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Daily report for 27 May 2002

La quatrime session de la Commission du Dveloppement Durable (CDD) agissant en qualit de comit prparatoire du Sommet Mondial sur le Dveloppement Durable (SMDD) s'est ouverte ce matin l'International Convention Center de Bali, en Indonsie.

Les dlgus se sont runis, le matin, l'aprs-midi et le soir, dans les Groupes de Travail I et II, pour la poursuite des ngociations autour du Papier Rvis du Prsident (A/CONF.199/PC/L.1/ Rev.1). Les groupes de contact ont poursuivi leurs travaux, le groupe sur les ocans s'tant runi dans l'aprs-midi et dans la soire, et celui sur les thmes de l'nergie et de la bonne gouvernance ayant tenu une sance de travail nocturne. Le Dialogue avec les Acteurs Sociaux a, au cours de la sance de l'aprs-midi, commenc par l'examen du thme de la gouvernance pour le dveloppement durable.

NDLR: La couverture du droulement des Groupes de Travail et des Groupes de Contact par le BNT s'est arrte 21h.

LA PLENIERE D'OUVERTURE

Le Prsident du PrepCom, Emil Salim (Indonsie) a ouvert la session et a exprim ses vux de russite pour la runion.

Nabiel Makarim, Ministre d'Etat Indonsien, charg de l'Environnement, a souhait la bienvenue Bali aux participants, indiquant que le premier objectif du PrepCom consistait parvenir des rsultats marquants et que le PrepCom tait la cheville ouvrire du processus visant garantir la russite du SMDD. Signalant au passage que la ville de Bali "est trop belle pour qu'on y passe son temps uniquement dans les halls et les salles de confrence," l'orateur exhorta les dlgus adopter un esprit de consensus et de partenariat.

Le Secrtaire Gnral du SMDD, Nitin Desai, encouragea les dlgus ne pas suivre la procdure habituelle consistant ne "parvenir aux dcisions qu'aprs extnuation," et prendre, plutt, des dcisions rapides, "sous peine d'avoir renoncer bien des plaisirs." L'orateur souligna l'importance de parvenir un rsultat que le monde pourrait reconnatre comme tant un grand pas vers le dveloppement durable et qui se ferait connatre comme tant "l'engagement de Bali."

Hans Hoogeveen (Pays-Bas), au nom du Prsident de la Sixime Confrence des Parties (CdP-6) de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), mit l'accent sur l'importance de la biodiversit dans le dveloppement durable et dans l'radication de la pauvret. Il donna aux dlgus un aperu sur les objectifs et sur les conclusions de la CdP-6 et encouragea le SMDD prendre en considration la Dclaration Ministrielle de la CdP dans la rdaction des conclusions du Sommet.

L'Ambassadeur Tuiloma Neroni Slade, Samoa, parla en son nom personnel et au nom d'Alan Simcock, Coprsident du Processus Consultatif Informel des Nations Unies sur les Affaires Ocaniques. Slade labora sur le droulement du processus et indiqua que la rcente runion tenue New York a examin la question de la protection de l'environnement marin, en vue de mieux coordonner ses travaux avec le SMDD. Slade soumit officiellement le rapport de la runion au PrepCom.

Le Prsident Salim annona que la Commission sur l'Utilisation Pacifique du Cosmos a soumis une dclaration l'adresse du SMDD.

LES QUESTIONS D'ORGANISATION: Le Prsident du PrepCom Salim introduisit les Coprsidents des Groupes de Travail: Kiyotaka Akasaka (Japon) et Maria Viotti (Brsil), pour le Groupe de Travail I; Ihab Gamaleldin (Egypte) et Richard Ballhorn (Canada), pour le Groupe de Travail II; Lars-Gran Engfeldt (Sude) et Ositadinma Anaedu (Nigeria), pour le Groupe de Travail III; et, Diane Quarless (Jamaque) et Jan Kra (Rpublique Tchque), pour les consultations sur le thme des partenariats.

Les dlgus adoptrent L'ordre du jour provisoire (A/ CONF.199/PC/ 15) et la Proposition du Calendrier des Travaux (A/CONF.199/PC/15/ Add.1/Rev.1), et procdrent l'accrditation des organisations intergouvernementales suivantes: la Banque de Dveloppement Asiatique; Baltic 21; la Commission sur la Science et la Technologie pour le Dveloppement Durable dans le Sud; le Congrs des Collectivits Locales et Rgionales Europennes; le Centre Europen pour l'Interdpendance et la Solidarit Mondiale; le Fonds Mondial pour l'Information en matire de Biodiversit; l'International Joint Commission; l'Union Parlementaire Internationale; le Centre Nord- Sud du Conseil de l'Europe; le Programme de Coopration Environnementale pour la Rgion Sud Asiatique; la South Pacific Applied Geoscience Commission; et le Fonds de l'OPEC pour le Dveloppement International.

Au sujet de l'accrditation des ONG, Salim nota que le SMDD ne procdera pas la considration de la demande du World Sindhi Institute, tant donn que ce dernier est en cours d'examen pour un statut consultatif au sein de l'ECOSOC. Salim reporta l'examen de l'accrditation du Centre Tibtain des Droits de l'Homme et de la Dmocratie vendredi 31 mai, 10h, et annona que le Mouvement pour la Reconstruction et le Dveloppement ne sera pas recommand pour accrditation au SMDD. Salim indiqua que le Secrtariat a dcid de ne pas accrditer les organisations but lucratif, expliquant que le Body Shop International tait accrdit sous le parapluie de la Fondation Body Shop, but non lucratif, et que les demandes soumises par l'ONG 3663 First for Food Service et l'ONG Solar Energy Systems Limited, toutes deux but lucratif, ont t retires.

LE DIALOGUE AVEC LES ACTEURS SOCIAUX

Le Prsident Salim ouvrit les travaux et conduisit les discussions au cours de la sance de l'aprs-midi consacre au Dialogue avec les Acteurs Sociaux, non sans avoir rendu hommage au travail fourni par les principaux groupes sociaux dans la prparations du dialogue. Les FEMMES appelrent une gouvernance mondiale intgrant les perspectives fminines, la transparence et l'imputabilit, et un cadre et des mcanismes institutionnels pour le dveloppement durable. Commentant que les ngociations en cours sont favorables aux activits minires, la production d'nergie et la privatisation des services, le porte-parole des PEUPLES INDIGENES identifia les besoins de la gouvernance pour le dveloppement durable, tels que l'imputabilit du monde de l'entreprise et le respect des territoires des peuples indignes, de l'autodtermination et des savoirs traditionnels.

Les ONG souhaitrent voir le texte du Prsident aller au-del du Consensus de Monterrey et appelrent au droit l'autodtermination, des processus dcisionnels participatifs et l'imputabilit du monde des affaires. Le porte-parole des SYNDICATS nota que les accords collectifs intgraient, de plus en plus, des clauses environnementales, et souligna l'importance de l'valuation des lieux de travail dans le cadre des initiatives de partenariat. Le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES dclara que l'habilitation des collectivits locales est une ralit de plus en plus palpable dans la mise en uvre des stratgies nationales. Le porte-parole du COMMERCE et de L'INDUSTRIE fit observer qu'une rfrence l'importance de la mise en place de moyens de subsistance viables manquait au chapitre consacr l'radication de la pauvret, dans le Papier Rvis du Prsident.

Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE appela: l'amlioration de la collaboration entre les scientifiques et les dcideurs politiques; la cration d'un groupe consultatif sur la science et la technologie au sein de la CDD; et un renforcement des capacits de manire combler le foss dans le domaine scientifique. Mettant en exergue les questions de scurit alimentaire, de commerce et d'accs aux marchs, le porte-parole des AGRICULTEURS appela la mise en place de politiques nationales de gestion des marchs, au soutien des entreprises rurales et des partenariats avec le secteur priv.

Notant que le SMDD voudrait tre un sommet consacr la mise en uvre, le reprsentant des JEUNES appela des termes d'action, des objectifs clairs, des calendriers prcis et des plans concrets de mise en uvre, l'imputabilit du monde des entreprises, et une minimisation de l'influence des compagnies transnationales sur les prparatifs du Sommet.

Le dlgu des ETATS-UNIS affirma que la qualit et l'envergure des partenariats seront des lments cls pour la mesure du succs du SMDD.

Le Prsident Salim souhaita en savoir davantage quant la manire dont les collectivits locales pouvaient s'inspirer du document consacr la mise en application pour l'laboration de leurs plans d'action. Le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES souligna que les modalits inter- et intra-gouvernementales devant encadrer le dveloppement durable doivent tre dfinies. Le porte-parole des SYNDICATS dclara que le premier critre dans l'valuation du lieu de travail est le droit des travailleurs s'engager dans des actions conjointes avec l'employeur et au sein de la communaut.

Les Principaux Groupes Sociaux abordrent galement la privatisation des services de l'eau. S'opposant la privatisation, le porte-parole des SYNDICATS voqua la pression exerce par les entreprises et les institutions financires internationales, et appela la garantie du libre change et l'quilibrage des dficits budgtaires; Le porte-parole des ONG apporta son appui l'ide de confier la gestion de l'eau au niveau communautaire; la porte-parole des FEMMES souligna l'importance de leur rle dans la gestion de l'eau. Le reprsentant du COMMERCE et de L'INDUSTRIE dclara que bien que l'eau soit un bien public, les prestations dans ce domaine sont de meilleure qualit lorsqu'elles sont confies au secteur priv. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE fit remarquer que les modes non viables de production et de consommation taient souvent causs par une commercialisation accrue qui dicte sa loi la production.

Le porte-parole des JEUNES appela davantage d'emplacements publicitaires gratuits et de programmes de conscientisation sur les questions ayant trait au dveloppement durable. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES encouragea l'implication de la communaut scientifique, en particulier sur la question de l'entreposage des dchets nuclaires, appela la mise en place de mcanismes permettant d'aider les autorits locales et nationales dans la rsolution des diffrends, et nota que la souverainet des Etats tait menace par l'Organisation Mondiale du Commerce.

Le CONSEIL CUMENIQUE MONDIAL appela l'imputabilit du monde des entreprises, notant que les initiatives volontaires comptaient uniquement sur la bonne volont et sur les pressions exerces par les pairs. Le porte-parole des SYNDICATS fit tat d'une directive propose par l'EU concernant l'imputabilit des entreprises, ncessitant une coopration tous les niveaux. La FINLANDE apporta son soutien la mise en place de partenariats et d'arrangements volontaires informels.

Le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES mit en relief le concept de "mondialisation," et le reprsentant des JEUNES mit l'accent sur les problmes de gouvernance dus aux questions de partage des eaux. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES souligna la reconnaissance des droits et de la participation comme premires conditions de la gouvernance. Le porte-parole du COMMERCE et de l'INDUSTRIE dclara: que les entreprises opraient dans le cadre de la loi; qu'il y avait diffrentes interprtations des codes de bonne conduite, et que certains gouvernements ont mal gr certaines initiatives de privatisation.

En conclusion, les Coprsidents du Groupe de Travail III, Engfeldt et Anaedu indiqurent que les discussions taient riches d'enseignements et d'lments pertinents pour les ngociations imminentes autour du thme de la gouvernance pour le dveloppement durable. Le Prsident Salim fit remarquer que l o les marchs ne fonctionnait pas convenablement, comme dans les domaines de l'environnement, des questions sociales et de l'ducation, on attend des gouvernements d'apporter les ajustements ncessaires.

LE GROUPE DE TRAVAIL I

A l'issue de la Plnire du matin, les dlgus reprirent la ngociation du Papier Rvis du Prsident qui avait commenc durant les consultations informelles qui ont prcd le PrepCom. Les libells rviss des chapitres consacrs l'introduction et l'radication de la pauvret furent distribus. Le Coprsident Akasaka annona les noms des modrateurs des travaux sur les paragraphes en suspens: Kjetil Paulsen (Norvge), sur la question de l'tablissement d'un Fonds Mondial de Solidarit; Idunn Eidheim (Norvge), sur l'accs l'eau potable salubre et sur l'accs des Populations Indignes des activits conomiques; Elfie Bowe (UE), sur l'efficience des ressources nergtique; Graham Campbell (Nouvelle Zlande) sur les outils mettre au service du consommateur; Miranda Brown (Australie), sur l'entre en vigueur du Protocole de Kyoto; et Franz Perrez (Suisse) sur les produits chimiques.

CHANGEMENT DES MODES NON VIABLES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION: Suite des amendements introduits par l'AUSTRALIE, la HONGRIE, le G-77/CHINE et l'UE, les dlgus dcidrent: de prendre en considration le dveloppement durable dans les prises de dcision; et d'appuyer les stratgies et les programmes de dveloppement durable, y compris dans les prises de dcision dans le domaine de l'investissement. Sur la question de l'utilisation des instruments conomiques dans les processus dcisionnels, les dlgus adoptrent un nouveau libell appelant l'intgration des cots environnementaux et au principe pollueurs payeurs tir du principe 16 de Rio.

Le texte consacr aux subventions qui faussent le march fut plac entre crochets. Aprs le dbat autour de la proposition avance par l'AUSTRALIE appelant la spcification de la manire dont les politiques d'approvisionnement public pouvaient tre promues et dveloppes, et aprs l'introduction d'un certain nombre d'amendements, les dlgus dcidrent de retenir le texte du Prsident. TUVALU nota que la rorganisation du chapeau a fait perdre l'ide du besoin de fournir une formation aux autorits pertinentes, et moyennant quelques amendements, les dlgus acceptrent le nouveau texte consacr ce sujet.

S'agissant du thme des transports, la HONGRIE souligna la ncessit d'une action tous les niveaux, le G-77/CHINE s'opposa l'ide de prciser les actions devant tre menes au niveau international, et les dlgus s'accordrent sur les actions devant tre menes aux niveaux rgional, national et local. Les dlgus acceptrent un libell appelant la rduction des effets sanitaires adverses et la mise disposition de transports srs et abordables. Aprs dlibrations autour de la proposition du G-77/CHINE appelant remplacer "la rduction de la consommation nergtique" par "l'augmentation de l'efficience nergtique," les dlgus dcidrent de retenir le libell d'origine. Ils examinrent les rfrences aux transports publics de masse, mais ne parvinrent pas s'accorder ni sur le libell appelant la rduction des missions de gaz effet de serre (GES) des pays industrialiss ni sur la proposition du JAPON de rduire les missions de GES " travers la mise au point de vhicules cologiquement efficaces."

Au sujet de la prvention et de la minimisation des dchets, les dlgus s'accordrent sur l'adjonction d'une proposition avance par les Etats-Unis, assortie d'amendements introduits par le G-77/ CHINE, et appelant l'utilisation de matriaux alternatifs cologiquement rationnels. Aprs un long dbat sur la spcification des types d'aide devant tre apports aux pays en dveloppement, le Coprsident Akasaka dcida en faveur d'une "assistance financire, technique et autre."

On parvint un accord sur la question des dchets, sur la base d'une proposition avance par la HONGRIE et amende par le MEXIQUE, laquelle proposition accorde une priorit la mise en place d'une infrastructure et de systmes de prvention et de minimisation, de recyclage et d'entreposage cologiquement rationnel. La discussion des paragraphes consacr la gestion rationnelle des produits chimiques, fut reporte en attendant les conclusions du groupe de contact sur ce thme.

PROTECTION ET GESTION DE LA BASE DES RESSOURCES NATURELLES DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL: L'UE introduisit un amendement notant l'impact accru des activits humaines sur l'intgrit des cosystmes, amenant le G-77/CHINE, la NORVEGE, l'AUSTRALIE, la HONGRIE, les ETATS-UNIS et d'autres Etats faire part de leur appui diffrents aspects des textes de l'UE et du Prsident. Il n'y eut pas d'accord sur le point de savoir lequel des deux textes servira de plate-forme aux ngociations, et tous les libells furent placs entre crochets. Il n'y eut pas d'accord non plus sur le chapeau ayant rapport avec la concrtisation des objectifs de la Dclaration du Millnaire, en vue de rduire de moiti, d'ici 2015, la proportion des gens qui n'ont pas accs l'eau potable salubre. On s'accorda, par contre, sur l'adjonction d'une rfrence la mobilisation des "bonnes pratiques" dans le domaine de l'infrastructure de l'eau et des prestations sanitaires. TUVALU fut sollicit de mener des consultations informelles autour de sa proposition appellant l'assemble gnrale de l'ONU considrer la possibilit d'laborer un accord international consacr la mise disposition de l'accs l'eau potable salubre et des prestations sanitaires amliores. L'appel au renouvellement des engagements la fourniture de ressources nouvelles et supplmentaires fut place entre crochets, le JAPON et l'AUSTRALIE ayant appel une utilisation plus efficace des ressources disponibles. Le dlgu des ETATS-UNIS encouragea la considration de ce thme intersectoriel dans le cadre des moyens de mise en uvre. Le G-77/CHINE souligna la ncessit de nouvelles ressources.

LE GROUPE DE TRAVAIL II

A l'issue de la Plnire du matin, ce Groupe de Travail, coprsid par Ihab Gamaleldin (Egypte) et Richard Ballhorn (Canada), reprit la discussion du chapitre consacr aux moyens de mise en uvre.

LES MOYENS DE MISE EN UVRE: Les dlgus discutrent du libell appelant la mobilisation de ressources financires supplmentaires, avec l'AUSTRALIE proposant de placer entre crochets les termes "et autre assistance aux pays en dveloppement, et les ETATS-UNIS suggrant de placer entre crochets la rfrence l'initiative Capacit 21. L'UE, la NORVEGE, le G-77/CHINE et le LIBAN insistrent sur le maintien de la mention de plusieurs principes de Rio dans le paragraphe consacr l'accs l'information, ce quoi les Etats-Unis et l'AUSTRALIE taient opposs. On parvint un accord sur le renforcement des services statistiques et analytiques. Le JAPON, appuy par les ETATS-UNIS et le CANADA, ajouta un libell sur la tldtection par satellite, la cartographie plantaire et les systmes d'information gographique, mme si plusieurs dlgations estimrent que cela tait redondant. Les ETATS-UNIS et l'UE suggrrent la suppression de la rfrence "un accs non limit" l'information ayant trait aux catastrophes. Le JAPON s'y opposa.

La proposition de la SUISSE appelant l'laboration d'indicateurs pour la mesure de l'impact des modes de consommation et de production des pays industrialiss fut appuye par l'UE mais contre par le G-77/CHINE. Aucune avance ne fut enregistre sur la clause intressant le transfert et la diffusion des technologies cologiquement rationnelles, avec le G-77/CHINE mettant l'accent sur la ncessit de termes favorables et concessionnels, et les ETATS-UNIS insistant sur le besoin de "termes mutuellement approuvs." Le dlgu des ETATS-UNIS, appuy par l'AUSTRALIE et l'UE, suggra la suppression du libell appelant l'tablissement d'un mcanisme pour le transfert des technologies. Le dlgu des ETATS-UNIS apporta son soutien une proposition avance par la SUISSE, laquelle le G-77/CHINE fit objection, et qui appelle des "lignes de crdit vert" pour l'acquisition de technologies cologiquement rationnelles par les pays en dveloppement.

Le dlgu des ETATS-UNIS remit en question la proposition du G-77/CHINE appelant la cration d'un rseau de centres d'excellence scientifique dans les pays en dveloppement, et suggra de soutenir les rseaux existants. Le dlgu des ETATS-UNIS nota galement que le savoir local et indigne n'tait pas toujours profitable et proposa d'insrer "l'utilisation profitable du" savoir local et indigne, dans l'amlioration des politiques et des processus dcisionnels. L'AUSTRALIE et les ETATS-UNIS soulignrent les droits indignes dans le cadre de la lgislation nationale. L'OUGANDA s'y opposa, arguant que les lgislations nationales taient parfois rpressives l'gard des communauts indignes. Le G-77/CHINE fit objection la proposition du JAPON appelant la poursuite de la mise en uvre et de la collaboration avec les valuations scientifiques internationales. Le dlgu des ETATS-UNIS suggra de remplacer "fournir de nouvelles ressources pour la recherche finance par les fonds publics" par "encourager la recherche." Le dlgu des ETATS-UNIS, contr par le G-77/CHINE, proposa la suppression du paragraphe entier consacr l'tablissement au niveau mondial, d'un processus pour l'examen des questions relatives aux biens publics mondiaux.

Dans la soire, le groupe mena un deuxime tour de ngociations sur le thme de la mondialisation. Deux chapeaux alternatifs furent proposs par l'UE et les ETATS-UNIS mais le dbat n'aboutit aucun rsultat. La FEDERATION DE RUSSIE, avec le soutien du CANADA, suggra d'utiliser le libell retenu dans le Consensus de Monterrey, pour reflter le lien entre la mondialisation et le dveloppement durable. L'UE et les ETATS-UNIS proposrent des libells diffrents, mais la plupart des dlgus prfrrent une rfrence plus concise. L'UE proposa de souligner l'importance de la bonne gouvernance, le G-77/CHINE s'y opposa.

LES GROUPES DE CONTACT

L'ENERGIE: le lundi aprs-midi, le modrateur Gustavo Aincil (Argentine) fit circuler une rvision de texte des paragraphes consacrs au thme de l'nergie, que les dlgus commencrent examiner au cours de la runion du groupe de contact, lundi soir. La discussion se focalisa, entre autres, sur le lien entre l'accs l'nergie et l'radication de la pauvret. On ne parvint un accord ni sur les rfrences aux Objectifs de Dveloppement du Millnaire ni sur le libell appuyant la transition vers l'utilisation des combustibles fossiles liquide et gazeux.

LES OCEANS: Modr par Guy OBrien (Australie), ce groupe de contact se runit durant les sances de l'aprs-midi et de la soire. Le Groupe procda l'examen d'un nouveau papier contenant un texte de compromis alternatif manant du modrateur OBrien et les propositions soumises par les dlgations. Le Groupe entama une premire lecture paragraphe par paragraphe, du texte de compilation.

Au cours de la discussion, plusieurs dlgations ritrrent leurs positions exprimes dans les sessions antrieures. Peu de progrs fut ralis, certains des paragraphes qui avaient t approuvs auparavant ayant t rouverts. Les dlgus ne parvinrent pas s'entendre sur le point de savoir si oui ou non il fallait inclure un libell sur l'allocation et la rpartition des ressources halieutiques des hautes mers aux Etats ctiers en dveloppement. La rfrence aux "ressources marines vivantes" fut conteste, certains dlgus soulignant l'utilisation des formulations approuves dans le Plan d'Action 21, la CDB et la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer. D'autres dlgations estimrent que cela tait inacceptable, si utilis de manire slective et en dehors du contexte.

D'autres problmes ayant trait des divergences conceptuelles dans l'utilisation de termes tells que "aquaculture durable," par opposition "aquaculture pour le dveloppement durable," certains notant que ces termes devaient d'tre mentionns dans le contexte des dbats similaires tenus sur les thmes de l'nergie et des transports, au cours de la CDD-9.

LA BONNE GOUVERNANCE: Prsid par Koen Davidse (Pays-Bas) le groupe de contact sur ce thme se runit pendant une heure de temps, lundi soir, pour explorer la possibilit d'un consensus sur les rfrences la bonne gouvernance dans le Papier Rvis du Prsident. Au cours de la prsentation des commentaires gnraux, les dlgus mirent en exergue la gouvernance au plan intrieur, les droits de l'Homme, et l'utilisation du texte du Consensus de Monterrey. Les dlgus dbattirent longuement de la manire de procder, et dcidrent que le Prsident n'avait pas produire de projet de texte, mais que le groupe se runira mardi 28 mai, en sance nocturne, aprs les ngociations autour du Cadre Institutionnel du Dveloppement Durable labor par les Vice-prsidents Anaedu and Engfeldt.

DANS LES COULOIRS

Entre la PrepCom IV qui se droule sur "l'Ile des Dieux" et le SMDD prvu dans "la Cit de l'Or," on croit savoir qu'un certain nombre de dlgations tries sur le volet s'apprtent prendre, fin juin 2002, le chemin de la "Cit Merveilleuse" Rio de Janeiro, au Brsil pour une petite runion non dpourvue d'importance. Le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, et les chefs d'Etats de la Sude, du Brsil et de l'Indonsie doivent se rencontrer pour ostensiblement "passer le flambeau" au Prsident de l'Afrique du Sud, le pays qui va accueillir la prochaine runion mondiale sur le dveloppement durable. Cependant, des rumeurs circulent selon lesquelles le "passage du flambeau" n'est qu'une partie du programme. Parmi les sujets qui seront examins, l'laboration d'un plan pour la production de ce que certains appellent "les conclusions de Type 1B" (non encore dfinis) quelque chose qui ne doit pas manquer de sduire et d'attirer les dirigeants mondiaux Johannesburg. On craint en effet que les conclusions de Type 1 actuelles, telles que le Plan d'Action 21 dans la perspective de la CNUED, risquent de ne pas tre suffisamment attractives pour les chefs d'Etats.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

DIALOGUE AVEC LES ACTEURS SOCIAUX: Les dlgus aborderont les thmes de renforcement des capacits, de10h 13h et de 15h 18h, dans la Salle de Nusa Indah, et des partenariats, de 10h 13h et de 15h 18h dans la Salle de Genve.

GROUPES DE TRAVAIL: Le GT-I se runira pour poursuivre les ngociations de la question de la protection et de la gestion de la base des ressources naturelles du dveloppement conomique et social, dans le Papier Rvis du Prsident. Le GT-II se runira pour discuter des PEID, et du thme sant et dveloppement durable. Le GT-III se runira pour dbattre du nouveau papier sur les arrangements institutionnels pour le dveloppement durable, mis lundi aprs-midi. Consultez le Journal des Nations Unies pour les horaires et les lieux des runions.

GROUPE DE CONTACT: Le Groupe de Contact sur l'Energie se runira 29h dans la Salle de Frangipani. Le Groupe de Contact sur les Ocans se runira 15h dans la Salle de Bandung pour poursuivre ses ngociations. Songez vous procurer le nouveau texte du modrateur, attendu aujourd'hui. Le Groupe de Contact sur l'Afrique se runira 15h dans la Salle Nusantara 2, pour discuter du nouveau papier mis lundi soir. Le Groupe de Contact sur la Bonne Gouvernance se runira 20h dans la Salle Bandung. Consultez le Journal des Nations Unies pour les lieux.

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