Read in: English

Daily report for 11 May 2004

Mardi matin, les dlgus se sont runis en Plnire pour entendre les expriences rencontres par les petits pays insulaires en dveloppement (PEID). L'aprs-midi, les dlgus se sont runis en groupes de travail parallles, pour ngocier les projets de textes du Vice-prsident, concernant le processus d'valuation de l'efficacit de l'arrangement international sur les forts (EEAIF) et concernant le groupe d'experts spcial sur le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles (GES FINTTER).

PLENIERE

LES EXPERIENCES VECUES ET LES LEONS APPRISES: JOURNEE DES PEID: Pekka Patosaari, chef et coordinateur du Secrtariat du FNUF, a dcrit le rle du Programme d'Action de la Barbade (PAB), soulignant l'importance des questions forestires pour les PEID, et s'est flicit de la coopration tablie. Mettant en relief le besoin urgent de protger les forts dans les PEID, le modrateur Joanne DiSano, du Dpartement des Nations Unies, charg des Affaires Economiques et Sociales, a fait l'loge du FNUF pour l'organisation d'un dialogue constructif autour de ce thme, dans la perspective de la prochaine valuation du PAB.

Mette Loyche Wilkie, de l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture, a parl de l'importance, aux chelles locale et mondiale, des forts des PEID pour la scurit alimentaire, la protection des lignes de partage des eaux, la conservation de la biodiversit, le revenu national, la mdecine et l'co-tourisme. Prcisant que les contraintes poses la ralisation de la gestion forestire durable (GFD), auxquelles les PEID se trouvent confronts, englobent la limitation des ressources, la pression dmographique, la vulnrabilit aux catastrophes environnementales et l'extinction des espces, elle a prcis que, dans les PEID, la GFD dpendra de l'innovation, des partenariats, de la collaboration rgionale et de la volont politique.

Graham Watkins, du Projet Iwokrama, a parl du partenariat tabli en Guyane, impliquant les ONG, les populations autochtones et les groupes industriels, titre d'exemple illustrant la contribution de la GFD au dveloppement humain durable, mettant en exergue les dfis poss par les systmes de suivi et d'valuation, par la durabilit institutionnelle, par les nouvelles utilisations des forts, par la cration de marchs pour les services des cosystmes, et par la dissmination des expriences. 

Rafael Franscisco de Moya Pons, ministre dominicain de l'environnement et des ressources naturelles, a parl de l'exprience vcue par son pays, dans le domaine de la mise en valeur des forts et de l'dification d'une industrie forestire durable, expliquant qu'en dpit des niveaux normaux de la pluviomtrie, les quantits d'eau sont en dcrot en raison de la pression dmographique, de la dforestation et de l'rosion. De Moya Pons a dcrit les efforts visant, entre autres, restaurer les lignes de partage des eaux, replanter les plantations tatiques de canne sucre, rduire le dficit en matire de produits ligneux, travers un large rseau de ppinires, accorder des titres au secteur priv et offrir des encouragements pour la reforestation.

Rolph Payet, du dpartement seychellois de l'environnement, a parl du caractre unique des forts de son pays et de leurs potentialits co-touristiques. Il a cit l'empitement, les espces envahissantes et l'exploitation illgale comme tant des menaces poses aux forts, qui sont utilises principalement plutt pour leurs ressources mdicinales et aquatiques, que pour la production de bois. Mettant en relief les revenus potentiels et les menaces poses la biodiversit par l'co-tourisme, Payet a indiqu que l'co-tourisme requiert un bon marketing, une ducation, une infrastructure et une implication et une appropriation communautaire.

Eugene Hendrick, du ministre irlandais de l'agriculture, a prsent la manire dont la GFD pourraient attnuer les effets des changements climatiques sur les les, retraant l'historique de la gestion forestire de l'Irlande et de leurs potentialits en matire de fixation du carbone, dans le cadre des objectifs relevant du Protocole de Kyoto.

Simione Rokolaqa, de Fidji, a mis l'accent sur la signification conomique, culturelle et spirituelle des forts dans la rgion du Pacifique-sud. Il a mis en exergue le dplacement des systmes agroforestiers par les plantations forestires et par expansion du cheptel. Soulignant, entre autres, l'importance des arbres, en tant que totems ancestraux, et des espaces ouverts l'intrieur des forts, en tant que lieux de communication spirituelle, il a mis en exergue le rle des forts dans la constitution de l'identit du Pacifique.

Au cours du dbat qui a suivi, la NOUVELLE ZELANDE a soulign l'importance des initiatives rgionales, tels que le Forum des Iles du Pacifique, et du rle des forts dans l'ventail des objectifs du dveloppement. Le G-77/CHINE a attir l'attention sur les limitations des sols et des ressources, auxquelles les PEID se trouvent confronts et a indiqu que le soutien international peut faire une diffrence cruciale, dans l'amlioration des programmes entrepris l'chelle nationale.

MAURICE a dclar que l'co-tourisme peut contribuer la protection des forts et a requis que le Secrtariat du FNUF peut aider crer le rseau des PEID en matire de communication. GRENADE, avec l'AUSTRALIE, a dplor que la plupart des PEID, ne soient pas prsents la FNUF-4, et a appel l'amlioration de leur participation. L'AUSTRALIE a raffirm son engagement an faveur des partenariats rgionaux. Le dlgu des Etats-Unis a numr ses initiatives ayant trait aux forts, lances dans les pays des Carabes et des PEID. La GUYANE et la JAMAIQUE ont parl de leurs efforts respectifs, visant tablir la GFD, et a encourag l'amlioration du soutien international. L'INDONESIE a soulign le besoin d'intgrer la GFD avec le dveloppement social et la protection de la biodiversit. Le CANADA a parl de la valeur des partenariats, avec les PEID au volant. Le NICARAGUA a soulign l'importance de la reforestation et de la gestion de l'eau, et a demand une assistance dans le domaine du calcul des rejets de dioxyde de carbone.

GROUPE DE TRAVAIL I

FINANCEMENT ET TRANSFERT DES TECHNOLOGIES: Le Vice-prsident  George Talbot (Guyane) a avanc le projet de texte du Vice-prsident concernant le financement et le transfert des technologies cologiquement durables. Le G-77/CHINE, appuy par l'UE et les Etats-Unis, a requis que le projet de texte fasse rfrence plutt aux technologies cologiquement rationnelles (TER) et l'initiative mene par le Congo Brazzaville, dans le domaine du transfert des TER soit reconnue; et a propos que les paragraphes prambulaires soient fusionns en un seul.

Au sujet des recommandations du GES FINTTER, le G-77/CHINE a demand d'inviter les Etats membres et les membres du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF), ainsi que d'autres organisations rgionales et sous-rgionales, considrer, en vue d'une prise d'action, les recommandations du GES FINTTER, comme il convient. L'UE a propos d'ajouter la liste des recommandations du GES FINTTER. Les ETATS-UNIS et le G-77/CHINE, contrs par le CANADA et l'UE, ont demand la suppression du paragraphe consacr au GES, en considration, en vue de recommander les paramtres du mandate d'laborer un cadre juridique pour tous les types de forts (GES PARAM), tenant compte des recommandations du GES FINTTER. Au sujet des changes d'expriences, les ETATS-UNIS ont propos l'inclusion du secteur priv et de la socit civile. Le G-77/CHINE a propos de reformuler ce paragraphe, de manire propre se focaliser sur: la fourniture de ressources financires accrues, y compris l'aide publique au dveloppement (APD) et des stratgies innovantes de mobilisation de ressources financires; les changes d'expriences; l'assistance technique; et la mise au point et le transfert des TER. Au sujet du soutien ncessaire aux micro-crdits, l'UE a propos d'inviter les pays membres et les membres du PCF, dans les limites de leurs mandats respectifs, faciliter la conduite d'une valuation des micro-crdits, et supprimer les rfrences des organisations internationales particulires. Le G-77/CHINE a demand que ces paragraphes soient placs entre crochets. Le dlgu des Etats-Unis, a propos l'insertion de paragraphes additionnels consacrs: l'intgration de la GFD dans la mise en place de stratgies nationales, et a mis en relief les contributions des forts l'allgement de la pauvret et au dveloppement conomique et social; l'amlioration du recouvrement des loyers dans le cadre de la gestion forestire; et la concrtisation des engagements de l'APD et l'augmentation de la part de l'APD consacre la GFD, conformment au libell tir du rapport du GES FINTTER (E/CN.18/2004/5).

Au sujet des runions rgionales et de la coopration, le dlgu des ETATS-UNIS a suggr de faire rfrence aux pays, aux membres du PCF et aux organisations internationales, et, comme il convient, celles rgionales, au lieu que ce soit, exclusivement au Secrtariat du FNUF.

Au sujet des partenariats, le G-77/CHINE a ajout des rfrences la coopration Nord-Sud et celle caractre triangulaire, et a suggr de supprimer les rfrences aux partenariats et au soutien en faveur des runions rgionales. Au sujet de l'engagement du PCF, le dlgu des ETATS-UNIS a suggr l'insertion d'un libell bas sur les recommandations du GES FINTTER, invitant la Banque Mondiale attirer l'investissement priv dans les forts, intgrer la GFD dans ses Politiques oprationnelles des stratgies d'ajustement structurel en matire d'emprunts et d'aide, et faciliter l'laboration de la composante du Fonds Mondial pour l'Environnement, consacre au domaine focal de la gestion durable des terres. Il a galement suggr de compiler ces expriences dans un appendice. Au sujet de la poursuite de l'examen des recommandations du GES FINTTER, dans le cadre du programme de travail du FNUF, les dlgus ont dcid de supprimer la rfrence la EEAIF.

GROUPE DE TRAVAIL II

LE PROCESSUS D'EVALUATION: Le Groupe de travail II s'est pench sur le projet de texte du Vice-prsident, concernant le processus de facilitation de l'EEAIF. Ses principaux paragraphes oprationnels: demandent au Secrtariat de fournir les lignes directrices devant encadrer l'excution des rapports, du questionnaire bas sur les critres spcifiques pour la revue, l'information sur l'anne de rfrence, et une note sur la dtermination de points de rfrence quantifiables; et, invitent les pays soumettre des rapports volontaires, leurs rponses au questionnaire, et des points de rfrence quantifiables.

Plusieurs dlgations ont dplor l'absence de dtails dans le texte et ont souhait avoir, du Secrtariat,  des claircissements sur la porte du questionnaire, le  type d'information demand, et la manire dont les points de rfrences quantifiables seront labors. Le G-77/CHINE a propos: de combiner quatre paragraphes prambulaires en un seul; de supprimer le paragraphe prambulaire faisant rfrence la rsolution de l'assemble gnrale de l'ONU; et de modifier les paragraphes oprationnels, de manire les rendre cohrents avec les dcisions prcdentes du FNUF. Le dlgu des ETATS-UNIS a insist sur la ncessit d'un prambule dtaill. Le CANADA a appel la tenue d'une discussion sur le format et la structure du rapport final rsultant de l'valuation. Le groupe a suspendu la runion pour de nouvelles consultations et a repris trente minutes plus tard, pour considrer la proposition de texte manant du G-77/CHINE.

Le CANADA, avec le G-77/CHINE, l'UE et les ETATS-UNIS, a suggr l'insertion de rfrences explicites dans la liste des 21 Critres Spcifiques devant encadrer l'EEAIF, qui ont t approuvs la FNUF-2. Le Secrtariat du FNUF a clairci les dcisions du FNUF, qui stipulent, entre autres, que les rapports nationaux se focalisent sur la mise en uvre des propositions d'action du GIF/FIF, et que l'tablissement du compte rendu sur les 21 critres prendrait la forme d'un questionnaire. L'intervenante a galement  expliqu que le texte de dcision de la FNUF-2, concernant  les points de rfrence, n'est pas clair, et que, par consquent, le Secrtariat avait offert de fournir aux pays une note d'information gnrale pour les aider dans l'laboration des points de rfrence.

Le Vice-prsident I. Gede Ngurah Swadjaya (Indonsie) a clarifi que le questionnaire fait partie des critres devant encadrer l'EEAIF et qu'il n'est pas destin remplacer les rapports nationaux sur l'tat d'avancement de la mise en uvre. Le CANADA a dclar que quelques-uns des 21 critres sont assujettis une valuation qualitative. Il a galement propos un texte refltant le fait que le questionnaire vise claircir dans quelle mesure l'arrangement international sur les forts (AIF) influencer l'action l'chelon national. L'UE a apport son appui, ajoutant un libell appelant l'adoption  d'un systme de notation simple pour l'valuation. Le CHILI, appuy par le MEXIQUE, a fait objection l'valuation, qualifie d'impressionniste.

Soulignant le rle du PCF dans la mise en uvre nationale, le dlgu des ETATS-UNIS a suggr que les pays rpondent aux questions ayant trait aux critres pertinents aux organisations du PCF. Elle a indiqu que cette rponse devrait inclure une indication sur l'importance de ces critres dans la ralisation des objectifs de l'AIF. L'UE a appel une focalisation plutt sur le taux de la mise en uvre, que sur l'importance des critres.

Au sujet des points de rfrences quantifiables, le dlgu des ETATS-UNIS a soulign le besoin de dfinitions prcises, et a suggr que les Etats membres identifient les points de rfrences utilises au niveau national. L'UE a propos l'insertion, la fois, dans le prambule et dans les paragraphes oprationnels, que les points de rfrence quantifiables doivent encore tre labors ou proposs. Le dlgu des ETATS-UNIS a suggr utiliss au niveau national L'UE y a fait objection et le libell est rest entre crochets.

Le Secrtariat du FNUF a expliqu que la rfrence une date butoir est pour permettre au Secrtariat d'laborer et de traduire un rapport exhaustif, et de le soumettre la considration de tous les pays avant la FNUF-5. Au sujet du rapport concernant l'EEAIF, devant tre soumis par le Secrtaire Gnral de l'ONU, le dlgu des ETATS-UNIS a suggr d'y faire rfrence en tant que rapport de synthse bas sur les donnes fournies par les pays et par les membres du PCF,  ainsi que par d'autres sources pertinentes.

DANS LES COULOIRS

Au sujet de la proposition de rsolution concernant les savoirs traditionnels ayant trait aux forts, quelques dlgus anticipent la tenue d'intenses discussions autour de l'accs aux savoirs traditionnels, lesquelles discussions reflteront les dbats en cours au sein de la Convention sur la Diversit Biologique. De mme, certains dlgus ont indiqu que les discussions autour du point de savoir qui des mcanismes de proprit intellectuelle ou des instruments sui generis sont les plus appropris pour la protection des savoirs traditionnels, sont susceptibles de se poursuivre au cours des journes venir.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GROUPE DE TRAVAIL I: Les dlgus se runiront dans la Salle XVIII, de 10h 13h, pour ngocier le projet de texte du Vice-prsident concernant les savoirs traditionnels ayant trait aux forts, puis de 15h 18h, pour poursuivre leurs travaux autour de projet de texte du Vice-prsident concernant les aspects social et culturel des forts. Des consultations informelles autour des FINTTER, auront lieu 14h, pour travailler sur le projet de texte du Vice-prsident.

GROUPE DE TRAVAIL II: Les dlgus se runiront dans la Salle XVII, de 10h 13h, pour ngocier le projet de texte du Vice-prsident consacr l'amlioration de la coopration, puis de 15h 18h, pour travailler sur le projet de texte du Vice-prsident concernant le suivi, l'valuation et l'laboration des rapports, et les critres et indicateurs. Des consultations informelles-informelles autour de l'EEAIF, auront lieu dans la Salle XXII, de 16h 18h, pour travailler sur la rvision du projet de texte du Vice-prsident.

Further information

Participants

Tags