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Daily report for 6 June 2002

Les dlgus se sont runis, le matin et l'aprs-midi, dans le Segment Ministriel de Haut Niveau pour la conduite d'un dialogue interactif sur la question des partenariats. Le groupe de contact ngociant le Projet de Texte du Plan de Mise en uvre du SMDD s'est runi deux reprises au cours de la journe et dans la soire. La sance nocturne de la Plnire Informelle qui tait programme, a t annule. Un groupe de contact ministriel s'est galement runi titre informel, dans le courant de la journe, pour ngocier les questions ayant trait au commerce international et au financement. Le groupe de contact sur le thme de la gouvernance pour le dveloppement durable s'est runi dans la matine et dans l'aprs-midi.

LE SEGMENT DE HAUT NIVEAU

Prsid par le Vice-prsident Richard Ballhorn (Canada), la sance du jeudi consacre au dialogue interactif de haut niveau s'est focalise sur le thme des partenariats. Au cours de la sance, plusieurs dlgus soulignrent la ncessit d'laborer le cadre devant rgir les partenariats. La REPUBLIQUE DE COREE souligna l'importance de la participation des divers acteurs sociaux, et le SOUDAN plaida pour des partenariats quitables, non-slectifs et non-politiss. Affirmant la focalisation de la Rgion du Pacifique, la NOUVELLE ZELANDE mit l'accent sur le besoin de partenariats fonds sur la confiance, assortis d'une implication des communauts, uvrant pour des objectifs communs et suscitant chez tous, un sentiment de proprit. L'orateur appela les pays de l'OTAN de rorienter les budgets militaires vers les partenariats. L'UE donna un aperu sur les options offertes pour la formalisation des principes directeurs, figurant dans le papier officieux qu'elle avait soumis au cours de la consultation informelle consacre au thme des partenariats.

Le QATAR souligna la ncessit d'une volont politique avant que les pays en dveloppement et les pays industrialiss ne puissent entrer dans des partenariats. Le porte-parole du WORLD BUSINESS COUNCIL FOR SUSTAINABLE DEVELOPMENT labora sur la manire dont les partenariats pouvaient rendre le Sommet apte concrtiser ses rsultats, et souligna l'importances des cadres devant tre mis en place et de la bonne gouvernance. La GRECE labora, entre autres, sur les principes ncessaires l'encadrement des partenariats et encouragea leur intgration dans le plan de mise en uvre et dans la dclaration politique. LA BARBADE dclara que les partenariats devaient venir complmenter, et non remplacer, les rsultats de Type 1, et que les rsultats de Type 2 devaient venir impulser la coopration Sud-Sud et PEID-PEID.

Le JAPON mit l'accent sur l'importance d'avoir des actions, des changes d'information et des stratgies de caractre concret. La SYRIE et l'ARABIE SAOUDITE voqurent l'importance d'avoir des "partenariats axs sur la paix," mettant l'accent sur l'impratif de mettre un terme l'occupation trangre. Le GHANA mit en exergue la ncessit de ressources supplmentaires, d'avantages tangibles et de la reconnaissance des dimensions rgionales pour l'vitement des distorsions. NAURU, au nom du FORUM DES ILES DU PACIFIQUE, mit l'accent sur le besoin d'une focalisation sous-rgionale et de mesures de souplesse permettant une adaptation aux priorits nationales. Le BOTSWANA fit part de son soutien en faveur des partenariats, estimant que les gouvernements, eux seuls, ne pouvaient pas mettre en application de Plan d'Action 21 et que cela ncessitait l'implication active des principaux groupes sociaux. Le CANADA fit observer, entre autres, qu' moins de raliser des progrs Bali, toute la dynamique et l'occasion mme de rcolter les rsultats fructueux attendus de Johannesburg seront perdues.

La NAMIBIE indiqua que les partenariats doivent: tre structurs; apporter un soutien aux efforts de mise en application des gouvernements nationaux; renforcer les rsultats de Type 1; et impulser les engagements existants. L'ITALIE, le LIBAN et la COMMISSION ECONOMIQUE ET SOCIALE POUR L'ASIE ET LE PACIFIQUE donnrent un aperu sur leurs initiatives en matire de partenariat. L'INDE dclara que les partenariats: ncessitent un cadre; doivent tre en phase avec les besoins nationaux; doivent couvrir de nouveaux domaines; et ne doivent pas prtendre remplacer les mcanismes intergouvernementaux. La NORVEGE numra les lments ncessaires au cadre devant rgir les partenariats et appela son laboration avant Johannesburg, avec l'assistance des organisations internationales. Le dlgu des PHILIPPINES se dclara d'avis avec la Norvge, et ajouta la subsidiarit et l'efficacit la liste des lments. Le dlgu des ETATS-UNIS nota les dfis devant tre relevs dans le cadre des partenariats, notamment, celui consistant s'assurer qu'ils ralisent les objectifs de dveloppement approuvs l'chelle internationale, et proposa la CDD comme point focal pour les discussions sur la question des partenariats. Le TOGO appela la mobilisation des ressources et au transfert des technologies.

Notant que les matires premires constituent la colonne vertbrale de l'conomie de la plupart des pays en dveloppement, le reprsentant du COMMON FUND FOR COMMODITIES mit l'accent sur l'importance des partenariats dans les secteurs de l'agriculture et des mines. Le TADJIKISTAN, au nom de l'ASIE CENTRALE, donna un aperu sur les programmes de partenariat rgionaux et sous-rgionaux. La ZAMBIE mit en exergue l'importance des termes de rfrence mutuellement approuvs et des nouvelles sources de financement. La THAILANDE requit une meilleure laboration du champ d'action et des modalits. Le SALVADOR fit part de son espoir de voir Sommet parvenir coordonner les alliances nationales et globales. L'AUSTRALIE apporta son appui: des mcanismes souples; des accords et des objectifs caractre volontaire; et, des valuations et des indicateurs dcids par les partenaires. La BOLIVIE mit en relief le partage des responsabilit, soulignant les dfis impliqus dans la transition vers le commerce licite. Notant que les arrangements internationaux volontaires avaient tendance contourner les petits Etats, le dlgu des MALDIVES remit en question les avantages du partenariat pour les PEID.

La ROUMANIE mit l'accent sur le besoin d'inventivit, de crativit et d'innovation, ainsi que de mcanismes de financement et de suivi. Le dlgu des ILES MARSHALL appela un soutien financier et technique pour la mise en uvre de la Vision 2018 de son pays.

Le MOZAMBIQUE accueillit favorablement l'ide d'avoir des partenariats bien rpartis gographiquement, impliquant les gouvernements et fournissant les ressources ncessaires la mise en uvre. La FINLANDE souhaita voir les partenariats uvrer pour l'intgration du dveloppement durable et apporta son appui aux critres de Type 2. La TURQUIE mit l'accent sur l'importance des partenariats axs sur l'objectif de la bonne gouvernance et fit part de son soutien en faveur de la plate-forme 2015 labore par le PNUE pour le renforcement des capacits.

L'ONUDI souligna l'importance de la coopration technique, la JORDANIE mit l'accent sur un renforcement des capacits, tous les niveaux, et la BELGIQUE plaida en faveur de la CDD, comme mcanisme de suivi des partenariats. Le NEPAL souligna le besoin de partenariats internationaux conus et mis en uvre avec le consensus de l'ensemble des acteurs sociaux. L'AGENCE SPATIALE EUROPEENNE mit en relief les initiatives telles que celle de l'amlioration de la prise de conscience concernant les donnes de l'observation satellitaire de la plante. Le NIGERIA souligna que les partenariats ne devaient pas se substituer aux responsabilits gouvernementales. CUBA indiqua que les partenariats ne devaient pas venir en remplacement de la coopration multilatrale, et mit en exergue le principe de responsabilits communes mais diffrencies. L'ISLANDE suggra que le suivi par la CDD se focalise sur les efforts fournis dans le domaine de l'application, et le PAKISTAN dclara que les partenariats devaient traiter du problme des moyens de subsistance des communauts pauvres voluant en marge du dveloppement conomique.

L'AFRIQUE DU SUD voqua les liens entre les calendriers, les objectifs et les rsultats de Type 1 et 2, soulignant la ncessit d'un programme de suivi par la CDD, assorti d'indicateurs. Le KYRGYZSTAN parla des partenariats de coopration mis en place en Asie centrale, pour le basin de la Mer d'Aral. La YUGOSLAVIE apporta son appui l'utilisation du Dialogue avec les Acteurs Sociaux sur les partenariats et du document des Vice-prsidents qui en mana, comme plate-forme pour l'laboration du programme d'action. La CHINE appela des partenariats Nord-Sud, bass sur le principe des responsabilits communes mais diffrencies.

L'IRLANDE encouragea, entre autres, des partenariats matriss par les pays rcipiendaires et non par les pays donateurs. Le SENEGAL dclara que la gouvernance pour le dveloppement durable doit compter parmi les lments constitutifs des partenariats. Le HONDURAS apporta son appui la mise en place de stratgies nationales coordonnes en matire de partenariat, et appela l'efficacit, la cohrence et au suivi de l'impact. Remettant en question l'ide d'une structure limite la gestion, au suivi et au partage d'informations, BELIZE dclara que les partenariats doivent venir complmenter les priorits nationales, les initiatives rgionales et les objectifs du Plan d'Action 21, et doivent tre assujettis la transparence et l'imputabilit.

Le GABON fit observer que, depuis Rio, les partenariats n'ont pas donn de rsultats dans les domaines tels que ceux des changements climatiques, de la dgradation environnementale et de la conservation de la biodiversit. L'OUGANDA encouragea l'apport d'une valeur ajoute aux partenariats en cours dans les domaines de l'eau, de l'assainissement de la sant et de l'nergie. Notant que les pays "taient en train de poursuivre leur srie de monologues," le BENIN affirma que le domaine du commerce souffrait d'un dficit en matire d'tique. Le TCHAD identifia les pralables poser aux partenariats aux niveaux national et rgional. Le PANAMA ritra la ncessit d'une volont politique pour la ralisation des engagements antrieurs. Le dlgu des BAHAMAS suggra l'laboration des lignes directrices devant encadrer les partenariats, telles que la transparence, l'imputabilit et l'implication d'un processus d'valuation. Le dlgu des ILES SALOMON suggra que la russite des rsultats du SMDD ne pouvaient survenir que si les pays dcident de cooprer. L'AUTRICHE indiqua que les partenariats taient en mesure de rendre la notion de durabilit, comprhensible pour le grand public. Le porte-parole de la CONVENTION DE BALE donna des exemples de partenariats dans le domaine de la gestion rationnelle des dchets dangereux.

La NOUVELLE ZELANDE indiqua que les initiatives de Type 2 sont en mesure d'impliquer de nouveaux acteurs et de nouvelles synergies, mais fit part de ses rserves concernant les chances de russite de l'intgration du dveloppement durable, sachant que le processus du SMDD n'a t ni dmocratique ni transparent. La GUYANE suggra la considration de la possibilit de mettre en place des partenariats focaliss sur le traitement des problmes poss dans les domaines de l'eau, de l'nergie, de la sant, de l'agriculture et de la biodiversit (EESAB).

Les Vice-prsidents Ballhorn, Kra et Quarless rsumrent les tapes franchir entre la PrepCom IV et Johannesburg, notamment, l'laboration des documents consacrs aux orientations concernant les partenariats pour les cinq domaines d'intervention retenus par le Secrtaire Gnral de l'ONU, (EESAB).

LES GROUPES DE CONTACT

LE CADRE INSTITUTIONNEL: Modr par Lars-Gran Engfeldt (Sude) et Ositadinma Anaedu (Nigeria), le groupe de contact sur la gouvernance pour le dveloppement durable (l'Ex-Groupe de Travail III), a planch sur le reste des points de divergence dans le Chapitre X du Projet de Texte du Plan de Mise en uvre du SMDD tout au long des sances de la matine, de l'aprs-midi et de la soire.

Une dlgation rapporta la ralisation d'une avance dans les consultations sur l'utilisation du terme "cohrence" et des alternatives possibles dans un certain nombre de paragraphes. L'accord ralis sur la question de son emplacement, permit le nettoyage d'un certain nombre de paragraphes. Dans le libell portant sur la responsabilit et l'imputabilit du secteur de l'entreprise, les dlgus dcidrent de renoncer au terme "volontaire" et la rfrence l'utilisation d'outils tels que celui de l'laboration de rapports sur l'impact environnemental, et le paragraphe fut adopt. La note de bas de page listant plusieurs commissions fonctionnelles de l'ECOSOC et leurs organes subsidiaires, fut supprime et, le paragraphe appelant leur coordination et l'amlioration de leur efficacit, fut approuv. Les dlgus choisirent de voir la CDD tenir ses sessions de ngociation, plutt tous les deux ans que tous les quatre ans.

On s'accorda galement sur les paragraphes appelant au soutien de la participation des jeunes dans les activits de dveloppement durable, et l'impulsion des partenariats entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, mais on ne parvint pas au consensus sur la question du lien entre le rle de l'ECOSOC dans le suivi des rsultats du SMDD et de Monterrey. On ne parvint pas non plus rsoudre le libell appelant la CDD accomplir ses mandats et l'UE, les ETATS-UNIS et le G-77/CHINE furent sollicits de tenir une discussion informelle autour du sujet. Aucun accord ne put tre ralis sur le libell appelant la promotion de la contribution des ducateurs dans les travaux de la CDD, en raison des objections la mention du contexte de la CDD et l'octroi d'un statut de groupe social part entire, aux ducateurs.

Il y eut aussi des objections au sujet du nouveau libell appelant l'tablissement, travers la CDD, des modalits devant encadrer les partenariats, sur la base des "principes directeurs" retenus pour les rsultats de Type 2, les opposants suggrant de faire plutt rfrence aux "modalits donnant effet au principe des responsabilits communes mais diffrencies."

Aucun accord ne put tre atteint sur: le libell appelant les pays entamer la mise en uvre de stratgies nationales de dveloppement durable ds 2005; le libell faisant rfrence aux liens troits entre le rle de l'ECOSOC dans le suivi des rsultats du SMDD et de Monterrey; et le chapeau du Chapitre X. Le Prsident suggra que les libells non rsolus soient examins ailleurs et encouragea les dlgations intresses tenir de nouvelles consultations.

DANS LES COULOIRS

Le "Groupe de Vienne" s'est runi de nouveau, jeudi matin, pour procder des ngociations autour du Projet de Texte du Plan de Mise en uvre, dans lequel les questions du financement, du commerce, de la mondialisation et de l'application se trouvent en tte de liste des questions en suspens, avec celles des changements climatiques et des normes de travail. On croit savoir qu'un accord a t ralis sur la question des ocans, aprs des consultations informelles entre les Etats-Unis et l'Islande. En dbut de runion, le Prsident du Groupe, Dumisani Kumalo (Afrique du Sud), a demand aux media et aux ONG de quitter la salle. On a appris de sources informe que la runion a t immdiatement suspendue, aprs l'annonce faite par les pays en dveloppement sur l'importance cruciale des ngociations sur la thme des moyens de mise en uvre. Ces derniers ont indiqu, en effet, que les ngociations ministrielles parallles menes, mercredi, autour de ce sujet et qui englobe les questions du commerce, du financement et de la mondialisation, n'ont pas abouti. Le G-77/Chine s'est retir de la runion de ngociation jusqu'aprs la runion du Groupe tenue l'aprs-midi. Le "Groupe de Vienne" se runit de nouveau 16h, pour entamer sa tentative non-stop de parachever les ngociations autour du Projet de Texte du Plan de Mise en uvre.

Des sources informes nous ont appris que peu de progrs ont t enregistrs dans les ngociations ministrielles autour des questions du commerce et du financement, en dpit de l'entente entre certains pays industrialiss et en dveloppement qu'aucune avance n'est envisageable dans l'absence d'un accord politique sur la question des moyens de mise en uvre. Apparemment, l'absence de progrs dans les consultations ministrielles informelles et celles du "Groupe de Vienne" inquite tellement le Prsident du PrepCom, Salim, qu'il a organis une rencontre avec le G-77/ Chine, jeudi , durant la pause du djeuner, pour les persuader de faire quelques concessions. Le Groupe a accept de le faire, mais il a surtout fait savoir Salim qu'il ne comptait rien concder sur les questions de principe et que les concessions ne pourront tre faites que sous forme de "paquet global."

On a rapport par ailleurs que dans un dveloppement sans prcdant, les ministres du G-77/Chine ont rencontr leurs homologues de l'UE, pour laborer ensemble un paquet global pour prsentation aux diffrentes parties intresses. Ils ont ainsi dcid de procder aux ngociations dans une runion incluant d'autres rgions et d'autres groupes intresss, et sur la base des textes de compromis consacrs aux moyens de mise en uvre et proposs par le modrateur, qui avaient t labors lundi et mardi par le groupe de contact modr par John Ashe (Antigua et Barbuda). C'est le sud -africain Mohammed Valli Moosa qui a prsid les ngociations non-stop qui ont dmarr jeudi soir.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

SEGMENT DE HAUT NIVEAU: Les ministres se runiront de 10h 13h et de 15h 18h dans la Salle Nusa Indah, pour un dialogue interactif autour de la dclaration politique.

PLENIERE DE CLOTURE: La Plnire de Clture est prvue 20h dans la Salle Nusa Indah, pour l'examen du Projet de Texte du Plan de Mise en uvre et l'adoption du procs-verbal de la session. Veillez vous procurer la version rvise du plan de mise en uvre.

GROUPES DE CONTACT: Le "Groupe de Vienne" et le groupe de contact ministriel poursuivront leurs ngociations autour des questions en suspens tout au long de la journe.

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