Summary report, 16 May 2005

RESUME DE LA CINQUIEME SESSION DU FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS:

16-27 MAI 2005

La cinquime session des Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF-5) s'est droule du 16 au 27 mai 2005, au sige de l'ONU New York. La principale tche qui attendait la FNUF-5 consistait en l'valuation de l'efficacit de l'arrangement international sur les forts (AIF) et en la re-conception de l'arrangement, si ncessaire.

Au cours de cette session de deux semaines, les dlgus: ont pass en revue les progrs accomplis et ont examin les actions futures entreprendre; ont valu l'efficacit de l'AIF; ont examin les paramtres du mandat de la mise en place un cadre juridique applicable tous les types de forts; et ont considr l'amlioration de la coopration et la coordination des politiques et programmes.

Au cours de la runion, il y a eu un groupe de discussion sur les questions forestires dans la rgion Asie-Pacifique. La FNUF-5 a galement convoqu une runion de haut niveau et un dialogue politique avec les chefs des organisations du Partenariat pour la Collaboration sur les Forts (PCF), durant lesquelles les dlgus ont procd trois principales questions: l'application des rglementations forestires et de la gouvernance et la durabilit; la restauration des forts de la plante; et les actions entreprendre dans le future. Un dialogue multipartite s'est galement tenu juste aprs la runion de haut niveau.

A la fin, la FNUF-5 n'a pas t en mesure de parvenir un accord sur le renforcement de l'AIF et n'a pu produire ni une dclaration ministrielle ni un rsultat ngoci. Jeudi 26 mai, les dlgus se sont accords par rfrendum sur quatre buts globaux consistant: accrotre de manire importante des aires forestires protges et des forts gres de manire durable, partout dans le monde; inverser le dclin enregistr dans l'aide publique pour le dveloppement (APD) destine la gestion durable des forts (GDF); inverser l'rosion du couvert forestier; et amliorer les avantages conomiques, sociaux et environnementaux fonds sur les forts. Ils ont galement accept en principe de ngocier, ultrieurement, les attributions d'un code volontaire ou d'un accord international ainsi que les moyens d'excution. Vendredi aprs-midi, les dlgus ont dcid de transmettre le projet de texte de ngociation la FNUF-6, qui doit se tenir du 13 au 24 fvrier 2006, au sige de l'ONU New York.

BREF HISTORIQUE DU FNUF

Le FNUF a vu le jour suite une priode de cinq ans (1995-2000) de dialogue politique sur les forts, modr par le Groupe Intergouvernemental sur les Forts (GIF) et le Forum Intergouvernemental sur les Forts (FIF). En octobre 2000, le Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC), dans sa rsolution E/2000/35, a tabli le FNUF en tant qu'organe subsidiaire ayant pour principal objectif, la promotion de la gestion, de la conservation et du dveloppement durable de tous les types de forts. Pour la ralisation de ce principal objectif, un certain nombre de fonctions importantes ont t dtermines pour le FNUF, savoir:

  • faciliter la mise en application des accords ayant trait aux forts et favoriser une comprhension commune de la GDF;

  • s'assurer du dveloppement continu des politiques et du dialogue entre les gouvernements, les organisations internationales et les principaux groupes identifis dans le Plan d'Action 21, et traiter des questions forestires et autres sujets de proccupation mergeants, de manire holistique, exhaustive et intgre;

  • impulser la coopration et la coordination des politiques et des programmes axs sur les questions forestires;

  • renforcer la coopration internationale et le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports sur les progrs accomplis; et

  • renforcer l'engagement politique en faveur de la gestion, conservation et dveloppement durable de tous les types de forts.

Les processus des GIF/FIF ont produit un ensemble de plus de 270 propositions d'actions orientes vers la GDF, rputes de manire collective, comme tant les Propositions d'Action des GIF/FIF. Ces propositions constituent la plate-forme du Programme de Travail Pluriannuel (PTPA) et du Plan d'Action du FNUF, dont les divers thmes sont examins aux sessions annuelles du FNUF. Les initiatives conduites par les pays et par diverses organisations ont galement contribu l'laboration des travaux du FNUF.

SESSION DORGANISATION: La session d'organisation du FNUF et les consultations informelles menes sur le PTPA, ont eu lieu du 12 au 16 fvrier 2001, New York, aux Etats-Unis. Les dlgus y ont dcid que le Secrtariat du FNUF sera localis New York, et ont procd l'examen des progrs raliss vers l'tablissement du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF), un partenariat regroupant 14 organisations internationales majeures et les secrtariats des institutions et des conventions, ayant rapport avec les forts.

FNUF-1: La premire session du FNUF (FNUF-1) s'est droule du 11 au 23 juin 2001, au sige des Nations Unies New York. Les dlgus y ont discut puis adopt des dcisions portant sur le PTPA du FNUF, le Plan d'Action de la mise en uvre des Propositions d'Action des GIF/FIF, et le travail du FNUF avec le PCF. Ils ont recommand aussi, l'tablissement de trois groupes d'experts spciaux chargs de fournir, au FNUF, des avis techniques concernant: les approches et les mcanismes du suivi, de l'valuation et de l'laboration des rapports; le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles; et la considration de la charge consistant recommander les paramtres du mandat de l'laboration d'un cadre juridique applicable tous les types de forts.

FNUF-2: La deuxime session du FNUF s'est tenue du 4 au 15 mars 2002, au sige des Nations Unies, New York. Les dlgus y ont adopt une Dclaration Ministrielle et un Message adress au Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable, ainsi que huit dcisions portant sur:

  • la lutte contre la dforestation et la dgradation des forts;

  • la conservation forestire et la protection des types uniques de forts et des cosystmes fragiles;

  • les stratgies de rhabilitation et de conservation pour les pays dots d'un faible couvert forestier;

  • la mise en valeur et la restauration des sols dgrads et la promotion des forts naturelles et des forts plantes;

  • les concepts, la terminologie et les dfinitions; les critres particuliers de l'valuation de l'efficacit de l'AIF;

  • les propositions de rvision du plan moyen terme au titre de la priode 2002-2005; et

  • les questions diverses.

FNUF-3: La FNUF-3 s'est runie Genve, en Suisse, du 26 mai au 6 juin 2003. La FNUF-3 a adopt six rsolutions portant sur:

  • l'amlioration de la coopration et de la coordination des politiques et des programmes;

  • la sant et la productivit des forts;

  • les aspects conomiques des forts;

  • le maintien du couvert forestier de manire rpondre aux besoins prsents et futurs;

  • le Fonds Fiduciaire du FNUF; et

  • le renforcement du Secrtariat.

La FNUF-3 a galement finalis les cahiers des charges des trois groupes d'experts spciaux, tche mene depuis la FNUF-2. Elle a aussi adopt une dcision portant sur le format respecter dans l'tablissement des rapports volontaires.

FNUF-4: La FNUF-4 s'est tenue Genve, en Suisse, du 3 au 14 mai 2004. La FNUF-4 a adopt cinq rsolutions portant sur:

  • les connaissances scientifiques ayant trait aux forts;

  • les aspect sociaux et culturels des forts;

  • le suivi, l'valuation et la communication des donnes, et les critres et indicateurs;

  • l'valuation de l'efficacit de l'arrangement international sur les forts; et

  • le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles.

La FNUF-4 a tent, sans y parvenir, de s'accorder sur des rsolutions portant sur le savoir traditionnel ayant trait aux forts et l'amlioration de la coopration et la coordination des politiques et des programmes.                           

COMPTE RENDU DE LA FNUF-5

Le Prsident Manuel Rodriguez Becerra a ouvert la session lundi 16 mai 2005, en prsentant un rapport sur les progrs accomplis dans le domaine du renforcement des institutions et des dcisions politiques l'chelon mondial, rapport constatant d'importants carts entre les objectifs fixs et les accomplissements ce jour. Il a signal la poursuite du dboisement, a encourag les dlgus dcider les actions futures, et a exprim l'espoir de voir la runion ministrielle de haut niveau de la FNUF-5 produire de fortes recommandations l'intention du Conseil Economique et Social et de l'Assemble Gnrale des Nations Unies. Faisant tat du climat positif rgnant propice la prise de dcisions, il a appel la FNUF-5 produire un ensemble de rglementations solides pour la gestion durable des forts.

Pekka Patosaari, Coordonnateur et Chef du Secrtariat du FNUF, a soulign le rle des processus du FNUF, tels que celui du Dialogue avec les Divers Acteurs (DDA). Il a appel des rsultats aptes revigorer l'engagement et fournir des orientations au futur AIF, et a soulign la ncessit de fonds supplmentaires. Il a mis en relief l'importance du soutien du PCF en faveur du FNUF, et a indiqu que le travail du nouvel AIF pourrait apporter une contribution la concrtisation des Objectifs de Dveloppement pour le Dbut du Millnaire (OMD).

Mardi 17 mai, La Laurate du Prix Nobel, Wangari Maathai (Kenya), a parl du remplacement, au Kenya, d'un cosystme forestier naturel, par la monoculture, signalant que cela a caus dgradation des sols et pnurie d'eau. Elle a affirm que les fondations de l'tat de scurit sont: un environnement gr de manire viable, la dmocratie et une culture de paix. Elle a appel au soutien du plan de convergence de l'cosystme forestier du bassin fluvial du Congo, pour la protection de la fort, qui a t conu par les chefs d'Etat d'Afrique centrale. Elle a prcis que de nombreuses consultations ont eu lieu sur la question du Bassin du Congo mais que peu de mesures ont t prises sur le terrain. Maathai a appel la cration d'un fonds fiduciaire, comptable et transparent, gr par des organismes internationaux, et a suggr que l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture joue un rle central dans le plan de convergence.

QUESTIONS D'ORGANISATION: Lundi, les dlgus ont lu, pour le Bureau, Manuel Rodriguez Becerra (Colombie), Prsident, Vasile Lupu (Roumanie), Francis K. Butagira (Ouganda), Denys Gauer (France), Vice-prsidents, et Rezlan Ishar Jenie (Indonsie), Vice-prsident-cum-Rapporteur. Les dlgus ont ensuite adopt l'ordre du jour (E/CN.18/2005/1). Patosaari a indiqu que le dtail des contributions apportes au Fonds Fiduciaire sera mise a disposition mais qu'il n'y a pas de rapport crit sur la situation du Secrtariat. Mardi 17 mai, les dlgus ont lu au Bureau, Simeon A. Adekanye (Nigeria), Vice-prsident, pour remplacer Francis K. Butagira (Ouganda), qui devait rentrer chez lui.

Le compte rendu suivant est organis suivant les points de l'ordre du jour. La partie intitule L'avenir de l'Arrangement International sur les Forts contient un compte rendu dtaill des ngociations qui ont t menes autour de la question de l'avenir de l'arrangement international.

AMELIORATION DE LA COOPERATION ET DE LA COORDINATION DES POLITIQUES ET PROGRAMMES

Le Lundi 16 mai, Hosny El-Lakany, de l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), a prsent l'dition 2005 du Cadre du PCF (E/CN.18/2005/INF/1). Il a prcis que le document rendait compte des progrs accomplis par le PCF depuis sa cration en 2001, notamment dans les domaines de la rationalisation des rapports nationaux, de l'harmonisation des demandes d'informations et des dfinitions, de la cration de bases de donnes axes sur les sources de financement de la GDF, de l'change d'informations, de l'aide financire et technique, du renforcement des capacits et de la conscientisation. Il a fait tat du besoin de renforcer le financement extrieur pour la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF, pour le travail aux chelons rgional et national et pour l'interaction avec les Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement (OMD).

Un grand nombre de pays ont rpondu cela par un appel renouvel une volont politique plus grande et la mise en application des engagements convenus l'chelle internationale en faveur de la GDF en adoptant une approche intersectorielle, et a soutenir cela par un financement prvisible, un transfert des technologies cologiquement rationnelles, le renforcement des capacits et l'utilisation des savoirs traditionnels ayant trait aux forts. Plusieurs participants ont suggr l'laboration d'un petit nombre d'objectifs de haute priorit, en particulier, ceux lis la prvention du dboisement et la dgradation des forts, et de les rattacher la rduction de la pauvret et des OMD.

Les pays ont galement exprim la ncessit, pour le PCF, d'un fonds de dpart qui faciliterait l'amlioration de la coordination et de se focaliser sur l'vitement de la duplication des efforts et la bureaucratie excessive. Quelques dlgus ont soulign la ncessit d'une approche rgionale soutenue par le secteur priv et la socit civile, et ont dbattu du rle possible du secrtariat du FNUF au-del de la FNUF-5. Plusieurs participants ont exprim leur prfrence pour ou contre l'laboration d'un instrument juridiquement contraignant (IJC).

JOURNEE CONSACREE AUX REGIONS ASIE ET PACIFIQUE

Mercredi 18 mai, les dlgus se sont runis, le matin, dans un groupe de discussion qui s'est focalis sur les forts des rgions Asie et Pacifique. Le groupe de discussion et le dbat qui a suivi ont t axs sur les questions ayant trait la demande leve de la Chine en produit forestier, la certification du bois d'uvre, la promotion des femmes dans les rgions rurales du Npal, la contribution du Japon la GDF dans la rgion, la GDF en Inde, et aux Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement. Un rsum du Prsident des travaux du groupe de discussion sur la Journe des rgions Asie et Pacifique, a t attach au projet de dcision transmis l'ECOSOC pour adoption.

Le rsum des exposs et des dbats est disponible : http://enb.iisd.org/vol13/enb13126f.html

REUNION DE HAUT NIVEAU

Mercredi matin 25 mai, les dlgus ont tenu une runion de haut niveau (RHN). La RHN s'est focalise sur les liens entre les forts et les objectifs du dveloppement international, notamment ceux figurant dans la Dclaration pour le Dbut du Millnaire. Elle a t aussi l'occasion pour les ministres et autres dlgus de haut rang de faire part de leurs vues concernant l'avenir de l'AIF. Un rsum de cette partie de la RHN est disponible : http://enb.iisd.org/vol13/enb13131f.html

Mercredi aprs-midi, la RHN s'est rpartie en deux tables rondes. La table ronde I s'est penche sur les thmes ayant trait la restauration des forts de la plante. La table ronde II s'est penche sur l'application des rglementations forestires et la gouvernance. Les rsums des deux dbats sont disponibles : http://enb.iisd.org/vol13/enb13131f.html

Jeudi 26 mai, les dlgus ont repris la RHN pour dbattre des actions entreprendre dans le futur. Ce dbat a t reprsent, pour les ministres et autres dlgus de haut rang, une dernire occasion de ritrer leurs positions concernant le futur arrangement sur les forts. Le rsum de cette partie de la RHN est disponible : http://enb.iisd.org/vol13/enb13132f.html

DIALOGUE MULTIPARTITE

Juste aprs la RHN, mercredi 25 mai, s'est tenu le Dialogue entre les Diverses Parties Intresses (DDPI). Les reprsentants des Principaux Groupes ont lu une srie de dclarations prpares. Il n'y a eu aucun dbat autour de ces dclarations. De brefs rsums de ces dclarations sont disponibles http://enb.iisd.org/vol13/enb13131f.html

FUTUR ACCORD INTERNATIONAL SUR LES FORETS

Lundi 16 mai, Patosaari a propos, et les dlgus ont accept, de procder de manire conjointe l'examen des points suivants de l'ordre du jour: valuation de l'efficacit de l'AIF (E/CN.18/2005/6); valuation des progrs accomplis et examen des actions entreprendre dans le futur (E/CN.18/2005/8); et, examen, en vue de recommander les paramtres du mandat consistant laborer un cadre juridique applicable tous les types de forts (E/CN.18/2005/9). Ces points de l'ordre du jour ont t examins en sessions plnires, en groupes de travail puis dans un groupe de contact et dans un groupe officieux. Mercredi 18 mai, les dlgus ont reu, pour la premire fois, le projet de dcision du Prsident et le projet de dclaration ministrielle. Le Bureau a labor le projet de dcision du Prsident, qui tait bas sur les dclarations prsentes par les pays durant les discussions menes en plnire les lundi 16 et mardi 17 mai.

Jeudi 19 mai, le Groupe de travail I (GTI) s'est pench sur le projet de dcision du Prsident concernant l'AIF, tandis que le Groupe de travail II (GTII) a planch sur la dclaration ministrielle et sur les objectifs globaux et les questions financires figurant dans le projet de dcision du Prsident. Mercredi 25 mai, un groupe de contact a t form pour dbattre de l'ensemble des aspects du projet de dcision du Prsident.

Les dlgus prsent leurs dclarations liminaires en plnire, les lundi 16 et mardi 17 mai.

La Jamaque, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, appuye par l'Indonsie, le Nigeria, Cuba, le Ghana, le Gabon, le Kenya, l'Inde, l'Afrique du Sud, le Sngal, la Namibie, la Guyane, et l'Argentine, a ritr la ncessit de mettre en uvre les engagements internationalement convenus, en faveur de la GDF, et a soulign l'importance de la dtermination des mcanismes financiers appropris et de fonds prvisibles pour la GDF. La reprsentante a encourag les pays industrialiss apporter leur aide dans les domaines du transfert des technologies cologiquement rationnelles et du renforcement des capacits, en soutien aux meilleures pratiques et utilisations des savoirs traditionnels ayant trait aux forts. Enfin, elle a appel l'adoption d'une approche exhaustive dans le traitement des liens entre la GDF et le dveloppement socioconomique.

Le Luxembourg, au nom de l'UE, appuy par le Canada, les Etats-Unis et la Suisse, a dclar que l'actuel AIF n'a pas encore ralis son plein potentiel, et, appuy par l'Australie, a prcis que la socit civile et le secteur priv n'ont pas t engags de manire adquate. Appuy par le Canada, les Etats-Unis, la Suisse et la Rpublique Islamique d'Iran, le dlgu a indiqu que des buts et des objectifs quantitatifs clairs sont essentiels pour s'assurer de l'engagement politique et de l'imputabilit. Il a suggr les objectifs suivants, raliser d'ici 2015: doubler les surfaces forestires gres de manire viable; rduire de moiti le nombre de personnes vivant dans une pauvret extrme et de celles dont les moyens de subsistance dpendent des forts; et, rduire de moiti les taux de dboisement. Appuy par la Rpublique de Core, il a plaid pour la mise en place d'un IJC.

L'Australie, appuye par l'Iran, a recommand la cration d'une instance subsidiaire rgionale sur les forts qui serait focalise sur les plans d'action et aux objectifs particuliers aux rgions mais qui partagerait un nombre limit d'objectifs cadres mondiaux. L'Iran a soulign l'importance du renforcement des capacits pour l'amlioration de l'tablissement des rapports et du suivi.

Le porte-parole des Peuples Autochtones a appel la prise en considration des droits autochtones et tribaux la proprit des terres et des ressources, dans l'AIF futur quelle qu'en soit la forme.

Rosala Arteaga Serrano, de l'Amazon Cooperation Treaty Organization, a appel au renforcement du FNUF pour promouvoir la mise en application. Elle a fait objection un IJC et des objectifs quantifiables, et a indiqu que le futur AIF devrait viser accrotre les surfaces soumises la GDF, intgrer la gestion forestire et le dveloppement, et promouvoir l'engagement politique long terme et la mise en uvre des programmes rgionaux.

RAPPORT DU GROUPE SPECIAL D'EXPERTS SUR LES PARAMETRES: Andrea Albn Durn (Colombie) et Tim Rollinson (Royaume-Uni) ont prsent un rapport sur les rsultats de la runion du Groupe d'Experts Spcial charg de l'examen et de la recommandation des paramtres devant encadrer le mandat de l'laboration d'un cadre juridique pour tous les types de forts (GES-PARAM) (E/CN.18/2005/2), y compris l'analyse des institutions disponibles et la dtermination des options offertes pour le futur AIF. Ils ont soulign que les options IJC et non IJC requirent les mmes modules, mais qu'un IJC viendrait ajouter une obligation de soumettre des rapports sur la situation des forts et envoyer un signal plus fort que les forts constituent une priorit mondiale.

Le Canada a soulign que le potentiel des forts servir les objectifs du dveloppement est encore non ralis. Le dlgu a plaid en faveur d'un IJC et a dclar que le futur AIF devrait, entre autres: tre fond sur la performance; intgrer un FNUF et un PCF renforcs; intgrer la politique forestire et le dveloppement; inclure un mcanisme d'valuation volontaire fond sur les engagements nationaux; utiliser les processus rgionaux; et englober un code de bonne conduite volontaire.

La Norvge a dclar que l'AIF n'a pas rpondu aux attentes, faisant tat de taux de dboisement sans prcdents. Le dlgu a ajout qu'un IJC viendrait renforcer l'engagement politique et attirer des ressources financires, et a appel l'adoption d'un IJC bas sur un nombre limit d'objectifs, la mise en place de processus rgionaux visant faciliter les mises en uvre nationales, l'tablissement de liens entre la GDF et les objectifs de dveloppement, et au renforcement du PCF.

La reprsentante des Etats-Unis a dclar que l'AIF n'a pas russi donner aux forts une place leve sur l'ordre du jour politique, et a appel un arrangement plus focalis et mieux structur, mais juridiquement contraignant. Elle a propos le renforcement du PCF, l'implication des principaux groupes et des capacits consultatives, et la tenue de runions rgionales d'organes subsidiaires sur la mise en application.

Cuba a fait part de sa volont d'examiner toutes les options, y compris celle d'un IJC. Le dlgu a mis l'accent sur la dtermination d'objectifs, ainsi que sur les moyens d'obtenir la GDF en terme de ressources financires et de transfert de technologies.

La Suisse a souhait en savoir d'avantage sur les raisons qui ont fait que la communication des donnes par les pays et l'utilisation du formulaire du questionnaire labor la FNUF-4 aient t aussi limites. Le dlgu a dtermin les obstacles poss l'AIF actuel, dont, l'absence de focalisation, le cadre simple et de volont politique. Il a plaid pour l'adoption d'un code volontaire et, appuy par la Nouvelle Zlande, pour des buts et des objectifs mondiaux, des processus rgionaux, et pour la fourniture de ressources financires pour la mise en application.

La Nouvelle Zlande a exprim sa frustration quant au progrs limit enregistr par l'AIF actuel, et a fait part de ses rserves concernant l'efficacit du PCF. Le dlgu a fait tat de la complexit de la mise en application des PA du GIF/FIF, et a appel la fourniture d'une aide aux pays, pour la dtermination des priorits. Il a fait tat d'un appui insuffisant exprim en faveur d'un IJC, et a appel un engagement politique de haut niveau en vue de mobiliser les ressources et le soutien internationaux, l'accent tant plac sur la mise en uvre aux chelons rgional et national.

Le porte-parole des Enfants et des Jeunes, intervenant au nom de six principaux groupes, a fait tat des gains apports par l'accroissement de la participation des principaux groupes dans le dialogue politique sur les forts, mais a appel, entre autres, des rles formaliss pour les principaux groupes points focaux, un soutien financier de la participation des principaux groupes, et la dsignation de personnels pour travailler avec les principaux groupes.

La Chine a fait part de son appui en faveur d'un IJC qui tablirait un quilibre entre le principe de souverainet nationale et l'accomplissement des obligations internationales et qui amliorerait la coopration et la participation.

La Fdration de Russie a fait tat des accomplissements du FNUF et a appel au renforcement de l'AIF. Le dlgu a suggr que le FNUF fournisse des directives claires au PCF et aux processus rgionaux, intgre les objectifs de la GDF avec les OMD et formule des objectifs et des calendriers prcis.

Le Nigeria a signal que le FNUF n'a pas encore honor ses engagements dans les domaines du renforcement des capacits, du transfert des technologies et de la fourniture de l'aide financire. Il a fait objection un IJC, et a plaid pour le renforcement du FNUF.

Guatemala a signal qu'au cours de l'initiative conduite par les pays (ICP) de Guadalajara-Zapopan, qui a eu lieu en janvier 2005, certains experts ont exprim un intrt pour un instrument juridique contraignant (IJC) contenant des objectifs clairs capables de contribuer des initiatives rgionales et un programme social plus importants.

Le Mexique a recommand l'adoption d'un cadre politique de haut niveau pourvu d'un nouveau mandat, de tches spcifiques et d'aptitudes fournir des fonds et dterminer le cadre juridique futur. Le Ghana, au nom du Groupe Africain, appuy par la Namibie, le Gabon, le Sngal, le Kenya et l'Afrique du Sud, a soulign l'importance du rattachement des forts aux OMD et de l'quilibrage des intrts sociaux, conomiques et environnementaux, et a signal que le manque de fonds a entrav l'tablissement de rapports nationaux.

L'Afrique du Sud a soulign que la mise en application doit remplacer le dialogue et, appuye par l'Indonsie et l'Argentine, qu'elle doit tenir compte des besoins des pays en dveloppement. La reprsentante a recommand de procder une dtermination des structures disponibles, telles que l'Union Africaine et la Communaut Economique des Etats d'Afrique Occidentale, et des stratgies en vigueur, telles que le Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique. La reprsentante a plaid pour: l'engagement avec la socit civile; le renforcement des financements du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF) et du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM); et un fonds mondial pour les forts (FMF).

Le Mozambique a encourag les dlgus concevoir l'arrangement futur qui amliorera la mise en uvre et qui traitera les faiblesses institutionnelles, le caractre inadquat du cadre juridique international et le manque de ressources humaines et financires. Faisant tat des efforts fournis par son pays en faveur de la mise en uvre, le dlgu a encourag le FNUF apporter son assistance aux pays dans le domaine de l'amlioration des cadres juridiques intrieurs et des programmes de mise en application ayant un impact immdiat.

L'Indonsie a fait tat de son travail dans les domaines de la dcentralisation, des aires protges et des parcs nationaux, et a appel la cration de capacits institutionnelles, des ressources financires et un capital humain, pour relever les dfis poss la gestion forestire durable (GDF). Le dlgu a appel l'arrangement international de haut niveau sur les forts (AIF) jouer un rle central dans la catalyse de la coopration rgionale dans le domaine de la mise en application des Propositions d'Action (PA) du GIF/FIF, par exemple, travers des initiatives en matire de partenariat et de gouvernance. Il a plaid pour le renforcement financier du PCF, l'accroissement de l'aide publique au dveloppement (APD) dans le cadre du dveloppement forestier et des OMD, et des financements innovants, comme le Fonds du FEM pour les forts. Il a prcis que les processus rgionaux devraient utiliser les commissions rgionales des Nations Unies et les institutions de dveloppement disponibles.

L'Argentine s'est dclare en faveur d'un systme juridique, de prfrence contraignant, pour la protection des forts, soulignant qu'un tel systme devrait respecter la souverainet nationale, reflter le principe des responsabilits communes mais diffrencies et s'assurer de la capacit des pays en dveloppement protger les forts et les grer de manire viable. Le dlgu a recommand de laisser ouverte l'option de l'tablissement du IJC dans le futur.

Le Brsil a rejet les propositions d'un IJC, d'objectifs quantifiables et de code de bonne conduite volontaire, et a soulign l'importance des Principes Forestiers et du Chapitre 11 du Plan d'action 21, non contraignants. Il a indiqu que l'AIF futur devrait centrer sur un FNUF renforc et devrait poursuivre, entre autres: la mise disposition de ressources financires canalises travers un fonds mondial pour les forts; la mise en place de politiques nationales visant promouvoir la GDF; la coopration internationale, notamment la coopration Sud-Sud; le renforcement des capacits; le transfert des technologies cologiquement rationnelles; la participation des parties prenantes; les critres et indicateurs (C&I); et la transparence des marchs. Le dlgu a dclar qu'une conclusion idale de la FNUF-5 viendrait renforcer les instruments existants et garantir un engagement politique long terme.

Le porte-parole de la Confrence Ministrielle pour la Protection des Forts en Europe a dclar que les efforts mondiaux devraient tre traduits aux chelons rgional, national et local. Il a mis en relief la valeur de la coopration rgionale, le rle des programmes forestiers nationaux (PFN), l'importance de l'tablissement de liens entre la GDF et l'approche cosystmique de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), et la compatibilit des priorits cologiques et conomiques.

La Colombie a rejet la proposition d'tablir des objectifs quantifiables, et a dclar qu'un renforcement de l'AIF devrait liminer le foss entre le dialogue et l'action. La reprsentante a soulign, entre autres, la ncessit: de poursuivre les objectifs convenus prcdemment dans d'autres instances; de mettre en application des mesures qui profitent aux populations autochtones et aux communauts locales; de ternir des runions rgionales consacres la facilitation de la mise en uvre l'chelon national; et, de s'assurer de l'adquation des moyens d'excution.

Le Costa Rica a dclar que la Stratgie Forestire d'Amrique Centrale a t influence par l'amlioration des PFN, et a soulign que le recouvrement des services cologiques devrait tre peru comme tant un investissement. Le KENYA a appel un AIF renforc et des financements prvisibles, pour le traitement des obstacles poss la GDF.

L'Inde a recommand la poursuite du travail pour faciliter la mise en place d'institutions ayant trait aux forts, et a dclar que la scurit alimentaire et la sant ont primaut sur le financement des PFN. Le dlgu a dclar que l'laboration d'un IJC est prmature et que la focalisation devrait tre le renforcement des capacits. La Malaisie a dclar que l'AIF devrait jouer un rle plus important, dterminer les moyens d'excution des PA, et accrotre l'implication des principaux groupes.

Victoria Tauli-Corpuz, Prsidente de l'Instance Permanente des Nations Unies sur les Questions Autochtones (UNPFII), a plaid pour le renforcement des liens entre l'UNPFII et le FNUF et pour la garantie de la pleine participation des populations autochtones dans les prises de dcisions.

Le Japon a dclar que la promotion d'initiatives rgionales telles que celle du Partenariat Forestier Asiatique (PFA) est essentielle pour la ralisation de la GDF. Le dlgu a dclar que le PFA a convenu: d'harmoniser les initiatives disponibles de lutte contre l'exploitation forestire illicite; de rexaminer les mesures de rhabilitation des sols dgrads; d'laborer les normes minimales des systmes de surveillance de l'origine lgale et de la chane de gardiennage des bois; et de crer un cadre de coopration douanire. Il a encourag les pays tablir un code, en guise de moyen de renforcer l'engagement politique en faveur de la GDF.

Le Royaume-Uni a encourag l'laboration d'objectifs clairs, l'dification sur des lments comme le PCF et les ICP, telles que l'Atelier Mondial sur la Mise en uvre de la Restauration des Paysages Forestiers.

La Namibie a parl des progrs accomplis dans l'adoption de C&I pour la GDF et dans l'laboration de son PFN, et a prcis que l'adoption de responsabilits obligatoires doit tre assortie d'un mcanisme de financement. La Guyane, aprs avoir fait part de son appui la dclaration prsente par l'Organisation du Trait de Coopration pour l'Amazonie, lundi, a fait tat d'insuffisances majeurs dans la mise en application, et a dclar que le AIF futur doit traiter les questions sociales et reconnatre les initiatives rgionales. Le Gabon a soulign l'importance de l'allgement de la dette des pays pauvres, et a appel au renforcement de l'AIF travers des objectifs clairs, des dates limites prcises et un financement permanent.

La reprsentante des Syndicats des Travailleurs a dclar que la lutte contre l'exploitation illicite doit avoir primaut sur le libre change. Elle a galement soulign que tant que les questions de justice sociale sont ignores les forts resteront en pril, et que l'arrangement futur, quelle qu'en soit la forme, doit intgrer les principales normes de travail de l'Organisation Internationale du Travail.

Le porte-parole des Communauts Scientifiques et Technologiques a signal que les contraintes entravant l'arrt de la dgradation des forts englobent: le manque de prise de conscience de l'existence des processus des GIF/FIF; l'insuffisance des capacits de recherche dans les pays pauvres, y compris le manque d'accs aux donnes et aux financements consacrs la recherche; et l'rosion des ressources humaines cause par le VIH/SIDA. Il a recommand la cration d'un fonds pour la gestion de la recherche internationale, financ par les pays en dveloppement travers les remboursements de la dette extrieure et par les pays industrialiss, en fonction de leurs contributions au rchauffement de la surface du globe, et par des prts faible intrt accords par les institutions de Bretton Woods, pour la recherche dans le domaine de la mise en application des Propositions d'Action des GIF/FIF.

Le porte-parole des Agriculteurs et des Petits propritaires forestiers a appel, entre autres, l'tablissement de structures de proprit claires favorisant les proprits forestires familiales et communautaires.

Le reprsentant des Jeunes et des Enfants a appel un transfert des connaissances la jeune gnration. Il a plaid pour l'adoption des forts, comme thme de la Dcennie de l'Education pour le Dveloppement Durable, de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture, et pour le renforcement de la participation des partenaires Jeunes dans la mise en application des PA, travers le partage des fonds.

Les ONG ont souhait voir les forts traites dans le cadre de la CDB. La reprsentante a critiqu la promotion des plantations forestires en monoculture par le FNUF, y compris les espces gntiquement modifies.

La reprsentante des Femmes a dclar qu'en dpit des engagements pris en 1992 et en 2002, l'intgration de la parit hommes-femmes dans le secteur de l'environnement demeure fragmente, superficielle et incohrente. Elle a appel l'AIF futur s'assurer que les femmes soient perues comme tant centrales pour la ralisation de la GDF.

GROUPE DE TRAVAIL I: La premire runion du GTI s'est droule le jeudi 19 mai. Au cours de cette runion, nombre de dlgations ont dclar que le projet de texte du Prsident constituait une bonne plateforme pour la discussion. Le G-77/Chine a demand un dlai pour l'examen du texte, et l'UE, l'Australie et les Etats-Unis ont dclar qu'il est important de leur accorder le temps requis. La Rpublique Dmocratique du Congo et Cuba ont demand des versions traduites du texte du Prsident. La Vice-prsidente Ishar Jenie a suspendu la runion.

Le GTI s'est runi de nouveau, vendredi 20 mai, et a poursuivi sa discussion du projet de texte du Prsident le lundi 23 mai. L'UE a demand des formulations plus fortes sur les objectifs, les buts, les accords institutionnels, le Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF) et les processus rgionaux. La Suisse a dclar que le libell concernant le code volontaire devrait apparatre plus tt dans le texte. La Fdration de Russie a encourag la promotion des forts au sein des Nations Unies.

S'agissant du prambule, le G-77/Chine a demand l'insertion de libells portant, entre autres, sur: l'utilisation souveraine des ressources naturelles; les responsabilits communes mais diffrencies; et les moyens d'excution. L'UE a propos l'insertion d'un libell appelant un engagement politique long terme et au renforcement du PCF. La Suisse a suggr que le Projet de Dcision du Prsident fasse rfrence la rsolution de l'ECOSOC 2000/35 qui a tabli le FNUF. La Fdration de Russie a demand un libell soulignant le rle du PCF dans la coordination de la mise en application de la GDF tous les niveaux. L'UE, appuye par la Suisse et le Japon, a propos de supprimer le chapitre appelant complmenter les priorit de l'AIF mais de retenir le paragraphe consacr aux partenariats avec les divers acteurs, le Japon ajoutant le qualificatif rgionaux au mot partenariats. L'Australie a fait objection la suppression du libell appelant au groupage des Propositions d'action des GIF/FIF. La Suisse a ajout un paragraphe appelant au renforcement de l'approche rgionale.

La reprsentante des Etats-Unis a propos l'insertion d'un paragraphe raffirmant la pertinence de la Dclaration de Johannesburg et des Principes Forestiers, ainsi que des rfrences l'importance des forts pour plutt le bien tre conomique et social que les moyens de vivre, du rle du PCF au centre de l'AIF, et l'importance de l'organe de haut niveau sur les forts, subsidiaire l'ECOSOC. La reprsentante des Etats-Unis a galement propos un libell appelant au renforcement de l'AIF travers les ressources disponibles et des contributions volontaires, et l'tablissement d'une approche rgionale visant l'amlioration des liens entre le dialogue de haut niveau et la mise en application.

Le Japon a prfr une rfrence l'exploitation forestire illicite et au commerce qui y est associ au lieu du commerce tir de l'exploitation forestire illicite. Le Cambodge a ajout une rfrence au dfrichement illicite des terres forestires en tant que cause du dboisement. Le Maroc, appuy par la Syrie, l'Iran, l'Indonsie et Cuba, a ajout un libell soulignant l'importance de la croissance conomique et de la ralisation des OMD pour la conservation, la gestion et le dveloppement durable de tous les types de forts. La Syrie, appuye par l'Arabie Saoudite, l'Iran et l'Indonsie, a suggr l'insertion d'un libell faisant rfrence aux besoins particuliers des pays faible couvert forestier.

Au sujet des modalits de travail, l'UE, contre par la Suisse, a suggr la prvision de chapitres distincts consacrs au forum de haut niveau et aux processus rgionaux. La Fdration de Russie a suggr que le FNUF se runisse une fois par an et maintienne un cycle de travail souple. La Suisse a plaid pour des cycles de travail biennaux, suggrant la tenue de runions rgionales la premire anne et d'une runion mondiale, la deuxime anne. Le dlgu a suggr que les runions rgionales soient accueillies par les Commissions Economiques Rgionales des Nations Unies et les Commissions Rgionales de la FAO sur les Forts, et qu"elles devraient, entre autres: traiter les questions dtermines par le programme de travail pluriannuel (PTPA); tre ouvertes aux membres du PCF et autres groupes; rendre compte aux runions internationales du FNUF; et, tre finances travers le budget ordinaire des Nations Unies. Le dlgu des Etats-Unis a propos des runions biennales d'une semaine, l'chelle mondiale et des runions rgionales biennales, parraines soit par les Commissions Rgionales de la FAO sur les Forts soit par les Commissions Economiques Rgionales des Nations Unies soit encore par les deux. Au sujet des runions rgionales, l'Indonsie, avec la Chine, a dclar que le Forum devrait s'assurer de la participation pleine et efficace des pays en dveloppement.Au sujet de l'amlioration de la coopration, le G-77/Chine a soulign que la GDF devrait rester au sein des politiques nationales. L'UE a suggr l'insertion d'un libell appelant l'amlioration de la contribution des forts la ralisation des objectifs de dveloppement internationalement convenus et, avec la Suisse, a suggr d'y insrer la coordination des politiques et programmes. La Fdration de Russie, avec l'UE, a propos un libell appelant la coordination au sein du systme des Nations Unies. Le dlgu des Etats-Unis a propos que le PCF soit le point de mire de la coordination des questions ayant trait aux forts. L'UE, appuye par le Mexique et la Suisse, a suggr de supprimer le terme point de mire. Le G-77/Chine a suggr de faire rfrence plutt aux accords environnementaux multilatraux qu' des conventions particulires. L'UE, le G-77/Chine, les Etats-Unis et la Nouvelle Zlande ont fait part de leurs rserves concernant la complmentarit. La Nouvelle Zlande a suggr l'insertion d'un libell alternatif concernant la collaboration. Le Brsil a avanc un libell appelant la promotion de la recherche travers le rseau des institutions tablies, la mise en place d'un mcanisme pour l'change d'informations sur les expriences nationales, et la facilitation de l'accs des pays en dveloppement la technologie GFD. La Chine a prfr aider au lieu de encourager les pays promouvoir la collaboration dans la mise en uvre des PFN.

Au sujet du PTPA, la Suisse a dclar que le FNUF devrait d'abord tenir une runion mondiale en 2007, pour y adopter, entre autres, le PTPA au titre de 2008-2015. Le dlgu des Etats-Unis a suggr que le PTPA soit articul sur les sept lments thmatiques retenus pour la GFD. Il a prfr un mandat rvis au lieu de focalis, pour le Secrtariat. L'Indonsie a prfr remplacer le terme mandat par le terme fonction.

Au sujet des suivi, valuation et tablissement des rapports (SER), la reprsentante des Etats-Unis, appuye par le G-77/Chine, la Fdration de Russie, le Brsil et l'Inde, a propos de supprimer le libell appelant des valuations par des parties tierces, des revues par les pairs et des valuations indpendantes. L'UE, avec la Suisse, a propos de dvelopper les processus des SER, et l'Australie a soulign l'harmonisation des processus disponibles. La Chine a propos d'inviter le PCF coordonner les processus disponibles.

Au sujet de l'valuation de l'efficacit, la reprsentante des Etats-Unis a propos la conduite d'une valuation en 2015. L'UE, appuye par la Suisse, a dclar que la date de l'valuation dpendra du mandat du FNUF. Les deux, contres par la Fdration de Russie, ont fait objection au renforcement du Secrtariat et l'amlioration de son mandat.

Au sujet des contributions volontaires au fonds, les Etats-Unis et la Fdration de de Russie ont spcifi: Fonds Fiduciaire du FNUF.

Au sujet du PCF, l'UE et la Suisse ont suggr de souligner l'importance du PCF en renforant son rle dans la facilitation et la communication des donnes concernant la mise en application des recommandations du Forum. La Suisse a recommand d'y ajouter un libell appelant s'assurer du financement des travaux du PCF, travers, par exemple, les accords contracts par le Programmes de la Banque Mondiale pour les Forts (PROFOR) ou par le Fonds Fiduciaire du Programme National pour les Forts. La reprsentante des Etats-Unis, appuye par l'UE, a demand l'ajout d'un libell appelant une implication active des principaux groupes dans les avis concernant la mise en application, cette dernire faisant objection la rfrence appelant la mise en place d'un groupe consultatif. La Norvge, appuye par l'Australie, a demand l'insertion d'un libell appelant le PCF apporter son soutien aux processus rgionaux.

Le dlgu des Etats-Unis a ajout un paragraphe encourageant les pays donner au PCF mandat d'laborer des plans d'action conjoints, et invitant la Banque Mondiale et la FAO tablir, et les pays apporter des contributions , un fonds d'amorage pour le soutien des projets de collaboration entre les organisations membres du PCF. Il a prsent un certain nombre de critres devant rgir l'octroi des fonds d'amorage, notamment, la ncessit: que les organisations membre du PCF apportent des financements pendants; que les projets se focalisent sur le renforcement des capacits et sur la mise en application, et en partie sur les questions de politique; et que les projets bnficient trois pays ou davantage. L'Iran, appuy par l'Arabie Saoudite, a mis l'accent sur la rhabilitation et la conservation dans les PFCF, et a propos d'inviter le PCF renforcer le Processus de Thran.

La reprsentante des Etats-Unis a demand la suppression du paragraphe appelant un instrument juridiquement contraignant (IJC). L'UE, appuye par la Rpublique de Core, a propos l'insertion d'un libell dterminant l'IJC comme tant la meilleure option, recommandant que l'Assemble Gnrale tablisse un Comit de ngociation intergouvernemental pour l'laboration d'un cadre juridique applicable tous les types de forts et appelant les institutions et les gouvernements donateurs fournir des contributions volontaires au fonds fiduciaire. Le G-77/Chine, appuy par les Etats-Unis, l'Argentine, le Costa Rica, Cuba et le Guatemala, a propos que le FNUF reconsidre la question des paramtres en 2015, prcisant que les membres du G-77/Chine ne sont pas tous en faveur de cette proposition.

Au sujet du code volontaire, l'UE a suggr de supprimer le texte tablissant ce code. La reprsentante des Etats-Unis a propos l'insertion d'un libell appelant un code volontaire encadrant la GFD, a titre de dclaration d'engagement en faveur de l'AIF et des actions menes par les pays pour la concrtisation des objectifs stratgiques de l'AIF. La Suisse a propos 2007 comme date butoir pour l'laboration du code. L'Argentine, appuye par Cuba et le Guatemala, a suggr l'insertion d'un libell additionnel reconnaissant que l'option IJC puissent tre examine parmi d'autres possibilits au cours de la future valuation de l'AIF, le Costa Rica ajoutant que les options IJC et non IJC sont toutes deux encore valides.

Le dlgu des ETATS-UNIS a dclar que le code devrait consister en lments de fond des rsultats de la FNUF-5, et a propos un libell reconnaissant les paragraphes de la rsolution de la FNUF-5 en tant qu'lments de fond du code volontaire de la GDF. Le Brsil, appuy par l'Indonsie et le Prou, a ajout un libell exprimant des rserves quant l'absence de ressources financires et des capacits technologiques ncessaires la mise en application, et reconnaissant le besoin de mettre en exergue les contributions des forts et la valeur qu'elles apportent aux conomies nationales, rgionales et internationales. La Suisse, appuye par le Guatemala, a suggr l'insertion d'un libell appelant la promotion de la participation active des communauts autochtones, des femmes et autres groupes dpendant des forts, dans les dcisions politiques et dans la mise en application.

Au sujet de la socit civile, l'UE a suggr d'utiliser la formulation standard tire de la Dclaration pour le Dbut du Millnaire.

Au sujet des moyens d'excution, le Brsil et le Guatemala ont propos un libell appelant l'amlioration de la capacit des pays d'accrotre les produits tirs des forts gres de manire viable. Le Brsil a prfr fournir au lieu de mobiliser des ressources financires et techniques.

Au sujet de la dclaration et du message, le Canada a propos de s'inspirer de la Dclaration ministrielle de la FNUF-5 dans l'laboration de la contribution de l'ECOSOC l'AGNU.

Au sujet du dboisement et de la dgradation des forts, les Etats-Unis, le Chili et la Chine ont propos une rfrence l'exploitation forestire illgale, et le Brsil a prfr commerce illgal.

Au sujet du manque de ressources, le Canada, avec l'Iran, l'Australie et la Malaisie, a propos l'insertion d'une rfrence l'absence de ressources adquates. L'UE et les Etats-Unis, contrs par le Groupe Africain, le Nigeria, l'Argentine, l'Indonsie et le Costa Rica, ont suggr de supprimer le paragraphe. La Suisse a ajout un paragraphe consacr au renforcement des de la gouvernance nationale en matire de fort.

Les discussions officielles menes dans le GTI ont pris fin mardi 24 mai. Le mercredi 25 mai, le travail du GTI a t fusionn avec celui du GTII, dans un groupe de contact.

GROUPE DE TRAVAIL II: Jeudi 19 et vendredi 20 mai, le GTII a procd un change de vues d'ordre gnral sur le projet de dclaration ministrielle, les objectifs globaux et les aspects financiers. A partir de l, les dlgus ont runi un groupe de contact pour ngocier deux lments thmatiques, les moyens d'excution et les buts atteindre, figurant dans le projet de dcision.

Dclarations Gnrales: Au sujet de la dclaration ministrielle, l'UE a suggr: de transmettre l'importance des forts dans la poursuite des OMD; de livrer un message clair la revue du Sommet du Millnaire de l'Assemble Gnrale de l'ONU; et d'inclure les principaux messages mergeant des tables rondes ministrielles. La reprsentante des Etats-Unis a apport son appui l'UE, soulignant toutefois la ncessit de se focaliser sur le renforcement de l'AIF futur et de fournir une explication imprieuse des raisons pour lesquelles les ministres sont en train d'entreprendre cette action. Elle a galement mis en garde pour faire en sorte que l'objectif rel de la dclaration ne consiste pas rattacher les contributions des forts aux OMD uniquement, mais aux objectifs sociaux, conomiques et environnementaux, en gnral, pour une longvit plus importante dans le dialogue international plus large. La Suisse a soulign que le rattachement de la dclaration directement aux OMD, risque d'tre trompeur, et a suggr qu'un poids plus important soit donn aux approches innovantes souhaitables dans la fourniture des moyens d'excution, et a plaid en faveur d'une mention explicite du renforcement de la gouvernance tous les niveaux.

Au sujet des objectifs globaux, la reprsentante des Etats-Unis a appel une dclaration claire de la vise, capable d'tre comprise par autrui. Elle a favoris la dtermination de politiques et de mesures souples l'chelon national, qui puissent contribuer plutt la concrtisation des objectifs, qu' l'tablissement de prvisions internationales chiffres. L'UE a appel l'tablissement d'objectifs mondiaux quantifiables en vue d'envoyer un message clair en faveur des forts, ainsi que des prvisions nationales, qui devraient tre en rapport avec les objectifs globaux. Le dlgu a rappel aux participants que d'autres processus ont russi tablir des objectifs quantifis. La Suisse prfr voir le texte inclure un nombre restreint d'objectifs quantifiables. Le Mexique a favoris des objectifs mondiaux quantifiables, assortis d'un calendrier clair, et de prvisions nationales autodtermines. La Nouvelle Zlande a suggr l'intgration d'objectifs mondiaux ralistes et mesurables, capables de dmontrer le potentiel des forts contribuer la ralisation de l'ordre du jour social. Le Canada a plaid pour l'insertion d'objectifs mondiaux, mais a appel un traitement distinct du dboisement, spar de la question de la dgradation des forts.

Le Vice-prsident Gauer a ajourn la runion, pour donner au G-77/Chine plus de temps pour l'examen du projet de dclaration du Prsident.

Le Canada a appel l'insertion d'un libell appelant au mesurage des dgradations et un doublement des surfaces forestires restaures. La Suisse a propos que tout objectif ayant trait l'amlioration des moyens de subsistance des populations dpendantes des forts doit englober le respect des droits de proprit, d'utilisation et d'accs aux forts. La Norvge a appel l'tablissement d'objectifs atteindre en matire de moyens et de suivi, favorisant l'objectif forts en gestion durable par rapport celui de dgradation forestire et pour le doublement des aires soumises la GDF d'ici 2015. La reprsentante des Etats-Unis a prfr objectifs stratgiques prvisions quantitatives, et la dtermination de politiques et de prvisions nationales pour la ralisation des objectifs mondiaux. La Nouvelle Zlande a dclar que bien que n'tant pas oppose l'ide d'tablir des prvisions, c'est la mesure des progrs qui lui importe le plus. L'UE a propos l'insertion d'un libell appelant des prvisions nationales volontaires.

Le Mexique a dclar que l'engagement politique doit tre galvanis travers des engagements mesurables rattachs la concrtisation des OMD et que ce dbat devrait se poursuivre sur les objectifs quantitatifs. La Suisse, appuye par le Canada, a expliqu que les engagements nationaux seraient autodtermins et non contraignants, tandis que les objectifs mondiaux permettraient de mesurer la russite de l'AIF. La reprsentante des Etats-Unis a suggr de s'accorder sur le contenu des objectifs mondiaux avant de discuter du caractre quantifiable. L'UE a recommand que les objectifs mondiaux utilisent des formulations tires des OMD. Le Guatemala a signal que les objectifs ont aid l'laboration de la stratgie forestire rgionale d'Amrique Centrale.

La Suisse a dclar que le financement doit tre li la mise en uvre concrte des activits, y compris l'adoption d'un code volontaire. Au sujet du financement, les Etats-Unis, l'UE et la Suisse ont fait objection la cration d'un fonds mondial pour les forts (FMF). Faisant tat du dclin enregistr dans l'aide internationale destine aux forts, la reprsentante des Etats-Unis a appel des leves de fonds innovantes, y compris travers la mise en place d'un fonds d'amorage pour les activits de collaboration du PCF, et pour les runions subsidiaires rgionales sur le financement des projets particuliers. Elle a fait tat des succs enregistrs dans la leve de fonds pour les services environnementaux. La Suisse a soulign que l'aide publique au dveloppement (APD) qui affecte indirectement les forts, est en augmentation.

Le G-77/Chine a mis en exergue le renforcement des moyens et la dtermination des modalits de la mise en application, avec un accent plus prononc plac sur l'APD non Sud Sud. L'UE, avec la Suisse, a soulign le besoin d'une utilisation plus efficace des ressources disponibles et des fonds dj allous au dveloppement. La SUISSE a affirm qu'un IJC faciliterait l'accs aux fonds du FEM, et a soulign la ncessit d'intgrer les forts dans les priorits du dveloppement national, d'accder une ADP accrue et de la cration d'un environnement habilitant effectif pour des investissements privs responsables. Appuy par les Etats-Unis, le dlgu a propos la cration, au sein de PROFOR ou du NFPF de la FAO, d'un fonds fiduciaire du FNUF consacr aux activits de collaboration entre les membres du PCF. Le Canada a annonc une augmentation annuelle de 8% de son APD, prcisant toutefois que l'augmentation de l'APD lie aux forts est limite un IJC.

Moyens d'Excution: Le dlgu de l'UE a dclar qu'en dpit du fait que l'UE apporte l'APD une contribution hauteur de 53 pour cent, seule une petite partie de cette contribution est canalise vers les forts. Le G-77/Chine a appel un accroissement des moyens d'excution et de l'APD. Le Mexique a propos un rapprochement, englobant un FMF destin au renforcement des capacits et la mise en application et un fonds d'amorage pour le PCF. La reprsentante des Etats-Unis a soulign le potentiel catalytique du fonds d'amorage pour le financement des projets rgionaux travers le PCF.

La Suisse, appuye par le Canada, a plaid pour la mise en place d'un fonds d'amorage, destin plutt aux activits de collaboration entre les membres du PCF qu'aux projets, et, appuye par l'UE et la Fdration de Russie, mais contre par le Mexique et les Etats-Unis, a fait objection l'utilisation dun fonds d'amorage pour les projets, car le financement des projets exige une gouvernance complexe et des cots transactionnels. L'UE a plaid pour l'utilisation des structures disponibles pour le financement des activits des membres du PCF, et a recommand que les membres du PCF se joignent au dbat.

La Suisse a suggr que le fonds d'amorage rponde aux besoins du PCF. La reprsentante des Etats-Unis a dclar que les membres des gouvernements ont galement la capacit d'orienter les actions du PCF. Le Mexique, appuy par la Norvge et la Fdration de Russie, a fait part de ses rserves quant l'utilisation d'un fonds d'amorage pour l'administration du PCF. Le Canada a soulign la ncessit de dterminer les fonctions uniques susceptibles d'tre fournies par le fonds propos, et a suggr que cela puisse englober les travaux intersectoriels.

La reprsentante des Etats-Unis a appel la poursuite des travaux sur les voies et moyens de financer les grands projets rgionaux sans cots transactionnels levs, et a appuy l'appel du Mexique en faveur d'une valuation ex post.

La Finlande a dclar que des points d'accs au Fonds pour le PNF, sont tablis par les pays htes et que PROFOR renforce les travaux spcifiques aux forts travers l'octroi de prts ciblant les domaines thmatiques.

La reprsentante des Etats-Unis a demand un financement du FEM pour la GDF. La Fdration de Russie a mis en garde que l'tablissement d'un nouveau programme oprationnel du FEM ax sur les forts, est prmatur, et a demand connatre les chiffres du financement actuel du FEM consacr aux forts. Le Mexique, avec la Norvge, a ritr que le financement de FEM est rserv uniquement aux traits contraignants et, avec l'UE, a mis en garde contre la dviation vers les forts, de ressources destines d'autres questions. L'UE a souhait inviter le conseil du FEM considrer, dans le cadre de son mandat, les voies et moyens d'accrotre les ressources destines aux forts.

La reprsentante des Etats-Unis a dclar que la capacit de fournir des fonds nouveaux et supplmentaires, est limite, mais que la canalisation d'une partie plus importante du budget de la FAO vers les forts serait souhaitable. Le Canada a appuy cette proposition, mais a suggr que la conclusion de rcents accords, comme le Consensus de Monterrey et les ODM, pourrait signaler une disponibilit de fonds plus importante. La reprsentante des Etats-Unis a suggr que les runions rgionales pourraient tre efficaces pour l'avancement de la coopration Sud-Sud, et a appel l'intgration des forts dans les stratgies intersectorielles et dans les papiers des stratgies pour la rduction de la pauvret (PSRP). L'UE a propos l'insertion d'un libell portant, entre autres, sur l'intgration du financement des PNF dans les PRRP. Le Mexique, appuy par la Norvge et les Etats-Unis, a soulign l'importance du maintien de l'investissement provenant du secteur priv.

Au sujet des moyens d'excution, la reprsentante des Etats-Unis a suggr de s'assurer d'un soutien politique de haut niveau et a propos de supprimer la rfrence l'inclusion d'une approche intgre l'gard des technologies locales et traditionnelles. Elle a galement apport son appui la proposition de l'UE d'insister que le renforcement des capacits soit orient vers la GDF et non vers les forts en gnral.

La reprsentante des Etats-Unis a ritr son souhait de supprimer le libell qui limiterait l'appel un engagement politique, aux seuls pays industrialiss, suggrant que cela exclurait plusieurs activits et dstabiliserait la solidarit. Le Groupe Africain et l'Indonsie ont prfr y ajouter en particulier les pays industrialiss. L'UE a suggr que l'accent plac sur les pays industrialiss apparaisse sous forme de sous-point.

L'Argentine a propos d'encourager les pays amliorer les moyens d'excution et en particulier de soutenir les pays en dveloppement, tandis que le Groupe Africain et l'Indonsie ont prfr encourager l'ensemble des pays, en particulier les pays industrialiss...

Au sujet des contributions volontaires consacres la ralisation des objectifs de l'AIF, la reprsentante des Etats-Unis a propos encourager, et l'UE a suggr inviter les pays apporter leurs contributions.Au sujet de l'intgration des PNF dans les stratgies nationales de dveloppement durable, la reprsentante des Etats-Unis a propos de les intgrer dans les stratgies de dveloppement conomique, tandis que le Canada a prfr stratgies de planification nationale, y compris les stratgies de rduction de la pauvret, selon ce qu'il convient.

La Suisse a propos de supprimer le paragraphe appelant la cration d'un FMF, et le G-77/Chine a suggr de le baser plutt sur des ressources financires nouvelles et supplmentaires et fournies titre volontaire que sur des engagements.

L'UE a propos l'insertion de libells consacrs, entre autres, au renforcement des partenariats entre les communauts rurales et le secteur priv et la suppression des restrictions poses dans le domaine de la tenure, qui limitent l'accs des communauts aux biens et aux marchs. Le Mexique, la Norvge et le Canada ont remis en question la ncessit d'une rforme de la tenure. Au sujet des partenariats, les Etats-Unis ont demand l'ajout des ONG.

Au sujet du nouveau programme oprationnel propos du FEM sur les forts, Le G-77/Chine a dclar que ce fonds ne doit pas porter prjudice d'autres programmes oprationnels du FEM. La reprsentante des Etats-Unis a propos une formulation alternative au respect du mandat du FEM.

L'UE a propos l'insertion de paragraphes soulignant l'importance des activits inscrites dans le cadre des PNF.

Au sujet de la promotion de la coopration internationale, le G-77/Chine a propos de dplacer le libell appelant l'inversion du dclin enregistr dans l'APD destine aux activits touchant aux forts, pour le faire figurer en haut de la liste des actions visant intgrer les PNF dans les stratgies nationales, et d'ajouter la coopration triangulaire dans le libell consacr la coopration sud-sud.

Au sujet de la cration d'un environnement favorable l'implication du secteur priv, la reprsentante des Etats-Unis a ajout pour la GDF. L'UE a prcis pour un investissement responsable du secteur priv national et international et, contre par les Etats-Unis, le Mexique et l'Australie, a propos en respectant pleinement les droits la terre et aux ressources par les communauts autochtones et autres populations dpendantes des forts.

La Norvge a propos un libell appelant la cration d'un environnement favorable l'implication des communauts et des utilisateurs des forts dans la GDF. Le G-77/Chine a propos d'inviter les institutions financires internationales et rgionales canaliser des ressources supplmentaires aux pays en dveloppement pour le financement de la GDF et d'amliorer les capacits des pays accrotre de manire importante la production des produits forestiers issus des ressources gres de manire viable.

Au sujet de la gnration de revenus travers les paiements des services environnementaux forestiers, le Canada a ajout que cela devrait s'appliquer aux forts qui sont gres de manire viable.

La reprsentante des Etats-Unis a propos la suppression du libell appelant la protection et l'utilisation du savoir traditionnel et l'insertion d'un libell appelant la promotion de l'amlioration des pratiques forestires travers le renforcement des normes de la GDF et l'utilisation des processus rgionaux du FNUF comme lieu: pour la prsentation des expriences acquises par les pays dans la mise en uvre des PNF; pour inviter le PCF et les donateurs bilatraux explorer les possibilits de financer projets et programmes; et pour examiner les schmas utilises dans les expriences de mise en uvre, y compris, les lacunes constates, les opportunits offertes et les besoins satisfaire.

La Suisse a propos de financer le travail du PCF travers, par exemple, la cration d'un PROFOR ou de guichets du Fonds au profit des PNF.

L'Indonsie a suggr une rfrence l'accroissement de l'efficacit de l'AIF. Le Venezuela a suggr l'insertion d'un libell appelant tenir compte des dcalages nationaux et rgionaux.

Le dlgu des Etats-Unis a propos de mettre en exergue le renforcement de l'AIF, et l'UE a suggr d'ajouter une rfrence aux programmes forestiers nationaux (PNF). Aprs que le Groupe Africain ait remis en question le besoin d'intgrer l'implication des pays industrialiss dans les papiers stratgiques de la rduction de la pauvret (PSRP), le dlgu des Etats-Unis a suggr que les donateurs sont une composante importante des PSRP. L'Argentine a argu que les besoins du dveloppement conomique et social doivent tre traits. Le Canada a propos l'insertion des PSRP, selon ce qu'il convient. L'Indonsie, contre par l'UE, a fait part de ses rserves concernant le rattachement de l'aide publique au dveloppement (APD) aux PNF. L'Argentine a propos d'ajouter la fourniture de ressources financires nouvelles et supplmentaires pour les besoins de la GDF dans les pays en dveloppement.

Au sujet de l'inversion du dclin de l'APD destine aux forts, le Cambodge a prcis que cela pourrait tre ralis travers le collectivits locales et d'autres moyens. La reprsentante des Etats-Unis a signal que certaines APD ne sont pas en dclin et a plaid pour un accroissement de l'APD destine spcifiquement aux forts. Avec l'UE et le Canada, elle a souhait avoir pour l'APD, plutt un libell prambulaire qu'un libell oprationnel.

Au sujet de l'accroissement des contributions volontaires, la reprsentante des Etats-Unis, contre par le Mexique et l'UE, a spcifi au fonds fiduciaire bis du FNUF. L'Indonsie, appuye par le Groupe Africain et les Etats-Unis, a suggr d'y inviter les pays donateurs et autres pays en mesure de le faire.

Au sujet de l'utilisation efficace des ressources disponibles, Cuba a appel encourager les pays industrialiss honorer leurs engagements dj convenus en faveur de l'APD, et un paragraphe distinct pour le Fonds Forestier Mondial (FFM). L'Australie a plaid pour une rfrence appelant une utilisation plus efficace des ressources existantes. Le Mexique a prfr ressources existantes et nouvelles et, avec le Groupe Africain, a prfr une rfrence aux ressources publiques uniquement.

Au sujet des rgimes fonciers, l'UE a propos une revue au lieu d'une suppression des restrictions en matire de proprit foncire, et le Canada a propos scuriser les droits fonciers long terme, et la suppression des restrictions de la rgulation. Le Groupe Africain, appuy par le Mexique, a soulign que la rfrence aux droits fonciers devrait tre examine par le GTI. La reprsentante des Etats-Unis, appuye par l'Australie, a suggr de dplacer le libell portant sur les droits fonciers long terme, vers le paragraphe consacr, plus loin dans le texte, la cration d'environnements favorables. La Suisse a propos de le placer plutt dans les paragraphes appelant la scurisation d'un financement durable.

Au sujet de la cration d'un fonds fiduciaires au profit des forts, la SUISSE, appuye par les ETATS-UNIS et la NORVEGE, a propos de combiner les ides concernant le financement en utilisant de nouvelles structures au niveau mondial, en particulier, travers le Fonds de la FAO au profit des PNF, pour soutenir les actions nationales visant mettre en application la GDF, et PROFOR, pour financer le travail de collaboration entre les membres du CPF aux chelons mondial et rgional.

Au sujet du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), la reprsentante des Etats-Unis, avec la Suisse et l'Australie, mais contre par le Groupe Africain, a propos d'ajouter un nouveau paragraphe pour inviter le Conseil du FEM explorer les voies et moyens d'accorder une attention plus importante la GDF, dans le cadre des programmes oprationnels pertinents du FEM, notamment, travers l'utilisation de toute une gamme d'organismes internationaux pertinents, comme la FAO et l'Organisation Internationale des Bois Tropicaux, en tant qu'agences d'excution et de mise en application, selon ce qu'il convient.

Au sujet du FEM, le Groupe Africain a fait objection une proposition avance par les Etats-Unis, avec la Suisse et l'Australie, d'ajouter un nouveau paragraphe pour y inviter le Conseil du FEM explorer les voies et moyens d'accorder une attention plus importante la GDF, dans le cadre des programmes oprationnels pertinents du FEM, notamment, travers l'utilisation de toute la gamme des organismes internationaux ayant trait aux forts.

Le Canada a propos l'insertion d'un libell appelant l'implication et des investissements de la part des communauts locales et des usagers des forts, dans la GDF, pour la cration d'un environnement habilitant.

L'Inde et le Venezuela ont fait objection l'alina appelant l'laboration de mcanismes innovants axs sur la gnration de revenus travers le recouvrement des services environnementaux des forts. L'UE a suggr de tenir compte des conditions nationales. Le Mexique et la Suisse ont fait objection la suggestion avance par le Canada d'insrer une rfrence aux communauts pauvres. Le Groupe Africain s'est oppos la proposition avance par la Suisse de plutt poursuivre l'laboration, que 'd'laborer' des mcanismes innovants. La reprsentante des Etats-Unis a prcis que les revenus devraient tre engendrs par les usagers des services environnementaux des forts, pour la couverture de la rmunration de ceux qui les entretiennent. Le Mexique, appuy par les Etats-Unis, a fait objection la proposition avance par le Groupe Africain et le Canada, pour l'laboration de mcanismes aux chelons national, rgional, interrgional et international. Le dbat a t suspendu en attendant la tenue de concertations au sein du Groupe Africain.

La reprsentante des Etats-Unis, contre par Cuba, a suggr d'accrotre la demande d'APD destine aux activits relatives aux forts. L'UE a fait remarquer que l'APD est alloue sur la base des priorits nationales et non sur celle du secteur forestier, et, contre par le Groupe Africain et l'Indonsie, a propos de maximiser la part des flux accrus de l'APD allant aux activits ayant trait aux forts. Les dlgus se sont accords sur un libell faisant rfrence au dclin global enregistr dans l'APD destine aux activits ayant trait aux forts, mais ont continu dlibrer sur le besoin de voir les pays industrialiss honorer leurs engagements en matire d'APD aux pays en dveloppement. Le Canada, appuy par les Etats-Unis et contr par le Groupe Africain, a dclar que les deux ides devraient tre examines sparment. Cuba a soulign l'importance de la concrtisation des engagements actuels, tandis que le Brsil, le Groupe Africain et Cuba ont suggr de considrer l'inversion du dclin de l'APD, comme tant un objectif stratgique.

L'UE, contre par le Groupe Africain, a propos de supprimer la rfrence la mise disposition de ressources nouvelles et supplmentaires pour la GDF. Le dlgu des Etats-Unis a propos de "fournir" et le Brsil a ajout des ressources "significatives." Les deux ont t ajouts, et le dlgu des Etats-Unis a spcifi "provenant de toutes les sources."
Au sujet du besoin de faire de la GDF une priorit plus leve, les dlgus se sont accords sur une proposition avance plus tt par les Etats-Unis et le Canada, telle que modifie par le Groupe Africain, la Suisse et l'Australie, respectivement pour accomplir cela travers "entre autres," l'intgration des forts dans les stratgies de planification nationale "ou autres stratgies forestires," y compris les stratgies de rduction de la pauvret l o "elles existent."

Au sujet des paragraphes alternatifs proposs pour les sources de financements, le Mexique a soulign qu' part la GDF, un financement est indispensable pour les objectifs mondiaux. L'UE et les Etats-Unis ont propos de supprimer la proposition du Mexique de crer un Fonds Mondial au profit des Forts dans le cadre du Fonds Fiduciaire du FNUF, et ont favoris l'tablissement: d'un fonds d'amorage au sein du Fonds Fiduciaire du FNUF; d'un fonds pour la mise en application de la GFD travers le fonds de la FAO pour les PFN; et un PROFOR fond sur un fonds destin la facilitation de la collaboration entre les membres du PCF.

Buts: Au sujet du chapeau du chapitre consacr aux buts atteindre, le Brsil, appuy par la Colombie, l'Inde, l'Argentine et le Nigeria, a propos que des progrs dmontrables soient raliss d'ici 2015. La Suisse, contre par le Brsil, a prfr d'ici 2020, au plus tard. La reprsentante des Etats-Unis a propos un compromis stipulant de prfrence d'ici 2015, mais pas plus tard que 2020. L'UE a souhait savoir s'il fallait entendre des progrs dmontrables dans les efforts fournis en faveur ou dans la concrtisation des objectifs. La Suisse a propos que tous les efforts possibles devaient tre fournis pour la ralisation des objectifs mondiaux communs, d'ici 2015, avec des progrs dmontrables ds 2011. La Suisse, avec le Mexique, la Norvge et le Costa Rica, a argu que le rattachement de l'examen des objectifs forestiers l'valuation mandat dans le cadre de la Commission du Dveloppement Durable (CDD) de 2012 aiderait allger le fardeau dans l'laboration des rapports. La reprsentante des Etats-Unis, appuye par la Colombie et l'Argentine, a fait objection au rattachement de l'valuation de l'tat des Forts celle prvue dans le cadre de la CDD, prfrant la conduite d'une valuation spare la mme anne. Cuba s'est dclar galement en faveur d'une valuation spare, mais a suggr qu'elle ait lieu en 2015. Le dlgu a plaid pour la tenue en 2015 d'une valuation distincte de celle prvue dans le cadre de la CDD. Le Nigeria a soulign que l'chance des objectifs dpendra des moyens d'excution.

Le Canada a suggr de raliser les objectifs d'ici 2020, au plus tard, et de raliser des progrs dmontrables d'ici 2015. La reprsentante des Etats-Unis s'est oppose au terme raliser les objectifs, et plaider pour le terme progrs dmontrables.

L'UE a fait objection la mention chargeant le FNUF de raliser les objectifs, et a mis en exergue la responsabilit des pays. Le Brsil s'est dit tre du mme avis, et a soulign le rle important des institutions financires internationales dans la poursuite des objectifs. Le dlgu a prcis que les progrs dmontrables dpendront des moyens d'excution.

L'UE a appel des objectifs mesurables, inscrits dans des calendriers prcis et prenant en ligne de compte les formulations labores dans d'autres instances. La reprsentante des Etats-Unis a fait objection objectifs composants numriques. L'Australie, appuye par la Nouvelle Zlande, a suggr que les buts globaux soient d'ordre gnral, et que les objectifs nationaux particuliers soient labors la discrtion des pays.

La reprsentante des Etats-Unis a propos la suppression de toutes les mentions faites aux objectifs, et a soulign l'importance d'tablir une distinction entre les buts. La Syrie et le Maroc ont signal qu'il n'existe qu'un seul et mme mot, en arabe, pour traduire les deux termes. Le Brsil a prfr le terme objectifs, soit stratgiques soit gnraux, les Etats-Unis soulignant que le terme "gnraux," les distingue des autres objectifs.

L'Indonsie, appuye par l'Inde, a propos la suppression des dates cibles. La Suisse, appuye par le Mexique, a ritr la ncessit d'aller au-del des objectifs gnraux, et les Etats-Unis ont ritr que les progrs accomplis devraient tre mesurs de manire volontaire l'chelon national. La reprsentante des Etats-Unis a propos l'insertion d'un libell appelant une valuation des progrs accomplis par les pays et par la communaut internationale en 2015.

La Suisse a requis des buts atteindre en matire de couvert forestier et de qualit, et en matire d'tablissement de la pertinence des forts pour le dveloppement durable. Le Canada a requis une mention particulire de la ncessit de faire baisser le dboisement et d'accrotre le boisement. La reprsentante des Etats-Unis a propos de remplacer l'objectif inverser le dboisement par faire baisser de manire importante la dgradation des forts et amliorer la sant des forts. La Suisse, appuye par l'Argentine, a insist sur la quantification et a soulign que le taux actuel du boisement a besoin d'tre rduit de moiti. La Syrie et le Maroc ont propos des buts additionnels touchant aux PFCF et l'accroissement de financement.

Au sujet du but consistant amliorer la contribution des forts la ralisation des buts du dveloppement international, les Etats-Unis et l'Inde ont prfr objectifs figurant dans la Dclaration pour le Dbut du Millnaire concernant l'radication de la pauvret et la durabilit environnementale OMD. La reprsentante des Etats-Unis a suggr de supprimer l'objectif consistant rduire de moiti le nombre des personnes en extrme pauvret et dpendant des forts, d'ici 2015. La Suisse a prfr amliorer les moyens d'existence des personnes dpendant des forts, mesurer en tant que rduction du nombre de personnes vivant en extrme pauvret, y compris travers l'claircissement des types d'occupation et d'utilisation et des droits d'accs aux forts.

Dans l'objectif consistant accrotre les forts gres dans le respect de la durabilit, les Etats-Unis, avec l'Argentine, ont prfr avoir accrotre de manire significative, le taux d'accroissement exact restant dterminer par les pays individuels. L'UE a prfr accrotre le domaine des forts. Les Etats-Unis et l'Australie, contrs par le Mexique et l'Indonsie, ont propos d'ajouter la production, notamment pour l'exportation, de produits forestiers tirs des forts gres dans le respect de la durabilit. La reprsentante des Etats-Unis a galement ajout et des forts exploites de manire licite. L'UE, l'Argentine et le Mexique ont souhait y ajouter d'ici 2015.

La Suisse, appuye par le Mexique, le Costa Rica, la Nouvelle Zlande, l'UE et le Maroc, mais contre par le Brsil, l'Inde et Indonsie, a prfr objectifs quantifiables et mesurables. La Nouvelle Zlande a souhait objectifs ralistes et les Etats-Unis ont prfr objectifs nationaux. Le Mexique a souhait l'insertion d'un libell appelant au doublement de la surface des forts gres dans le respect de la durabilit.

Le groupe a dbattu du paragraphe dressant la liste de quatre buts atteindre, dont: accrotre de manire importante les ressources financires nouvelles et supplmentaires, et faire baisser de manire significative contre de 50 pour cent le taux de la dgradation forestire; radiquer la pauvret et accrotre la surface des forts protges et des forts gres dans le respect de la durabilit.

Le Mexique a plaid pour des objectifs quantifiables en matire de lutte contre le dboisement de forts protges et de GDF, mais, avec la Suisse, pas en matire d'radication de la pauvret. Le porte-parole du Groupe Africain a souhait en savoir davantage sur la manire de raliser des objectifs internationaux quantifis. Le Canada a requis un lien avec les OMD appelant un inversement du dboisement d'ici 2015.

Le Coprsident Gauer a propos de supprimer tous les quantificateurs mentionns dans les objectifs partags devant tre rexamins en 2015, mais l'UE et le Canada, contrs par le Brsil, ont prfr un appel plutt les "raliser" d'ici 2015, comme retenu dans les ODM. Le Mexique a mis en relief l'examen de la question des forts par la CDD en 2012-2013 et, avec la Suisse, a souhait des claircissements sur les objectifs nationaux. Le dlgu des Etats-Unis a rpondu qu'ils seraient transparents et, dans certains cas, quantifiables. L'Indonsie a fait remarquer que les besoins en matire de dveloppement ne vont pas finir en 2015. Le Brsil, l'UE et le Canada ont encourag l'horizon 2015 pour l'inversion du dclin de l'APD.

Dans l'objectif concernant la pauvret, Cuba a prfr rduire de manire importante radiquer la pauvret. L'UE a soulign que les objectifs globaux assignent une action partage aux chelons mondial et rgional et, avec la suisse, a suggr de faire plutt rfrence aux OMD que de fixer des calendriers.Au sujet de l'objectif concernant les aires protges et les forts gres dans le respect de la durabilit, le Groupe Africain, le Brsil, l'Indonsie, l'Argentine et le Prou ont fait objection l'ide d'avoir des objectifs quantitatifs inscrits dans des calendriers prcis, ont propos objectifs globaux stratgiques, et ont plaid pour un accroissement important des aires protges. L'UE, le Mexique, le Canada et la Suisse ont insist sur la ncessit d'avoir des objectifs quantitatifs inscrits dans des calendriers prcis. La reprsentante des Etats-Unis a plaid pour objectifs quantitatifs l'chelon national et des objectifs stratgiques qualitatifs l'chelon global. La Nouvelle Zlande a prfr des 50 percent objectifs quantitatifs l'chelle mondiale mais pas l'chelon national, et a suggr aspirer raliser les objectifs. L'UE et le Groupe Africain ont plaid pour la ralisation, au lieu de la revue des objectifs, d'ici 2015, ont plaid pour l'accroissement des forts protges mais non gres de manire compatible avec leur conservation, et pour l'accroissement des ressources nouvelles et supplmentaires destines plutt aux activits ayant trait aux forts qu' l'application de la GDF. La Nouvelle Zlande a soulign que l'objectif concernant les forts protges et gres de manire compatible avec leur conservation, tient compte de la souverainet nationale et des diverses conditions.

L'Iran a fait objection l'ide d'avoir des objectifs mesurables circonscrits dans le temps, exprimant un certain pessimisme quant l'obtention de ressources financires nouvelles et supplmentaires et a propos de faire baisser la pauvret dans le cadre des OMD et d'attendre quelques annes avant d'envisager des objectifs mesurables. Les Etats-Unis ont soulign qu'ils ne souscrivent pas aux OMD parce qu'ils ne sont pas produits travers un processus intergouvernemental.

Au cours de la soire de l'avant dernire journe, les dlgus se sont accords par rfrendum sur un libell consacr aux objectifs, appelant accrotre de manire significative la surface des forts protges et gres de manire compatible avec leur conservation, partout dans le monde, et inverser le dclin enregistr dans l'APD destine la GDF. Le Mexique, appuy par la Suisse, l'UE, le Guatemala et le Canada, a mis en garde contre l'insertion des objectifs convenus figurant dans le projet de dclaration ministrielle, avant la ralisation d'un accord sur les autres lments importants du projet de texte du Prsident.

Au sujet de l'objectif concernant l'rosion du couvert forestier, le Nigeria, avec les Etats-Unis, a obtenu un consensus pour l'utilisation du terme inverser la place de rduire de manire significative cette rosion. Le Mexique a plaid pour l'insertion d'un libell appelant la mise en valeur des terres forestires dgrades. La reprsentante des Etats-Unis a appel la protection des forts. Le Nigeria et l'Indonsie ont souhait l'insertion d'un libell appelant au dveloppement de rserves boises, remplac par la suite par du reboisement et du boisement par les Etats-Unis. L'UE et le Canada ont soulign la ncessit de faire rfrence aux terres forestires dgrades. Le Nigeria, avec le Mexique, a suggr soit d'numrer de manire exhaustive les activits ayant trait la GDF, soit de ne pas les mentionner du tout. Les dlgus se sont accords par voie rfrendaire sur un objectif consistant inverser l'rosion du couvert forestier partout dans le monde, travers la GFD, y compris la protection, la restauration, le boisement et le reboisement, et sur l'accroissement des efforts visant prvenir la dgradation des forts.

Le groupe a ensuite dbattu de la prvision d'amliorer la contribution des forts la concrtisation des objectifs de dveloppement. Le Mexique a mis en relief la durabilit environnementale en tant que partie intgrante des OMD. Le Nigeria a propos de rduire la pauvret de manire significative, et l'Argentine a ajout dans les zones forestires. L'UE, contre par le Brsil, a propos la ralisation d'une rduction importante, d'ici 2015, du nombre des personnes vivant dans la pauvret extrme. Les Etats-Unis et le Brsil ont plaid en faveur d'un objectif plus large consistant amliorer les avantages conomiques, sociaux et environnementaux offerts par les forts.

L'UE a retir sa proposition appelant la rduction de la pauvret d'ici 2015 mais a demand l'insertion d'une rfrence l'amlioration des ressources des communauts dpendantes des forts. Le groupe s'est accord par rfrendum sur l'objectif d'amliorer les contributions des forts la ralisation des objectifs de dveloppement internationalement convenus, en particulier relativement l'radication de la pauvret et la durabilit environnementale, y compris l'amlioration des ressources des communauts dpendantes des forts.

Dans le paragraphe consacr aux mesures nationales volontaires, le Brsil a soulign l'importance de la mise en place de politiques et mesures intgres qui tiennent compte des sept lments thmatiques de la GDF. Le Nigeria a fait remarquer que ces dernires sont traites dans un paragraphe distinct. Le Mexique, appuy par les Etats-Unis, a appel la mise en place de mesures, de politiques, d'actions et/ou d'objectifs nationaux volontaires, d'ici 2007.

Le Brsil a exprim avec force son dsaccord avec le terme objectifs et a plaid pour un libell appelant l'laboration ou l'indication de mesures, de politiques et d'actions. L'Afrique du Sud s'y est oppose fortement.

Le Mexique a soulign la ncessit d'tablir des rapports sur les activits nationales dans la foresterie et les accomplissements dans ce domaine depuis 1992. Le Brsil a mis l'accent sur le besoin de prsenter des rapports sur les actions futures.

Le Brsil, appuy par l'Indonsie, le Canada, la Suisse, le Mexique et les Etats-Unis, a propos de remplacer objectifs par buts particuliers et de supprimer la rfrence n'importe quelle anne. Les dlgus ont convenu avec le Brsil que les buts et les objectifs devraient tre volontaires et nationaux. Le Canada et le Mexique ont prfr le maintien de la rfrence 2007.

Au sujet de la communication des donnes, l'UE a suggr un compromis consistant en la suppression de la rfrence 2007 et son placement dans le nouveau paragraphe consacr la communication des donnes. Le Brsil a accept ce compromis mais a prfr 2010, arguant que les pays n'ont pas tous la capacit de communiquer les donnes en 2007. Le Mexique a dclar ne pas voir de raison justifiant un changement de date, prcisant que les pays sont dj en train de prsenter des rapports la FAO. L'UE a galement fait objection au changement de date, faisant remarquer que tous les rapports seraient volontaires. L'Indonsie et le Nigeria se sont opposs l'ide d'envisager des rapports circonscrits dans le temps. La Suisse a appel une souplesse et a fait remarquer que les concessions faites travers le renoncement des objectifs quantitatifs globaux, n'ont pas reu de rciprocit. Le dlgu a insist sur la ncessit d'avoir des rapports circonscrits dans le temps, mettant en exergue l'importance de la mise en place d'un mcanisme pour la formulation et la prsentation de rapports concernant les objectifs nationaux, et a indiqu que sans un tel mcanisme, les ressources financires nationales seraient affectes plutt d'autres domaines politiques qu'aux forts.

Dclaration Ministrielle: A plusieurs reprises, durant la deuxime semaine, les dlgus ont dbattu de la question de la dclaration ministrielle dans un groupe de contact. Chaque fois que la question tait souleve, les dlgus arguaient que la ngociation d'une dclaration ministrielle prendrait un temps prcieux qui pouvait servir la ngociation d'un projet de dcision du Prsident. Mais, le jeudi 26 mai, 15h, la demande du Bureau et du Secrtariat du FNUF, un groupe restreint a t convoqu spcifiquement aux fins de ngocier une dclaration ministrielle. Le rsultat a t une dclaration de quatre paragraphes reconnaissant qu'au moins un milliard de personnes sont, entirement ou partiellement, dpendantes des forts pour leurs moyens de subsistance. La dclaration exprimait galement un engagement de haut niveau s'assurer que la gestion des forts contribue la concrtisation des OMD.

Cette dclaration ministrielle de quatre paragraphes a t ensuite prsente aux dlgus au cours de la runion de haut niveau, pour examen et adoption. Ils ont dcid, toutefois, que le projet de dclaration ministrielle ngocie la hte tait trop faible pour tre adopte. A la place et lieu de la dclaration ministrielle, les dlgus ont dcid d'attacher un rsum du Prsident de la Runion de haut niveau la dcision qui devait tre transmise l'ECOSOC, pour adoption.

PLENIERE DE CLOTURE

Au dmarrage de la plnire de clture, vendredi 27 mai, les dlgus ont reu deux dcisions, l'une, adopter par le Forum et l'autre, transmettre l'ECOSOC pour adoption. Au terme d'un certain dbat les dcisions ont t approuves.

PROJET DE DECISION POUR ADOPTION PAR L'ECOSOC: L'UE, appuye par la Lettonie, le Canada et le Mexique, a propos un libell appelant maintenir la dcision ouverte sur le point de savoir si oui ou non il y avait lieu de tenir une septime session, sous rserve des rsultats de la FNUF-6. Aprs que le Brsil, appuy par Cuba et le Nigeria, et fait objection l'ide de limiter temporairement le mandat du FNUF, l'UE, soutenue par le Brsil et le Japon, a propos l'insertion d'une formulation prcisant ce point.

La reprsentante des Etats-Unis a fait tat de l'absence d'un dialogue pluripartite sur l'ordre du jour de la FNUF-6 et, appuye par l'UE, le Brsil et l'Afrique du Sud, a propos son intgration. Cuba, appuy par le Venezuela, y a fait objection, indiquant que cela risquait de ne pas accorder suffisamment de temps aux ngociations. L'Argentine a argu que les principaux groupes ont eu l'occasion de prsenter leurs vues et que leur non intgration dans la FNUF-6 n'tablirait pas de prcdent. La Colombie, le Canada et l'UE ont propos l'intgration des principaux groupes de manire ne pas interfrer avec les ngociations. L'UE a propos l'insertion d'un libell supplmentaire cet effet, et Cuba a approuv. Les Etats-Unis ont approuv, sous rserve de l'insertion d'un libell appuyant la possibilit pour principaux groupes d'organiser des manifestations en marge de la runion.

Les rsums du Prsident des travaux de la RHN et de la Journe de l'Asie-Pacifique ont t attachs sous forme d'annexes ce projet de dcision.

Dcision Finale: Le projet de dcision transmis par le FNUF pour adoption par l'ECOSOC englobe: un appel la reconnaissance du besoin de prendre en considration les questions forestires dans l'laboration du rapport de l'ECOSOC l'intention de la plnire de haut niveau de l'Assemble Gnrale, consacre l'apprciation du Sommet du Millnaire.

Il englobe galement des dcisions de:

  • tenir la FNUF-6 New York, du 13 au 24 fvrier 2006;

  • dterminer les dates et lieu de la septime session au cours de la FNUF-6; et

  • s'assurer que la sixime session du FNUF ait l'occasion de recevoir et d'examiner des contributions de la part des reprsentants des principaux groupes identifis dans le Plan d'Action 21.

Dans la dcision figure galement l'ordre du jour provisoire de la FNUF-6, qui englobe la mise en application de la dcision prise la FNUF-5, de transmettre le projet de texte du Prsident la FNUF-6, pour la poursuite de son examen.

ADOPTION DU RAPPORT: Le Prsident Rodriguez a prsent, et les dlgus ont approuv, le rapport de la FNUF-5 (E/CN.18/2005/L.1). Le Prsident Rodriguez a ensuite cltur la FNUF-5 17 h 35.

OUVERTURE DE LA FNUF-6

Juste aprs, 17 h 36, le Prsident Rodriguez a ouvert la premire session de la FNUF-6. Les dlgus ont nomin et approuv Tono Krui (Croatie) et Franz Perrez (Suisse) au Bureau. Le Prsident Rodriguez a encourag les dlgus soumettre promptement le reste de leurs nominations au Bureau.

DECLARATIONS DE CLOTURE DE LA FNUF-5: Pekka Patosaari, Coordonnateur et Chef du Secrtariat du FNUF, a dclar qu'en dpit du fait que beaucoup reste faire, la FNUF-5 a t une runion productive. Il a galement remerci le Bureau et le Secrtariat du FNUF pour leur dur labeur.

Le Prsident Rodriguez a dclar que beaucoup espraient voir une dclaration positive sortir de la FNUF-5, mais que cela n'a pas eu lieu. Il a indiqu que d'importantes dcisions ont t faites, mais que beaucoup de travail reste faire. Soulignant que la communaut internationale est dresse contre l'avnement d'une crise autour de la question forestire, Rodriguez a dclar que les pays doivent dplorer le fait qu'ils n'aient pas relev le dfi.

Le Luxembourg, au nom de l'UE, a fait part de sa dception quant l'absence de rsultat final, et a affirm que les forts se trouvaient dsormais relgues en marge du dialogue international. L'Australie a fait part de sa dception mais a mis en exergue son engagement travailler dans un cadre rgional. L'Equateur, au nom de la Bolivie, le Brsil, la Colombie, l'Equateur, la Guyane, le Prou, le Surinam et le Venezuela, a fait tat de son engagement en faveur de la coopration et a indiqu que ce groupe de pays d'Amazonie entend prsenter une vision rgionale, la FNUF-6.

L'Indonsie a dclar que les deux dernires semaines ont loign la communaut internationale de la GDF et que cela empche l'radication de la pauvret. Le dlgu a affirm que l'indcision manifeste la FNUF-5 reflte l'absence d'engagement international, et a espr que cela n'tablirait pas de prcdent. La reprsentante des Etats-Unis a dclar que le dfi consistant renforcer l'AIF est trs compliqu et pas ais rsoudre. Elle a compar le FNUF une famille travaillant sur des questions difficiles, qui maintient un niveau lev de respect mutuel, et a dclar que cette atmosphre positive est la recette pour la russite dans le futur. La Nouvelle Zlande a fait part de sa dception face au rsultat de la FNUF-5, et a indiqu qu'il entendait travailler dans le cadre rgional durant la priode intrimaire. Le Mexique a fait part de son intrt pour la ralisation d'un consensus et pour le renforcement du multilatralisme. La Fdration de Russie a soulign qu'elle accorde une grande importance au consensus autour d'un programme pour les forts et a affirm que le FNUF est un organe unique. Elle a galement indiqu que tout le monde doit assumer la responsabilit de l'absence de rsultats la FNUF-5.

Le Nigeria, au nom du Groupe Africain, a dclar que le Prsident n'est pas blmer pour l'chec de la runion, mais que cet chec est concoct depuis cinq ans lorsque le FNUF tait form et que les dlgus ont dcid d'valuer son efficacit en 2005. Il a opin que les dlgus qui ont adopt les positions les plus pharisaques taient ceux qui avaient les positions les plus extrmes et les plus immuables, et a souhait voir tout un chacun faire la moiti du chemin en vue de parvenir un accord. Il a not que l'ordre du jour serait difficile la FNUF-6 mais qu'un miracle est toujours possible.

Le Prsident Rodriguez a suspendu la FNUF-6 18 h 45.

RESULTAT NEGOCIE DE LA FNUF-5

Finalement, les dlgus ont dcid de poursuivre la FNUF-6 l'examen du Projet de Texte du Prsident dat du jeudi 26 mai 2005, 20 h, plac entre crochets. Ce projet de texte crochet est attach, sous forme d'annexe, la dcision. Voici ci-aprs un rsum du contenu de l'annexe.

FONCTIONS DE PRINCIPE: Au sujet des fonctions de principe de l'AIF, le projet de texte stipule que l'AIF devrait:

  • amliorer la contribution des forts la ralisation des objectifs de dveloppement convenus l'chelle internationale, y compris les OMD; et

  • veiller au maintien des ressources et de la qualit des forts de la plante pour le bien-tre, long terme, de tous et, en particulier, des personnes dpendantes des forts.

OBJECTIFS MONDIAUX: Les dlgus se sont accords, par rfrendum, sur quatre objectifs mondiaux. Le chapeau n'a pas t parachev et se prsente actuellement comme suit:

[En vue de la ralisation des [Objectifs gnraux du Millnaire pour le Dveloppement,]/[objectifs de dveloppement convenus l'chelle internationale, y compris ceux figurant dans la Dclaration du Millnaire]] [convient galement [que tous les efforts possibles devraient tre fournis][[pas plus tard que 2020]/[d'ici 2015]] pour raliser [pas plus tard que 2020]/[d'ici 2015] les objectifs mondiaux partags suivants consacrs aux forts/[.] [Des progrs dmontrables dans la ralisation de ces objectifs devraient tre accomplis d'ici 2015.]/[pas plus tard que 2020]/[d'ici 2015] [sur]/[sur] [lesquels] [et de raliser] des progrs dmontrables [ cette fin] [devraient tre raliss] d'ici [2011]/[2015]].

Les objectifs sont:

  • inverser l'rosion du couvert forestier, partout dans le monde, travers la GDF, y compris la protection, la restauration, le boisement et le reboisement;

  • amliorer les avantages bass sur les forts et la contribution des forts la ralisation des objectifs de dveloppement convenus l'chelle internationale, y compris les OMD;

  • accrotre de manire importante les zones de forts protges et des forts gres de manire compatible avec leur conservation et accrotre la proportion des produits forestiers issus des forts gres de manire compatible avec leur conservation; et

  • inverser le dclin enregistr dans l'APD destine la GDF et mobiliser des ressources financires nouvelles et supplmentaires, accrues de manire significative, pour la mise en application de la GDF.

Les dlgus ont galement convenu, par rfrendum, de contribuer la ralisation de ces objectifs travers des mesures nationales volontaires, en tenant compte de la souverainet nationale, et de soumettre de manire volontaire, des rapports nationaux priodiques, au FNUF, partir de 2007.

MOYENS D'EXECUTION: Le texte crochet exhorte les pays fournir des efforts concerts pour s'assurer d'un engagement et d'un soutien politique de haut niveau en faveur de l'amlioration des moyens d'excution, spcialement en matire de finance, en particulier pour le soutien des pays en dveloppement, travers, entre autres:

  • l'inversement du dclin enregistr dans l'APD globale destine aux activits ayant trait aux forts et l'appel la concrtisation des engagements pris en faveur de l'APD;

  • l'encouragement des pays accrotre les contributions volontaires au fonds fiduciaire, pour le soutien du futur arrangement institutionnel, quelle que soit la forme qu'il revtira;

  • la mobilisation de ressources nouvelles et supplmentaires importantes pour la GDF;

  • la stimulation de l'accs aux ressources forestires et aux marchs;

  • la cration soit dun Fonds Mondial pour les Forts (FMF), travers des ressources financires nouvelles et supplmentaires volontaires, soit dun FMF, en tant que partie intgrante du Fonds Fiduciaire du FNUF, ou l'invitation du Fonds de la FAO pour les PNF tablir un fonds pour le soutien des actions nationales en faveur de la GDF, et l'invitation du PROFOR tablir un fonds pour la facilitation de la collaboration entre les membres du PCF;

  • l'invitation du FEM soit considrer la possibilit d'tablir un programme oprationnel axs sur les forts soit accorder une plus grande attention aux forts travers les programmes existants;

  • la cration d'un environnement favorable l'investissement du secteur priv;

  • la mise en place de mcanismes financiers innovants pour la gnration de revenus; et

  • le soutien de la diversification des revenus vivants l'intrieur et autour des zones forestires.

Le texte appelle galement des efforts concerts dans les domaines du renforcement des capacits et du transfert des technologies cologiquement rationnelles, travers, entre autres:

  • la fourniture d'un soutien plus important aux innovations scientifiques et technologiques destines la GDF;

  • l'amlioration des capacits des pays accrotre de faon significative la production de produits forestiers issus de sources gres de manire compatible avec leur conservation;

  • l'intgration des PNF dans les stratgies nationales de dveloppement durable, dans les plans d'action et dans les PSRP;

  • la promotion d'un systme conomique international menant la croissance conomique et au dveloppement durable, pour mieux traiter les problmes de la dgradation des forts; et

  • la promotion de la participation des Communauts Autochtones, des femmes et d'autres groupes dpendant des forts, dans l'laboration et l'application des politiques et des programmes.

AMELIORATION DE LA COOPERATION ET DE LA COORDINATION: Le texte crochet appelle, entre autres, :

  • promouvoir la recherche et le dveloppement des forts l'aide d'un rseau d'instituts tablis, en particulier dans les pays en dveloppement;

  • tablir un mcanisme d'change pour faciliter l'change d'expriences et des bonnes pratiques; et

  • faciliter la mise en uvre des Propositions d'Action des GIF/FIF en promouvant leur meilleure comprhension.        

Le texte appelle galement l'amlioration de la collaboration avec les AEM pertinents travers l'AIF.

MODALITES DE FONCTIONNEMENT: Ce chapitre contient encore beaucoup de libells crochets. Au sujet des runions rgionales, le texte stipule que les runions doivent tre bien organises une fois tous les deux ans, soit en conjonction ou en coopration avec les cinq Commissions Economiques Rgionales des Nations Unies, soit avec la fois les Commissions des Nations Unies et les Commissions Forestires Rgionales de la FAO.

S'agissant des Commissions Economiques Rgionales des Nations Unies, le texte stipule actuellement, entre autres, que: des sessions devraient tre organises en coopration avec les Commissions Rgionales des Nations Unies ainsi que les processus rgionaux existants, y compris ceux inscrits dans le cadre du PCF et autres.

Au sujet des deux options, le texte actuel demande: au FNUF, d'organiser, avec le soutien des cinq Commissions Rgionales des Nations Unies, des runions rgionales du FNUF, tous les deux ans, et invite la FAO, travers ses Commissions Forestires Rgionales, et les organisations et les processus rgionaux et sous-rgionaux pertinents participer activement au soutien et, le cas chant, la co-organisation des runions. Le texte stipule que ces runions devraient, entre autres, prsenter leurs rapports aux runions internationales du FNUF et de l'ECOSOC, et tre finances travers le budget rgulier des Nations Unies, travers la raffectation des fonds conomiss grce la rduction de la frquence et de la dure des runions internationales.

La frquence des runions n'est pas encore dcide, le texte actuel stipulant: dcide que [le FNUF], [en tant que corps subsidiaire de l'ECOSOC], oprera sur la base des PTPA, pour l'adopter sa premire runion chelle mondiale, en 2007, assorti de cycles de deux ans, pour la priode 200[6]8-[2015], et la runion du Forum [annuellement/tous les deux ans, l'chelle mondiale].

Les dlgus ont galement dbattu de l'anne de la prochaine valuation de l'efficacit de l'AIF. Le texte stipule actuellement que la prochaine valuation aura lieu en 2015.

Le projet de texte actuel:

  • exhorte les Etats membres envoyer des messages cohrents aux organes d'administration du PCF, de manire ce que, entre autres, le PCF labore un programme de travail englobant des rsultats gnraux terme et un budget qui soutient la mise en application du PTPA du FNUF; et

  • invite le PCF s'engager plus activement travers, entre autres: l'accroissement de la transparence des ses oprations, par l'implication des Principaux Groupes dans la mise en uvre des activits; et, la fourniture d'une analyse des volutions l'chelle mondiale, des carts et des implications politiques tires des rapports nationaux l'intention des organisations membres du PCF.

CADRE JURIDIQUE: Au sujet du cadre juridique, le projet de dcision reconnat que l'option IJC pourrait tre considre au cours de l'dition 2015 de l'valuation de AIF.

CODE/LIGNES DIRECTRICES/ENTENTE VOLONTAIRE: Le texte actuel appelle galement l'laboration d'un code, de lignes directrices ou d'une entente internationale volontaire relativement la gestion, conservation et dveloppement durable de tous les types des forts, conformment aux comptences tablies dans l'annexe supplmentaire rsume ci-dessous. Les comptences proposes pour le code volontaire englobent l'objectif du code, le processus de l'laboration du code et son contenu thmatique possible.

Le projet d'annexe actuel consacr aux comptences, stipule que l'objectif du code consiste articuler les accords internationaux ayant trait aux forts avec la gestion, la conservation et le dveloppement durable de tous les types des forts, et aider la ralisation des objectifs dcids la FNUF-5. Il stipule galement que l'laboration du code incluse dans le PTPA du Forum. Les thmes devant tre inclus dans le code englobent: l'objectif du code; la raffirmation des accords internationaux disponibles; la relation avec d'autres instruments internationaux; la coopration; l'application; le suivi et l'tablissement de rapports; et, l'valuation.

DECLARATION ET MESSAGE: Au sujet de la dclaration ministrielle, le projet de texte stipule que l'ECOSOC dcide de soumettre l'Assemble Gnrale de l'ONU, une dclaration ministrielle soulignant les contributions cruciales que les forts peuvent apporter la ralisation des objectifs de dveloppement, y compris ceux figurant dans la Dclaration du Millnaire. Enfin, il y est dcid que la prsente rsolution supplmente, sans porter prjudice la Rsolution 2000/35 de l'ECOSOC.

BREVE ANALYSE DE LA FNUF-5

La cinquime session du Forum des Nations Unies sur les Forts a t sans doute la session ordinaire du FNUF la plus anticipe depuis l'tablissement de l'institution en 2000. A la fin, toutefois, elle s'est avre galement la plus dcevante. On s'attendait ce que la FNUF-5 ft un vnement marquant, apte ouvrir un nouveau chapitre dans la politique internationale en matire de forts. Au lieu de cela, la FNUF-5 s'est embourbe dans des positions intraitables et un ordre du jour de ngociation ambitieux.

Le point de dpart prometteur que la session connu, a t le quasi-consensus que le statu quo est inacceptable et que des volutions srieuses sont indispensables. Mme les pays qui, historiquement, n'ont jamais peint le FNUF sous une lumire positive concdent dsormais publiquement que le FNUF en manque srieusement. Ce terrain d'entente a engendr un engagement partag renforcer l'AIF futur et amliorer les perspectives d'un rsultat substantiel propre apporter la remise en tat tant souhaite. Cette brve analyse de la FNUF-5 examine les dynamiques des dbats qui ont t mens autour des principales propositions, fait le point des accomplissements et des imperfections, et value le rsultat de la session.

LES PRINCIPALES QUESTIONS

Les dlgus europens sont arrivs New York prts la confrontation et une ngociation vigoureuse, prcisant ds l'abord qu'ils taient prts abandonner l'ensemble du processus du FNUF si des changements importants n'taient apports l'AIF. Ils taient dtermins obtenir une srie d'engagements politiques et ont insist sur l'adoption d'objectifs mondiaux quantifiables et circonscrits dans le temps, et sur la fixation d'objectifs nationaux. Lorsque le Brsil et les Etats-Unis ont organis une campagne pour la non-prolifration des objectifs, les pourparlers se sont rapidement transforms en un duel linguistique autour du choix entre objectifs stratgiques et objectifs mondiaux. Dans le dbat qui a suivi, l'Union Europenne et le Canada ont renonc leurs exigences d'avoir des objectifs quantifiables, esprant obtenir en retour des engagements politiques fermes et circonscrits dans le temps. Lorsque cette concession majeure n'a pas t paye de retour sur d'autres points, des accusations ouvertes de rigidit se sont faites entendre et la runion s'est immobilise.

Il y avait une forte impression que la volont de quelques-uns bloquait celle de tous. Lorsque le Brsil a t dsign comme tant le principal coupable de cette situation et accus de rigidit mme par les Etats-Unis, il a fait des gestes symboliques pour faire preuve de souplesse en acceptant la phrase objectifs mondiaux, y compris pour inverser l'rosion des forts mais a tenu prciser que ces objectifs n'ont pas tre concrtiss, mais constituer seulement une aspiration.

L'ide d'tablir un code a constitu une proposition de compromis conue pour jeter des passerelles entre des divergences inconciliables, pour aider mettre de ct la question intraitable de l'IJC, et pour ouvrir un espace pour un compromis satisfaisant pour tous. Toutefois, elle n'a pas beaucoup affect les positions de certains pays. Au dbut de la runion, le Brsil a rejet non seulement l'ide d'laborer un instrument contraignant mais galement l'ide d'tablir un code volontaire. Les Etats-Unis ont accept l'ide d'un code uniquement sous forme d'une dclaration d'engagement politique gnrale. De l'autre ct de la barrire, le Canada et l'Union Europenne ont pouss pour l'tablissement d'un processus pour l'laboration d'un code pratique dtaill constructif. Finalement, les deux bords sont rests dmarqus l'un par rapport l'autre et cela a constitu l'un des points de rupture de la session.

La question des ressources financires est reste au centre de la scne. Plusieurs dlgations ont insist sur la ncessit de ressources financires nouvelles et ont avanc de nombreuses propositions pour le renforcement du contingent de l'AIF, sur les garanties ncessaires aux moyens d'excution. Cependant, aucun pays donateur n'a accept la proposition de crer un fonds mondial pour les forts; ces pays ont, la place et lieu de cela, cherch rpartir certaines responsabilits sur les organisations et les institutions internationales et le secteur priv. Beaucoup ont essay d'inverser les termes du dbat, ont soulign que des engagements politiques fermes sont une condition pralable l'aide financires, et se sont cachs derrire la devise rpte frquemment Pas d'objectifs, pas d'argent. Certains pays en dveloppement ont sembl prendre cela comme une promesse crdible de ressources nouvelles en contrepartie des engagements politiques.

PROCESSUS: COMME ON ETAIT

Quelques participants ont attribu les rsultats limits de la FNUF-5 aux limitations en matire d'organisation et de procdure, donnant ainsi lieu un certain nombre de questions: Pourquoi les rsultats des groupes spciaux d'experts sur les questions cls (la finance, l'valuation de l'AIF et les paramtres du mandat de l'laboration d'un 'IJC) ou des initiatives intersession conduites par les pays, telles que celles de Guadalajara et de Costa Rica, ne sont pas mentionns dans les projets de texte produits pour la ngociation? Cette dsarticulation entre les sessions intersession et les sessions de ngociation a pos problme dans d'autres instances des Nations Unies, amenant certains se demander si les premires valaient le temps et l'argent qu'elles ont ncessits si leurs conclusions ne viennent pas alimenter efficacement le processus de ngociation.

Pourquoi les ngociations se sont-elles soudain immobilises aprs que les dlgus soient parvenus, par rfrendum, des accords sur les objectifs, que beaucoup pensaient tre les principaux points de dsaccord ? Plusieurs dlgus ont dplor le fait que cela signifiait que tout le temps prcieux pass dans les ngociations a t compltement gaspill pour rien. A l'inverse, un dlgu a soulign le fait que le projet de texte reste encore plein de crochets dans certains domaines cls et a appel une valuation sobre des chances de terminer le travail et un arrt opportun du processus aux fins de permettre la ngociation d'une conclusion de replis. Quelques dlgus ont spcul que le timing de la runion ministriel de haut niveau, prvu pour servir de date butoir pour les ngociateurs, a t une cause de distraction pour les dlgus qui seraient autrement rests concentrs sur les ngociations.

Ces questions rendent compte de la dolance communment exprime l'gard de l'inefficacit du processus dcisionnel international. Cette inefficacit est exacerbe lorsque un certain nombre de dlgus se trouvent de fait empchs de participer aux travaux dfaut de service d'interprtariat, de documents traduits et de chaises autour de la table, sans parler des espaces bruyants et du manque de microphones. Telle tait la situation dans les moments les plus intenses des ngociations. Il serait intressant de voir combien de temps encore certains pays supporteront ces conditions, si toutes les ngociations et tous les projets de texte devenaient accessibles dans une seule autre langue des Nations Unies, telle que le franais ou le chinois. A qui revient finalement la responsabilit de linefficacit? Certains disent qu'un leadership plus vigoureux aurait pu pousser les dlgus achever les ngociations. D'autres en taient se demander si la dcision d'immobiliser si tt les ngociations taient rellement due des contraintes de temps ou si elle ne rendait pas compte simplement d'une reconnaissance que le foss profond qui continue sparer les positions (et les intrts) des Etats participant la formulation de la politique forestire mondiale, est impossible combler.

SOCIETE CIVILE

La question de l'engagement de la socit civile au sein du FNUF a t une question litigieuse depuis le dbut et peut avoir contribu l'incapacit du FNUF de parvenir quelque accord sur le rsultat. Le mandat assign au FNUF tait suffisamment important pour engager la socit civile par del les processus des GIF et FIF, qu'elle tait prte abandonner et pour faire natre des espoirs que cela allait tre un organe tourn vers l'action, propre traiter les questions prioritaires telles que celles du suivi et de l'tablissement de rapports, des causes sous-jacentes du dboisement et de la dgradation des forts, et des droits des communauts autochtones. Les voix de la socit civile ont t canalises travers les neuf principaux groupes dfinis dans le Plan d'Action 21. Alors que certains de ces groupes ont bnfici, dans le cadre de cet arrangement, d'une attention plus importante qu'ils ne pourraient se voir accorder l'extrieur du processus, les ONG et les communauts autochtones en ont perdu, leurs voix ayant t dilues dans celles d'autres principaux groupes, comme celui du Commerce et Industrie. Cela s'est reflt dans les divers degrs de volont manifests dans les rangs des principaux groupes, de prendre part au Dialogue Pluripartite. A la FNUF-5, leur mcontentement a sembl se transformer en franche hostilit, reflte dans des articles incendiaires dans les bulletins qui taient distribus et dans les dclarations exprimant leur empressement s'loigner de l'ide d'un AIF.

Une partie de cette insatisfaction l'gard du processus du FNUF, a t lie l'accs plus important que les ONG et les groupes autochtones ont t en mesure de raliser par le biais d'autres instances intergouvernementales, telles que le Groupe de Travail sur l'Article 8(j), de la Convention sur la Diversit Biologique, o ils taient considrs comme des participants et non comme des observateurs.

Compte tenu du fait que le FNUF est sous l'gide de l'ECOSOC, plusieurs pays se sont montrs rticents l'ide de permettre une pleine participation des groupes de la socit civile, ce qui pourrait tre peru comme tablissant un prcdent, et cela s'est manifest travers les objections faites leur participation durant la FNUF-5 et au-del. Toutefois, plusieurs gouvernements reconnaissent l'importance de ces groupes pour le maintien de la question des forts l'ordre du jour international, et continueront plaider pour leur implication.

A LA RECHERCHE D'UNE DOUBLURE ARGENTEE

Avant que le pessimisme ne s'installe, plusieurs dveloppements positifs pourraient tre discerns l'horizon. Le fait que les pays aient t en mesure de parvenir un compromis provisoire sur les objectifs, y compris celui consistant inverser l'rosion du couvert forestier, a t un pas en avant sur un sujet que beaucoup estimaient tre un point de dsaccord majeur. Esprons que ce compromis tiendra lorsque les ngociations reprendront. Un autre mouvement a galement eu lieu. Les nouvelles propositions concernant la structure et les moyens d'excution, issues du processus rflchi, avances par de nombreux dlgus investis dans l'avenir de la politique forestire mondiale. Les discussions sur la question de l'aide financire ont t bien plus acaritres qu'elles ne l'avaient t dans le pass, divers pays donateurs ayant fait allusion diffrentes formes de financements accrus, sans doute en guise de carotte visant attirer les supporters vers leurs diverses positions. Cela semble tre l'une des raisons pour laquelle la position du G-77 n'est pas reste solide. Enfin, la dcision de, plutt, poursuivre les pourparlers, que de tout annuler, est un signe que les dlgus ne sont pas encore prts admettre la dfaite totale. Par consquent, le FNUF ne saurait tre jug comme tant une dfaite totale.

LES RESULTATS ET LES PERSPECTIVES A VENIR

La FNUF-5 n'a pas produit un nouvel accord international sur les forts et n'a pas non plus renforc l'accord en vigueur. Une source de frustration, avec le FNUF, tait le fait que les sessions prcdentes n'ont produit qu'un flux rgulier de dclarations politiques ritrant les dclarations antcdentes. Cette session n'a mme pas produit de dclaration. Cela met en lumire le caractre intraitable du dbat mondial sur les forts, et soulve la question de savoir ce qui rend les accords concernant les forts plus difficiles raliser que ceux concernant d'autres thmes environnementaux? Plusieurs dlgus avaient espr renforcer l'accord international sur les forts travers d'importants mcanismes politiques. Le moins qu'on puisse dire, cest que ces pays voulaient transmettre la communaut internationale un message disant que les forts sont importantes. A la fin, la FNUF-5 a produit un message, mais pas celui auquel ont s'attendait. Ce message est venu signaler au monde que les discussions internationales sur les forts restent des discussions pas particulirement productives, et que le souhait collectif de traduire le dialogue en action, reste rien d'autre qu'un souhait.

Le seul accomplissement de la FNUF-5 a t l'accord provisoire, obtenu par rfrendum, sur les objectifs nationaux et les objectifs mondiaux, y compris celui consistant inverser l'rosion du couvert forestier. Il est important de souligner, toutefois, que cet accomplissement a t rapetiss par nombre de srieuses restrictions: la condition convenue que les engagements nationaux sont volontaires et que les objectifs mondiaux ne sont ni quantifis ni obligatoires, et qu'aucun d'entre eux n'est concrtiser rellement. Mme les exigences en matire de communication des donnes, taient faibles, avec une date de dmarrage la place et lieu d'une date butoir. Ces accords provisoires ne sauraient servir de plate-forme pour un instrument international fort. S'ils sont adopts finalement, l'AIF qui en rsulterait risque de ne pas tre particulirement consquent.

Depuis le dmarrage du cours actuel des discussions des Nations Unies sur les forts, en 1990, chaque tour de pourparlers a invariablement abouti un accord sur la poursuite des pourparlers. La FNUF-5 a confirm cette tradition en poussant simplement les discussions dans le futur. Il est se demander, cependant, si les questions en suspens peuvent tre rsolues en remettant simplement plus tard leur examen. En outre, on pourrait arguer que dsormais, mme l'accord de poursuivre les pourparlers risque d'tre remis en question. La dception suscite par le processus, que les dlgus qualifient diversement de bourbier et de foutoir, a amen certains menacer publiquement d'abandonner le FNUF. A la sortie, quelques-uns ont laiss entendre que les efforts futurs pourraient devoir tre fournis hors du cadre institutionnel du FNUF. Si les choses se passent ainsi, les problmes du FNUF risquent d'tre encore plus difficiles vaincre.

REUNIONS A VENIR

CONFERENCE PREPARATOIRE DE LA REUNION MINISTERIELLE DE L'EUROPE ET DE L'ASIE DU NORD SUR L'APPLICATION DES REGLEMENTATIONS FORESTIERES ET LA GOUVERNANCE: Cette runion est programme du 6 au 8 juin 2005, Moscou, en Fdration de Russie, et entamera les prparatifs du dmarrage du processus d'application des rglementations forestires et de la Gouvernance, en Europe et en Asie du Nord. Pour de plus amples renseignements, contacter: Nalin Kishor; tel: +1-202-473-8672; fax: +1-202-522-1142; e-mail: nkishor@worldbank.org; internet: http://lnweb18.worldbank.org/ESSD/ardext.nsf/14ByDocName/ForestGovernanceProgram

EDITION 2005 DU SOMMET MONDIAL SUR LES FORETS ET LE PAPIER: Cette runion aura lieu du 1er au 3 juin 2005, Vancouver, au Canada. Ce Sommet vise mettre en prsence les hauts responsables des entreprises forestires et du papier et les dcideurs des politiques gouvernementales pour la discussion des principales questions et des principaux dfis auxquels le secteur sera confront, l'chelle mondiale, au cours de la dcennie venir. Faisant partie intgrante de cet vnement, la 18e Confrence annuelle de 'PricewaterhouseCoopers Global Forest and Paper Industry' se droulera le 1er juin. Elle sera suivie par Vision 2015: la Dcennie venir de l'Industrie Mondiale des Forts et du Papier, les 2 et 3 juin. Pour plus de prcisions, contacter: Forest Products Association of Canada; tel: +1-604-775-7300; fax: +1-604-666-8123; e-mail: info@globalforestpapersummit.com; internet: http://www.globalforestpapersummit.com

CIBT-38: La 38e session du CIBT et les sessions des Comits connexes se tiendront du 18 au 22 juin 2005, Brazzaville, en Rpublique du Congo. Pour d'autres dtails, contacter: Manoel Sobral Filho, ITTO Executive Director; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; internet:
http://www.itto.or.jp

CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LA NEGOCIATION DE L'ACCORD SUCCEDANT A L'AIBT DE 1994, TROISIEME PARTIE: Les dlgus poursuivront les ngociations sur l'accord succdant l'AIBT de 1994, du 27 juin au 1er juillet 2005, Genve. Pour plus d'informations, contacter: UNCTAD Secretariat; tel: +41-22-917-5809; fax: +41-22-917-0056; e-mail: correspondence@unctad.org; internet: http://www.unctad.org/Templates/Meeting.asp?intItemID=3323&lang=1

TROISIEME REUNION DU GSET SUR L'EXAMEN DE L'APPLICATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE DES FORETS: Le Groupe Spcial d'Experts Techniques de la Convention sur la Diversit Biologique, charg de l'examen de l'application du Programme de travail sur la Biodiversit Forestire, aura lieu du 25 au 29 juillet 2005, Bonn, en Allemagne. Pour plus de renseignements, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/doc/meeting.aspx?mtg=TEGFOR-03

XXIIe CONGRES MONDIAL DE L'UIORF: Ce Congrs de l'Union Internationale des Organisations de Recherche en matire de Forts (UIORF) se droulera du 8 au 13 aot 2005, Brisbane, en Australie, et se focalisera sur le thme Forts dans la Balance: Etablir un lien entre Tradition et Technologie. Pour plus de prcisions, contacter: International Union of Forest Research Organization; tel: + 61 07 3854 1611; fax: + 61 07 3854 1507; e-mail: iufro1005@ozaccom.com.au; internet: http://www.ozaccom.com.au/iufro2005/index.htm

POLITIQUES INTERACTIVES RELATIVES AUX FORETS ET A LA NATURE, EN PRATIQUE GERER L'APPRENTISSAGE DES PARTIES PRENANTES DANS LE DOMAINE DES APPROCHES RETENUES A TRAVERS L'ENSEMBLE DU SECTEUR ET DANS LES PROGRAMMES FORESTIERS NATIONAUX: Ce cours aura lieu du 12 septembre au 1er octobre 2005, Wageningen, aux Pays-Bas. Ce cours vise fournir aux participants un aperu gnral, des connaissances et des aptitudes dans les domaines de la conception et de la gestion de politiques interactives pour les processus d'laboration et d'application de la gestion des forts et de la nature. Pour de plus amples renseignements, contacter: International Agricultural Centre (IAC); tel: +31-317-495-495; fax: +31-317-495-395; e-mail: training.iac@wur.NL; internet: http://www.iac.wur.nl/iac/courses/module.cfm?code=34/00/2005

HUITIEME CONGRES MONDIAL SUR LES CONTREES SAUVAGES: Cette runion aura lieu du 30 septembre au 6 octobre 2005, Anchorage, en Alaska, aux Etats-Unis. Le thme du 8e CMCS est les Contres Sauvages et les Etres Humains un Partenariat pour la Plante. Pour les dtails, contacter: The WILD Foundation Secretariat; tel: +1-805-640-0390; fax: +1-805-640-0230; e-mail: info@8wwc.org; internet: http://www.8wwc.org/

CONFERENCE INTERNATIONALE DE L'OIBT SUR LE CONTRE-PLAQUE TROPICAL: Cette confrence aura lieu du 26 au 28 septembre 2005, Pkin, en Chine. Dans le cadre de ses travaux permanents sur l'tude et la promotion de politiques et autres mesures visant amliorer la comptitivit de l'industrie des bois tropicaux, l'OIBT convoquera une confrence internationale sur le contre-plaqu tropical, conformment aux recommandations des 36e et 37e sessions du CIBT. Pour plus de prcisions, contacter: Paul Vantomme, ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: fi@itto.or.jp; internet: http://www.itto.or.jp/live/PageDisplayHandler?pageId=223&id=957

SEPTIEME CONFERENCE DES PARTIES A LA CCD: La septime Confrence des Parties la Convention sur la lutte Contre la Dsertification, se droulera du 17 au 28 octobre 2005, Nairobi, au Kenya. Pour plus de renseignements, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; internet: http://www.unccd.int

REUNION MINISTERIELLE POUR L'EUROPE ET L'ASIE DU NORD SUR L'APPLICATION DES REGLEMENTATIONS FORESTIERES ET LA GOUVERNANCE: Cette runion aura lieu en novembre ou dcembre 2005 St. Petersburg, en Fdration de Russie. Les dates et le lieu prcis de la runion restent dterminer. Pour plus de renseignements, contacter: Nalin Kishor; tel: +1-202-473-8672; fax: +1-202-522-1142; e-mail: nkishor@worldbank.org; internet: http://lnweb18.worldbank.org/ESSD/ardext.nsf/14ByDocName/ForestGovernanceProgram

39e SESSION DU CONSEIL INTERNATIONAL SUR LES BOIS TROPICAUX: La CIBT-39 et les Sessions Connexes se drouleront Yokohama, au Japon, du 7 au 12 novembre 2005. Pour plus d'information, contacter: Manoel Sobral Filho, Executive Director, ITTO; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; internet: http://www.itto.or.jp

FNUF-6: La sixime session du Forum des Nations Unies sur les Forts se tiendra du 13 au 24 fvrier 2006, au sige des Nations Unies New York. Pour plus de renseignements, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; internet: http://www.un.org/esa/forests

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