teneur de ce papier. Le VENEZUELA souhaita qu'il soit un rapport spécial plutôt qu'un papier technique. Les USA, appuyés par l'AOSIS répondirent que le SBSTA avait demandé à l'IPCC de fournir un papier technique. Le Président de l'IPCC déclara que l'IPCC avait pris la décision d'élaborer ce papier après avoir consulté le SBSTA.

L'AOSIS, les ILES MARSHALL, les USA et l'AUSTRALIE appelèrent au parachèvement des papiers techniques dans les meilleurs délais. Plusieurs délégations, dont l'UE et le VENZUELA, appelèrent à l'analyse des effets socio-économiques des différentes propositions de limitation. L'AUSTRALIE souhaitait que de telles analyses ne vinssent pas retarder la recherche sur l'augmentation de la température du globe et l'élévation du niveau de la mer. Concernant le programme de travail à long terme de l'IPCC, La représentante US US suggéra d'accorder une priorité aux effets locaux et régionaux et demanda par ailleurs, que des fonds et des ressources soient réservés pour la traduction et la distribution des documents. Le KOWEIT proposa d'inviter l'IPCC à prendre note des soumissions des pays listés dans le document (FCCC/SBSTA/1997/Misc.2).

Dans son projet de recommandation, le SBSTA reconnaît l'importance des activités nationales et de la coordination des organisations internationales pour l'agenda climatique. Il note également le besoin de ressources adéquates pour l'amélioration de la recherche et des systèmes d'observation, en particulier dans les pays en développement. Le SBSTA demande aux participants de l'agenda climatique de fournir au SBSTA des rapports périodiques sur leurs travaux et demande au Secrétariat, à l'OMM et aux autres organisations pertinentes, de présenter un rapport sur les besoins en matière d'observation systématique, de recherche et de renforcement des capacités.

Plusieurs conclusions du SBSTA portent sur les papiers techniques de l'IPCC. Le SBSTA note l'achèvement des papiers techniques sur les modèles climatiques simples (TP2) et sur la stabilisation mondiale des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre (TP3). Les conclusions indiquent par ailleurs que le rapport du Président de l'IPCC sur le papier technique concernant les Implications des Propositions de Limitation et de Réduction (TP4) ont été longuement discutées et que les délégués y ont exprimé des points de vue divergents. Le Président souligna que le Groupe de Travail Conjoint (GTC) n'est pas un organe décisionnel et que les discussions du TP4 qui concernent le GTC, doivent être perçues comme ayant un caractère consultatif. Le SBSTA demanda à l'IPCC de prendre en considération, dans l'élaboration du TP-4, le document FCCC/SBSTA/1997/Misc.2 qui contient des contributions émanant de sept Parties.

COMMUNICATIONS DES PARTIES VISEES ET DES PARTIES NON VISEES A L'ANNEXE I

Le 25 Février, le Secrétariat présenta un bref rapport sur les progrès réalisés dans le processus des communications nationales des Parties visées à l'Annexe I, au sujet de la facilitation de l'assistance aux Parties non visées à l'Annexe I pour la préparation de leurs communications nationales, et des réponses des Parties non visées à l'Annexe I concernant la date prévue pour la soumission de leurs communications. Le ROYAUME- UNI nota que les communications nationales démontrent que des progrès sont réalisés dans la réduction des émissions vers les niveaux de 1990, d'ici l'an 2000. Le JAPON demanda une évaluation rapide du résultat des communications et accueillit favorablement l'idée d'organiser un atelier informel. L'UE souhaita voir les prochains ateliers bénéficier de l'apport du Secrétariat et de soumissions de la part des différentes Parties concernant le transfert technologique.

Dans le projet des conclusions sur les communications nationales des Parties visées à l'Annexe I, le SBSTA note le rapport du Secrétariat concernant l'évaluation des premières communication nationales des Parties de l'Annexe I. Le SBSTA encourage les Parties de l'Annexe I à soumettre leurs secondes communications et leurs inventaires nationaux, d'ici le 15 Avril 1997 ou conformément à la décision de la CdP-2 pour ce qui est des pays en transition économique. Le SBSTA demande au Secrétariat de préparer le plan de travail relatif à l'étude approfondie de ces soumissions.

Dans le projet des conclusions sur les communications nationales des Parties non visées à l'Annexe I, le SBSTA rappelle les Articles 12.5 (premières communications) et 4.3 (ressources financières pour les pays en développement) et note que les pays les moins avancés peuvent élaborer leurs premières communications à leur convenance, que les Parties pays développés attendent encore de recevoir les fonds nécessaires à leurs premières communications nationales et que les autres doivent présenter leurs demandes de financement. Le SBSTA rappela également la Décision 10/CP.2 qui requiert du Secrétariat de la Convention, de faciliter l'assistance aux Parties, en particulier pays en développement, à travers des ateliers et d'autres formes d'information et de présenter un rapport à chacune des sessions du SBSTA.

Les Parties ne parvinrent pas à s'entendre sur le financement des communications d'inventaire volontaire des Parties non visées à l'Annexe I. Le porte-parole des G- 77/CHINE déclara que les inventaires volontaires disponibles seront communiqués "dès que la totalité des coûts de la préparation de l'inventaire est mise à disposition par l'entité chargée de l'opération du mécanisme financier". Le délégué des PHILIPPINES apporta son appui a la position des G-77/CHINE et appela à l'introduction d'une référence à l'Article 11.5 (soutien régional, bilatéral et multilatéral). La représentante US déclara que ces recommandations risquaient de prohiber les soumissions volontaires des pays régis par d'autres dispositions de financement. L'UE demanda de laisser les questions budgétaires au SBI. Les Parties ne furent pas d'accord sur le paragraphe concernant le financement des communications des inventaires. Le paragraphe fut supprimé et la décision adoptée.

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