Summary report, 29 January 2007

DIXIEME SESSION DU GROUPE DE TRAVAIL I DU GROUPE DEXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR LEVOLUTION DU CLIMAT:

29 JANVIER 1ER FEVRIER 2007

La dixime session du Groupe de travail I (GTI) du Groupe dexperts intergouvernemental sur lvolution du climat (GIEC) sest droule au sige de lUNESCO, Paris, du 29 janvier au 1er fvrier 2007. Ont pris part la runion, 311 participants comprenant des scientifiques et des reprsentants de gouvernements, dinstitutions des Nations Unies et dorganisations non gouvernementales. La runion a abouti lacceptation de la contribution du GTI au Quatrime rapport dvaluation du GIEC (RE4), intitul Climate Change 2007: the Physical Science Basis, y compris lapprobation de la Synthse lintention des dirigeants (SID) et lacceptation du rapport dorigine et de la synthse technique. Plus de 350 membres des mdias taient prsents la prsentation de la SID, vendredi 2 fvrier 2007. La SID trouve quil est probable, plus de 90 pour cent, que laction humaine a contribu aux changements climatiques enregistrs rcemment dans le monde. Il contient une srie de projections concernant les impacts futurs, notamment pour ce qui est des tempratures, de llvation du niveau des mers et des vnements mtorologiques extrmes.

BREF HISTORIQUE DU GIEC ET DU RE4

Le GIEC a t tabli en 1988 par lOrganisation mtorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE). Lobjectif du GIEC est de procder lvaluation des donnes scientifiques, techniques et socioconomiques pertinentes la comprhension des risques associs aux changements climatiques induits par lhomme. Le GIEC nentreprend pas de nouvelles recherches et nassure pas le suivi des donnes relatives au climat. Dans ses valuations, il se base sur la littrature scientifique et technique publie et revue par les pairs. Son Secrtariat est domicili Genve, en Suisse. Son personnel est fourni la fois par lOMM et le PNUE.

Le GIEC comprend actuellement trois Groupes de travail: Le Groupe de travail I (GTI) traite des aspects scientifiques du systme climatique et des changements climatiques; le Groupe de travail II (GTII)traite de la vulnrabilit des systmes socioconomiques et naturels aux changements climatiques, des consquences ngatives et positives des changements climatiques et des options offertes en matire dadaptation ces changements; et, le Groupe de travail III (GTIII) traite des options offertes en matire de limitation des rejets de gaz effet de serre et dattnuation des changements climatiques.

Le GIEC dispose galement dun Groupe de travail sur les inventaires nationaux des gaz effet de serre. Ce Groupe supervise le Programme des inventaires nationaux des gaz effet de serre (PINGES) du GIEC, qui vise laborer et affiner une mthodologie approuve lchelon international et un logiciel pour le calcul et le compte rendu des rejets et des suppressions nationaux de gaz effet de serre, et encourager lutilisation de cette mthodologie par les pays participant au GIEC et par les signataires de la Convention-cadre sur les changements climatiques (CCCC). Le Bureau du GIEC, qui compte prs de 30 membres lus par le Groupe de discussion, aide le prsident du GIEC dans la planification, la coordination et le suivi des progrs accomplis dans les travaux du GIEC.

Depuis son tablissement, le GIEC a labor une srie dvaluations exhaustives, des rapports spciaux et des papiers techniques, fournissant des donnes scientifiques concernant les changements climatiques, la communaut internationale, aux dcideurs politiques et au grand public. Ces donnes ont jou un rle important dans les ngociations menes dans le cadre de la CCCC, lchelon international, et dans la mise en place du cadre politique ncessaire au traitement des changements climatiques aux chelons national et rgional.

Le GIEC a achev ses premires valuations exhaustives des changements climatiques, dans le Premier rapport dvaluation (PRE), en 1990, et dans le Deuxime rapport dvaluation (SRE), en 1995. Le Troisime rapport dvaluation du GIEC (TRE) a t achev en 2001. Il traite des dimensions scientifiques, techniques et socioconomiques des changements climatiques pertinentes aux politiques. Il se concentre sur les rsultats obtenus depuis 1995 et accorde une attention aux chelles la fois rgionale et mondiale. Le TRE qui a t soumis une revue tendue des pairs, est compos dune valuation exhaustive manant des trois Groupes de travail du GIEC, dun rsum pour les dcideurs politiques, dun rsum technique du rapport de chacun des Groupes de Travail, et dun Rapport de Synthse. Le Rapport de Synthse du TRE est rdig dans un style non technique ciblant les dcideurs politiques. Il traite de neuf questions politiques identifies par le GIEC sur la base des soumissions prsentes par les gouvernements. Le quatrime rapport dvaluation du GIEC (RE4) est attendu en 2007.

Les rcents rapports spciaux sont le Rapport spcial sur la sauvegarde de la couche dozone et du systme climatique de la plante, accept la GIEC-23 (8 avril 2005, Addis Abba, Ethiopie) et le Rapport spcial sur le pigeage et la fixation du dioxyde de carbone, accept la GIEC-24 (26-28 septembre 2005, Montral, Canada).

Les Directives du GIEC concernant les inventaires nationaux des gaz effet de serre ont t mises dabord en 1994 et un ensemble rvis a t achev en 1996. En 2000 et 2003, le Groupe a approuv des rapports additionnels comprenant des orientations concernant les bonnes pratiques, qui compltent les Directives rvises de 1996. En 2006, le GIEC a approuv lEdition 2006 des directives du GIEC.

RECENTES SESSIONS DU GIEC: A la GIEC-18 (24-29 septembre 2001, Londres, Royaume-Uni), le GIEC a dcid de poursuivre llaboration de rapports dvaluation exhaustifs visant mettre en exergue les nouvelles conclusions. Les runions qui ont suivi ont dbattu du timing et autres dtails du rapport suivant, les participants saccordant sur fin 2007 pour lachvement du RE4. Le cadre gnral des contributions du GT au RE4 a t accept la GIEC-21 (19-21 fvrier 2003, Paris, France). La mme anne, la porte et les grandes lignes du RE4 ont t labores au cours de deux runions consacres la dfinition du champ des tudes dimpact (avril, Marrakech, Maroc et septembre, Potsdam, Paris), puis les quipes auteurs ont t assembles. Une autre runion consacre la dfinition du champ des tudes dimpact, a t tenue en 2004 Genve, Suisse, sur le Rapport de synthse du RE4 (RS). La GIEC-22 (9-11 novembre 2004, Nouvelle Delhi, Inde) a dcid des grandes lignes des thmes devant tre traits dans le RS. Le Bureau du GIEC, sa 35e session, sest accord sur la composition de lEquipe rdactrice centrale et des experts chargs de la relecture du RS, et la liste a t prsente au Groupe la GIEC-25 (26-28 avril 2006, Port Louis, Maurice). Le GTII se runira en avril 2007 Bruxelles, Belgique, et le GTIII se runira Bangkok, Thalande, en mai 2007. Lacceptation de la version finale du RE4 est prvue la GIEC-27, en novembre 2007, Valence, en Espagne.

COMPTE RENDU DU GTI DU GIEC

La dixime session du Groupe de travail I (GTI) du GIEC sest ouverte le lundi 29 janvier 2007. Au cours de cette runion de quatre jours, les dlgus se sont runis en sances plnires, en sances informelles et dans des groupes de contact pour procder lexamen de la contribution du GTI au Quatrime rapport dvaluation du GIEC (RE4), intitul Climate Change 2007, the Physical Science Basis. Les dlgus taient assists par des exposs informels succins prsents par les Auteurs en chef chargs de la coordination, sur divers chapitres et thmes du RS. A la fin de la runion, le GTI a approuv la Synthse lintention des dirigeants (SID) et a accept le rapport dorigine et le rsum technique.

Ce compte rendu de la runion est organis suivant lordre du jour de la runion. Il traitera, dabord, de la crmonie douverture, puis de lapprobation ligne par ligne de chaque chapitre du projet de texte de la SID, suivie des examen et acceptation du rapport dorigine et du rsum technique et, enfin, de la sance de clture.

CEREMONIE DOUVERTURE

Lundi matin, Dahe Qin, Coprsident du Groupe de travail I du GIEC, a ouvert la session. Christian Bordhag, dlgu interministriel charg du dveloppement durable, France, a soulign le rle de la communication claire avec les mdias. Bordhag a soulign limportance du consensus et de la certitude pour les dcideurs politiques. Il a mis en relief le rle du GIEC dans le processus des changements climatiques et a affirm le soutien de la France la mise en place dun organe similaire consacr la biodiversit.

Patricio Bernal, Directeur gnral adjoint, UNESCO, a dclar que les programmes pertinents de lUNESCO chercheront dterminer les domaines prioritaires devant faire lobjet de suivi et de recherche et a rappel aux dlgus limportance de lducation et des connaissances la fois scientifiques et sociales dans la lutte contre les changements climatiques.

Jeremiah Lengoasa, Secrtaire gnral adjoint, OMS, a soulign limportance de la divulgation du contenu du rapport et a encourag la considration de cette runion comme une occasion dtablir des rseaux et des dialogues entre les scientifiques et les responsables politiques.

Alex Alusa, PNUE, a attir lattention sur lintgrit scientifique du GIEC et sur ses procdures transparentes et participatives. Il a soulign la contribution attendue du GIEC dans le dialogue de la CCNUCC sur laction de coopration long terme dans le domaine des changements climatiques, et a fait tat du besoin dengager des auteurs experts issus dune large gamme de pays et de disciplines.

Le prsident du GIEC, Rajendra Pachauri, a parl de lapptit du monde pour les connaissances scientifiques ayant trait aux changements climatiques. Prcisant que le rsultat de cette runion reprsente le lancement du premier des quatre produits qui constitueront le RE4, Pachauri, a soulign que le rapport du GTI est une avance importante sur le Troisime rapport dvaluation (TRE).

Susan Solomon, Coprsidente du Groupe de travail I du GIEC, a prcis que la slection des co-auteurs stait effectue sur la base de leurs publications scientifiques. Elle a expliqu le processus de rvision du rapport, signalant que plus de 30.000 observations dexperts et de gouvernements y ont dj t intgres. Les participants ont ensuite approuv lordre du jour propos (WG-I:10th/Doc.1).

Jeudi matin, Nelly Olin, Ministre franaise de lcologie et du dveloppement durable, sest adresse aux participants. Olin sest flicite du travail accompli par le GIEC, a soulign limportance de la solidarit internationale. Elle a mis en exergue les diverses initiatives entreprises rcemment qui permettront la France dhonorer les engagements quelle a pris dans le cadre du Protocole de Kyoto et a attir lattention sur la Confrence de Paris sur la gouvernance cologique mondiale, attendue prochainement.

SYNTHESE A LINTENTION DES RESPONSABLES POLITIQUES

Coprsid par Susan Solomon et Dahe Qin, assists par les Auteurs chefs de file chargs de la coordination, le GTI a examin, ligne par ligne, la SID au cours dune sance plnire et quatre sances de groupe de contact, du lundi jeudi soir. Les discussions se sont droules sur la base du projet de texte de la SID (WG-I:10th/Doc.2a), un certain nombre de modifications ayant t introduit pour rendre compte des observations formules par les gouvernements et les organisations (WG-I:10th/INF.1). Quatre sances de groupes de contact ont t convoques durant la runion pour se pencher sur les points non rsolus: Une, sur les concentrations des gaz effet de serre et sur les changements survenus dans lutilisation des terres, coprside par Jean-Pascale van Ypersele (Belgique) et Xiaosu Dai (Chine); une, sur le forage radiatif solaire, coprside par El-Sayed Mansour (Egypte) et Sylvie Joussaume (France); une, sur les cyclones tropicaux, coprside par Nirivololona Raholijao (Madagascar) et Ian Carruthers (Australie); et une sur les projections relatives llvation des tempratures et du niveau des mers, coprside par Halldor Thorgeirsson (Secrtariat de la CCNUCC) et Arthur Rolle (Bahamas).

En outre, les participants ont entendu de courts exposs informels prsents par les auteurs chefs de file chargs de la coordination, sur les chiffres et les libells figurant dans les diffrents chapitres de la SID. Lundi aprs-midi, les participants ont entendu des exposs sur les causes des changements climatiques et sur lincertitude. Mardi matin, les participants ont entendu des exposs sur lobservation des changements climatiques, sur le tableau provisoire des relevs de temprature et des vnements mtorologiques extrmes, et sur le paloclimat. Mardi aprs-midi, les participants ont entendu des exposs sur lattribution et llvation du niveau des mers. Mercredi matin, les participants ont entendu des exposs sur lquilibre de la sensibilit climatique et les projections relatives llvation des tempratures.

Les discussions et les principaux rsultats de la SID sont rsums ci-dessous, selon lordre dans lequel ont apparu les diffrents chapitres du texte approuv, lors de lexamen , ligne par ligne de la SID par les participants. Le texte intgral adopt de la SID peut tre tlcharg partir du site web du GIEC http://www.ipcc.ch.

INTRODUCTION: Le chapitre introduction de la SID a t examin lundi matin et en dbut daprs-midi. Le dbat sy est concentr sur la porte et sur ltendue de lintroduction et sur la manire dexprimer au mieux le lien rattachant le RE4 au TRE, le degr des progrs raliss et les niveaux de confiance et dincertitude.

Les participants ont accept la formulation propose par le Royaume-Unis, appuy par le Canada et la Norvge, pour clarifier que le Rapport porte sur les progrs scientifiques raliss depuis le TRE. Citant lexemple de la glace de mer, le Coprsident Solomon a propos, et les participants ont accept, des modifications textuelles pour clarifier que les amliorations apportes aux modles taient le rsultat dune comprhension accrue des processus et de leur simulation en modles.

Toutefois dautres suggestions nont pas trouv une approbation universelle pour tre intgres dans le texte. Les suggestions qui, finalement, nont pas t intgres sont la proposition de lAfrique du Sud dintroduire des modifications dans la formulation de manire y indiquer que les nouvelles donnes climatiques proviennent de couvertures plus larges; la proposition de lArgentine de faire tat de labsence de donnes provenant de certaines rgions; et lappel de la Chine linsertion dune rfrence aux incertitudes non traites.

Texte Final: La version finale du texte explique que la contribution du GTI au RE4 consiste dcrire les progrs accomplis dans la comprhension des excitateurs des changements climatiques, de lobservation des changements climatiques, des processus et attribution climatiques et de lestimation des changements climatiques projets dans le futur. Lintroduction claircit quelle met profit le TRE en prenant en considration les nouvelles conclusions des six dernires annes.

LES EXCITATEURS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: Ce chapitre, qui traite des causes sous-jacentes des changements climatiques, a t examin en sances plnires lundi aprs-midi, mardi et jeudi. Le Coprsident Solomon a introduit le chapitre en soulignant quen contraste avec le TRE, les excitateurs des changements climatiques sont abords, dans ce document, avant les observations des changements climatiques. Solomon a indiqu que cela tait voulu pour mieux transmettre les donnes amliores concernant les excitateurs, obtenues depuis le TRE. Dans une dclaration sur les amliorations apportes dans les estimations quantitatives du forage radiatif, la Chine a fait tat dune comprhension insuffisante des effets indirects des arosols. Les participants ont dcid de se rfrer quelques aspects des arosols. LAllemagne a propos, et les participants ont dcid, de faire rfrence une comprhension amliore des proprits de la surface terrestre. Dans une note de bas de page dfinissant le forage radiatif, les participants acceptent la suggestion de la Norvge dclaircir lexistence de forages la fois positif et ngatif.

Au sujet du libell consacr aux concentrations atmosphriques de gaz effet de serre des 10.000 dernires annes, le Royaume-Uni, appuy par lAllemagne, a fait remarquer que le chiffre provisoire des concentrations atmosphriques (Figure SPM-1) dcrit uniquement les niveaux du dioxyde de carbone des 10.000 dernires annes, et a suggr que le libell qui laccompagne rende compte du fait que la concentration actuelle de dioxyde de carbone dpasse de loin ses niveaux naturels des dix derniers 650.000 ans. Le libell pertinent a t modifi de manire reflter cette suggestion et pour noter que les niveaux couls du dioxyde de carbone atmosphrique ont t dtermines partir des donnes fournies par les carottes de glace.

Le Royaume-Uni a remis en question le choix des moyennes de priodes qui se chevauchent pour dmontrer la croissance des concentrations atmosphriques de dioxyde de carbone, suggrant que comparer des taux de croissance de la priode 1960-1970 ou de la priode 1960-1995 avec ceux de la priode 1995-2005 serait plus solide et plus clair que de les comparer avec les taux de croissance de la priode 1960-2005. Le Coprsident Solomon a expliqu la logique qui sous-tend lvitement des points de rupture.

La France, appuye par la Belgique, a propos que la mesure des quantits de carbone en gigatonnes (GtC) soit accompagne par des conversions en gigatonnes de dioxyde de carbone (GtCO2). Les participants ont accept de donner suite favorable cette suggestion.

Le Royaume-Uni a demand quun lien explicite soit tabli entre les augmentations enregistres dans les missions de dioxyde de carbone et les concentrations de dioxyde de carbone dans latmosphre. La Norvge a propos de comparer la moyenne des missions de dioxyde de carbone de la priode 2000-2005 plutt avec le niveau de lanne 1990 quavec le niveau moyen de la priode 1990-1999, en vue de sassurer de la cohrence avec la CCNUCC. La Chine a signal que le libell stipulant que le taux de croissance des missions de dioxyde de carbone stait accru au cours des dix dernires annes risque dtre trompeur, compte tenu de la haute variabilit des mesures du dioxyde de carbone. Un groupe de contact a approuv la demande de la Chine dinsrer une rfrence la variabilit, dune anne lautre, des concentrations de dioxyde de carbone, ainsi que la proposition du Royaume-Uni dattribuer laccroissement des concentrations atmosphriques aux missions de dioxyde de carbone.

Au sujet des modifications survenues dans lutilisation des terres, le Prou a suggr lajout dune dclaration soulignant le volume net des flux de dioxyde de carbone mis de la terre vers latmosphre. Au sujet de la quantification des missions de dioxyde de carbone associes aux modifications survenues dans lutilisation des terres, le Brsil a prfr lutilisation plutt dune estimation centrale que dune moyenne. Au cours des discussions du groupe de contact, les participants ont dcid dintgrer la fois lestimation centrale et le niveau moyen des missions associes aux modifications survenues dans lutilisation des terres, et dinsrer un libell signalant que ces estimations comportent de larges incertitudes. Les participants ont galement convenu de stipuler que la premire source de la hausse enregistre dans les concentrations atmosphriques de dioxyde de carbone depuis la priode prindustrielle est le rsultat de lutilisation des combustibles fossiles, les modifications survenues dans lutilisation des terres y apportant lautre, importante mais plus petite, contribution.

Les participants ont galement dbattu du choix des catgories dincertitude numres dans une note de bas de page, dcidant dintgrer uniquement celles mentionnes dans la SID et non lintgralit du RE4 (i.e. extrmement probable, trs probable, probable, etc.). Suite une observation de la Belgique, un libell a t ajout dans une note de bas de page pour prciser quun certain nombre de fourchettes dincertitude figurant dans le TRE correspondait 95% (2-sigma), utilisant souvent un jugement dexpert, alors que dans le RE4, les limites de lincertitude ont baiss 90%.

Dans le libell consacr aux concentrations de mthane, les participants ont convenu dajouter une formulation stipulant quil est trs probable que laugmentation observe dans les concentrations de mthane soit due aux activits anthropiques. Ils ont galement accept une proposition avance par le Mali dintgrer les valeurs prcises des concentrations de mthane au dbut des annes 1990.

La Suisse a propos linclusion des taux dmissions dans le diagramme concernant les modifications survenues dans les gaz effet de serre tires des donnes des carottes de glace et des donnes modernes (Figure SPM-1), vu que le chapitre prend en considration les causes la fois humaines et naturelles. LAutriche y a fait objection, attirant lattention sur les diffrentes chelles de temps dans le diagramme.

LAlgrie a propos linsertion dune rfrence explicite labsence de responsabilit de lAfrique dans les missions de dioxyde de carbone. Le coprsident Solomon a indiqu que le GTIII abordera probablement le fait que lAfrique met moins de dioxyde de carbone, mais que ce sujet nest pas abord dans le rapport du GTI.

Suite aux observations de la Norvge et de la Suisse, une note de bas de page a t insre pour stipuler que le forage radiatif manant des hydrocarbures halognes a t dtermin dans le Rapport spcial du GIEC.

Il y a eu dsaccord sur le point de savoir sil fallait garder le libell en gras dans le chapitre tablissant une comparaison entre la contribution anthropique et la contribution solaire au forage radiatif. Le Royaume-Uni, la France, lAllemagne, la Nouvelle Zlande et dautres ont propos de retenir la comparaison explicite, tandis que la Chine et lArabie Saoudite ont propos de la supprimer. Un groupe de contact a t convoqu. Le libell en gras original comprenait un libell stipulant que le changement survenu dans le forage radiatif dcoulant des activits humaines, tait probablement, au moins, cinq fois plus important que celui li au forage radiatif solaire. Les sujets examins taient la question de savoir sil fallait inclure la comparaison dans le libell en gras et comment rendre compte du niveau dincertitude associ laffirmation. La Chine et lArabie Saoudite ont dclar que les degrs de confiance ne pouvaient pas tre compars. Les Etats-Unis et dautres ont soulign que les donnes concernant le forage radiatif solaire sont devenues extrmement bonnes lre des satellites. Le Japon a demand pourquoi le changement tait-il cinq fois et pas dix fois plus important, compte tenu des meilleures estimations respectives de 1.6 et 0.12 W m-2. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont expliqu que le facteur a t choisi en raison des barres derreur. Laccord na pu tre atteint et la question a t renvoye au coprsident Solomon. Aucun accord nayant pu tre atteint jusque tard dans la nuit de jeudi, le coprsident Solomon a propos, et les participants ont accept, de supprimer le libell concernant la comparaison.

Texte Final: Le texte final confirme que les concentrations atmosphriques mondiales de dioxyde de carbone, de mthane et doxyde nitreux ont nettement augment en rsultat des activits humaines depuis 1750 et leurs niveaux daujourdhui excdent de loin ceux de lre prindustrielle. Il trouve quil y a plus de 90% de chance que les activits humaines aient eu un impact de rchauffement et que le taux daugmentation du forage radiatif de ces gaz effet de serre durant lre industrielle dpasse tout ce qua connu le monde depuis plus de 10.000 ans.

OBSERVATIONS DIRECTES DES RECENTS CHANGEMENTS CLIMATIQUES: Ce chapitre a t examin en plnire et dans des groupes de contact mardi aprs-midi et toute la journe du mercredi. Les discussions ont dbut par le titre propos pour le chapitre Observations directes des changements survenus dans le climat actuel. Le Royaume-Uni, appuy par la Belgique, a suggr que la formulation rend compte du fait que les observations directes dcrites partent de lanne 1850. Soulignant la possibilit que le terme actuel risquait dtre interprt comme signifiant les cinq ou dix dernires annes, les participants ont convenu de le remplacer par le terme rcent.

Pour le libell encadr qui introduit le chapitre, le Costa Rica a propos une formulation faisant tat des avances enregistres dans le domaine de la science des changements climatiques depuis ltablissement du GIEC, lun des Auteurs chefs de file chargs de la coordination prcisant que le RE4 a pour objectif de se concentrer sur les constatations scientifiques ralises depuis le TRE. LArgentine, appuye par le Maroc, lEgypte et dautres, a demand que le paragraphe souligne le fait que les observations climatiques sont insuffisantes dans de nombreuses parties du monde. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont fait cho aux rserves exprimes concernant ltat dgrad des systmes dobservation dans certaines rgions et ont suggr que ces rserves sont mieux exprimes dans dautres instances, telles que le Programme de recherche climatique ou le Systme mondial dobservation du climat. Un libell a t ajout pour signaler que la couverture des donnes reste limit dans certaines rgions.

Au sujet de lvolution du phnomne de rchauffement, la Belgique, appuye par lAllemagne et plusieurs autres, a soulign la ncessit dune cohrence avec le TRE et a propos dutiliser lanne 1860 ou les annes 1900 comme annes de rfrence dans ltat du total des augmentations de temprature enregistres. Les participants ont dcid de se rfrer aux annes 1850-1899. LAllemagne et le Canada ont suggr linsertion dune nouvelle phrase faisant tat de lvolution de laugmentation du rchauffement durant les 25 dernires annes. Mais, la Chine, appuye par les Auteurs chefs de file charg de la coordination, y a fait objection, voquant lexistence ventuelle dune variabilit dcadaire.

Le coprsident Qin a expliqu lintgration dun nouveau tableau (Table SPM-0) consacr aux taux observs de llvation du niveau des mers et aux contributions estimes des diffrentes sources. Les participants ont accept la proposition de lAutriche dinscrire le taux dlvation du niveau des mers en millimtre par an au lieu de mtres par sicle, et la suggestion de lAllemagne dinscrire les contributions des plaques de glace du Groenland et de lAntarctique, sparment, dans le tableau.

Une proposition de lArabie Saoudite de prciser dans le texte, la priode de temps couverte par des observations de llvation du niveau des mers, a t approuve.

Au sujet des dclins des glaciers montagneux et des niveaux denneigement, la Belgique a propos linsertion dune rfrence particulire aux dclins enregistrs dans le volume des glaciers et dans ltendue de lenneigement. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont expliqu leur prfrence pour une terminologie dordre plus gnral en raison des variations dans les manires dont ces dclins ont t mesurs. Le texte a t laiss comme propos lorigine. Les participants ont accept une suggestion du dlgu des Etats-Unis de placer le libell stipulant que les calottes glacires nenglobent pas les plaques de glace de lAntarctique et du Groenland, qui se trouve dans une note de bas de page, dans un commentaire entre parenthses dans le corps du texte.

Les participants ont dbattu du point de savoir si les diffrences entres les termes plaques de glace, barrires de glace et des langues glaciaires taient claires dans le texte. Au sujet des plaques de glace, le Royaume-Uni, appuy par la Suisse, a expliqu que mentionner lrosion des systmes dynamiques glaciaires comme tant la moiti de la cause de la perte nette de masse du Groenland risque dtre trompeur parce que cela suggre que seule la moiti du processus global est comprise. Une nouvelle phrase a t ajoute pour expliquer que le reste de la perte de glace du Groenland sest produite parce que les pertes dues la fonte ont dpass laccumulation des neiges.

LAllemagne a propos de supprimer le libell stipulant que le taux de llvation du niveau des mers au cours de la dcennie 1993-2003 tait similaire celui des autres dcennies depuis 1950, et a soulign que si une priode plus longue, comme vingt annes, tait considre, alors le taux ne serait plus similaire. Les participants ont dcid de supprimer le libell.

Les participants ont dbattu du point de savoir sil tait plus clair de stipuler que le rchauffement du systme climatique est sans quivoque ou quil est vident. Les participants ont dcid de stipuler que le rchauffement est sans quivoque. Le Canada, avec lAllemagne et la Suisse, a suggr dajouter une rfrence lvolution acclre du rchauffement. La Chine, la Nouvelle Zlande et lAfrique du Sud, appuyes par les Auteurs chefs de file chargs de la coordination, y ont fait objection, compte tenu de la possibilit dune variabilit dcadaire, et la rfrence na pas t insre dans ce chapitre.

Au sujet du libell faisant tat de lexistence dune haute variabilit dcadaire dans les tempratures de lArctique, le Canada, appuy par la Norvge, a suggr de supprimer la rfrence particulire la priode chaude observe de 1925 1945. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont expliqu que les sceptiques climatiques citent souvent cette priode chaude pour remettre en question le GIEC quil accuse de ne pas reconnatre ces priodes chaudes. Les participants ont dcid de retenir la rfrence.

Au sujet de llvation gnrale de la temprature au sommet du permafrost Arctique, le Canada a propos, et les participants ont accept, dajouter une phrase faisant tat dun rapetissement printanier, pouvant aller jusqu 15%, de la surface gele de lHmisphre Nord.

En rponse une question pose par lAustralie, lAlgrie et dautres, sur lvolution long terme des prcipitations, une note de bas de page a t insre pour attirer lattention sur le fait que les rgions values sont celles considres dans le TRE et dans le Chapitre 11 du rapport tendanciel.

Le dlgu des Etats-Unis a propos dajouter un libell expliquant la disponibilit limite des donnes concernant les prcipitations dans certaines rgions. Toutefois, compte tenu de la varit et de la complexit des raisons de cette pnurie de donnes dont ont fait tat les Auteurs chefs de file chargs de la coordination, et compte tenu galement de la concentration sur les volutions long terme, les participants ont dcid dajouter un libell soulignant simplement que les donnes sont limites dans certaines rgions.

Le dlgu des Pays-Bas a suggr de souligner quil nexiste pratiquement aucune observation directe des scheresses. Le Soudan, le Kenya et lAlgrie ont dsapprouv, les Auteurs chefs de file chargs de la coordination laborant sur les divers moyens de mesurer la scheresse. Aprs que lAustralie ait fait part de ses rserves concernant le libell qui stipule en conclusion que la scheresse accrue enregistre tait due aux tempratures leves et aux prcipitations accrues, la formulation a t remplace par lie aux.

Au sujet des lourdes prcipitations, la France a demand linsertion dune donne supplmentaire concernant les chelles de temps et dintensit, et lEgypte a demand de rendre compte du fait que certaines rgions souffrait grandement du manque de prcipitations. Ces suggestions ont t juges trop spcifiques et nont pas t intgres.

Au sujet des cyclones tropicaux, le dlgu des Etats-Unis a attir lattention sur la dclaration consensuelle produite au cours du rcent sminaire de lOMM sur les cyclones, concernant la difficult de dtecter lvolution des cyclones, et a mis en garde que lutilisation des termes global et volution pour dcrire un accroissement de lintensit des ouragans tropicaux, risquait dexposer le GIEC des critiques. Les dlgus des Pays-Bas et des Philippines ont estim que la formulation propose qui stipule que les releves satellitaires suggrent quil existe, depuis environ 1970, une volution mondiale vers davantage de cyclones tropicaux intenses, corrobore par une lvation observe des tempratures des surfaces des mers tropicales, tait trop forte. LAllemagne et le Kenya ont dsapprouv, diffrant la question au jugement que les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont prononc lissue de leur tude de la littrature scientifique disponible. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont expliqu que les participants au sminaire de lOMM taient des scientifiques spcialistes des ouragans et non des scientifiques spcialistes du climat, et que cette dclaration, mise six mois aprs la soumission du rapport tendanciel du RE4 du GTI, na t ni rexamine par les pairs ni ouverte aux observations et commentaires. Le sujet a t rfr un groupe de contact dans lequel les participants ont discut de la variabilit constate dans les donnes et des dfauts releves dans les approches adoptes dans la modlisation, soulignant limportance de reflter les principales conclusions du chapitre tendanciel, et ont fait tat des rcentes tudes menes en soutien des deux bords. Vu quil y avait accord commun sur la robustesse de lobservation probante dans la rgion Nord Atlantique, le texte convenu a t ax sur lobservation probante dune augmentation des activits cycloniques tropicales intenses dans la rgion Nord Atlantique et a englob un examen plus dtaill des facteurs qui complique la dtermination des volutions long terme. Dans le tableau consacr aux vnements mtorologiques extrmes (Tableau SPM-1) lintitul de la colonne rserve aux augmentations des activits cycloniques tropicales intenses a t modifi pour reflter la formulation convenue dans le groupe de contact, qui y avait ajout dans certaines rgions.

Texte Final: Le texte approuv pour ce chapitre fait tat de lvidence du rcent rchauffement, y compris les hausses enregistres dans les tempratures, la fonte rpandue des neiges et de la glace et llvation partout dans le monde du niveau moyen des mers. Il indique que onze des douze dernires annes (1995-2006) figurent parmi les 12 annes les plus chaudes enregistres depuis 1850. Il renferme galement un tableau montrant les volutions rcentes et projetes, et la contribution humaine ces volutions, de divers phnomnes et vnements mtorologiques extrmes, y compris les augmentations enregistres dans les vagues de chaleur, les scheresses, les prcipitations lourdes, lactivit cyclonique tropicale et dans lincidence de llvation des niveaux extrmes des mers.

PERSPECTIVE PALEOCLIMATIQUE: Ce chapitre a t abord jeudi, dbut daprs-midi, et a t approuv sans discussion.

Texte Final: Ce bref chapitre explique lutilisation et linterprtation long terme des donnes paloclimatiques, suggrant que la preuve fournie par cette source plaide en faveur du point de vue selon lequel la chaleur du dernier demi-sicle est un phnomne inhabituel dans, au moins, les 1300 annes coules et selon lequel la dernire fois que les rgions polaires aient t plus chaudes quaujourdhui pour une longue priode (il y a environ 125.000 ans), les rductions du volume de la glace polaire ont donn lieu une lvation de 4 6 mtres du niveau des mers.

COMPREHENSION ET ATTRIBUTION DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: Ce chapitre a t abord jeudi matin. Suite des rserves exprimes par la Chine et lArabie Saoudite, concernant le texte introductif figurant dans un encart, le coprsident Solomon a propos, et les participants ont accept, de dplacer la phrase qui cite les conclusions du TRE concernant lattribution du rchauffement observ laugmentation des concentrations de gaz effet de serre, et de la placer dans le paragraphe au dessous.

Au sujet du libell stipulant que laugmentation des gaz effet de serre, lie aux activits humaines a trs probablement caus la majeure partie de laugmentation des tempratures observe partout dans le monde, la Chine et lArabie Saoudite ont propos dutiliser le terme qualifiant la probabilit de trs probable, suggrant lutilisation des termes probablement ou de plus en plus trs probable. La Nouvelle Zlande, le Royaume-Uni, la Norvge, la Suisse, lArgentine, les Etats-Unis, la France, le Canada, lAustralie, lAllemagne, lAutriche, le Japon, le Kenya, la Sude et les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont fait objection cette suggestion. Le dlgu des Etats-Unis a encourag les participants ne pas rexaminer lvaluation tendancielle, et la Belgique a rappel aux participants que la SID est une synthse pour et non par les dirigeants. Le coprsident Solomon et lAustralie a attir lattention sur le rglement intrieur, soulignant que si un pas ny adhre pas, cet accord peut tre enregistr dans une note de bas de page. La Colombie a suggr dajouter une note de bas de page ritrant la dfinition du terme trs probablement, retenue dans le rapport. La Chine a demand linsertion dune rfrence lincertitude des modles. Laccord a t atteint grce linsertion dune note de bas de page prcisant que lexamen du reste des incertitudes est base sur les mthodologies actuelles.

Suite des observations faites par lArabie Saoudite et par lAutriche, le texte stipulant quun rchauffement du systme climatique a t dtect et attribu un forage anthropique a t modifi, les composantes dtection et attribution ayant t spares dans deux phrases distinctes.

Au sujet de la sensibilit de lquilibre climatique, la Belgique a propos que la dclaration indiquant que des valeurs bien au dessus de 4.5 C ne sauraient tre exclues soit remplace par une estimation vraisemblable en vue dviter limpression que la probabilit est extrmement faible. Le coprsident Solomon a expliqu que les Auteurs chefs de file chargs de la coordination avaient essay auparavant de calculer une telle estimation mais que cela na pas t possible et que la formulation avait t prudemment labore. La phrase a t approuve telle quelle.

Texte Final: Ce chapitre souligne que la majeure partie de llvation observe dans les tempratures depuis la mi-20e Sicle est trs probablement (plus de 90% de probabilit) due aux activits humaines. Il souligne quil sagit l dune conclusion plus forte que celle figurant dans le TRE, qui la trouv probable uniquement (plus de 66% de probabilit). Le texte soulign galement la confiance accrue dans la comprhension de la ractivit du systme climatique au forage.

PRVISIONS DES CHANGEMENTS FUTURS: Ce chapitre a dabord t examin mercredi soir et les discussions se sont poursuivies toute la journe de jeudi. Dans le texte douverture qui se trouve dans un encart, lAllemagne, la Belgique, les Pays-Bas et lEspagne ont appel linsertion dun libell signalant la non considration des configurations des mesures dattnuation dans ltude du GTI. Le Kenya, la Chine, lArabie Saoudite et lAustralie, y ont fait objection, dclarant que le GTI ntait pas l pour traiter des mesures dattnuation et que ce sujet tait dj clair dans dautres rfrences figurant dans la SID. Aucune rfrence aux configurations des mesures dattnuation na t insre.

Au sujet du rchauffement induit (le rchauffement susceptible de se produire mme si tous les agents du forage radiatif demeuraient aux niveaux de lan 2000), la Chine, avec les Pays-Bas, le Maroc et dautres, a fait objection au terme induit , compte tenu des risques de mauvaise interprtation. La Suisse, appuye par la Belgique, lAllemagne et dautres, a propos de le remplacer par rchauffement induit. Le coprsident Solomon a expliqu que le terme rchauffement consquent nenglobait pas les volutions passes comme le terme rchauffement induit. Le dlgu de lAutriche, appuye par lIrlande, a prfr le maintien du terme induit qui est un terme scientifique prcis. Avec la Norvge, il a suggr damliorer la dfinition en utilisant la formulation retenue dans le rapport concernant lvolution future. Le coprsident Solomon a propos, et les participants ont accept, dutiliser plutt rchauffement supplmentaire.

Au sujet des prvisions climatiques fondes sur les configurations figurant dans le Rapport spcial du GIEC sur les configurations des missions (RSCE), le Royaume-Uni a suggr, et les participants ont accept, linsertion dun libell prcisant les deux sources dincertitude (incertitude lgard des missions futures et incertitudes lgard des modles). Compte tenu de la rcente attention accorde au sujet, par les mdia, la Belgique, appuye par la France, a appel une nouvelle gamme destimations pour les prvisions du rchauffement figurant dans le RE4, qui soit clairement stipule dans le texte, aux fins de permettre une franche comparaison avec la porte prcdente de 1.4-5.8C, figurant dans le TRE. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont fait part de leur hsitation et le coprsident Solomon a soulign que le TRE na pas employ de gamme destimations vraisemblables, mais a plutt largement compter sur le jugement des experts. Les Pays-Bas, lAutriche, lAllemagne et lAustralie ont demand quune explication cet effet soit insre dans le texte, et la Chine et Cuba ont mis en garde contre la toute formulation ngative pour dcrire lapproche utilise dans le TRE.

Un groupe de contact a t convoqu pour la poursuite de lexamen de ce sujet. Dans le groupe de contact, lAllemagne a demand quune colonne soit ajoute dans le tableau des prvisions du rchauffement et de llvation du niveau des mers au cours du 21e sicle (Tableau SPM-2), pour y dnoter le niveau des missions de dioxyde de carbone. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont expliqu les difficults rencontres dans la simple reprsentation de la gamme des autres gaz effet de serre et des arosols englobs dans les scnarios figurant dans le RSCE. La Chine, appuye par la Suisse, a demand, et les participants ont approuv, que les mots Concentrations induites de lanne 2000 soient reformuls et remplacs par Concentrations constantes de lanne 2000. Des participants ont fait part de leurs rserves que les mdias risquent dinterprter les nouvelles prvisions de temprature comme tant plus faibles que celles figurant dans le TRE (i.e. 1.4-5.8C), en particulier si les meilleures estimations du RE4 (i.e. 1.8-4.0C) sont soulignes comme tant opposes la gamme probable des valeurs les plus faibles et les plus leves (i.e. 1.1-6.4C). LItalie a soulign que le message du RE4 au grand public sera de savoir si le problme tait jug plus srieux ou moins srieux quil ltait auparavant. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont soulign que les prvisions figurant dans le TRE dmontrent principalement lexistence des changements climatiques, tandis que les prvisions figurant dans le RE4 fournissent une donne quantitative concernant les rsultats des changements climatiques en fonction des choix des dcideurs politiques. Le texte final rend compte la fois des meilleures estimations et des gammes probables, stipulant de manire explicite que les prvisions figurant dans le RE4 sont largement cohrentes avec le TRE mme si les quantits ne sont pas directement comparables. Le texte approuv numre galement les avances ralises dans le RE4 par rapport au TRE. Le Royaume-Uni, appuy par lAllemagne et la Belgique, a appel linsertion dun libell la fin du chapitre pour indiquer quil y a dautres possibilits de rchauffement en dehors des scnarios figurant dans le RSCE. La Nouvelle Zlande, seconde par le coprsident Solomon, a dclar que linsertion propose est probablement vidente dans dautres parties du texte, et le libell na pas t insr.

Au sujet des dcalages entre les prvisions de llvation du niveau des mers figurant dans le TRE et le RE4, lAllemagne a indiqu que cela risquait dtre source de confusion pour les mdia. Solomon a prcis que la confusion portera sur les gammes suprieures. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont expliqu que la comparaison tait difficile, mais que les points centraux sont partiellement diffrents en rsultat des diffrentes valuations de lincertitude. Un libell soulignant que les points centraux du RE4 sont autour de 10% de ceux figurant du TRE, a t insr.

Au sujet des prvisions de llvation du niveau des mers et des modification des flux de glace, les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont fait part de leur frustration quil nait pas t possible dintgrer lintgralit des effets du flux des plaques de glace, dans les modles. LAllemagne a soulign les contributions potentiellement importantes provenant de la fonte des plaques de glace du Groenland et de lAntarctique. LAustralie a soulign limportance de mentionner dans le texte que les taux sont les meilleures estimations actuelles, mais quils pouvaient augmenter ou baisser dans le futur. LAllemagne a soulign la ncessit dtre clair sur ce qui est inclus et ce qui ne lest pas dans les prvisions de llvation du niveau des mers, et le Kenya, le Soudan, les Etats-Unis, le Canada et dautres ont demand que la formulation reste intelligible.

Les participants ont dcid dajouter une phrase propose par le Royaume-Uni, stipulant que les modles utiliss ce jour nenglobent pas lintgralit des effets des changements dynamiques qui surviendront dans le flux des plaques de glace, et dinsrer cette entente dans le tableau des prvisions (Tableau SPM-2). La Belgique a suggr, et les participants ont accept, de prciser que les incertitudes dans les rtroactions du cycle carbonique du climat ne sont pas non plus incluses dans les prvisions de llvation du niveau des mers, en raison de labsence de documents publis sur ce sujet. Mettant en relief les rcentes observations concernant lacclration du flux des plaques de glace, lAllemagne a demand linsertion dun libell signalant le dcalage entre les observations positives rcentes du flux des plaques de glace et les prvisions ngatives tires des modles. Les participants ont dcid de noter que les processus dynamiques du flux des plaques de glace ne sont pas inclus dans les modles, mais quils risquaient, comme suggr par les rcentes observations, daccrotre llvation du niveau des mers dans le futur.

Au sujet des prvisions dchelle rgionale concernant les cyclones, les participants ont approuv une suggestion avance par les Etats-Unis, dajouter les mots dans certaines rgions dans la rfrence une volution apparente de la proportion des cyclones trs intenses depuis les annes 1970. Au sujet des prvisions dchelle rgionale concernant la possibilit dune large transition abrupte dans la circulation automobile mridionale, lAllemagne a suggr de remplacer le terme trs improbable par le terme improbable, tant donn que de nombreuses tudes nenglobent pas la possibilit de coules deaux du Groenland, mais les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont expliqu la logique de cette possibilit, prcisant quelle est bien au dessous de la dfinition du terme trs improbable (1 possibilit sur 10).

Au sujet de limpact des rtroactions du cycle carboniques sur la stabilisation du dioxyde de carbone atmosphrique, la Chine a fait part de ses rserves concernant lincertitude lie lutilisation de trois modles uniquement pour dterminer les rductions ncessaires oprer dans les missions de dioxyde de carbone et a demand la suppression des phrases qui sy rapportent. Les Auteurs chefs de file chargs de la coordination ont dclar que lincertitude manant de ces modles est reprsentative de celle manant dune tude plus exhaustive portant sur onze modles, bien quil ny ait ni de meilleures estimations, ni de gammes de probabilit estimes associes ces conclusions. Les participants ont dcid dutiliser une formulation moins emphatique concernant lincertitude.

La Chine, avec les Bahamas et lArabie Saoudite, a dclar que la phrase comparant les changements de temprature au Groenland avec les changements de temprature et llvation de 4 6 mtres du niveau des mers survenus il y a 125.000 ans, est redondante avec le texte approuv dans le chapitre sur le paloclimat. Le Mexique a suggr dinsrer une rfrence aux futures tempratures au Groenland pour indiquer quil sagit l dune comparaison. La Chine a ajout quune telle comparaison risquait de mener les dcideurs politiques conclure que dans les 100 prochaines annes nous risquons de vivre des vnements pareils ceux qui ont eu lieu il y a 125.000 ans. Le texte a t plac entre crochets puis examin de nouveau tard dans la nuit du jeudi. Ctait alors le seul texte encore non rsolu. Faisant part de sa volont de parachever lapprobation de la SID, la Chine a accept le texte propos. Ce texte a t approuv, terminant ainsi le travail sur la SID.

Texte Final: Ce chapitres trouve que, pour les deux prochaines dcennies, un rchauffement de prs de 0.2C par dcennie est projet, que nombre de changements qui surviendront dans le systme climatique mondial, au cours du prochain sicle, seront trs probablement plus importants que ceux observs durant le sicle coul, et que le rchauffement et llvation du niveau des mers dus aux activits humaines sont susceptibles de se poursuivre durant les sicles venir, mme si les concentrations des gaz effets de serre venaient tre stabilises. Le chapitre fait tat galement dune confiance accrue dans les schmas de rchauffement prvisionnels et autres traits dchelle rgionale.

LES DIAGRAMMES: Tous les diagrammes de la SID ont t approuvs jeudi soir. Ces chiffres approuvs sans discussion sont ceux portant sur: les changements qui surviendront dans la temprature, dans llvation du niveau des mers et dans le couvert neigeux (Figure SPM-3); les changements qui surviendront dans les tempratures continentales (Figure SPM-4); et les schmas prvisionnels des prcipitations (Figure SPM-6). Le diagramme portant sur les changements prvus dans les concentrations des gaz effet de serre (Figure SPM-1) et le diagramme des prvisions des tempratures de surface et la lgende qui laccompagne (Figure SPM-5) ont t approuvs avec des amendements mineurs.

Au sujet des composantes du forage radiatif (Figure SPM-2), une suggestion du Canada dintgrer la valeur nette du total du forage anthropique a t accepte. La Belgique a propos dutiliser le terme tranes de condensation linaires la place et lieu de tranes de cirrus linaires, ce que les dlgus ont galement accept. En outre, les participants ont accept la proposition de la Belgique dajouter dans la lgende un libell soulignant que pour les tranes de condensation, la gamme nenglobe pas les autres effets de laviation sur la nbulosit. De mme, les participants ont accept linsertion dun libell suggr par les Etats-Unis, prcisant quen dpit du fait que nombre de ces phnomnes de forage radiatif aient des composantes naturelles, le diagramme ne rend compte que de la contribution anthropique.

Au cours des discussions sur les prvisions, le dlgu des Pays-Bas, appuy par ses homologues du Royaume-Uni, de lItalie, de la Belgique et de Cuba, a demand quun nouveau diagramme accompagne le tableau des prvisions. Un nouveau tableau a t introduit par lItalie au cours de la plnire jeudi soir. Aprs quelques amendements mineurs, le diagramme (Figure SPM-7) a t approuv.

Diagrammes finaux: Les diagrammes figurant dans la version finale de la SID couvrent une gamme de points pertinents, dont: les changements prvus dans les concentrations des gaz effet de serre; les composantes du forage radiatif; les changements observs dans la temprature, dans le niveau des mers et dans le couvert neigeux de lHmisphre Nord; les prvisions des changements dans les tempratures de la surface du globe et les schmas des prcipitations; et les prvisions du rchauffement de la plante selon les diffrentes configurations prsentes par le RSCE.

LVALUATION TECHNIQUE

Les participants se sont runis jeudi soir pour examiner les corrections apportes au rapport concernant les volutions et la synthse technique. Le GTI les a accept.

CEREMONIE DE CLTURE

Tard, jeudi soir, le coprsident Solomon et le coprsident Qin ont remerci les Auteurs chefs de file, les dlgus, les traducteurs, le prsident du GIEC, Rajendra Pachauri, les dlgus gouvernementaux, lUnit du GTI charge de lappui technique, Halldor Thorgeirsson, du secrtariat de la CCNUCC, et dautres, et a clos la runion 0 h 45.

REUNIONS A VENIR

REUNION INTERGOUVERNEMENTALE PREPARATOIRE DE LA CDD: La quinzime session de la Commission du dveloppement durable sera prcde par une Runion intergouvernementale prparatoire qui se tiendra du 26 fvrier au 2 mars 2007, au sige des Nations Unies New York. Il sagit de la seconde anne ou anne de politique, du cycle dapplication, durant lequel la Commission poursuivra sa focalisation sur les thmes de lnergie au service du dveloppement durable, du dveloppement industriel, de la pollution de lair/atmosphre et des changements climatiques. Pour plus de prcisions, contacter: UN Division for Sustainable Development; tel: +1-212-963-8102; fax: +1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd/csd15/csd15_ipm.htm

APERU DU MARCHE DU CARBONE, EDITION 2007: Lvnement annuel Point Carbone consacr la situation actuelle et aux perspectives venir du march du carbone, aura lieu Copenhague, au Danemark, du 13 au 15 mars 2007. Cet vnement procdera une rflexion sur, entres autres sujets importants, louverture du schma des changes des droits dmissions de lUE sur les marchs de carbone mondiaux. Pour plus de prcisions, contacter: Point Carbon; tel: +47-2240-5340; fax: +47-2240-5341; e-mail: conference@pointcarbon.com; internet: http://www.pointcarbon.com

CONGRES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LHYDROLOGIE: Ce Congrs se tiendra Lyon, en France, les 27 et 28 mars 2007. Elle vise analyser la relation entre lhydrologie et les changements climatiques. La runion se focalisera sur des sujets tels que: lhydrologie glacire alpine; les fluctuations massives des glaciers en rapport avec la temprature de lair et les prcipitations; la nivologie; et les vnements hydrologiques extrmes tels que les scheresses/la baisse des niveaux des eaux et les crues. Pour plus de prcisions, contacter: B. Biton, French Hydrotechnical Society; tel: +33(0)1-42-50-91-03; fax: +33(0)1-42-50-59-83; e-mail: b.biton@shf.asso.fr; internet: http://www.shf.asso.fr/upload/manifestation_programme69.pdf (in French).

GROUPE DE TRAVAIL II DU GIEC: La huitime session du Groupe de travail II du GIEC se droulera Bruxelles, en Belgique, du 2 au 5 avril 2007. Pour plus de prcisions, contacter: Rudie Bourgeois, IPCC Secretariat; tel: +41-22-730-8208; fax: +41-22-7 30-8025; e-mail: IPCC-Sec@wmo.int; internet: http://www.ipcc.ch/

GROUPE DE TRAVAIL III DU GIEC ET GIEC-26. La GIEC-26 est prvue le 4 mai 2007, Bangkok, en Thalande, juste aprs la neuvime session du Groupe de travail III du GIEC, qui se droulera du 30 avril au 3 mai 2007. Pour plus de prcisions, contacter: Rudie Bourgeois, IPCC Secretariat; tel: +41-22-730-8208; fax: +41-22-7 30-8025; e-mail: IPCC-Sec@wmo.int; internet: http://www.ipcc.ch/

CDD-15: La quinzime session de la Commission du dveloppement durable (CDD-15) se tiendra du 30 avril au 11 mai 2007 au sige de lONU New York. Pour plus de prcisions, contacter: UN Division for Sustainable Development; tel: +1-212-963-8102; fax: +1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd/policy.htm

VINGT-SIXIEMES SESSIONS DES ORGANES SUBSIDIAIRES DE LA CCNUCC ET GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL DU PROTOCOLE DE KYOTO: Les 26e sessions des Organes subsidiaires de la Convention-cadre sur les changements climatique (CCNUCC) se tiendront Bonn, en Allemagne, du 7 au 18 mai 2007. Elles devront se tenir en mme temps que la troisime session du Groupe de travail spcial du Protocole de Kyoto sur les nouveaux engagements pour les Parties vises lAnnexe I (GTS) et divers sminaires et autres manifestations. Pour plus de prcisions, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; internet: http://www.unfccc.int

REUNION REGIONALE GIEC-TGICA: Cette runion, parraine par le Groupe spcial sur les donnes et configurations pour le soutien de lvaluation des incidences du climat et de lanalyse climatique (TGICA), le systme mondial dtude, de recherche et de formation en matire de changements climatiques (START) et le Centre du Pacifique pour lenvironnement et le dveloppement lUniversit du Pacifique sud (PACE/USP), aura lieu Nadi, au Fidji, du 20 au 22 juin 2007. Cette runion explorera les approches innovantes en matire de recherche pour faire face aux dfis pluridimensionnels et pluridisciplinaires associs aux effets des changements climatiques, aux mesures dadaptation, la vulnrabilit et aux mesures dattnuation. Pour plus de prcisions, contacter: IPCC Secretariat; tel: +41-22-730-8208; fax: +41-22-7 30-8025; e-mail: ipcc-wg1@al.noaa.gov; internet: http://ipcc-wg1.ucar.edu/meeting/TGICA-Regional/TGICA-Regional_public.html

DIALOGUE DE LA CCNUCC ET LA GTS-4: Le quatrime sminaire du Dialogue sur laction cooprative long terme pour faire face aux changements climatiques par lamlioration de la mise en uvre de la Convention et la quatrime session du GTS, auraient lieu en septembre ou octobre 2007, probablement Bonn, en Allemagne. Pour plus de prcisions, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; internet: http://www.unfccc.int

GIEC-27: La GIEC-27, consacre ladoption du RS du RE4 SYR, est prvue du 12 au 16 novembre 2007, Valence, en Espagne. Pour plus de prcisions, contacter: Rudie Bourgeois, IPCC Secretariat; tel: +41-22-730-8208; fax: +41-22-7 30-8025; e-mail: IPCC-Sec@wmo.int; internet: http://www.ipcc.ch/

TREIZIEME CONFERENCE DES PARTIES A LA CCNUCC ET TROISIEME REUNION DES PARTIES AU PROTOCOLE DE KYOTO: La CdP 13 de la CCNUNCC et la CdP/RdP 3 du Protocole de Kyoto se drouleront du 3 au 14 dcembre 2007, Bali, en Indonsie. Pour plus de prcisions, contacter: the UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; internet: http://www.unfccc.int

Pour davantage de renseignements concernant les runions venir, prire visiter: http://enb.iisd.org/upcoming/?proc=5

GLOSSAIRE

 
Directives 2006
RE4
ACFC
EFDB
GIEC
NGGIP
SID
RSCE
RS
TRE
TFB
TFI
TGICA
TGNES
PNUE
UNFCCC
OMM
Edition 2006 des directives du GIEC concernant les Inventaires Nationaux de gaz effet de serre
Quatrime rapport d'valuation
Auteur chef de fi le charg de la coordination
Base des donnes des facteurs d'missions
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'volution climatique
Programme du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz effet de serre
Synthse l'intention des dirigeants
Rapport spcial du GIEC sur les confi gurations des missions (2000)
Rapport de synthse
Troisime rapport d'valuation du GIEC (2001)
Bureau du Groupe spcial sur les inventaires nationaux des gaz effet de serre
Groupe d'action sur les inventaires nationaux des gaz effet de serre
Groupe spcial sur les donnes et confi gurations pour le soutien de l'valuation des incidences du climat et de l'analyse climatique
Groupe spcial sur les nouvelles confi gurations en matire d'missions
Programme des Nations Unies pour l'environnement
Convention-cadre sur les changements climatiques
Organisation mtorologique mondiale

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Participants

National governments
UK
US
Negotiating blocs
European Union

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