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Summary report, 14 January 2004

La consultation intergouvernementale sur le renforcement de la plate-forme scientifique du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) s'est tenue les 14 et 15 janvier 2004 au complexe de Gigiri, sige du PNUE, Nairobi, au Kenya. La runion de deux jours fait partie du programme de mise en application du PNUE, des dcisions prises la 22me runion de son Conseil d'Administration (CA), tenue Nairobi, du 3 au 7 fvrier 2003, et en particulier, de la dcision 22/1/IA concernant le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE, qui demande au Directeur excutif de faciliter une consultation intergouvernementale, en prparation la huitime Session extraordinaire du Conseil d'administration du PNUE (SECA-8)/cinquime Forum mondial des ministres de l'environnement (FMME-5), prvue en mars 2004. Plus de 195 participants, reprsentant gouvernements, agences et organes des Nations Unies, organisations intergouvernementales (OIG) et organisations non gouvernementales (ONG), y ont enregistr leur prsence.

Au cours de cette consultation, les participants se sont runis en Plnire pour dbattre des trois questions poses dans la dcision 22/1/IA, savoir:

  • Quelles sont les lacunes ventuelles et les types de besoins, en matire d'valuation de l'environnement et des changements environnementaux?
     

  • Comment le PNUE et d'autres organisations, sont-ils, actuellement, en train de rpondre aux besoins en matire d'valuation?
     

  • Quelles sont les options offertes, permettant de rpondre aux besoins non-satisfaits ventuels, relevant du rle et du mandat du PNUE?

La runion a galement examin des questions transversales portant sur: la crdibilit, la force, la lgitimit et la pertinence scientifiques des processus d'valuation; l'interaction entre la science et l'laboration des politiques; le rle des institutions existantes; les options possibles, notamment celles du renforcement des institutions et des mcanismes disponibles et de l'tablissement d'un groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux; les liens et l'intgration sectorielle; la duplication, la coopration, la complmentarit et la valeur ajoute au travail des autres processus d'valuation, les agences internationales et les accords environnementaux multilatraux; le rapport cot-efficacit et l'utilit; et la participation des pays en dveloppement et le renforcement des capacits.

La CIG a adopt des conclusions et des recommandations qui seront utilises par le Directeur excutif du PNUE dans l'laboration de son rapport destin la SECA-8, concernant le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE.

BREF HISTORIQUE DU RENFORCEMENT DE LA PLATE-FORME SCIENTIFIQUE DU PNUE

La complexit et l'impact accrus des tendances enregistres dans la dgradation environnementale, ont ncessit une amlioration des capacits en matire de suivi et d'valuation scientifique et un recours l'alerte prcoce. Lorsque le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a t tabli, sur recommandation de la Confrence des Nations Unies sur l'Environnement Humain, qui s'est tenue Stockholm en 1972, l'une des principales fonctions qui lui a t confre tait de maintenir la situation environnementale de la plante, sous contrle, travers des travaux de suivi et d'valuation. Depuis 1972, le PNUE agit en tant que Secrtariat du systme des Nations Unies de surveillance de la plante et a tabli:

  • le Systme mondial de suivi environnemental/Programme des ressources en eau (1978), pour fournir des donnes scientifiques et qui font autorit, sur la situation et sur l'volution de la qualit des eaux intrieures mondiales;
     

  • la Base de donnes et d'information sur les ressources mondiales (GRID) (1985), rseau mondial de centres de donnes environnementales, facilitant l'engendrement et la divulgation des renseignements environnementaux importants;
     

  • le Groupe intergouvernemental sur l'volution climatique, avec l'Organisation mtorologique mondiale (1988), pour valuer l'information scientifique, technique et socioconomique pertinente la comprhension des changements climatiques, leurs effets potentiels et les options offertes en matire d'adaptation et d'attnuation; et,
     

  • le Centre mondial du PNUE pour le suivi de la conservation (CMSC-PNUE) (2000), en guise de centre d'information et d'tude de la biodiversit de la plante.

Le PNUE a galement entrepris plusieurs tudes mondiales, dont trois ditions de l'Evaluation de la situation de l'environnement mondial (depuis 1995), cinq ditions de l'Evaluation de la situation de la couche d'ozone (depuis 1998), l'Evaluation de la biodiversit mondiale (1995), l'Evaluation des valeurs culturelles et spirituelles de la biodiversit (1999), l'Evaluation des cosystmes du millnaire (depuis 2001), l'Evaluation des zones marines mondiales (depuis 2001), l'Evaluation mondiale des eaux internationales (2003) et l'Evaluation mondiale axe sur le mercure (2002).

CONFERENCE DES NATIONS UNIES SUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT: En 1992, la Confrence des Nations Unies sur l'Environnement et le Dveloppement (CNUED) a raffirm le mandat du PNUE en tant que programme pilote en matire d'environnement au sein du systme des Nations Unies et a apport son appui l'amlioration et au renforcement du rle du PNUE et de son Conseil d'Administration (CA). Le CA a t appel poursuivre son rle en matire d'orientation et de coordination politique, en tenant compte d'une perspective de dveloppement. La CNUED a galement adopt le Plan d'action 21, un plan d'action pour la mise en uvre du dveloppement durable, qui dresse la liste des 14 domaines prioritaires sur lesquels le PNUE doit se concentrer, savoir: le renforcement de son rle catalytique dans la promotion des activits environnementales travers l'ensemble du systme des Nations Unies; la promotion de la coopration internationale; la coordination et la promotion de la recherche scientifique; la dissmination de l'information environnementale; l'amlioration de la prise de conscience gnrale; et la poursuite du dveloppement du droit environnemental international.

19e SESSION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION: En 1997, le Conseil d'administration a tenu sa 19me session (CA-19),dont la premire partie a eu lieu du 27 janvier au 7 fvrier, et la seconde, les 3 et 4 avril, au sige du PNUE, Nairobi. A la CA-19, les dlgus ont adopt la Dclaration de Nairobi concernant le Rle et le Mandat du PNUE. Dans la Dclaration de Nairobi, le mandat du PNUE a t revitalis et largi l'analyse de l'tat de l'environnement de la plante et l'valuation des tendances mondiales et rgionales, fournissant des avis politiques et des donnes d'alerte prcoce sur les menaces environnementales, et catalysant et promouvant la coopration internationale et l'action base sur les meilleures capacits scientifiques et techniques disponibles.

SIXIEME SESSION EXTRAORDINAIRE: Le premier Forum mondial des ministres de l'environnement (FMME-1)/sixime session extraordinaire du Conseil d'administration du PNUE (SECA-6) a eu lieu Malm, en Sude, du 29 au 31 mai 2000. Les ministres de l'environnement y ont adopt la Dclaration ministrielle de Malm, qui a dcid que le Sommet mondial pour le dveloppement durable, prvue en 2002, examinera les besoins d'une structure institutionnelle grandement renforce, pour la gouvernance environnementale internationale (GEI). Dans la dclaration, les ministres ont not que la science constitue la plate-forme des prises de dcision concernant l'environnement et ont soulign l'impratif d'une intensification de la recherche, d'un engagement plus entier de la communaut des scientifiques, et d'une coopration scientifique accrue sur les questions environnementales mergeantes, ainsi que d'une amlioration des voies de communication entre la communaut scientifique, les dcideurs politiques et les diverses parties prenantes.

PROCESSUS DE LA GOUVERNANCE ENVIRONNEMENTALE INTERNATIONALE: La 21me session du CA, tenue du 5 au 9 fvrier 2001, Nairobi, a tabli le Groupe intergouvernemental, de composition non limite, des ministres ou de leurs reprsentants (GIM), pour entreprendre une tude exhaustive des faiblesses institutionnelles existantes en matire de politiques, ainsi que les besoins futurs et les options offertes pour le renforcement de la GEI, y compris le renforcement de la plate-forme du PNUE. Le GIM s'est runi cinq reprises, et soumettre un rapport la septime session extraordinaire du Conseil d'administration (SECA-7)/troisime Forum mondial des ministres de l'environnement (FMME-3).

SEPTIEME SESSION EXTRAORDINAIRE: La SECA-7/FMME-3 s'est droule Carthagne, en Colombie, du 13 au 15 fvrier 2002. La SECA-7 a adopt le rapport du GIM, a recommand que le CA/FMME prenne en ligne de compte les volutions environnementales mergeantes, et a procd l'examen de questions ayant trait l'valuation et au suivi environnemental, l'alerte prcoce et aux thmes mergeants (UNEP/GCSSVII/6, Annex I). La dcision recommande que davantage de considration soit accorde au renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE, travers l'amlioration de sa capacit de suivi et d'valuation des changements environnementaux mondiaux, y compris, entre autres, travers l'tablissement d'un groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux. Elle dcide galement qu'une plus grande priorit soit accorde l'laboration d'une tude scientifique indpendante et faisant autorit, et aux capacits de suivi des questions mergeantes, dans les pays en dveloppement.

SOMMET MONDIAL POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: Le Sommet mondial pour le dveloppement durable (SMDD) s'est droul du 26 aot au 4 septembre 2002, Johannesburg, en Afrique du Sud. Le SMDD a adopt le Programme de mise en application de Johannesburg (PMAJ), qui souligne la ncessit de dvelopper les capacits en matire de science et de technologie, pour le dveloppement durable. Le PMAJ a appel l'amlioration de la base scientifique des processus dcisionnels politiques, tous les niveaux, en vue: d'accrotre l'utilisation du savoir local et autochtone; de s'assurer d'un recours plus important aux valuations scientifiques intgres, l'valuation des risques et l'adoption d'approches interdisciplinaires et intersectorielles; d'aider les pays en dveloppement laborer et mettre en uvre des politiques scientifiques et technologiques; et de promouvoir et d'amliorer la base scientifique des processus dcisionnels. Le PMAJ appelle galement l'tablissement de canaux rguliers entre les dcideurs politiques et la communaut scientifique pour la requte et la rception des avis scientifiques et technologiques ncessaires la mise en uvre du Plan d'action 21, et la cration et au renforcement de rseaux d'ducation scientifique pour le dveloppement durable.

22e SESSION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET FMME-4: La 22me session du Conseil d'Administration (CA-22)/ quatrime Forum mondial des Ministres de l'environnement (FMME-4) a eu lieu du 3 au 7 fvrier 2003, au sige du PNUE Nairobi. La CA-22 a conclu ses travaux par l'adoption de plus de 40 dcisions, dont une sur le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE et l'tablissement d'un groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux. La Dcision 22/ 1/IA tablit un processus, connu aujourd'hui sous l'appellation de"l'Initiative scientifique," qui invite des soumissions au Directeur excutif du PNUE, focalises sur les lacunes et les types d'valuations, la manire dont le PNUE et d'autres organisations sont en train de rpondre aux besoins de leurs valuations, et les options offertes permettant de rpondre aux besoins non-satisfaits ventuels, relevant du rle et du mandat du PNUE (UNEP/GC.22/
11). La dcision demande galement au Directeur excutif de
solliciter les points de vues concernant, entre autres, la crdibilit scientifique, l'interaction entre la science et l'laboration des politiques, le rle des institutions existantes, et l'vitement des duplications. Le CA a galement requis du directeur excutif, la facilitation d'une consultation intergouvernementale (CIG) en prparation de la SECA-8. Le CA demande enfin au Directeur excutif de rendre publics les rsultats et d'laborer un Rapport de synthse sur les consultations, pour la SECA-8.

MISE EN UVRE DE L'INITIATIVE SCIENTIFIQUE: Dans la mise en uvre de l'initiative scientifique, le PNUE a contact 627 institutions, dont 197 gouvernements, 186 OIG, 101 ONG et 143 institutions scientifiques, les invitant soumettre leurs vues sur les questions poses dans la dcision 22/1/IA. Une analyse indpendante des rponses et l'laboration d'un rapport de Synthse ont t menes durant octobre et novembre 2003, sous l'gide du Comit scientifique charg des problmes de l'environnement (SCOPE), du Conseil international sur les sciences (CIS). Avant la CIG, la Division du PNUE, charge de l'alerte prcoce et de l'valuation (DAPE) a organis une runion de deux jours, d'experts scientifiques et techniques, parmi ceux les plus en vue, y compris des reprsentants issus d'une slection d'ONG, les 12 et 13 janvier 2004, pour dbattre du renforcement de la base scientifique du PNUE, dans le contexte du Rapport de Synthse et des activits d'valuation menes actuellement par le PNUE.

COMPTE RENDU DE LA CONSULTATION INTERGOUVERNEMENTALE

Le Directeur excutif adjoint du PNUE, Shafqat Kakakhel, a ouvert la runion le mercredi 14 janvier 2004, mettant en relief le processus et les dcisions pertinentes au conseil d'administration du PNUE qui ont men la CIG. Il a affirm que les pressions humaines exerces sur l'environnement peuvent y donner lieu des changements soudains irrversibles, et s'est demand si la communaut internationale comprend pleinement la manire dont les systmes terrestres sont en train de ragir ces changements. Il a indiqu qu'il est besoin de traiter du rle de l'environnement, en tant que pourvoyeur de services qui allgent la pauvret et soutiennent les efforts de dveloppement. Il a soulign que l'une des principales questions soumises la considration de la CIG, est celle de l'tablissement d'un groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux, et a fait part de son espoir de voir la consultation prparer le terrain la dcision devant tre prise la SECA-8.

Dans son allocution, le Directeur excutif du PNUE, Klaus Tpfer, a soulign l'importance du renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE et a affirm que l'Initiative scientifique a t une composante cl du processus de la GEI, entrepris par le CA du PNUE. Mettant en exergue le rle central des Secrtariats des divers accords environnementaux multilatraux (AEM) et du Groupe sur l'valuation scientifique et technique (GEST) du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), il a not l'importance de la collaboration avec d'autres agences et organes des Nations Unies, dans la conduite des valuations. Il a mis en relief le besoin d'une meilleure divulgation des donnes, travers l'utilisation des techniques d'information modernes, et a soulign l'importance du renforcement des capacits dans les pays en dveloppement.

ORGANISATION DES TRAVAUX: Tanja Van Gool (Pays-Bas) a t lue Prsidente de la CIG, par acclamation. Petr Kopiva (Rpublique tchque) a t lu Rapporteur. Les dlgus ont adopt l'ordre du jour (UNEP/SI/IGC/1 and Add.1) sans amendement. Faisant tat de grandes diffrences dans les approches proposes par les gouvernements quant la manire de renforcer la base scientifique du PNUE, le dlgu des Etats-Unis a fait part de ses rserves concernant le fait que l'organisation des travaux englobe l'adoption de conclusions et de recommandations, arguant qu'il est possible qu'on ne parvienne pas s'accorder sur les sujets examins. La Prsidente Van Gool a rpondu que les conclusions et les recommandations engloberont toutes les vues exprimes par les dlgus et que le rapport de la runion ne sera pas forcment un rapport consensuel. La Prsidente Van Gool a propos, et les dlgus ont approuv, l'tablissement d'un comit des Amis du Prsident du groupe, de composition non limite, sous la prsidence d'Andrew Kiptoon (Kenya).

Ce compte rendu rsume les questions examines durant la CIG.

EXAMEN DES PRINCIPALES QUESTIONS CONCERNANT LE RENFORCEMENT DE LA PLATE-FORME SCIENTIFIQUE DU PNUE

Ivar Baste, de la DAPE du PNUE, a introduit les documents pertinents (UNEP/SI/IGC/2 and Add.1, and UNEP/SI/IGC/INF/1). Rsumant les principales conclusions du Rapport de Synthse, il a soulign le besoin d'valuer les dfis environnementaux existants et mergeants. Il a frquemment mentionn les lacunes constates en matire d'valuation, en rapport avec la biodiversit, les implications socitales de la dgradation des cosystmes, et des dangers chimiques. Il a not le besoin de considrer les interconnexions entres les dfis poss dans les domaines de l'environnement et le dveloppement et a soulign qu'il est urgent de s'assurer de la crdibilit scientifique, de la lgitimit et de la pertinence des processus d'valuation, travers la garantie de l'indpendance du processus scientifique et de la revue extensive par des pairs. Il a mis en exergue l'importance de s'assurer du bon rapport cot-efficacit et de l'utilit des processus d'valuation, et a soulign la ncessit de s'assurer de la participation des pays en dveloppement, aux fins de garantir la crdibilit, la proprit et l'autorit du processus d'valuation. Au sujet du groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux, il a fait tat d'une divergence des points de vue, sur son tablissement.

Le secrtaire excutif du CIS, Thomas Rosswall, a prsent les conclusions de la runion scientifique et technique sur le renforcement de la base scientifique du PNUE, tenue les 12 et 13 janvier 2004, Nairobi. Il a signal que la runion a recommand la compilation d'un rapport li au processus de la Perspective environnementale mondiale (PEM), qui doit:

  • intgrer l'environnement dans l'ordre du jour du dveloppement;
     

  • fournir un aperu gnral sur le "Paysage" des valuations;
     

  • raliser les objectifs des AEM;
     

  • btir sur les autres rapports d'valuation ayant trait de la question des interconnexions; et
     

  • intgrer les besoins en matire de renforcement des capacits en tant que composante essentielle.

Il a galement mis en exergue le besoin de raliser le renforcement recommand de la crdibilit scientifique de la PEM, travers l'accroissement des liens avec d'autres valuations et avec la communaut scientifique internationale, et de s'assurer de l'implication d'un nombre suffisant de centres de collaboration dots d'une crdibilit scientifique.

Le dlgu des Etats-Unis a not qu'une tude traitant des interconnexions entre les questions environnementales, conomiques et sociales aboutirait une analyse d'ordre gnral qui serait "insignifiante," et a souhait tre difi sur l'utilit d'une telle tude. Rosswall a clarifi que la proposition comprend une suggestion que le Directeur excutif du PNUE dsigne un groupe d'experts pour la conduite d'un tel processus, de manire s'assurer qu'il se focalise et qu'il btisse sur les travaux disponibles portant sur la question des interconnexions.

QUESTION 1: QUELLES SONT LES LACUNES EVENTUELLES ET LES TYPES DE BESOINS EN MATIERE D'EVALUATION DE L'ENVIRONNEMENT ET DES CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX? En rponse cette question, les dlgus ont examin les quatre types de besoins en matire d'valuation, identifis dans le Rapport de Synthse: l'valuation des dfis environnementaux existants; l'valuation des interconnexions; la crdibilit, la lgitimit et la pertinence scientifique dans le processus d'valuation; et la participation des pays en dveloppement et le renforcement de leurs capacits.Le Nigeria, avec l'Ouganda et le Bnin, a soulign la ncessit de fournir un soutien aux pays en dveloppement et d'y renforcer les capacits, pour l'utilisation de leur communaut scientifique et le renforcement de leur rle dans les processus dcisionnels aux chelons national, rgional et international. La Rpublique CentrAfricaine a parl du besoin de traiter des liens entre environnement et conflits. Le Canada a appel la conduite d'une tude axe sur la revue des valuations compltes et celles planifies, pour dterminer le rle que le PNUE pourrait jouer dans ce "paysage." Le Pakistan a demand si la runion scientifique et technique devait traiter de la proposition d'tablir un groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux. Rosswall a indiqu que la communaut scientifique est divise sur ce sujet, et a signal que sa priorit est la question des interconnexions et le traitement des lacunes et des besoins figurant dans les accords existants. L'Egypte a dclar que le processus de la PEM doit tre orient plutt vers l'valuation scientifique, que vers l'valuation environnementale.

Evaluation des dfis environnementaux existants: Au sujet de l'valuation des dfis environnementaux existants, l'Egypte a appel l'tablissement de codes pour la collecte, la normalisation et l'harmonisation des donnes, et a soulign la ncessit d'valuations portant sur les changements environnementaux, sur la correction des dgts environnementaux, et sur les cots des dgts environnementaux. L'Irlande, au nom de l'UE, a soulign le besoin d'valuations portant sur les modes de consommation et de production, sur les services offerts par les cosystmes, sur les produits chimiques, et sur le rle de l'environnement, du commerce, de la lutte contre la pauvret et du transport, dans le soutien du dveloppement durable. La Norvge a mis l'accent sur les lacunes en matire d'information concernant la biodiversit, y compris l'absence de donnes concernant les avantages que la biodiversit offre la socit, et a dclar que la poursuite de l'valuation des produits chimiques dangereux est indispensable.

Cuba, le Kenya et le Togo ont fait part de leur soutien en faveur de l'optimisation des organisations et des structures existantes charges de l'valuation des dfis environnementaux internationaux. Le dlgu des Etats-Unis a identifi la collecte et l'utilisation des donnes aux niveaux national et rgional comme tant les principales lacunes et a soulign le besoin de technologies innovantes et cot modr, pour la collecte, l'valuation et le partage des donnes. La France a soulign l'importance des valuations transversales et interdisciplinaires. Le Kenya a mis l'accent sur la ncessit de la participation des scientifiques, des dcideurs et des parties prenantes locales, et a indiqu que les valuations doivent tre crites dans un langage simple et facile comprendre.

Le Zimbabwe a appel une implication plus importante des communauts locales dans la compilation des rapports environnementaux. Le Panama a dclar qu'il est besoin d'harmoniser les politiques environnementales avec les politiques macro-conomiques. Le Bnin a soulign la ncessit d'inclure l'valuation des cots des changements environnementaux. Le Cameroun a appel l'valuation du rle du savoir traditionnel dans la promotion de la conservation de la biodiversit. La Chine a parl du besoin de procder un classement prioritaire des activits, dans le traitement des lacunes et d'valuer les besoins dcrits dans le rapport de Synthse de la CIG. La Rpublique tchque a voqu le besoin d'indicateurs crdibles applicables aux modes de consommation.

Evaluation des interconnexions: Au sujet de l'valuation des interconnexions, la Norvge a soulign l'importance de l'examen des interconnexions entre la biodiversit et les changements climatiques. La Tanzanie et l'Ouganda ont soulign le besoin d'examiner les interconnexions entre l'environnement et le commerce, et, avec la Rpublique centrafricaine et l'Iran, a encourag l'valuation des interconnexions entre l'environnement et les conflits. L'Ouganda a mis en relief la ncessit d'valuer la qualit de l'eau, et avec la Gambie, le rapport entre pauvret et environnement. L'UE a appel une valuation du rapport entre environnement et sant. La Gambie a soulign le besoin d'valuer le rapport entre l'environnement et les rles des femmes. L'Italie a mis en exergue la ncessit d'inclure les questions de la dgradation des sols et dsertification, dans la considration des interconnexions, ainsi que dans le processus de la PEM-4.

La Hongrie a dclar que l'interface entre les questions conomiques, sociales et environnementales et requiert une analyse approfondie, en particulier, dans les domaines des produits chimiques, de la scurit environnementale, de la sant et du commerce. Le Kenya a suggr d'examiner les interconnexions entre les effets subis par l'environnement, la sant humaine et les cosystmes, en rsultat de la pollution des eaux et des sols. Le Niger a soulign l'importance des interconnexions entre pauvret et dgradation des sols, le Zimbabwe, entre pauvret et environnement, et le Cameroun, entre forts et pauvret. Le Brsil a soulign l'importance de l'examen des aspects conomiques et sociaux de l'environnement et du dveloppement. La Gambie a soulign l'impratif de renforcer la qualit de la collecte des donnes, et, avec l'Autriche, a mis en relief l'importance d'valuer les interconnexions entre l'eau et l'agriculture, et de traiter la vulnrabilit environnementale et sociale. Le Pakistan a soulign la ncessit d'valuer les interconnexions entre l'environnement et le dveloppement, et a soulign l'importance d'une approche coordonne au niveau intergouvernemental. Le dlgu des Etats Unis a exprim le besoin d'observer une certaine prudence dans l'valuation des interconnexions.

Crdibilit, lgitimit et pertinence scientifiques des processus d'valuation: Au sujet de la crdibilit, la lgitimit et la pertinence scientifique dans le processus d'valuation, Cuba et l'Iran ont soulign l'importance de la participation accrue des scientifiques des pays en dveloppement. La Hongrie a dclar que des mthodologies inadquates, des lacunes dans le domaine du suivi et des donnes inadquates ont souvent donn lieu de mauvaises valuations. Le Kirghizstan a mis l'accent sur le besoin d'amliorer la base mthodologique et d'harmoniser les approches scientifiques. Le dlgu a soulign aussi l'importance de l'utilisation des ressources et des institutions scientifiques disponibles.

L'Australie a dclar qu'il est ncessaire de traiter du rle du processus de la PEM, dans la fourniture d'orientations claires sur les questions politiques, aux chelons national et rgional. L'Uruguay a parl du besoin de l'accs aux donnes scientifiques pertinentes. Le Kazakhstan a appel l'laboration de systmes d'information et de bases de donnes aux chelons national, sous-rgional et rgional. L'Autriche a dclar que des progrs doivent tre accomplis vers la concrtisation des Objectifs de dveloppement du millnaire (ODM), et a not que le manque de donnes ne doit pas servir d'excuse l'inaction. L'UE a appel l'adoption d'une approche interdisciplinaire, plus exhaustive et plus quilibre que les approches utilises dans les valuations existantes.

Participation et renforcement des capacits des pays en dveloppement: Au sujet de la participation et du renforcement des capacits des pays en dveloppement, le Nigeria a appel une focalisation sur les efforts pratiques devant tre fournis l'chelon national. La Gambie a voqu la ncessit d'inclure davantage de scientifiques des pays en dveloppement dans les processus d'valuation, et Guam et la Papouasie Nouvelle Guine ont soulign l'importance de la participation rgionale. La Tanzanie a mis en relief le besoin de faire avancer le dveloppement technologique et, avec la Rpublique CentrAfricaine et le Suriname, a soulign l'importance du transfert des technologies vers les pays en dveloppement. La Tanzanie a mis en exergue l'importance de la gestion des donnes, en vue d'amliorer la mise disposition de l'information l'chelon national et local. Le Togo a encourag le soutien de schmas d'valuation pilotes nationaux, pour le renforcement des capacits institutionnelles des pays en dveloppement, et l'Ile Maurice a appel procder un classement prioritaire des besoins des PEID dans le domaine du renforcement des capacits en matire d'valuation. La Zambie a appel l'tablissement de centres de tldtection dans les pays en dveloppement, et au renforcement des capacits dans le domaine de la recherche en biotechnologie. Cuba a voqu le besoin d'largir les centres de collaboration de la PEM, dans les pays en dveloppement.

QUESTION 2: COMMENT LE PNUE ET D'AUTRES ORGANISATIONS SONT-ILS EN TRAIN DE REPONDRE AUX BESOINS EN MATIERE D'EVALUATION? En rponse cette question, plusieurs dlgus ont soulign l'importance du renforcement du rle des groupes rgionaux et sous-rgionaux dans les valuations. D'autres ont voqu l'importance des valuations rgionales, de la collaboration entre les centres d'excellence, et du renforcement des capacits rgionales et sous-rgional en matire de collecte et d'valuation des donnes.

Plusieurs dlgus ont fait l'loge du processus de la PEM du PNUE, et ont voqu le besoin d'amliorer la coordination et la coopration inter-agences, au sein des Nations Unies, dans le domaine des besoins en matire d'valuation, y compris le renforcement des capacits et le transfert des technologies.

L'UE a soulign l'importance des travaux du PNUE sur l'alerte prcoce et l'valuation, et a suggr d'accrotre la coopration entre la PEM et le FMME. Le porte-parole a indiqu que davantage de travail reste faire pour parvenir l'opportunit et l'efficacit des valuations multi-agences, tout en vitant la duplication des efforts. Le Prou a appel passer de la parole l'action, et a propos de se focaliser sur le thme de l'eau et sur les questions transversales qui s'y rapportent. L'Arabie Saoudite a exprim son soutien en faveur de l'amlioration de la gestion environnementale dans les pays en dveloppement. La Sude a suggr que le PNUE poursuive l'examen des liens entre l'abondance et la dgradation environnementale, et a propos que les options politiques dcoulant de la PEM, soient expressment affirmes. L'Ouganda a dclar que le PNUE devrait aider les pays en dveloppement, dans l'laboration des rapports d'valuation nationaux, et a appel au renforcement des capacits des bureaux rgionaux du PNUE dans le domaine de l'valuation. La Norvge a not que le renforcement des systmes d'observation mondiaux devrait bnficier d'une priorit, et a encourag le PNUE cooprer de manire plus troite avec d'autres agences intergouvernementales et AEM. Le dlgu des Etats-Unis a indiqu que la PEM-3 est trop gnrale et contient des "conjectures" et des "opinions non-fondes scientifiquement."

Le Royaume-Uni a indiqu que le travail entrepris travers l'Approche stratgique dans la gestion internationale des produits chimiques et dans le Processus mondial d'valuation des ressources marines, va aider l'identification des lacunes actuelles en rapport avec ces sujets. Le dlgu a galement soulign l'importance des valuations entreprises par le CMSC du PNUE. Il a accueilli favorablement la proposition appelant l'analyse du "paysage" des valuations. La Gambie a dclar que le PNUE devrait inclure la composante du renforcement des capacits dans son processus d'valuation, et le Ghana a soulign que le PNUE devrait jouer un rle central dans toutes les valuations entreprises par les agences et organes des Nations Unies.

Le Togo a not que l'tablissement d'une liste des valuations existantes aiderait le PNUE dterminer les besoins des pays en dveloppement en matire de renforcement des capacits. La Finlande a encourag le renforcement des activits de suivi et de la collaboration avec les institutions scientifiques. Au sujet des synergies, le dlgu a indiqu que le PNUE devrait jouer un rle catalytique dans le traitement de ce sujet. Faisant tat d'un manque d'intrt l'gard des questions ayant trait l'observation, la France, avec l'UNESCO, a attir l'attention sur les travaux de l'Observation mondiale de la plante Terre, et a appel le PNUE jouer un rle actif dans ce processus. L'UNESCO a parl des activits d'valuation entreprises par sa Commission Ocanographique Intergouvernementale et son Programme Hydrologique International, et a soulign la ncessit d'une coordination et d'une coopration inter-agences dans le domaine des valuations environnementales.

Le Nigeria a suggr que les agences nationales impliques dans des activits de recherche soient impliques dans les activits scientifiques du PNUE. La Chine a suggr que le PNUE fournisse aux centres de collaboration rgionaux de la PEM une aide additionnelle, renforce son rle de chef de file, et coordonne avec d'autres institutions internationales. Le Canada a exprim une certaine prudence l'gard de l'valuation des interconnexions. L'organisation mtorologique mondiale (OMM) a parl de l'impratif d'une plus grande coordination entre les agences des Nations Unies, les ONG et les gouvernements.

QUESTION 3: QUELLES OPTIONS EXISTE-T-IL POUR REPONDRE A D'EVENTUELS BESOINS NON SATISFAITS, RELEVANT DU ROLE ET DU MANDAT DU PNUE? En rponse cette question, les dlgus ont dbattu du rle de la PEM, de l'tablissement de bureaux sous-rgionaux, du groupe intergouvernemental sur l'volution environnementale mondiale, et d'autres sujets en rapport.

Rle de la PEM: Le Canada a propos de renforcer la PEM travers: l'amlioration des liens entre les valuations et les processus internationaux disponibles; le renforcement de son processus d'valuation; l'implication des centres de collaboration bnficiant d'une haute crdibilit scientifique; la collaboration avec les institutions pertinentes dans le domaine du renforcement des capacits; et l'amlioration de la collecte, du suivi, de la qualit, de l'accessibilit et du traitement des donnes. Avec l'Ouganda, le dlgu a fait part de son soutien en faveur de l'tablissement d'un comit consultatif sur le processus de la PEM, et, avec l'UE, a soulign l'importance de la dtermination, par le PNUE, des grandes lignes du "paysage" des valuations. Le Japon a propos que le PNUE fasse meilleur usage des structures existantes, en procdant une amlioration de la PEM, travers une plus grande participation des pays en dveloppement, un accent plus prononc sur le renforcement des capacits, et une meilleure utilisation de l'expertise rgionale.

Etablissement de bureaux sous-rgionaux: La Jordanie a dclar que les capacits humaines et financires du PNUE doivent tre accrues de manire lui permettre de renforcer les liens avec les institutions acadmiques locales et internationales. Le dlgu a soulign le besoin d'intgrer les aspects socioconomiques dans les valuations, et, avec l'Ouganda, a mis en relief l'importance du renforcement des bureaux rgionaux du PNUE. L'Ouganda a appel l'amlioration des systmes d'information environnementale, et en particulier, des rseaux d'information environnementale, travers l'accroissement du soutien financier. Le dlgu a indiqu que les interconnexions entre le PNUE et les entits sous-rgionales doivent tre amliores, et, avec le Kirghizstan, a appel une plus grande implication des experts rgionaux dans les processus d'valuation. Il a not le besoin d'une formation, d'un soutien logistique et de technologies efficaces, du point de vue cot, dans le renforcement des capacits.

L'Ile Maurice, au nom du Groupe africain, a propos l'tablissement d'un forum pour permettre l'Afrique de dterminer ses besoins. Le dlgu a soulign le besoin d'accrotre les capacits financires du PNUE de manire lui permettre de traiter ces sujets. Le Tadjikistan, avec le Kazakhstan, la Rpublique CentrAfricaine et le Panama, a appel le PNUE renforcer son rle dans leurs rgions respectives, travers l'tablissement de bureaux sous-rgionaux. Le Tadjikistan a propos que le PNUE coopre de manire plus troite, avec le Comit pour la Protection de la Mer d'Aral.

Le Kazakhstan a soulign l'importance des rseaux d'information rgionaux et sous-rgionaux. La Slovaquie a soulign l'importance de l'ducation scientifique, de la formation et des ressources humaines locales pour la concrtisation d'un transfert durable des technologies, et a suggr que cela pourrait tre accompli travers la vulgarisation des sciences et la promotion de la diplomatie scientifique. Le dlgu a indiqu que le PNUE devrait rorienter une partie de ses activits vers cet objectif.

Le Ghana a soulign la ncessit, pour les bureaux rgionaux du PNUE, de fournir un soutien scientifique et technique, notamment pour les domaines de la collecte, du suivi et de l'valuation des donnes environnementales, de l'analyse et de la synthse des donnes, et de la dtermination des technologies. Citant des exemples, tels que ceux du Programme environnemental de la rgion Pacifique-sud et de la Convention sur la Mer Caspienne, le Directeur excutif du PNUE, Tpfer, a soulign l'importance de la dtermination des priorits et des approches sous-rgionales.

Groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux: L'Argentine, le Brsil, les Etats-Unis, l'Ouganda, la Tanzanie, le Venezuela, le Japon, Cuba et l'Australie ont parl contre l'tablissement d'un groupe intergouvernemental. L'Argentine a suggr, en guise d'alternative, que le PNUE procde l'valuation de ses activits dans le domaine de l'engendrement et du transfert des connaissances environnementales, et au renforcement de celles russies. Le dlgu des Etats Unies a signal que le groupe a suggr que le groupe sera contre-productif, compte tenu du fait qu'il va politiser la question des valuations scientifiques, et a suggr que le CA procde la dtermination des priorits et l'orientation du PNUE vers l'entreprise d'valuations cibles. Il a indiqu que les programmes au sein du PNUE, qui ont besoin d'tre renforcs sont la DAPE, le GRID et la Division charge du commerce, de l'industrie et de l'environnement.

Cuba a mis en exergue le besoin d'accorder une priorit l'utilisation des institutions existantes, au renforcement de la coordination, ainsi qu'aux bureaux rgionaux et aux programmes mis en place l'chelon national. L'Australie a encourag "l'aiguisage" de l'information fournie travers les valuations existantes. La Rpublique de Core a dclar qu'il est prmatur de prendre une dcision sur le groupe intergouvernemental. Le dlgu a indiqu qu'il est ncessaire de se focaliser sur le renforcement des mcanismes disponibles, l'amlioration de la coordination et l'vitement de la duplication.

Le Kirghizstan, la Hongrie, la Norvge, l'Allemagne, la France et l'UE ont fait part de leur soutien en faveur de l'tablissement d'un groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux. La Norvge a propos que le PNUE explore l'utilisation des membres du GEST du FEM, comme point d'entre pour l'tablissement du groupe intergouvernemental, et que durant la phase pilote, les runions du groupe pourraient tre tenues la suite de celles du GEST. L'Allemagne a recommand que le groupe intergouvernemental tablisse des passerelles avec les activits des AEM, et a soulign l'importance du classement prioritaire des questions poses. La France a indiqu que les avantages tirs de l'valuation multidisciplinaire devant tre mene par le groupe, seront probablement plus importants que les cots impliqus dans son tablissement. L'UE a dclar que l'tablissement d'un groupe intergouvernemental et le renforcement des structures existantes ne sont pas mutuellement exclusifs. Le dlgu a propos qu'un groupe d'experts dlibre des prrogatives ventuelles du groupe intergouvernemental.

Se rfrant l'absence de consensus autour de la proposition d'tablir un groupe intergouvernemental, la Chine a suggr de commencer d'abord par dvelopper les structures existantes puis mener une tude sur l'utilisation d'un tel groupe. La reprsentante a propos que le PNUE fournisse un soutien plus important aux centres de collaboration rgionaux de la PEM, et a appel la communaut internationale mettre disposition un soutien financier et technique supplmentaire pour le renforcement des capacits dans les pays en dveloppement.

La Tanzanie a suggr que le PNUE fournisse des orientations sur la coordination dans les domaines de l'valuation et du suivi, et tablisse des priorits pour la recherche. Le reprsentant a appel au renforcement des interconnexions avec les AEM, ainsi qu'avec les centres et les bureaux rgionaux et sous-rgionaux.

Autres questions en rapport: La Norvge a suggr que le PNUE labore les grandes lignes d'une tude sur les interconnexions, comprenant une proposition pour la cration d'un groupe consultatif charg de soutenir l'tude, soumettre pour examen la SECA-8. L'Egypte a propos de renforcer et d'amliorer la coordination avec les organisations existantes, et d'accompagner cela avec l'option d'un centre d'change d'information ax sur le suivi et l'valuation. L'Italie a appel le PNUE traiter des synergies entre la CCD, la CDB et la CCCC. Le Suriname a appel le PNUE soutenir les programmes de formation dans le domaine des mthodes de recherche et d'analyse.

L'Argentine a soulign que le PNUE devrait se focaliser sur le renforcement des capacits dans les pays en dveloppement, sur l'accroissement de la coopration avec d'autres organisations, et sur le travail de normalisation des systmes d'information et de classification. Le Prou a souhait une focalisation sur les efforts fournis sur le thme de l'eau, et a soulign l'importance de l'tablissement de rseaux d'information et, avec le Panama, de l'implication du secteur priv. L'Iran a propos de mettre en uvre les rformes institutionnelles pertinentes au sein du PNUE, y compris celles considres comme tant mineures, et d'tablir des liens avec les institutions environnementales disponibles.

Le Sngal et d'autres ont parl de la ncessit d'tablir des liens, dans le domaine du renforcement des capacits, entre le PNUE et l'initiative environnementale du NEPAD. Le Cameroun a dclar que le PNUE pourrait cooprer dans les valuations identifies dans la Dclaration ministrielle de la confrence sur l'application des lgislations forestires et la gouvernance, qui s'est droule du 13 au 16 octobre 2003, Yaound, au Cameroun. La Zambie a dclar que le PNUE devrait apporter son appui aux pays africains dans l'obtention et l'utilisation des donnes satellitaires. Le Togo a suggr que lorsqu'il aura dtermin les priorits en matire d'valuation, le CA devrait apporter son soutien aux pays africains, dans l'identification des priorits rgionales. L'Algrie et le Ghana ont soulign la ncessit de poursuivre le dialogue autour de la question du renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE, sous l'gide de la Confrence ministrielle africaine sur l'environnement.

La Sude a dclar que le PNUE devrait se focaliser sur les approches stratgiques devant tre adoptes dans le domaine de la gestion des produits chimiques, sur les liens entre les AEM et le commerce, et sur les besoins en matire de renforcement des capacits. Le dlgu a affirm que les gouvernements ne s'acquittent pas convenablement de leurs responsabilits d'agir sur la base de l'information disponible. Le Kenya a dclar que le PNUE devrait amliorer les liaisons avec les initiatives et les institutions nationales et rgionales existantes. Le Togo a fait part de son appui en faveur d'un renforcement des mcanismes et des efforts existants.

Mettant en relief le besoin d'accrotre la coordination inter-agences, le Pakistan a propos que le Groupe sur la gestion environnementale coordonne l'ensemble des travaux lis l'valuation, mens au sein des Nations Unies, et prsente des rapports rguliers au FMME. Le Royaume-Uni a plaid pour le renforcement de la DAPE et du CMSC du PNUE, et a exhort les gouvernements s'acquitter de leurs contributions financires au PNUE. Appuyant l'implication du PNUE dans le renforcement des capacits, le dlgu a prcis que ce sujet devrait tre trait dans le cadre de la stratgie du PNUE pour le renforcement des capacits et le transfert des technologies qui sera dbattue la SECA-8. La Finlande a dclar que la coopration avec les institutions scientifiques devrait tre base sur le principe de l'offre et de la demande. Le Nigeria a soulign la ncessit d'une pleine implication des instituts scientifiques et de recherche, et des diverses agences pertinentes, dans les travaux du PNUE. Le Bnin a soulign le besoin de synergies et d'une meilleure coordination entre le PNUE, la FAO et le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale, dans les travaux sur les questions touchant l'agriculture et la scurit alimentaire.

CONCLUSIONS DE LA CIG

La Prsidente Van Gool a prsent les projets de conclusions des principales questions concernant le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE. Elle a indiqu que ces projets de conclusions refltent les vues exprimes par les dlgus, durant la CIG, et que les conclusions englobent des recommandations adresses au Directeur excutif du PNUE, pour intgration dans son rapport sur le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE, qui sera prsent la SECA-8. Elle a fait galement le constat que les points soulevs dans la CIG, convergeaient largement avec les conclusions du Rapport de Synthse, et que nombre de besoins ont t ritrs.

LE DEBAT: Plusieurs dlgus ont propos des amendements mineurs. Ces derniers ont t adopts. Les dlgus ont ensuite dbattu longuement de la recommandation concernant le groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux, qui fait tat d'une divergence des points de vue quant l'tablissement du groupe. L'UE, contre par les Etats-Unis, a requis l'insertion d'une formule indiquant que "pour le moment" il y a divergence des points de vue sur l'tablissement du groupe. Le dlgu des Etats-Unis, avec l'Egypte et la Fdration de Russie, a dclar qu'il n'est pas ncessaire d'laborer les motifs pour et contre l'tablissement du groupe, tant donn que le texte actuel reflte la divergence d'opinion. Le Ghana a propos un libell notant la "ncessit de poursuivre la consultation." Le Pakistan, appuy par le Brsil, a propos "de maintenir le sujet en tude." L'UE, contre par les Etats-Unis, a suggr de faire rfrence au besoin d'une tude d'experts sur l'tablissement du groupe. Les dlgus se sont finalement accords sur un libell notant la divergence actuelle des points de vue sur l'tablissement du groupe.

LES CONCLUSIONS: Question 1: Dans les conclusions concernant l'valuation des dfis environnementaux existants, la CIG note la ncessit d'tablir des priorits long terme, applicables aux chelons international et national, en soutien au suivi et la gestion adapts de l'volution environnementale, et la dtermination des mthodologies de collecte et de suivi des donnes, y compris l'amlioration du rapport cot efficacit, la normalisation et la formation d'ensembles de donnes, pour la facilitation de l'change des informations environnementales. La CIG souligne la ncessit d'valuer les interconnexions, notamment des principaux dfis environnementaux, et note qu'on a besoin de ces tudes pour tayer l'intgration des proccupations environnementales dans les politiques et les plans sectoriels, et leurs implications socioconomiques. La CIG accueille favorablement les recommandations de la runion scientifique et technique, qui appellent le PNUE mener une tude scientifique sur les interconnexions, en coopration avec les AEM et d'autres institutions, et tracer la carte du "paysage" actuel des valuations.

Au sujet de la crdibilit, lgitimit et pertinence scientifiques des processus d'valuation, la CIG confirme que la crdibilit scientifique sera amliore, travers l'engagement de la meilleure expertise scientifique, pour entreprendre des valuations indpendantes et revues par les pairs. Notant que les tudes fiables ne peuvent s'effectuer que sur la base de donnes crdibles, la CIG note que le principal dfi relever par les pays en dveloppement, consiste amliorer la collecte, la gestion, l'analyse et l'change des donnes environnementales, travers des approches innovantes et de bon rapport cot-efficacit. La CIG recommande galement que l'interaction entre la science et la politique est essentielle, pour s'assurer de la lgitimit et de la pertinence du processus d'valuation, et que le savoir autochtone et local soit protg, gr et intgr dans les valuations.

Au sujet du rapport cot-efficacit, de la coopration et du renforcement des institutions existantes, la CIG souligne que le rapport cot-efficacit, la coopration et le renforcement des institutions et des AEM disponibles, ont besoin d'tre amliors.

Au sujet de la participation et du renforcement des capacits des pays en dveloppement, la CIG identifie la ncessit d'une plus grande implication des institutions scientifiques et de recherche des pays en dveloppement, dans les tudes environnementales internationales. La CIG fait galement tat d'un soutien en faveur de l'amlioration des capacits nationales en matire de collecte, d'analyse et de suivi des donnes et d'valuation environnementale intgre.

Question 2: Dans les conclusions, la CIG se flicite du rle jou par le PNUE dans l'entreprise des valuations environnementales. La CIG note que le PNUE pourrait fournir une couverture la coordination, en faisant priodiquement le point des activits menes dans le domaine de l'valuation environnementale. La CIC recommande galement que la comptence et l'expertise des agences des Nations Unies, des OIG et autres organisations et parties prenantes pertinentes soient pleinement utilises dans les tudes environnementales. La CIG reconnat le rle important jou par le PNUE dans le domaine du renforcement des capacits, et note que cela devrait tre rattach au plan stratgique intergouvernemental pour le renforcement des capacits et le transfert des technologies. La ncessit d'accrotre les capacits qualitatives et quantitatives des bureaux rgionaux et autres avants-postes du PNUE, est galement reconnue comme tant une composante du renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE.

Question 3: Dans les conclusions, la CIG note que les options offertes pour le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE pourraient s'apporter un soutien mutuel, mais ne sauraient tre mises en uvre dans le cadre des affectations budgtaires actuelles. La CIG identifie les mesures susceptibles de renforcer la crdibilit scientifique du processus de la PEM, englobant: le renforcement des liens avec d'autres travaux d'valuation et avec la communaut scientifique internationale; l'amlioration de la quantit, de la qualit et de l'accessibilit des donnes environnementales; la poursuite du renforcement du processus de revue par les pairs; et le renforcement et l'expansion du rseau des centres de collaboration avec davantage d'institutions bnficiant d'une haute crdibilit scientifique, dans toutes les rgions. La CIG note galement que les efforts fournis par le PNUE dans le domaine du renforcement des capacits en matire de recherche, de suivi et d'valuation, pourraient tre amliors travers, entre autres, un renforcement:

  • des capacits du PNUE en matire de recherche environnementale et de collecte et d'analyse des donnes;
     

  • des capacits et de l'expertise du PNUE dans le domaine de l'valuation et du suivi;
     

  • de la coopration et du soutien du PNUE au profit des institutions nationales, sous-rgionales et rgionales;
     

  • de la coopration du PNUE avec les organes rgionaux chargs de l'alerte prcoce et de l'valuation des questions environnementales mergentes, et de son soutien en leur faveur;
     

  • de la prsence rgionale et sous-rgionale du PNUE; et
     

  • de la promotion par le PNUE d'approches cohrentes en matire de partenariat, dans le domaine du renforcement des capacits.

La CIG note aussi que le Directeur excutif du PNUE pourrait esquisser les grandes lignes des caractristiques de l'tude ventuelle des interconnexions, et que l'valuation des interconnexions pratiques doit tre focalise. La CIG confirme qu'il existe actuellement des divergences de vue sur la question de l'tablissement d'un groupe intergouvernemental sur les changements environnementaux mondiaux. Elle dcrit les options offertes pour le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE, qui englobent:

  • l'tablissement des priorits dans le cadre des ODM et de Plan de mise en application de Johannesburg;
     

  • la promotion de la coopration et des synergies entre les diffrentes OIG et, en particulier, les AEM, ainsi que les forums ministriels rgionaux;
     

  • l'exploration des conditions requises pour la mise en place de mcanismes interactifs permettant le renforcement de l'interface entre la science et la politique;
     

  • le renforcement de la coopration avec les organes des Nations Unies, les institutions financires internationales, les OIG, les ONG, les institutions scientifiques et acadmiques, le secteur priv et les centres de rflexion; et
     

  • l'intgration du savoir local et autochtone, et des experts locaux dans le processus de collection des donnes.

La CIG note enfin que l'intgration et le renforcement des perspectives fminines dans les valuations et les alertes prcoces environnementales rgionales et sous-rgionales doivent tre amliors.

SESSION DE CLTURE

Dans ses remarques de clture, le Directeur excutif du PNUE, Klaus Tpfer, a soulign le fait que "par tapes successives," le PNUE a intgr les considrations scientifiques dans son programme de travail, et que les gouvernements ont galement fait des progrs dans l'intgration de la science dans les processus dcisionnels. Clturant les travaux, la Prsidente Van Gool a remerci les dlgus pour les contributions constructives apportes aux dlibrations. Elle a clos la runion 6:42.

A SUIVRE DICI LA SECA-8/FMME-5

REUNION PREPARATOIRE INTERREGIONALE POUR L'EVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION DE LA BARBADE: La runion prparatoire interrgionale pour l'valuation de la mise en application du Programme d'action de la Barbade aura lieu Nassau, aux Bahamas, du 26 au 30 janvier 2004. Pour de plus amples renseignements, contacter: Diane Quarless, UN SIDS Unit; tel: +1-212-963-4135; fax: +1-917-367-3391; e-mail: Mauritius2004@sidsnet.org; Internet: http://www.sidsnet.org.

SEPTIEME REUNION DE LA CONFERENCE DES PARTIES DE LA CDB ET PREMIERE REUNION DES PARTIES DU PROTOCOLE SUR LA BIOSECURITE: La CdP-7 de la CDB se tiendra du 9 au 20 fvrier 2004, Kuala Lumpur, en Malaysie. Elle sera suivie par la premire Runion des Parties du Protocole de Carthagne sur la Bioscurit, qui se droulera du 23 au 27 fvrier 2004. Pour plus d'information, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org.

14e REUNION DU COMITE DE LA CITES SUR LES PLANTES: Cette runion, organise par le Secrtariat de la CITES, aura lieu du 23 au 27 fvrier 2004,  Windhoek, en Namibie. Pour les dtails, contacter: CITES Secretariat; tel: +41-22-917-8139; fax: +41-22-797-3417; e-mail: cites@unep.ch; Internet: http://www.cites.org.

ATELIER THEMATIQUE SUR LES SYNERGIES AU SERVICE DU RENFORCEMENT DES CAPACITES DANS LE CADRE DES ACCORDS INTERNATIONAUX TRAITANT DES PRODUITS CHIMIQUES ET DE LA GESTION DES DECHETS: Organis par l'UNITAR en collaboration avec plusieurs organisations internationales, cet atelier se droulera du 1er au 3 mars 2004, Genve, en Suisse. Pour d'autres informations, contacter: UNITAR Training and Capacity Building Programmes in Chemicals and Waste Management; tel: +41-22-917-1234; fax: +41-22-917-8047; cwm@unitar.org; Internet: http://www.unitar.org.

CIEPC-5: La cinquime session du Comit Intrimaire sur l'Evaluation des Produits Chimique (CIEPC-5), de la Convention de Rotterdam est prvue du 2 au 6 mars 2004, Genve, en Suisse. Pour plus de renseignements, contacter le Secrtariat conjoint Intrimaire: Niek van der Graaff, FAO; tel: +39-6-5705-3441; fax: +39-6-5705-6347; e-mail: niek.vandergraaff@fao.org; or Jim Willis, UNEP Chemicals; tel: +41-22-917-8111; fax: +41-22-797-3460; e-mail: chemicals@unep.ch; Internet: http://www.pic.int.

REUNION DES MINISTRES DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA CEAP: La runion ministrielle de la Coopration Economique des pays d'Asie Pacifique, se droulera sous le thme de "Connecter la Science, la Politique et le Commerce et l'industrie," du 8 au 12 mars 2004,  Christchurch, en Nouvelle Zlande. Pour de plus amples informations, contacter le secrtariat de la runion: tl: +64-3-962-2260; fax: +64-3-962-2264; e-mail: info@apecscience2004.org.nz; Internet: http://www.apecscience2004.org.nz.

REUNION DE LA COMMISSION CHARGEE DE L'EXAMEN DES OPTIONS TECHNIQUES RELATIVES AU BROMURE DE METHYLENE: La Commission sur les options techniques, du Protocole de Montral, traitant du bromure de mthylne examinera les demandes d'exemptions l'utilisation de cette substance nocive la couche d'ozone, et ce du 15 au 19 mars 2004,  Lisbonne, au Portugal. Pour plus d'informations, contacter: Ozone Secretariat, UNEP; tel: +254-2-62-3850; fax: +254-2-62-3601; e-mail: ozoneinfo@unep.org; Internet: http://www.unep.org/ozone/.

ETABLISSEMENT DE PASSERELLES ENTRE LES ECHELLES ET LES EPISTEMOLOGIES: CONNECTER LE SAVOIR LOCAL ET LA SCIENCE MONDIALE DANS DES EVALUATIONS A ECHELLES MULTIPLES: Cette confrence, qui fait partie intgrante du processus de l'Evaluation des Ecosystmes du Millnaire, est prvue du 17 au 20 mars 2004,  Alexandrie, en Egypte. Pour les dtails, contacter: Carolina Katz Reid; tel: +60-4-626-1606 ext.507; fax: +60-4-626-5530; e-mail: c.reid@cgiar.org; Internet: http://www.millenniumassessment.org/2/about.meetings.bridging.aspx.

REUNION EXTRAORDINAIRE DES PARTIES DU PROTOCOLE DE MONTREAL: La Runion Extraordinaire des Parties se droulera du 24 au 26 mars 2004, Montral, au Canada. Pour plus de renseignements, contacter: Ozone Secretariat; tel: +254-2-62-3850; fax: +254-2-62-3601; e-mail: ozoneinfo@unep.org; Internet: http://www.unep.org/ozone.

HUITIEME SESSION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE/CINQUIEME FORUM MONDIAL DES MINISTRES DE L'ENVIRONNEMENT: La huitime Session Extraordinaire du Conseil d'Administration du PNUE/Cinquime Forum Mondial des Ministres de l'Environnement aura lieu du 29 au 31 mars 2004, Jeju, en Rpublique de Core. Pour plus d'informations, contacter: Beverly Miller, Secretary for UNEP Governing Council; tel: +254-2-623431; fax: +254-2-623929; e-mail: beverly.miller@unep.org; Internet: http://www.unep.org  

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