Read in: English

Daily report for 28 March 2002

Le Groupe de Travail II s'est runi, le matin, pour la poursuite de l'examen du Papier du Prsident. La Plnire s'est runie en dbut d'aprs-midi pour entendre les dclarations du Prsident du Conseil d'Administration du PNUE, du Fonds Mondial pour l'Environnement (FEM), du PNUD et de l'Envoy Spcial du Secrtaire Gnral de l'ONU auprs du SMDD, suite quoi, le Groupe de Travail III s'est runi pour continuer l'examen du papier consacr au thme de la gouvernance pour le dveloppement durable (GDD). Des consultations informelles sur la question des partenariats ont t menes dans le courant de l'aprs-midi, paralllement la runion du Groupe de Travail III.

PLENIERE

David Anderson, Prsident du Conseil d'Administration du PNUE, prsenta un rapport sur la Runion du Conseil d'Administration/ Forum Mondial des Ministres de l'Environnement, qui se sont drouls en fvrier 2002 Carthagne, en Colombie. L'orateur a mis en relief les dcisions prises sur la question de la gestion internationale des produits chimiques, les lignes directrices retenues devant encadrer la mise en application des accords environnementaux multilatraux (AEM) et la mise en conformit aux obligations qui en relvent, et le renforcement de la gouvernance environnementale internationale. Il attira l'attention sur: l'valuation et l'alerte prcoce; la diversit culturelle et biologique; l'thique devant rgir le dveloppement durable; le lien entre sant, environnement et pauvret; et la gouvernance.

Jan Pronk, Envoyer Spcial du Secrtaire Gnral de l'ONU auprs du SMDD, prsenta un rapport sur les rsultats des visites effectues aux diverses capitales au cours de la priode intersessions, notant: leur objection de nouveaux objectifs; leur appel la mise en application des objectifs du Plan d'Action 21 et de la Dclaration du Millnaire, ainsi que des engagements financiers passs; et leur soutien en faveur des conclusions de Type II les partenariats.

Zphirin Diabl, Administrateur Associ, PNUD, donna un aperu sur la nouvelle initiative du PNUD, Capacits 2015, visant dvelopper le niveau des capacits locales et faire en sorte que la mondialisation soit profitable tous, et appela la cration de nouveaux mcanismes de financements, de partenariats et d'opportunits pour les femmes des pays en dveloppement.

Herbert Acquay, Chef de l'quipe charge des Ressources en Terre et en Eau, au sein du FEM, prsenta un rapport sur la table ronde tenue en mars 2002 sur le thme des forts, notant la ncessit: d'amliorer la gestion forestire; de rduire la dforestation; de renforcer les institutions charges du traitement des questions lies aux forts, travers les diverses juridictions; de dissminer les connaissances; d'liminer les dcalages dans le domaine numrique; et de mettre en place de nouveaux mcanismes de financement.

Le Prsident Salim indiqua que la demande d'accrditation de l'ONG 'Tibet Justice Center' sera examine dans le courant de la deuxime semaine, et mit en exergue la note (A/ CONF.199/PC/6/Add.1) que le Secrtariat avait fait circuler ce sujet, ainsi que la lettre adresse le 25 mars par la Chine au Secrtaire Gnral de l'ONU (A/ CONF.199/PC/12). Le Prsident Salim signala que tous les dlgus avaient accept la structure du Papier du Prsident et son utilisation pour la suite des dlibrations, indiquant que l'UE a ritr son soutien l'ide d'avoir un chapitre spar sur l'nergie.

GROUPE DE TRAVAIL II

Coprsid par Ihab Gamaleldin (Egypte) et Richard Ballhorn (Canada), le Groupe acheva son examen initial du chapitre consacr aux moyens de mise en uvre dans le Papier du Prsident (A/ CONF.199/PC/L.1).

LES MOYENS DE MISE EN UVRE: Au sujet du thme science et ducation, le G-77/CHINE apporta son appui la ralisation de l'ducation primaire universelle, d'ici 2015, et l'octroi d'un rle aux universits et aux institutions de formation dans les processus dcisionnels clairs. Au sujet du rle de la technologie dans les prises de dcision, le JAPON souligna l'importance de la coordination des systmes d'observation mondiaux. Le dlgu des ETATS-UNIS mit l'accent sur l'laboration des indicateurs pertinents. L'UE mit en exergue le renforcement des liens entre les scientifiques de tous les pays, et entre les scientifiques et les dcideurs politiques. La SUISSE appela l'adoption du principe de prcaution. La REPUBLIQUE TCHEQUE voqua l'amlioration de la formation des enseignants. Le JAPON suggra la proclamation d'une dcennie de l'ducation environnementale. Le SAINT SIEGE proposa des programmes de formation, tout au long de la vie, pour la rduction de l'analphabtisme et l'radication de la pauvret. Plusieurs pays soulignrent la parit des sexes, et la FAO affirma qu'un renforcement de l'ducation permettra la promotion de la scurit alimentaire.

S'agissant du commerce international, le G-77/CHINE mit l'accent sur l'accs aux marchs, sur les traitements particuliers et diffrentiels et sur la suppression des barrires commerciales. La Commission Europenne, au nom de l'UE, proposa, entre autres: une assistance technique et un renforcement des capacits au profit des pays en dveloppement; un soutien pour le commerce des produits organiques; une contribution de l'investissement extrieur direct au dveloppement durable; et des schmas commerciaux prfrentiels. L'AUSTRALIE mit en avant l'importance de la rforme agraire et la NOUVELLE ZELANDE mit en relief l'accs aux marchs, en particulier, par les pays en dveloppement. Le JAPON et les ETATS-UNIS rappelrent les progrs raliss Doha, et la FEDERATION DE RUSSIE encouragea la prise en considration des pays attendant leur accession l'OMC. Plusieurs pays soulignrent le rle du commerce international dans le dveloppement, la CHINE voquant les effets adverses des normes environnementales sur le commerce des pays en dveloppement. Le reprsentant du FONDS COMMUN POUR LES MATIERES PREMIERES suggra la prvision d'un soutien la diversification dans ce domaine.

Au sujet du renforcement des capacits, le G-77/CHINE proposa l'insertion de rfrences aux programmes internationaux de renforcement des capacits et, la recherche et la formation du personnel de haut niveau. L'UE mit l'accent sur les Principaux Groupes Sociaux. Le KIRGHIZSTAN mit en relief les programmes sous-rgionaux et rgionaux. La POLOGNE suggra une rfrence l'importance du niveau locale. Le JAPON proposa une rfrence aux partenariats entre les gouvernements locaux. D'autres appels devaient tre nots: par la NORVEGE, pour la formulation de stratgies nationales de dveloppement durable, pour l'intgration des papiers de la stratgie retenue dans la rduction de la pauvret, et pour la mise en uvre d'valuations environnementales stratgiques; par le FONDS COMMUN POUR LES MATIERES PREMIERES, pour une production, transformation et commercialisation viables des matires premires; par le PNUD, pour l'laboration d'une valuation des besoins et pour la mobilisation des ressources; et par l'UNESCO, pour la promotion du processus gnral des domaines de l'ducation, de la science et de la technologie. Le dlgu des ETATS-UNIS s'interrogea sur le besoin d'une initiative mondiale en matire de renforcement des capacits.

Au sujet de l'information au service des processus dcisionnels, plusieurs dlgations appelrent des indicateurs socio-conomiques. Le G-77/CHINE proposa, entre autres, des services statistiques et analytiques, de statistiques nationales et rgionales, et des changes quitables d'informations et d'expriences. L'UE proposa l'information et des indicateurs pour la participation du public, des donnes statistiques concernant la rduction de la pauvret, et la mise des donnes fournis par la tldtection au service des processus dcisionnels. Le MEXIQUE, avec la FAO, encouragea l'laboration d'une dfinition plus large de la vulnrabilit. Le CANADA, avec la REPUBLIQUE TCHEQUE, appuya la prvision d'valuations environnementales stratgiques et l'valuation des effets sur l'environnement. Le JAPON appela des modles d'valuation et, avec les ETATS-UNIS et le CEOS, l'utilisation de la technologie satellitaire pour le traage de cartes et la collecte des donnes gographiques. La FAO appela la parit des sexes et la mise en place de stratgies d'observation globale.

GROUPE DE TRAVAIL III

Le Groupe de Travail III se runit 16h pour parachever l'examen du papier sur le thme de la GDD labor pour la PrepCom III par les Vice-prsidents Ositadinma Anaedu (Nigeria) et Lars-Gran Engfeldt (Sude).

Le JAPON entama le dbat en demandant des claircissements sur les objectifs et les mthodes devant tre retenus pour la ralisation de la GDD, soulignant l'importance des institutions et des cadres existants et le maintien du mandat de la CDD. Affirmant que son pays est un donateur majeur en matire d'aide au dveloppement, le dlgu nippon mit l'accent sur la ncessit pour les pays en dveloppement de procder des investissements efficaces, et souligna les rles des systmes nationaux d'laboration des rapports et de la socit civile dans la mise en uvre de la GDD. La CHINE nota: le manque de cohrence entre les politiques des agences pertinentes oprant dans le domaine du dveloppement durable; l'inefficacit de la formulation et de la coordination des politiques; et l'absence de progrs enregistr dans l'aide accorde aux pays pour la ralisation du dveloppement durable. La CHINE suggra: l'intgration des objectifs de dveloppement durables dans le travail des agences des Nations Unies et des institutions commerciales et financires; une coopration entre la CDD et les organisations conomiques et environnementales; et un programme de rforme institutionnelle bas sur des politiques de dimension rgionales. Le SENEGAL souligna: l'intrt d'une plus grande synergie entre les institutions pertinentes et d'un renforcement des actions entreprises dans le cadre du programme Capacit 21 du PNUD et des correspondants nationaux.

Le porte-parole de FRIENDS OF THE EARTH INTERNATIONAL appela une raffirmation de la primaut des AEM sur les rgles rgissant le commerce international. L'UICN souligna l'importance de la science pour la GDD et suggra de mentionner les conventions et les organisations conomiques rgionales. Le COMITE DES JEUNES appela l'intgration des perspectives de la jeunesse, en particulier, au niveau local. Le reprsentant d'INFORMATION HABITAT voqua l'utilisation des technologies d'information.

Rsumant le dbat, le Coprsident Anaedu passa en revue les propositions divergentes des diffrents pays concernant le fonctionnement de la CDD, concluant que le plus important tait de ne pas laisser la situation de la CDD ni perdurer ni empirer.

PARTENARIATS

La consultation informelle autour de ce thme fut modre par les Vice-prsidents du Bureau Jan Kra (Rpublique Tchque) et Diane Quarless (Jamaque). Kra indiqua qu'une liste des rsultats des consultations de Type II sera mise disposition la fin de la deuxime semaine. L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL donna un aperu sur son initiative partenariale dans le domaine de l'nergie adapte au milieu rurale, tablissant un lien entre cration d'nergies renouvelables et activits gnratrices de revenus. Le PNUD parla des programmes de petites subventions bases sur des arrangements de partenariat. La BANQUE MONDIALE affirma que les partenariats russissaient davantage lorsqu'ils: sont focaliss et slectifs; lorsqu'ils ont des objectifs clairement dfinis; et lorsqu'ils mettent contribution les ressources et les capacits du secteur priv. L'OIT mit l'accent sur les activits gnratrices de revenus pour la rduction de la pauvret. Au sujet de l'audit des conclusions de Type II, la NOUVELLE ZELANDE suggra que les progrs enregistrs dans le domaine des partenariats soient rapports la CDD. Le dlgu des ETATS-UNIS dcrivit des initiatives de partenariat entreprises dans les domaines de la pche, de la gestion des cosystmes ctiers, des services nergtique et de l'apprentissage gographique. Le dlgu de l'ASSOCIATION INTERNATIONALE DES INDUSTRIES DES ENGRAIS nota que le soutien de nouveaux partenariats risquait de dtourner les ressources des programmes probants existants. Le dlgu de l'ONG EDUCATION POUR NOTRE FUTUR COMMUN dcrivit l'importance des modles ducationnels qui, par del de l'amlioration de la prise de conscience, difient une base de donnes.

L'ITALIE appela des directives simples et claires pour l'encadrement des conclusions de Type II, appuya la mise en place d'entreprises communes dans les pays en dveloppement dans les pays en transition conomique, et souligna l'importance de l'expansion des marchs de l'nergie renouvelable et de la collaboration avec les secteurs public et priv pour rpondre aux besoins des populations rurales en matire d'nergie et de dveloppement. Le reprsentant de CEOS nota l'intrt exprim par les dlgations pour l'information satellitaire et pour les partenariats qui s'y rapportent dans le domaine de l'observation globale. Le JAPON appela des critres souples pour les initiatives de Type II et indiqua que les systmes mondiaux de suivi exigeaient des partenariaux de dimension mondiale, y compris dans l'utilisation des systmes d'information gographique (SIG).

L'UICN apporta son appui aux critres devant encadrer les initiatives de Type II et donna un aperu sur les partenariats disponibles dans les domaines: de l'eau et de la conservation de la nature; de l'application de l'approche cosystmique dans les questions ayant trait l'eau; de l'co-agriculture; du prochain congrs mondial sur les parcs naturels; et de l'initiative 'equator'. Le porte-parole de BUSINESS ACTION FOR SUSTAINABLE DEVELOPMENT dcrivit les accomplissements de la cellule de travail charg de l'examen de l'utilisation de l'nergie renouvelable dans les pays en dveloppement, soulignant les questions de micro-crdits et recommandant l'expansion des marchs. Le COMITE DES JEUNES accueillit favorablement les partenariats dans les domaines de la sant, de l'emploi des jeunes, de l'ducation, des modes viables de consommation, et de l'implication des jeunes dans les processus dcisionnels, mais fit part de ses proccupations concernant la responsabilit, la transparence et l'quit. L'AFRIQUE DU SUD fit part de ses rserves concernant l'engendrement de projets en divergence avec ce qui est prvu dans le texte ngoci.

DANS LES COULOIRS

Que la semaine se soit termine sans trace d'un Papier pouvant servir de plate-forme quelque exercice rdactionnel raliste, n'a pas empch certains participants de commenter qu'il est temps de commencer ce travail. On attend du PrepCom de produire un programme d'action, mais il ne lui reste que cinq jours pour le faire. Le scnario probable est celui o le Secrtariat risque de placer, dimanche soir ou lundi matin, une compilation de textes de 200-pages devant les dlgus. Quelques participants ont estim que les Prsidents des Groupes sont responsables de cette situation, pour avoir ouvert la porte une myriade d'amendements crits introduits par les dlgations qui n'en attendaient pas tant. D'autres ont dplor que les propositions ne prsentent qu'un petit nombre d'options, malgr la rclamation incessante d'objectifs concrets. Consquence de quoi, on a laiss libre court des rumeurs voquant la possibilit d'une session de reprise de la PrepCom III durant la priode intersessions, mais les indications montrent que cela est improbable. Selon certains, l'une des grandes faiblesses du Papier du Prsident rside dans le manque de clart et de substance dans les objectifs proposs. Apparemment, l'assistance des agences des Nations Unies a t demande pour aider affiner une slection d'objectifs stratgiques et de court terme. Sur une note plus heureuse, la concession accorde par les Services Communs des Nations Unies de mettre disposition des salles et de la lumire pour permettre aux groupes de tenir des runions nocturnes durant la deuxime semaine pourrait aider calmer la nervosit qui commenait gagner les dlgations.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GROUPE DE TRAVAIL I: Le GT-I se runira 15h dans la Salle de Confrence 1 pour entamer l'examen de la rvision de texte du Papier du Prsident.

GROUPE DE TRAVAIL II: Le dbat autour des chapitres pertinents du Papier du Prsident amend, dbutera 15h dans la Salle de Confrence 4.

La matine du lundi sera consacre aux dlibrations particulires du G-77/Chine. Procurez-vous le Papier du Prsident amend et le document des lments devant figurer dans le projet de dcision concernant le thme de la gouvernance pour le dveloppement durable, qui seront disponibles sur le site web du SMDD: www.johannesburgsummit.org, ds dimanche aprs-midi.

Further information

Participants

Tags